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Une larme.
Ce film m'aura fait verser une larme.
Je ne pleure jamais devant un film, jamais.
Aucun film n'est parvenu à m'arracher une larme.
Sauf celui-là. Et deux autres films pour lesquels une larme aura coulé aussi. Ni plus, ni moins.
Je l'ai vu il y a plusieurs jours, mais il est resté gravé au fer rouge dans mon esprit.
Je ne cesse d'y penser.
De voir certaines séquences défiler devant mes yeux.
La scène du repas familial m'a donné envie de vomir.
Edward Furlong m'a rappelé quelqu'un.
Edward Norton est détestable, je l'ai haï.
Le noir et blanc est épuré, glacial, presque tranchant, opposé aux couleurs, qui elles se révèlent chaleureuses.
Avec ce film, on comprend véritablement le sens de ce que veut dire : « Avoir la haine. »
Il s'agit d'un cercle vicieux. Qui te happe et t'aspire.
Tout le monde le sait.
Mais ce que tout le monde ne sait pas, c'est comment en sortir.
J'ai eu la haine en regardant ce film.
En y repensant, je me suis reçue un coup de poing en pleine face et je me suis souvenue qu'avoir la haine, c'est une perte de temps.
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