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Commentaire de Eparm12

Taxi Driver


Commentaire ajouté par Eparm12 2016-05-15T11:29:05+02:00

Taxi Driver est un film de Martin Scorsese que j’associe inconsciemment depuis toujours à Scarface de Brian de Palma, tous deux des films cultes ayant profondément marqué l’histoire du cinéma et les débuts sur grand écran de deux monstres sacrés du Septième Art que j’adule, à savoir Robert De Niro et Al Pacino. J’adore purement et simplement ces deux acteurs, que je compare souvent l’un à l’autre bien qu’ils soient différents dans leur manière de choisir un rôle et de l’interpréter, même s’ils jouent la plupart du temps dans le même registre, et il me tardait de regarder Taxi Driver, ayant eu l’incommensurable plaisir de visionner Scarface pour la première fois l’année dernière.

A présent que j’ai vu les deux films, enfin, je peux dire que j’ai préféré Scarface mais pas au niveau des acteurs, qui sont incontestablement extraordinaires dans les deux, mais peut-être par rapport à la construction de l’histoire narrée et du personnage principal, sans oublier le fait que l’un des deux films, Scarface donc, est un classique dans le style des films de gangsters. Le dernier argument n’en est pas véritablement un car s’avérant peu objectif, cependant, je continue d’affirmer que je préfère Scarface car le personnage de Tony Montana, son passé, ses débuts dans le « métier », sa montée en puissance, l’apogée de sa gloire puis sa déchéance m’ont paru bien plus aboutis que ceux de Travis Bickle, bien qu’il soit parfaitement construit, lui aussi. Du fait de cette préférence très marquée, je ne m’imaginais pas classer les deux films dans la même liste et c’est pourquoi Taxi Driver n’est « seulement » rangé qu’en liste d’argent dans ma cinéthèque, sachant qu’il mérite évidemment l’or ou la diamant.

Hormis ce détail, le personnage de De Niro est tout de même très bien écrit, original, complexe, et composé de plusieurs facettes : vétéran du Vietnam, blessé au plus profond de sa chair par la guerre, déséquilibré et souffrant d’insomnies, n'ayant pas de chance avec les femmes, il souhaite rendre le monde meilleur. Si je me suis attachée à lui alors qu’il exerce son honnête métier de taximan au départ, je l’ai haï à mesure que le film progressait et nous dépeignait sa lente descente aux enfers, armé de ses pensées radicales et de bien plus encore. Sa rancœur envers la racaille de la ville de New York, la violence et la décadence exacerbées dont il est témoin chaque nuit se mue en obsession de la faire disparaître, et au lieu de parier sur son élévation puis son anéantissement à l’image de l’anachronisme que sont celles de Montana, Scorsese mise sur sa chute précoce, commencement de la fin de Travis Bickle dès la moitié du film. Sa transformation est absolument terrifiante et m’a donné froid dans le dos. Pire encore : il m’a fait peur. On aurait dit un skinhead, certainement parce qu’il en est un. Ses répliques tout aussi cultes voire plus encore que le film en lui-même, notamment le célèbre : « You’re talking to me ? » sont reprises au sein de plusieurs autres œuvres, tel qu’un anime de gangsters que j’ai récemment regardé et adoré appelé Phantom, Requiem for the phantom, chose qui n’a pas manqué de me surprendre et preuve de l’impact qu’a eu le personnage dans notre culture.

Palmé d’or en 1976 et par conséquent récompensé à juste titre, Taxi Driver a tout pour lui : la réalisation de Scorsese est excellente et l’instauration de l’ambiance glauque et dérangeante d’un New York de nuit sale s’inscrivant dans les années 70 parfaitement exécutée, la bande-son magnifique, le thème principal jazzy résonnant tout du long telle une sombre litanie envoûtante, obsédante et à la fois mélancolique, et les acteurs sont superbes dans tous les sens du terme, que ce soit De Niro ou les second rôles et plus particulièrement Jodie Foster, une actrice que j’adore, très jeune mais d’ores et déjà prometteuse dans le rôle de la prostituée Iris. Le rythme est assez lent mais ne comporte aucun temps mort et les dialogues sont très bien écrits.

En résumé, il n’y a rien à reprocher à ce film, je crois. Je regrette simplement un côté kitsch attribué à certaines scènes parfois.

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