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Alors qu'un homme se retrouve juré d'un procès pour meurtre, il découvre qu'il est à l'origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral entre se protéger ou se livrer.
Excellent film judiciaro-moralisateur qui nous fait bien réfléchir sur la portée de chacun de nos choix. Une décision peur avoir de grandes conséquences. Ce film marque la jonction entre la vérité et la justice, à nous de décider laquelle prévait sur l'autre.
Un film qui relate avec brio le dilemme moral de son scénario. Les acteurs sont, sans surprise, parfaits et l'histoire saura vous happer tout du long. Une facilité scénaristique à la fin Spoiler(cliquez pour révéler)On parle vraiment de "unetelle mari" sur google ? m'a légèrement déçue face à la qualité du reste.
A chaque fois que je vois un film de procès, je me demande s'il est utile de préciser dans mon commentaire que je suis moi-même juriste. Parce que bon, le but n'est pas d'être Marie-Chantal-je-raconte-gratuitement-ma-vie, et encore moins "arrêtez tout bande de Moldus, je vais vous expliquer le film, que je suis la seule à avoir compris ici". Ce genre de film a toujours un niveau de lecture pour les néophytes, et c'est très bien comme ça, tant mieux si on n'a pas compris les mêmes choses, nos visions s'enrichissent certainement.
Il y a des fois où je pense que c'est totalement inutile de le préciser, car j'aurais eu exactement la même opinion si j'avais été physicienne. Je vous rassure, je sais aussi juste me laisser porter par un film de procès sans intellectualiser les choses. A vrai dire ça m'est arrivé pas plus tard qu'hier, quand j'ai regardé "Le maître du jeu". Mais parfois, et j'y peux rien, ça s'impose à moi. Mon opinion est dictée par ma formation, mon métier, bref par ce que je suis. Et c'est ce qui se passe ici.
L'intrigue de ce film pose pas mal de questions sur la justice. Alors pas tant la rengaine assez commune justice ou vengeance (genre comme dans Batman) mais plutôt sur la culpabilité, à travers un profil de coupable atypique au cinéma, d'autant plus américain, qui aime les choses binaires. Eh oui, dans la vraie vie, on peut être pénalement coupable, mais par ailleurs une personne charmante avec plein d'autres qualités. Comme on peut être une raclure de bidet, mais qui n'a jamais commis un excès de vitesse, et sera donc jamais jugé. Et même si le film ne l'interroge pas en l'espèce, j'ajouterai qu'on n'a jamais non plus la victime parfaite, on a tous des défauts, plus ou moins gros, mais qui ne doivent pas remettre en cause notre statut de victime.
Arrive le loup : la réaction à chaud des non-juristes qui m'accompagnaient à la séance étaient juste d'être contents et satisfaits que le film les ait amenés à ouvrir les yeux sur ces sujets, auxquels ils avaient parfois jamais réfléchi avant. Mais moi qui ai déjà mes 10 000 heures de pratique, j'ai un goût de trop peu, tant j'ai l'impression qu'on est resté sur le b.a.-ba de la matière.
Ça n'en fait pas un mauvais film pour autant, mais il va falloir m'apporter d'autres choses pour que je sois pour ma part satisfaite. Et malheureusement, quelques petites maladresses de scénario ont plutôt eu tendance à enfoncer le clou. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai cru au début que le film que, un peu comme "Anatomie d'une chute" l'an dernier, on allait nous laisser dans le doute jusqu'au bout. Parce que bon, que Justin se pense coupable et ressente de la culpabilité est une chose, qu'il l'est réellement en est une autre. Ses souvenirs sont quand même vagues, il n'a rien vu, il n'était pas dans de très bonnes dispositions, c'est quand même bizarre que le médecin légiste ne conclut pas à un accident de la route, c'était il y a des mois, donc cet effet déjà vu où il se souvient avoir croisé James qui faisait demi-tour, bah c'est du flan total, personne ne se souvient du visage d'une personne qu'il a croisé en bagnole il y a 1 an un soir d'orage : on a largement de la matière pour continuer de croire qu'il n'a percuté qu'un cerf. Et ça ne veut pas pour autant dire que James est forcément coupable alors : ça peut-être une tierce personne ou peut-être que Kendall a effectivement juste glissé avec ses talons hauts. Si on voulait jouer l'ambiguïté, on avait largement de quoi faire donc. Mais il y a un moment dans le film, je ne sais même pas exactement quand, où on décide de balayer tous ces doutes légitimes d'un revers de main, et de faire comme si, même si le verdict nous dit l'exact inverse, Justin était coupable de façon absolument indiscutable et James innocent de façon absolument indiscutable... alors que scénaristiquement, bah non, les choses ne sont pas si claires. Et on aurait aussi pu très facilement les rendent limpides, il aurait suffi d'un flash-back supplémentaire où on voit avec certitude Justin percuter Kendall, fin du débat. Ici, on est dans une espèce d'entre deux, où soit il manque un élément au scénario, soit il y en a en trop, mais ça ne va pas en l'état.
Je regrette aussi 2-3 petites longueurs, notamment le personnage de Kiefer Sutherland, qui ne sert, malheureusement pour lui, pas à grand-chose. Puis bon, j'ajouterais que faire de lui le président du club des alcooliques anonymes, alors que ça commence sérieusement à se voir sur son visage bouffi qu'il est complètement imbibé (franchement, j'ai eu du mal à le reconnaître), c'est un choix de casting sacrément douteux... Je ne suis pas certaine non plus de comprendre à quoi sert la campagne politique de Faith pour le poste de procureur. Outre le fait que ça s'exporte mal (le modèle américain où les magistrats sont élus est loin d'être une généralité), j'ai trouvé que ça n'apportait rien à son personnage. Elle n'a pas l'air ni plus compétente, ni plus pugnace, ni plus motivée par le procès de ce fait ; ça ajoute juste une info parasite, on aurait largement préféré un vrai développement de personnage.
Je tiens cependant à dire que, vraiment, je regrette d'être si peu emballée, car pourtant, il sait vraiment y faire ce bougre de Clint Eastwood. La réalisation est assez impeccable, avec une mise en scène dans le tribunal qui sait rester vivante et pas trop rigide. Les scènes dans la salle de délibéré des jurés sont filmées de façon hyper intéressante, au même niveau que les jurés, comme si on était parmi eux. Les scènes en famille sont touchantes juste ce qu'il faut, sans faire gnangnan. La musique est là sans jamais être envahissante ou clichée.
L'interprétation est globalement très bonne : Nicholas Hoult n'aurait-il pas enfin son grand rôle ? Toni Collette est top comme a son habitude. On a des seconds rôles qui fonctionnent, de l'ambivalent J.K. Simmons à la juge superbement interprétée par Amy Aquino.
Pour conclure, c'est donc un film très bien fait techniquement, mais qui émotionnellement et intellectuellement ne m'a jamais atteinte.
Synopsis
Alors qu'un homme se retrouve juré d'un procès pour meurtre, il découvre qu'il est à l'origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral entre se protéger ou se livrer.
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