American Graffiti

Film culte aux USA, la caméra suit les errances sur une nuit de quelques ados à l’aube de basculer dans la vie adulte. Il n’y a pas véritablement d’histoire, juste des tranches de vie, des successions de scènettes qui finissent par nous sembler bien longues, n’ayant pas la même nostalgie nationale de cette époque . Heureusement, le casting permet de nous faire découvrir de jeunes acteurs dont la célébrité allait bientôt éclore.

En situant l'action quelques mois avant le début de la guerre du Vietnam et de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, George Lucas signe un excellent film rétro sur l'Amérique des années cinquante-soixante.

Les films américains sur les années 60, j'apprécie beaucoup en général mais je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai pas été plus intéressé par celui-là. Peut-être est-ce parce qu'il manque d'une énergie, un peu comme dans "Grease" pour entrer dans l'univers.

Pourtant, l'ensemble n'est pas mauvais, les acteurs sont bons, les musiques vont très bien et c'est bien de voir une période différente mais je n'ai pas réussi à rentrer dans la vie de ces personnages. Cela ressemble plus à un documentaire qu'à un film sur l'insouciance de jeunes qui sont loin de se douter de ce qui va arriver par la suite.

Je regrette presque qu'il n'y ait pas eu une suite pour voir l'évolution des personnages quelques années après, histoire de voir ce que les évènements futurs auraient changé dans leur vie.

En fait, à le voir, je me suis aperçu que je l'avais déjà vu. Ce film est culte aux Etats-Unis car il joue sur la nostalgie des années 60 mais ça fonctionne moins bien en France puisque nous n'avons vraiment pas vécu ces drive-in, ces grosses voitures... Comme le film n'a strictement aucune trame réelle, s'approchant plus du film à sketch, on suit divers protagonistes dans leur dernière nuit avant le départ à la fac. Certaines histoires sont amusantes, d'autres moins, mais aucune n'est réellement prenante. On s'approche quasi plus du documentaire, une plongée dans le passé pour voir comment il était, que dans un film narratif. Moyen accroché.