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Commentaires de films faits par MisterB

Répliques de films par MisterB

Commentaires de films appréciés par MisterB

Répliques de films appréciées par MisterB

date : 24-09-2016
Quel divin film pour achever une carrière !

Colpi parvient à exhumer de cette sensibilité que seul Pagnol sut user pleinement chez le grand Fernandel. Sorte de gourou de nos émotions, c'est vers le rire puis vers les larmes et vers les larmes puis le rire, que ce dernier nous transporte avec une maîtrise et un jeu qui forcent le respect, et comme aucun autre ne fut jamais plus capable depuis.

Et à l'instar de ce qu'aurait pu être Don Camillo et les contestataires (celui de Christian-Jaque), durant le tournage duquel Fernandel nous a quitté, Heureux qui comme Ulysse marque une confrontation entre une modernité inexorable, vrombissante, ivre de vitesse, aveugle à ce qui la précède et un passé mythifié, fait de traditions et d'amitiés simples mais sincères, un passé où il fait bon vivre.

Fernandel c'est ces traditions, cette ruralité, ces valeurs pures, cette France belle et éternelle des campagnes. L'acteur paraît presque hors du temps, son personnage pourrait très bien être de ceux qu'il incarnait chez Boyer, Cloche ou Pottier, mais le monde dans lequel il évolue n'est plus le sien, fini les villages sans âge, la dure réalité contemporaine s'est imposée. Le personnage fut prisonnier au cours de la Dernière Guerre, amusons-nous à imaginer qu'il soit ce même prisonnier de La Vache et le prisonnier !

Un film mélancolique donc, mais plein d'espoir cependant, de cet espoir qu'incarne le jeune couple dont Fernandel encourage l'union. Un des plus grands Fernandel !
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date : 20-09-2016
Simplet est de ces comédies à la Fernandel plaisantes et pleines de bonne humeur, que l'on regarde, comme l'on mettrait un vieux pull un froid soir d'hiver. Le vêtement est troué, mais peu importe, il est comme un doudou !

C'est dans le Sud, dans un village qui a tout de cette belle France éternelle qui réconforte, que nous retrouvons, une fois n'est pas coutume, Fernandel dans le rôle d'un grand enfant naïf mais attendrissant. Les scènes et les péripéties se succèdent et c'est avec la banane (à la Fernandel bien sûr) que nous sortons de cette péloche.

Fernandel se trouve ici pour la première fois derrière et devant la caméra. A défaut d'être un grand auteur, c'est un artisan qui connaît les arcanes du métier ; mais qui clairement est meilleur acteur que réal.

Parmi les points forts, retenons les ineffables chansons de Jean Manse orchestrées par Roger Dumas avec une mention spéciale pour On m'appelle Simplet, une belle pièce dans le répertoire de Fernand ; mais aussi la présence des adeptes du cénacle fernandelien, en premier lieu desquels les mémorables Andrex et Delmont.

A (re)découvrir !
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date : 06-09-2016
Premier long métrage de Lucas, ce film offre à voir une facette du cinéaste différente de celle que l'on lui connait aujourd'hui. D'un point de vue formel, ce film est meilleur que Star Wars ! Star Wars est bien sûr un grand et noble divertissement, mais il n'a pas de cette radicalité et de cette intransigeance qui caractérise THX 1138.

Lucas sort d'école, cherche encore à faire ses preuves et c'est Coppola qui lui donne cette opportunité en lui proposant de produire cette pellicule. Avec peu de moyens, le jeune homme parvient à définir un univers à l'esthétique clairement inspirée du 2001 de Kubrick. On ne peut s'empêcher de penser également à Orwell, lorsque nous sommes confrontés à la dure réalité totalitaire de cette société qui consume toute déviance. Duvall campe avec une glaçante conviction cet homme du futur qui ne cherche qu'à retrouver son humanité.

Il est d'ailleurs drôle de lire le message anti-consumériste de ce film et de constater la machine à fric que Lucas s'est bâtie par la suite à coup de biens de consommation. Si l'homme mûr est devenu ce que le jeune condamnait, le message ne perd rien de sa force, ni de son actualité.

Quoiqu'il en soit, c'est un film puissant et soigné comme Lucas n'en fera plus jamais, échaudé par les coupes orchestrées par la Warner ainsi que par l'échec public de THX 1138.

Ce fut donc vers le cinéma commercial que se tourna ce jeune auteur, appelé à marquer le cinéma hollywoodien de son empreinte ; regrettons seulement qu'il ait abandonné de sa radicalité et qu'il ait tu toute ambition artistique !
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La Fox semble s'inspirer des techniques narratives Marvel Studios, puisque il est intéressant de remarquer une volonté plus affirmée de créer un univers commun cohérent et des interconnexions plus fortes entre les films. Et clairement ce volet n'est qu'une pièce d'un plus vaste puzzle ; un second volet bien meilleur d'ailleurs que son prédécesseur !

Passons sur la partie humaine, laborieuse et inintéressante, passons aussi sur l’écœurante surenchère d'effets numériques, pour nous pencher sur la partie simiesque, véritable réussite du film.

Bien sûr, ce conformisme rasoir tire une nouvelle fois le film vers le bas, faisant de celui-ci un produit calibré sans surprise, mais le personnage de César et les singes de sa cour gagnent en texture et en complexité, faisant de la première partie, étonnamment calme, la meilleure du film.

Ce dernier se conclue ensuite sur du grand tralala hollywoodien, mais clairement l'intérêt du film réside dans cette première heure, lorsque César hésite dans l'attitude à adopter face aux humains et qu'il doit aussi faire face aux divisions dans son clan qu'entraîne une telle politique. On retrouve ici un peu des débats politiques et scientifiques du tout premier film.

Un dernier volet plus convaincant donc, mais irai-je voir le troisième opus au cinéma pour autant ? Rien n'est moins sûr !
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Un film très archétypal que celui-ci !

L'histoire, les personnages, la mise en scène, tout dans ce film flaire le conformisme commercial hollywoodien de ces vingt dernières années. Ne vous méprenez pas, j'apprécie le film, mais nous sommes si loin de la force et de la beauté de l'original qui, décidément, semble inégalable.

L'histoire s'inspire de La Conquête de la planète des singes tout en omettant les points d'intrigue sans queue ni tête de celui-ci (les singes réduits en esclavage et la disparation des chiens et chats) ; mais exceptée cette influence manifeste, ce nouveau volet ne possède que des liens très ténus avec ces premières adaptations : l'esthétique et l'atmosphère sont très différentes, et s'inscrivent davantage dans cette lignée SF bon marché sans âme que les USA produisent à la chaîne.

Reste le personnage de César, véritable point fort d'un film qui ne vaudrait rien sans lui ! Cette nouvelle lecture du personnage est certes très différente de celle offerte par Roddy McDowall, mais elle est aussi plus complexe et plus travaillée ; et force est d'avouer que je la préfère.

Quant aux effets spéciaux en eux-même, leur technicité force le respect et le mo-cap permet une impression de réalité un peu plus marquée, mais cela reste des formes absentes du plateau et les environnements virtuels dans lesquelles évoluent les singes lorgnent trop vers le DA.

Un divertissement correct donc, mais loin d'être mémorable.
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La Bataille de la planète des Singes est de ces suites superflues que dénombrent trop de sagas !

Diantre, le scénario est encore plus mal écrit dans le précédent film : les scènes d'exposition sont télescopées (les personnages s'expliquent des choses qu'ils connaissent déjà ...), certains passages n'ont pas de sens et la caractérisation des personnages est particulièrement caricaturale.

Le manque de moyen conforte le film dans son échec : les singes sont ridicules, la ville des singes ressemblent à un campement scout, les scènes de bataille manquent cruellement de dynamisme et ne parlons pas des couleurs peu esthétiques ou des compositions de plan : quelle désolation ! nous sommes si loin de la beauté plastique de l'original !

Admettons cependant que cet opus n'est jamais ennuyeux, piètre consolation !

Triste fin pour une saga qui avait définitivement besoin de s'achever ...
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La Conquête de la planète des Singes possède pourtant tous les atouts pour être un grand film, mais une écriture bancale et des manques de moyen de plus en plus criants plombent le film.

Les effets spéciaux et les maquillages ont ici bien vieilli et nous sommes loin des visuels et des décors de l'original : au programme, ville futuriste (le futur en ... 1990 !) bétonnée et grise, quelle créativité ! L'esthétique de ce film rompt d'ailleurs avec les trois premiers long-métrages.

Je ne m'étendrais pas sur l'écriture, assez mauvaise il faut bien le dire, si le sous-texte social n'est pas inintéressant (les violences interraciales aux Etats-Unis), les dialogues, et tout spécialement les scènes d'exposition, manquent cruellement de naturel et de fluidité.

En outre, je n'aime pas pinailler sur des points d'intrigue, mais l'idée que les singes aient remplacé les chiens et les chats après que ces derniers eurent disparu, me paraît totalement tiré par les cheveux : on dénombre de nombreux autres animaux de compagnie que ces deux mammifères-là ... Ne parlons même pas de l'idée stupide de réduire en esclavage les singes, alors même qu'il semble exister dans cet univers, la possibilité de robotiser les tâches ingrates de la société.

Reste le personnage très attachant de César au destin tout théâtral ; celui-ci est campé par un Roddy McDowall rodé à l'usage !

Des idées et du divertissement donc, mais une exécution de bien piètre qualité !
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Les Évadés de la Planète des Singes, prend un tournant moins sérieux, mais original qui tranche avec ses deux prédécesseurs.

Zira et Cornélius se retrouvent dans notre présent, celui de 1970, pour un film loufoque, un peu kitsch et caricatural parfois, mais parfaitement divertissant et bien meilleur que le deuxième film.

Le manque de moyen est encore plus criant que dans le deuxième volet, la Fox souffrait de graves difficultés économiques à cette époque, et les maquillages en pâtissent : s'ils forçaient le respect dans le premier long-métrage, ils ont davantage vieillis ici et pourront en dérouter certain.

Regrettons aussi le tour plus familial d'une saga jusqu'ici plutôt dure dans ses visuels et propos.

L'intérêt principal du film est donc de voir la relation de couple entre Zira et Cornélius s'étoffer et de découvrir une version miroir du film original.
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Le Secret de la Planète des Singes, loin d'être mauvais, souffre d'un manque de moyen et de l'absence d'une histoire aussi solide que dans le premier épisode.

En effet, les incohérences s'accumulent et le ridicule ne semble effrayer personne. Si pour les premiers rôles simiesques, le maquillage reste encore convaincant, les figurants se voient affublés de simples masques en latex pas toujours bien ajustés !

Heston refusant le premier rôle, c'est une vedette de l'époque, sosie de l'acteur, qui remplit sa fonction : c'est donc une copie, mais il a tout de même du charme et parvient à emporter avec lui les spectateurs tout au long de ses péripéties.

Il est intéressant aussi d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement de la société sur cette planète des singes. Apprécions également le (très léger) sous-texte socio-politique qui poursuit sur la voie antimilitariste du premier volet.
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Les moyens employés pour cette fresque de SF sont impressionnants et participent de cette valorisation du genre opérée au cours des années 60.

En premier lieu, il me faut évoquer le formidable travail de maquillage pour les singes qui n'a pas pris une ride, je me demande si le numérique des deux derniers opus passera aussi bien l'épreuve du temps dans cinquante ans. En outre, c'est du Shaffner (son Patton et son Papillon sont deux de mes films favoris) ; la mise en scène, les cadrages, les jeux de lumière sont donc de toute beauté et ajoutent une valeur ajoutée artistique trop souvent absente des films de SF commerciaux.

Le casting est mythique : Charlton Heston est très bon dans son rôle d'humain qui parle ; et Kim Hunter et Roddy McDowall dans leur rôle de chimpanzé progressiste ont su marquer à jamais le cinéma de SF. On passera aisément sur certains seconds rôles moins convaincants (le neveu, Nova, ...).

C'est donc un solide premier opus, un grand moment de SF hollywoodienne.
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date : 07-05-2016
Nous voici face à un film de guerre qui remplit son cahier des charges avec soin. La mise en scène est classique, mais efficace. Du Guillermin de bonne facture en somme ! Nous y retrouvons en effet tout ce que l'on est en droit d'exiger de cet artisan de cinéma populaire de talent. Notons aussi la très bonne BO de Bernstein.

En réalité, le problème central du film est que, au-delà des fastueuses (et réussies) scènes de bataille, celui-ci manque de corps. Les personnages sont assez archétypaux, bien que solidement campés par de très bons interprètes.

De plus, sans cesse, le long métrage semble être tiraillé entre film populaire et film plus militant. Par moment, celui-ci souhaite en effet arpenter le terrain du message anti-militariste (enfants-soldats, ordres et morts absurdes, etc ...), pour finalement revenir vers un spectacle plus guerrier, plus classique, dans la lignée des grosses productions hollywoodiennes de l'époque, avec son héroïsme, son virilisme même et ses traits d'humour.

Le Pont de Remagen offre donc un ensemble inégal, mais qui réussi indubitablement sur un point, et c'est quelque part ce qui importe pour ce genre de film, il sait divertir. Deux heures que vous ne verrez pas s'écouler !
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Gravement malade, Sacha Guitry se laissa convaincre par Fernandel de lui confier les rennes de Adhémar ou le jouet de la fatalité, afin que le projet ne tombe pas à l'eau.

Fernandel s'efforça ainsi de respecter scrupuleusement le scénario écrit par le Maître. Cependant, bien que secondé par François Gir, assistant réalisateur fidèle à Guitry, mais aussi par un certain Georges Lautner, Fernandel s'imposa et n'écouta pas ses assistants.

Ainsi, à sa sortie miraculeuse d’hôpital, Guitry, sans doute poussé par ses proches et notamment par François Gir, intenta un procès à l'acteur, estimant que son oeuvre avait été dénaturée. Fernandel remporta son procès, mais les deux hommes resteront brouillés. La seule concession à laquelle Fernandel dût se résigner, fut d'inscrire "d'après Guitry" dans le générique, quand bien même le scénario était entièrement de la main de Guitry, jusqu'à la chanson finale.

Depuis lors, le film a conservé cette réputation de pâle imitation de Guitry, de film annexe dans la filmographie de celui-ci. Et s'il est vrai qu'il manque à Fernandel l'audace et l'expérience du maître en matière de réalisation, l'acteur s'en sort néanmoins honorablement dans ce qui est son second film seulement. Ainsi, notre méridional national propose une belle comédie à la française, qui si elle ne brille pas, se distingue nettement du tout-venant de l'époque grâce aux fins dialogues de Guitry. Un Guitry d'après-guerre, plus cynique, plus misanthrope, plus incisif. A n'en pas douter le film aurait touché au sublime sous l'impulsion de Guitry lui-même.

Mais ne regrettons pas pour autant ce présent opus à mains égards de qualité en comparaison à certaines fantaisies auxquelles Fernandel s'est adonné au cours de sa fructueuse et délicieuse carrière filmique.
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date : 29-12-2015
Premier long métrage de Tati, nous y retrouvons tout ce qui composera les futurs sommets de sa trop courte filmographie.

Alliant avec toujours autant de finesse émotion et humour, Jour de fête narre la vie de ce village lors de sa fête annuelle et plus particulièrement celle de son facteur, magistralement campé par Tati lui-même. Il y a déjà un peu de M. Hulot dans ce protagoniste hors des conventions et maladroit comme tout.

Le film enchaîne les scènes d'une drôlerie sans pareil et les trouvailles de mise en scène. Chose rare pour l'époque, les personnages secondaires sont tous campés par des amateurs et les décors sont entièrement naturels. Notons aussi la présence de Guy Decomble et de Paul Frankeur

L'usage du son et la place secondaire réservée aux dialogues est également une nouveauté, un trait que Tati développera avec brio dans Playtime. Il est dommage que le film n'ait pu être tourner en couleur, à n'en pas douter, les scènes de foire auraient eu une autre dimension.

Jour de fête est déjà un très grand film, mais le meilleur reste à venir avec Mon Oncle et Playtime, où Tati atteindra l'apogée de son art !
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date : 23-12-2015
En pleine découverte du cinéaste Eric Rohmer, c'est tout naturellement que j'ai entamé le visionnage de ses Contes moraux.

Cette première entrée est déjà une belle mise en bouche. Moins populaire que A bout de souffle ou Les 400 coups, La Boulangère de Monceau ne possède pas moins toutes les qualités (et les défauts) de cette Nouvelle Vague qui s'achève peu à peu au moment de la sortie de ce court métrage.

Cette spontanéité de la mise en scène et du dialogue. Cet emploi très sobre de la technique, un emploi presque amateur, mais qui confère un charme et une fraîcheur qui ne se démentent pas. Cette personnalisation fort réussie de Paris, avec ses rues grouillantes de monde et ses larges avenues au trafic assourdissant, voix multiples de cette compagnonne qui épaule le héros dans sa quête de l'objet aimé.

Bref, autant d'éléments qui contribuent à la réussite de ce magnifique petit film !
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Star Wars est enfin de retour après 32 ans d'absence. L'essence et l'esprit de la trilogie originelle ont été retrouvés dans ce film. Certes, certains points d'intrigue sont similaires à l'épisode IV et la frontière entre hommage et manque d'imagination peut être fine, mais l'histoire est si bien racontée, la mise en scène si gargantuesque, les personnages si attachants que l'on pardonne les faiblesses du scénario. La manière dont Rey est introduite est un joli morceau de narration filmique et permet une entrée en matière efficace. Il en est de même avec Fin. Notons d'ailleurs qu'il est agréable de voir une femme et un noir en personnages principaux (et cela d'autant plus après Amidala et Jar Jar Binks ha ha !). BB8 quant à lui est à croquer. Et c'est un plaisir de retrouver les personnages originaux et leurs interprètes.

Je ne vais pas rentrer dans davantage de détails pour vous laissez le plaisir de voir le film par vous même, mais nous sommes à deux doigts d'être au niveau du sixième opus, qui bien qu'inférieur à ses deux illustres prédécesseurs, restait un film de haute volée. L'action est présente, joliment filmée, immersive, innovante par rapport aux précédents épisodes. Les effets spéciaux sont de toute beauté. Après l'orgie pixelisée de la prélogie, il est agréable de pouvoir admirer la technologie et les créatures en se disant oui elles sont bien là, aux côtés des personnages, grâce à un mélange habile entre effets mécaniques et numériques. Seul le choix de l'image de synthèse pour la tenancière du bar est discutable, avec du maquillage son physique aurait pu être modelé avec plus de réalisme encore. Mais je commence à pinailler !

En effet, l'évolution de Rey est peut être un peu trop abrupte, et aurait gagné à être rallongée tout au long des deux suites à venir, mais à part ça il m'est difficile de trouver des défauts majeurs. Il y en a bien, mais j'ai su passer un super moment, et les choses bonnes sont vraiment bonnes et occultent le reste. Vivement le VIII !
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Après L'Amour est un crime presque parfait (un film largement sous-estimé selon moi), les Larrieux reviennent pour nous offrir un autre long métrage sur le désir et la possession des êtres. A la frontière entre le policier, le fantastique et la comédie décalée, le film nous invite à vagabonder sur les hauteurs boisées de l'Aude. Comme dans L'Amour est un crime presque parfait, qui captait avec brio les atmosphères neigeuses, le couple de cinéaste bâti ici à la perfection un nouvel univers feutré et sauvage avec les forêts méridionales.

Et puis, c'est la rencontre aux côtés d'Isabelle Carré, d'une galerie de personnes étranges. Pattie d'abord, des plus prolixe lorsqu'il s'agit de décrire ses escapades sexuelles. Karin Viard se montre parfaite pour ce rôle qu'elle campe à la perfection, une grande actrice ! André Dussolier marque aussi le film à travers son personnage ambigu et mystérieux (est-il réellement JMG Le Clezio ?). Lavant se montre également mémorable dans son rôle d'idiot du village. Isabelle Carré elle-même est bonne mais prise dans une routine à incarner sans cesse les mêmes personnages.

Un film singulier donc, joliment mis en scène et intelligent.
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Au programme de ce film de capes & d'épées, un délicieux festival d'aventure en technicolor chamarré, mené de main de maître par l'inimitable Errol Flynn, toujours égal à lui-même.

De l'action, des décors fastueux et des personnages haut en couleur, rien ne manque à ce long métrage, qui respecte tous les codes du genre.

L'intrigue est certes convenue et la mise en scène gagnerait en dynamisme par moment (on regrettera Michael Curtiz pour les scènes de duel, ici mollement agencées), mais le plaisir et le divertissement restent au rendez-vous pour ce qui est un excellent moment de cinéma populaire hollywoodien à l'ancienne.
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date : 02-09-2015
Le Cygne noir est un des Henry King que j'apprécie le moins. Ne me méprenez pas, ce long métrage reste un solide morceau de cinéma populaire des années 40, porté par une mise en scène énergique et une photographique chaleureuse et chamarrée, mais l'histoire gagnerait en dynamisme et les personnages en consistance.

Tyrone Power manque de charisme dans ce film, et tente désespérément d'égaler Errol Flynn. De plus, une fois écarté le vernis du code Hays, son comportement à l'égard de l'intrigue amoureuse (jouée par une Maureen O'Hara là aussi étonnamment terne), met relativement mal à l'aise, entre tentative de viol, harcèlement et enlèvement. Quel tombeur !

On peut d'ailleurs regretter que cette intrigue amoureuse, à la fois dérangeante et convenue, prenne un peu trop le pas sur l'action en soi. A part pour le spectaculaire finale, les scènes d'action sont brèves et succinctement résumées. Un comble !

On retiendra cependant, à défaut de celles de Tyrone Power et Maureen O'Hara, les performances de Laird Cregar, impressionnant de charisme, mais aussi du duo de vilain, campé par George Sanders et Anthony Quinn.

Un bon film de pirates donc qui, s'il ne brille pas par son originalité, saura vous divertir efficacement et vous charmer par son style rétro.
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date : 02-09-2015
Grand film parmi la filmographie de Douglas Fairbanks, Le Pirate noir marque l'avènement du film de pirate tel que nous le connaissons aujourd'hui encore. Les codes et les archétypes du genre sont ici définis, des jambes de bois aux plages à trésor, en passant par les abordages et les duels de sabre. Le film comporte ses lourdeurs, et l'intrigue très linéaire est un peu fastidieuse à suivre par moment, mais globalement nous avons là un bel exemple de cinéma populaire muet.

Un film pionnier et fondateur d'un point de vue narratif donc, mais aussi d'un point de vue technique, puisqu'il s'agit de l'un des rares films en couleur des années 20, utilisant la technique du technicolor bichrome (utilisé pour la première fois à Hollywood dans le mélodrame Toll of the Sea de 1923). Le procédé se révèle encore très archaïque et a mal passé l'épreuve du temps, mais il n'offre pas moins un ton assez unique à l'oeuvre, dont la photographie est d'ailleurs des plus réussis.

Le Pirate noir reste, encore de nos jours, un solide film d'aventures, porté par un Fairbanks énergique mêlant dans son jeu, ironie, dynamisme et charisme. Passés ses lourdeurs, le long métrage est donc une réussite, qui ravira très certainement les amateurs de cinéma vintage.
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date : 02-09-2015
Triste adaptation de la BD ! L'univers fascinant et poétique de l'oeuvre de Peyo est ici balayé, pour laisser la place à un consternant produit marketing. Oubliez l'ambiance moyen-âgeuse des Schtroumpfs, préférez cette comédie romantique insipide, ces références à la culture populaire contemporaine, ces personnages archétypaux et ces placements de produit jusqu'à plus soif. La passion est totalement absente de ce film, pour lequel Peyo a du se retourner dans sa tombe. Triste création pour les ayants-droit qui ont accepté cette chose.

Une adaptation consternante de la si belle bande dessinée donc, où ni l'esprit, l'humour ou la magie de celle-ci ne sont repris. Fuyez !
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date : 02-08-2015
Première adaptation en chair et en os de notre Astérix national, et quelle réussite ! Le pari gagnant de Tchernia est bien celui de ne pas avoir fait de nos deux Gaulois, les personnages principaux du moyen métrage, qui ne font que deux/trois caméos sous forme de dessin animé. C'est ainsi que nous suivons les mésaventures de deux légionnaires en garnison à Lutèce. Épaulé par Uderzo et par Goscinny au scénario, le cinéaste n'adapte que plus fidèlement encore l'univers absurde de la BD d'origine. Les jeux de mots, les anachronismes, les célébrités, la satire de la société française, tout y est. Le gratin du PAF de l'époque anime ce téléfilm hors norme, Jean Yanne, Pierre Mondy, Pierre Tornade, Anne-Marie Carrière, et même le grand Lino Ventura, ils y sont tous !

Nous sommes certes loin des adaptations des années 90/2000, en terme de moyens et d'effets spéciaux, mais ce film n'en est que plus réussi. Il s'agit de la seule adaptation en chair et en os d'Astérix, dans laquelle l'univers, l'atmosphère et le ton de l'oeuvre est respecté point par point sans aucune divergence. La BD semble prendre littéralement vie. Même Chabat, qui a pourtant réalisé une très bonne interprétation du petit Gaulois, n'est pas parvenu à ce niveau d'exactitude et de justesse de ton.

Deux Romains en Gaule est indéniablement à conseiller à tous les amateurs de Astérix. Son âge et sa photographie noir & blanc, pourront en rebuter certains, mais ce téléfilm n'en reste pas moins un objet de curiosité, témoignage touchant d'une époque révolue de l'audiovisuel français.

NB : bien que le film soit introuvable en DVD, il est possible de l'acheter sur le site de l'INA pour 3.99€.
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date : 01-08-2015
Critique magistrale de la politique carcérale française et de la peine de mort, ce film est un des chef d’œuvres tardifs de Gabin. Quelle histoire émouvante, que celle de cet ancien braqueur (justement interprété par un Delon épatant) qui tente de refaire sa vie, mais qui est sans cesse ramené à ses vieux démons par la société. Seul son éducateur (Gabin) veut croire en lui. La dernière partie du film gagne encore en intensité, jusqu'à cette scène finale qui est parvenue à me faire pleurer.

Un long métrage fort et puissant donc, qui s'il ne brille pas par sa mise en scène, se surpasse par son propos et ses acteurs hors pair.
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date : 01-08-2015
Bon film que ce Port du désir, sorti tandis que Gabin sortait enfin la tête de l'eau, après sa longue traversée du désert, entre 1946 et 1954. On excusera la faiblesse de l'intrigue et les quelques longueurs, pour se laisser emporter par une mise en scène soignée, doublée d'une photographie noir & blanc de toute beauté. Les personnages, leurs caractérisations et les interactions sont intéressants et plaisants. L'on ne pourra à ce titre qu'être charmé par Gabin, égal à lui-même. Mention spéciale également pour la grande Gaby Basset, maquerelle à l'écran, et ex-épouse de Gabin à la vie.

Une charmante comédie dramatique donc, où crime, romance et ambiance maritime s'entremêlent habilement.
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On s'amusera ici des bons mots de Audiard et de la complicité bon enfant qui unit sa bande, Carmet, Buyle, Marin, Pousse, Gabin bien sûr. Gabin et son rôle touchant de vieux marin un peu mythomane. Si son interprétation ne fait pas date dans sa carrière, l'homme ne porte pas moins à lui seul, un film qui souffre des tares habituelles des réalisations de Audiard : longueurs, manque d'une intrigue construite, mise en scène et photographie peu captivantes.

Ultime collaboration entre Audiard et Gabin donc, Le Drapeau noir flotte sur la marmite est emprunt d'une certaine mélancolie. Loin d'être une réussite, le film n'en reste pas moins un bon divertissement, qui ne mérite certainement pas cet ostracisme numérique dont il est la victime.
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De l'aventure, des rebondissements, de la castagne, quel long métrage énergique que ce Gorille vous salue bien !

Bien qu'il ait consacré Lino Ventura en tant que vedette, ce film est loin d'être le plus prestigieux de sa carrière, mais quel délice que de voir cet ancien catcheur, à l'image d'un Santo, défoncer des portes à mains nues et cogner sur d'indestructibles espions d'Europe de l'Est. Tout le monde n'appréciera peut être pas les personnages archétypaux, la naïveté de l'intrigue et les performances rocambolesques du Gorille. Mais, en ce qui me concerne, je n'ai pu qu'être charmé par ce savoureux divertissement populaire, qui ne cherche qu'à divertir ses spectateurs avec complicité et amusement.
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date : 29-07-2015
C'est un duo hélas trop rare, que ce film permet de nous faire découvrir. Rencontre de styles et de jeux différents, d'un côté l'élégance et la gouaille parisienne de Gabin, de l'autre, l'exubérance et la voix chantante de Fernandel. La complicité que donnent à offrir ces deux géants, élève de suite le film au rang de classique. Il s'agit de ce type de comédie où l'on se sent bien lorsque l'on l'a visionne. Ce fut, en tous les cas, pour moi, une vraie découverte, grand amateur de ces deux acteurs, L'Âge ingrat est longtemps passé sous mon radar, jusqu'à peu. Je ne peux donc que le recommander, et regretter qu'il ne soit pas davantage mis en avant.
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