Je suis toujours là

Film très intéressant qui aborde la dictature militaire qu'on appelle aussi la 5e République au Brésil qui se passe dans le film dans les années 1970.

Je pense que je n'ai jamais autant pleuré en regardant un film.

Le jeu des acteurs est absolument formidable.

La musique est également un facteur qui nous immerce dans le film, elle assez présente et dynamise le film.

J’ai toujours un problème avec ce genre de film qui m’a rappelé la Zone d’Intérêt, Z, l’île rouge.

On prend un cas isolé ressemblant à beaucoup d’autres cas isolé pour démontrer l’horreur d’un fait.

C’est très louable en soit.

Mais dans tous les cas, comme ici, on a une lenteur oppressante qui me met plus mal à l’aise qu’elle ne m’apprend des choses ou me fait prendre conscience.

Je n’ai pas besoin qu’on me montre des gens souffrir pendant deux heures pour comprendre que des gens ont souffert dans une dictature.

Donc, oui, parfait, nickel, très bien joué, plutôt bien réalisé bien qu’un peu long à mon goût…

Mais il y aurait eu tellement de façon de raconter cette histoire, ou une autre… Ici, en commençant à l’arrivée d’Eunice à Sao Paolo, par exemple. Parce qu’elle a continué de se battre pendant 25 ans, a fini conseillère à l’ONU alors qu’elle partait sans diplôme, c’est pas rien ! Elle aurait pu raconter l’histoire de son mari dans ses batailles et on aurait pu mettre en avant force et volonté plutôt que tristesse…

Ou alors raconter l’histoire au travers des seconds rôles, le gardien qui ne cautionne pas ça, le mec qui squatte plus d’une journée chez Eunice et on n’est pas sûr qu’il soit d’accord mais il obéit…

Bref, oui, c’est bien fait, probablement nécessaire, mais je n’ai pas kiffé plus que ça l’angle choisi.

Je comprends que les Bresiliens adorent ce film. Le courage d’une femme face à la dictature militaire dans les années 1970. Un requisitoire pour défendre notre démocratie.

Quelle claque ! J'ai adoré ce film.

Ainda Estou Aqui nous offre un incroyable récit sur la dictature militaire brésilienne et son système d'oppression, qui passe par la disparition orchestrée et systématique de centaines d'opposants au régime.

Difficile de ne pas être touchée par ce récit. Il est tout d'abord superbement porté à l'écran, filmé en pellicule 35mm, ce qui lui donne un grain très agréable à regarder. La photographie est très belle, la narration est dynamique et ponctuée de moments particulièrement forts et tendus. Et la musique… Superbe BO évoquant les années 70 au Brésil !

Il est possible de sentir tout de suite que le réalisateur a connu la famille. Le portrait qu'il dépeint d'eux est assez criant de vérité.

J'ai aimé la place qu'occupe la musique dans le récit, les réflexions sur la mémoire articulées autour des photographies et des films de famille présentés à l'écran. Et la prestation de Fernanda Montenegro lui valait bien son prix d'interprétation !

Bref, un vrai bijou à voir et à vivre !