Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Cinéphile,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Nos publicités sont spécifiquement choisies pour être en harmonie avec notre contenu, centré sur le cinéma. Elles sont non intrusives et peuvent vous connecter avec des opportunités pertinentes et passionnantes dans le monde du cinéma. En bloquant ces publicités, vous limitez non seulement une source de revenus essentielle pour nous, mais vous risquez également de manquer de précieuses informations de l'industrie cinématographique.

Pour que vous puissiez continuer à profiter de nos articles, revues et nouveautés du monde du cinéma, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités spécifiquement pour notre site.

Une fois que vous avez désactivé votre bloqueur de publicités, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page et poursuivre votre exploration de l'univers cinématographique.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe CineNode

Films
59 562
Membres
42 359

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode

Commentaires de films faits par Meuhriel

Répliques de films par Meuhriel

Commentaires de films appréciés par Meuhriel

Répliques de films appréciées par Meuhriel

date : 25-03-2020
Une ribambelle de personnages que j'adore !

C'est ici un bien beau film d'animation qui est proposé, une histoire drôle, touchante et entraînante. J'adore l'ensemble des personnages : Gru que l'on découvre bien protégé sous une carapace et qui fait preuve de beaucoup d'amour (même s'il tente de le cacher). Margo, Edith et Agnès qui elles aussi ont leur lot d'amour à redonner et qui chacune avec leur caractère ajoutent du pétillant et de l'humour dans l'histoire. On n'oublie pas les fameux Minions, personnages certes secondaires mais qui maintiennent le film à eux seuls.

Une très bon film d'animation que j'ai adoré revoir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 25-03-2020
La force de l'amitié et de l'émancipation

Thelma et Louise, ce sont deux jeunes femmes qui ne rêvent que d'une chose : sortir de leur quotidien trop monotone et s'émanciper ensemble en prenant la route pour un week-end. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu. Enfin... Nos deux protagonistes ne semblent pas totalement bouleversées par le chemin que prennent leurs vies, bien au contraire, elles affronteront tout ensemble.

C'est bien cette amitié et cette fidélité des deux personnages qui m'a beaucoup plu dans l'histoire. Au départ déjà de très bonnes amies, Thelma et Louise feront preuve d'une loyauté sans faille à travers un grand nombre d'épreuves ; épreuves qui vont les faire évoluer tout au long de l'histoire. Nous commençons avec ces deux femmes qui profitent joyeusement d'une première soirée « entre filles » puis découvrons ensuite cette émancipation des deux protagonistes qui ne souhaitent d'une chose : vivre leur vie telles qu'elles l'entendent. Jusqu'où iront-elles pour atteindre cet objectif ? Je vous conseille de regarder le film pour le savoir !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 25-03-2020
Ça ne commence pas bien...

Commençons par le début... qui ne m'a pas plu. J'ai trouvé ça impossible, trop rapide comme rencontre, comme approche. Ce n'est pas parce-qu'une célébrité nous aborde qu'il faut de suite lui faire confiance, si ? D'autant plus dans l'état dans lequel se trouve cette célébrité en question (attention, l'alcool est dangereux pour la santé!). Je suis tatillonne me direz-vous, mais ça m'a vraiment gêné comme début.

La musique au cœur de l'histoire

Évidemment, l'histoire ne réside pas uniquement dans cette rencontre, mais plutôt dans son évolution, ainsi que dans les évolutions des deux personnages. On y découvre une réalité quand au monde de la musique et de la scène, si instable que l'on peut soit basculer, soit être au sommet de la gloire – ou l'inverse selon les cas, mais il n'existe pas réellement de juste milieu.

J'ai beaucoup aimé voir évoluer ces deux personnages, ressentir leur amour l'un pour l'autre mais surtout pour la musique. Ils vivent l'amour par la musique, ils l'expriment par la musique également.

Chaque note de musique présente dans ce film est limpide, juste. Même si je n'ai pas eu de coup de cœur pour cette histoire touchante (moi qui m'étais préparée à pleurer!), la musique, les chansons, m'ont transportée dans l'histoire.

La musique, cœur de l'histoire, est selon moi la première force du film. Ça doit vous paraître logique au vu de la thématique de celui-ci, mais il me semble essentiel de le souligner. Les chansons sont tout bonnement splendides, émouvantes, frappantes d'émotions et d'authenticité ! Je leur donne un 20/20 !

Une Lady Gaga comme on ne l'a jamais vue

Le second point qui selon moi fait que ce film est incroyable est que Lady Gaga est elle-même absolument incroyable. Je n'avais aucun doute sur ses capacités de chanteuse, mais je n'aurai pas cru qu'elle serait aussi époustouflante en tant qu'actrice. Elle nous livre une performance incroyable, un jeu d'acteur éprouvant et détonnant, et bien sûr une voix à couper le souffle. Un rôle parfait pour elle ! Particulièrement puisque le film souligne la problématique qu'elle-même a rencontré avant d'être célèbre : celle de son image. D'où une Lady Gaga aussi maquillée et costumée dans son rôle de chanteuse, et le plaisir immense de la découvrir au naturel dans le film.

Ce film n'a donc pas été pour moi un coup de cœur, mais il mérite très largement d'être vu et entendu tant il est criant de sincérité. Et on saluera au passage les performances musicales et de réalisation de Bradley Cooper qui m'étonnera toujours...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une thématique difficile

Le thème de la seconde guerre mondiale, et celui des camps de concentration, n'est pas évident à traiter. Je m'attendais à un film difficile par son sujet, particulièrement puis-qu’abordé du point de vue d'un enfant. C'est crescendo que la tension s'est immiscée en suivant le jeune personnage Bruno – 9 ans – qui fait la rencontre d'un enfant juif déporté de son âge : Shmuel.

Un contexte épouvantable saupoudré de déni

Tout est source de questionnements pour Bruno, qui est élevé dans le nazisme le plus total, dans l'anti-sémitisme, alors que la situation de son ami Shmuel ne lui apparaît pas claire. Le documentaire diffusé par son père montrait pourtant les camps comme joyeux, alors que lui s'ennuie, seul derrière sa clôture... Et s'il pouvait le rejoindre son ami ? Rejoindre ces pyjamas rayés ?

Les personnages qui entourent Bruno (sa famille essentiellement) se laissent aussi porter par la monter du nazisme. Ce que dit papa, fier soldat d'Hitler qui travaille pour sa patrie, ne peut être que la vérité pour sa fille de 12 ans. Sa femme le suit, l'épaule, mais jusqu'à quel point, jusqu'à quelle vérité ?

Tout au long du film les atrocités des camps nous sont suggérés, par les images, les sons. Les fumées de « cheminées », les aboiements des bergers allemands, jusqu'à la prouesse finale qui me laisse encore tremblante. L'innocence de Bruno ne peut durer dans un contexte aussi épouvantable que celui des camps. Nous le comprenons bien plus vite que lui. Cette prise de conscience croissante des choses et des événements reflète très bien ce qui s'est déroulé pendant cette guerre. Voilà un chef-d’œuvre qui est à voir !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Une bonne surprise

De manière générale, les BD d'Astérix m'ont toujours plu. Pour ce qui est des films, gros coup de cœur éternel pour Astérix et Obélix : Mission Cléôpatre dont je ne compte plus ni les visionnages, ni les fous rires... Les films animés ne sont en revanche pas mes préférés. Et pourtant, Astérix chez les bretons est bien plus prenant que ce que j'aurai pensé !

Des références hilarantes pour une univers fou

La multitude de références – historiques, littéraires,... - m'a fait rire du début à la fin. On ne se lasse pas des clichés sur les anglais – bretons de l'époque – qui nous sont servis à toutes les sauces (notamment à la menthe...!).

« Ils sont fous ces bretons » comme nous dirait Obélix. Mais je pense plus que tout l'univers de Goscinny et Uderzo est cinglé, et que cette adaptation le rend très bien !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 25-03-2020
Le personnage fantasque d'Attilio

Bon, tout d'abord il y a Roberto Benigni, alors à partir de là... Fidèle à lui-même, nous retrouvons un personnage épris d'amour, jusqu'à la folie ; et c'est une joie de le retrouver ainsi. Certes il pourrait sembler qu'il manque une case à ce pauvre homme, à la poursuite d'un amour impossible – ou disparu. Mais c'est surtout un honneur de suivre ce personnage qui est emprunt d'optimisme et de naïveté lorsqu'il tente le tout pour le tout pour sauver son amour – et sa raison de vivre. Grand poète dans l'âme – et dans la profession – Attilio donne de l'importance à ce qui l'est et nous montre que peu de choses sont impossibles.

Un film à la compréhension complexe

La compréhension de l'histoire n'est pas aisée tant Attilio est un rêveur, ce qui ne l'empêche pas d'être touchante. Roberto Benigni est tout bonnement superbe, tandis que Jean Reno nous dévoile un personnage bien plus terre à terre et sombre malgré son soutien et son attachement pour son ami.

À la fois beaucoup et trop peu nous est dévoilé à la fin ; dénotant indéniablement un personnage principal bien plus fort et bien moins idiot que l'on pourrait penser de nombreuses fois au court du film. Un bon moment !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 25-03-2020
C'est un petit film plein de douceur et d'humour qui m'a beaucoup touchée. À la manière de Love Actually, nous suivons la vie de plusieurs personnages qui tentent tout simplement d'être heureux.

Ce sont 4 femmes que nous suivons, qui partagent de nombreux moments ensembles par le biais de leur travail, de leurs loisirs, et surtout de leur famille. La quête de l'amour et du bonheur n'est pas sans risque, et nos 4 protagonistes vont croiser le chemin d'hommes et de femmes qui vont faire basculer leur destin.

Les acteurs et actrices rendent bien service aux personnages – nous pouvons d'ailleurs noter de bons noms français (Michèle Laroque, Valérie Benguigui, Alexandre Astier, Géraldine Nakache), comme anglais (oui, oui, Rick – euh Andrew Lincoln plutôt – avec un accent britannique... forcé pour le coup).

Il est aisé de s'identifier à l'un ou l'autre des personnages, qui mènent chacun leur vie au mieux. Je me suis moi-même identifiée. Nous vivons tous dans la crainte de ne pas trouver ou conserver le bonheur, c'est ce que relate ce joli film.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 25-03-2020
Je ne suis pas très assidue des Marvel, je n'en ai vu en réalité que très peu (mais faut dire aussi que pour rattraper mon retard, l'éternité ne suffirait sans doute pas). Pourtant, pour les films que j'ai pu voir, je les ai beaucoup aimés. Pour ce qui est de Black Panther, ça a été un véritable coup de cœur : l'univers est absolument splendide (musiques, images, ambiance et j'en passe). Le continent africain est quant à lui incroyablement bien mis en avant par les valeurs que le film et les personnages transmettent. Ces derniers aident à créer l'univers particulier de ce Marvel, et nous montre les valeurs de l'amour, de la fraternité, de la fidélité et du patriotisme.

Une pure merveille de beauté, pleine d'action, de sentiments et d'ambiance bluffante !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 16-03-2020
Des personnages doux et complémentaires

J'ai trouvé l'univers plein de douceurs, rythmée par une musique entraînante (j'ai presque eue envie de danser, mais heureusement pour les autres je ne l'ai pas fait haha). On y découvre la petite vie tranquille d'Elisa, mais aussi de son voisin et meilleur ami Giles que j'ai particulièrement apprécié. Il s'avère d'ailleurs que l'acteur Richard Jenkins endosse ce rôle d'ami et de confident à merveille, comme il a déjà pu le faire dans Mange, prie, aime où je l'avais tout bonnement adoré ! Ces deux personnages se complètent parfaitement bien dans leur solitude respective, et l'arrivée impromptue d'un troisième personnage vient parfaire la chose.

La douceur face à la cruauté humaine

Au milieu de la douceur portée par Elisa tout au long du film se mêle une certaine cruauté de la part d'autres protagonistes. L'effet 'tout beau tout joli' est entaché et rend l'histoire plus que touchante. Les personnages s'approprient les uns et les autres, les destins s'entremêlent pour sauver ce qu'il leur est précieux et essentiel. Sally Hawkins et Richard Jenkins sont fabuleux dans leurs rôles respectifs, et apportent humour involontaire et amour universel. L'ambiance est quant à elle tour à tour touchante et cruelle de par des personnages aux ambitions et volontés totalement opposées.

J'ai tout bonnement adoré ce film plein d'amour et d'espoir, avec des personnages plus que poignant magnifiquement joués. Je le recommande vivement et l'inscrit pour ma part dans mes presque coups de cœur !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 03-04-2019
J'apprécie beaucoup les contes revisités, particulièrement quand ils mêlent différentes histoires ; comme ça peut être le cas des aventures de Shrek avec tous ces personnages animés humoristiques. Dans le cas présent, le film Pénélope se rapproche davantage du film Ella au Pays enchanté, qui met en scène une jeune femme victime d'une malédiction.

Au gré de nombreuses péripéties, sur fond de romance entre la jeune Pénélope et ses prétendants, un message plus qu'important nous est transmis : celui de l'acception de soi. La jeune femme nous délivre une merveilleuse personnalité qu'elle tente de mettre au devant de sa 'déformation' du visage qui l'emprisonne depuis sa naissance. Et c'est en côtoyant le Monde qu'elle apprendra le plus beau message : celui de la tolérance.

Un joli conte qui mérite d'être vu, pour son message, son humour et ses bons acteurs. Je vous reviens prochainement avec « Un film italien », si vous avez des suggestions à me faire.. !
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-03-2019
Entrer dans cet univers miniature est intrigant, surtout idyllique : plus besoin de se tuer à la tâche pour se payer un maudit 15 m². Plus besoin de débourses des millions pour ne serait-ce d'une séance de sport de loisir par mois. Maison de rêve, santé parfaite. Bref, le paradis. Et en plus de ça, mini veut dire réduction énergétique et écologie, alors que pourrait faire la science de mieux que de nous réduire plus petits que fourmis pour sauver la planète ?

Oui mais ce nouveau monde, moins consommateur, ou tout du moins à la quantité de produits consommés réduite, est-il si différent du nôtre, celui des 'grands' ? Est-ce réellement l'écologie qui est le pilier de cette avancée scientifique ou bien juste le simple confort, ou le luxe devrai-je dire, qui dirige cette volonté à devenir si petit ? La richesse et la paresse sont certes attirants, mais n'est-ce pas idyllique voire utopique de voir tout un chacun logé à la même enseigne ?

Bref, ce film de Alexander Payne se veut être un certain reflet d'une société de consommation qui prend conscience de l'enjeu écologique des temps modernes. Je reste pourtant totalement mitigée face au message qui se veut être transmis. Donne-t-il ne serait-ce qu'une once d'espoir en l'humanité et en sa capacité à redresser et à panser le monde ? Je n'en suis pas certaine. À la suite de ce visionnage, plusieurs messages semblent s'offrir à moi : est-il préférable de penser sur le long terme, donc aux générations futures, en se sacrifiant pour sauver l'humanité ? Ou bien est-il mieux de penser au temps présent en prenant soin des autres et de soi-même ? Le tout en songeant impérativement au fait que nous sommes potentiellement complètement fichus.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-01-2018
Un film qui répond largement à mes attentes
J'avais pas mal d'attentes qu'en à ce film, que je voulais au départ voir au cinéma, et je n'ai pas été déçue. On y retrouve un Pierre Niney – ou un Mathieu Vasseur dirai-je plutôt – au sommet de sa gloire, de son ascension, voir de sa perfection (ou tout au moins de son idéal) ; mais également on le sent rapidement au bord du gouffre dont il va descendre avec saccades, tentant vainement de s'accrocher aux branches.

Pierre Niney nous livre en effet une grande interprétation de son personnage qui s'enlise dans le mensonge, et qui nous invite dans sa propre paranoïa, jusqu'à nous questionner sur notre propre rôle dans l'histoire : a-t-on envie qu'il se sorte de ce pétrin dans lequel nous en reconnaissons immédiatement ses pleines responsabilités ?

Bref, un film au scénario pouvant paraître banal (la question du plagiat), qui nous tient cependant en haleine jusqu'aux dernières secondes. Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de faire un léger rapprochement avec la flagrante ascension de George Duroy dans l’œuvre Bel-Ami de Maupassant. À voir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 29-08-2017
Une expérience risquée mais réussie

C’était un pari risqué, autant pour Christopher Nolan (et non Xavier Dolan haha cf. mon article sur Life : origine inconnue), que pour moi. S’attaquer, si je puis dire, à cette partie de l’histoire n’était pas gagné d’avance ; et les gigantesques attentes que j’avais auraient bien pu tout faire rater, les nombreuses critiques parues depuis la sortie du film n’aidant en rien.

C’était également un pari plus que gagné. J’estime après ce visionnage cinématographique qu’il est, non pas nécessaire car ce serait excessif, mais bénéfique de voir Dunkerque sur grand écran, au cinéma en somme, pour rendre l’expérience et les sensations tout à fait immersives. Je crois n’avoir jamais ressenti aussi vivement les émotions que voulaient faire ressentir un réalisateur. Je n'irai pas jusqu’à dire que j’ai comme vécu l’histoire, car vraisemblablement je ne pourrai vous écrire ces quelques lignes. Malgré tout j’ai, faute de mieux, pleinement cerné ce que voulait certainement nous faire passer Christopher Nolan : la traque, la peur voir la terreur, l’espoir, la gratitude, et tant d’autres sensations qui, je l’espère pour certaines, ne seront jamais à vivre en contexte réel.

Un usage du hors-champ incroyable

Cette justesse et cette sincérité qui nous sont transmis tout au long du film se doivent d’être rendues dans un premier temps aux acteurs ; peu de dialogues certes, mais tout se joue dans leurs regards qui indéniablement font la splendeur du film. Je crois en effet n’avoir jamais vu un usage aussi parfait - et je n’utilise pas ce mot à la légère - du hors-champ. C’est d’ailleurs ce qui m’a tout de suite séduite dans le trailer ; ce mélange d’inconnu et de mystère quant à ce qui se cache derrière nous, lorsque l’on regarde tous ces soldats, et de terreur qui passe dans chacun des visages des acteurs comme figurants. Il est à la fois impossible d’imaginer ce à quoi nous tournons le dos, et en même temps notre esprit ne peut que tenter, au fil des secondes, de décrypter ces visages aux émotions mouvantes.

Une temporalité qui rend le tout sensationnel

Enfin, je me dois d’évoquer, afin de saluer correctement cette perle cinématographique, la temporalité si spécifique présente durant tout le film. Je ne l’ai pas véritablement cernée instantanément, je dirai même que j’ai mis beaucoup de temps avant de l’apprivoiser et la comprendre. Nous suivons en effet différentes figures de cette période funeste, qui chacune ne l’aura pas vécu au même rythme - une semaine sur les plages, un jour en mer et une heure dans les airs. Ce n’est qu’une fois que j’ai appréhendé cette temporalité particulière que m’ait véritablement apparue la richesse de Dunkerque.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un film effrayant, mais pas seulement

Oui, j'aurai aussi dû regarder la bande-annonce, et non, je ne l'ai pas fait. Voilà pourquoi je suis passée de l'état « c'est mignon tout plein » à « OH MON DIEU je suis hyper tendu-stressée-effrayée-en suspense ». Bref, de mon point de vue de personne non habituée aux films effrayants (je n'ai en l'occurrence jamais regardé de film d'horreur), Life est pour moi un film d'horreur. Je comprends bien qu'il ne s'agit là en effet « que » d'un thriller, mais sur le moment, dans la salle noire du cinéma, je n'ai pu m'empêcher de me dire que c'était tout bonnement effrayant, tout en étant attrayant. Parmi les moments franchement gores (même si j'ai un peu l'habitude désormais avec Walking Dead ou encore Game of Thrones), les passages sous tension et les répliques bien placées (mea culpa, je ne les ai pas bien retenues, mais c'était du genre Mieux vaut être dans l'espace que parmi 8 milliards de crétins sur Terre...), j'ai rapidement trouvée ma place dans cet univers à la fois splendide (c'est l'espace les gars quand même!) et terrifiant (ouais, j'ai appréciée mon écharpe pour me cacher derrière).

Un casting à la hauteur

Et puisque nous parlons du casting (ok, je triche un peu sur la transition là..), celui-ci me semble parfait. Déjà parce-qu'il y a Ryan, mais y a Jake aussi, et j'ai découvert Rebecca Ferguson, Ariyon Bakare et Hiroyuki Sanada (tout le casting en fait...). Enfin bref, tout est nickel-super-trop bien, le jeu des acteurs est impressionnant, devrais-je dire réaliste même si je n'ai pour le moins jamais assisté à ce genre de scènes ? Bref, très bon choix de casting !

Une fin à la hauteur

Si je puis me permettre, j'aimerai terminer par la fin. Du film j'entends (et de mon avis du coup aussi..!). Comment dire... La fin du film est juste splendide, incroyable, renversante. Je ne saurai vraiment comment vous la décrire sans vous spoiler, du coup je préfère m'arrêter ici. Mais si vous avez vu le film, j'espère que vous comprendrez ces trois adjectifs que j'accole à ce terme.

En conclusion, j'ai franchement adoré ce film, même si j'ai aussi vraiment eu peur. Mais la bonne nouvelle c'est que j'ai pu rentrer chez moi tard le soir sans psychoter comme une malade (surtout l'effet extraterrestre qui me fait penser que ça ne pourrai arriver – ou pas tout de suite en tout cas).
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 22-08-2017
Un petit film tout à fait sympathique aux dessins assez merveilleux

Philippe Leclerc nous montre un décor égyptien splendide, aux couleurs incroyables avec des dessins plutôt réussis. On entre facilement dans l'univers de la fille d'Akhenaton, entre la jeunesse des deux personnages principaux et les responsabilités qui leurs sont assignées. Le personnage de Thout est très attachant de par ses maladresses, et l'on notera également la petite touche sympathique du chat qui suit les personnages pour une bonne partie de l'histoire.

Ce film reste de la jeunesse, mais il permet d'en apprendre suffisamment sur le destin grandiose des deux jeunes protagonistes.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2017/05/21/la-reine-soleil-les-extravagances-de-fm-mars-2017/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 15-05-2017
Un début mitigé

Bien que le film m'intriguait, j'étais un peu hésitante au départ. Je pensais que l'intrigue n'allait tourner qu'autour de Théo, l'enfant sourd, et de son grand-père (pour ma décharge l'affiche donne vraiment cette impression). Et puis quand j'ai commencé le film, j'ai été un peu déçue par le jeu des acteurs Hugo Dessioux (que j'apprécie pourtant beaucoup en tant que Youtubeur), Chloé Jouannet et Anna Galiena. Je n'ai pas été convaincue par les premiers dialogues.

Une histoire intergénérationnelle plus que touchante

Et puis l'histoire avançant, je me suis rendue compte que l'intrigue mêlait tous les personnages (les 3 petits-enfants et les grands-parents) et je me suis rapidement attachée à chacun des personnages. Bien que ce choc des générations soit largement prévisible, tout comme le dénouement de l'histoire, j'ai été touchée du début à la fin. Je n'attendais que cette interaction entre les différents protagonistes et je n'ai à aucun moment été déçue. Les acteurs, malgré ma première déception, jouent magnifiquement bien leur rôle, me transportant dans cette superbe histoire générationnelle, au travers de l'apprentissage et de la découverte de chacun.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2017/03/27/avis-de-mistral-les-extravagances-de-fm-fevrier-2017/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 26-03-2017
Une originalité qui paie

Par où commencer... J'ai d'abord été quelque peu perturbée par l'accent, le québécois ne m'étant pas plus familier que ça (je remercie le sous-titrage qui est très utile à certains moments!). Et quitte à continuer sur le terrain atypique du film, qui indéniablement est la marque du réalisateur, on ne peut faire abstraction du format carré de l'image. C'est un peu spécial au début, mais on s'y fait rapidement – comme à l'accent qui rend les personnages réalistes – et puis quand on prend conscience de l'intérêt du format, en lien avec le vécu et les émotions des personnages, l'effet sur le spectateur (sur moi en tout cas...) est indescriptibles tant on se sent proche des personnages à l'instant où le format s'élargit et se rétrécit. J'ai été happée une première fois par l'agrandissement de l'image, et puis la seconde et les fois suivantes m'ont complètement bouleversée. Je me suis prise à avoir de l'espoir en même temps que les personnages, à ressentir leurs émotions – joie comme tristesse, et peur – aux moments précis où le format de l'image était changé. Tout comme pour la musique, l'ensemble du film et de ses composantes est extrêmement bien coordonné, nous permettant de vivre l'instant tout comme pour les personnages. C'est une réelle performance que nous propose Xavier Dolan, qui remonte complètement dans mon estime.

Un trio parfait

Les personnages, quant à eux, sont sublimement interprétés. On ne peut, au travers de leur performance, que s'attacher à eux, à leur vie et à leurs difficultés. Diane, Steve et Kyla forment un trio incroyable qui ne pouvait que fonctionner. On se place à tour de rôle dans l'esprit de chacun, qui tente de vivre et d'en retirer le meilleur d'eux-mêmes face aux difficultés et obstacles qu'ils traversent. Aucun ne peut réellement être sans les deux autres, qui canalisent leurs esprits, les empêchant un temps de faire preuve de violence tant ils sont parfois dépassés par les événements et surtout les émotions.

En somme, j'ai trouvé ce film incroyablement touchant et merveilleusement réalisé. Xavier Dolan nous entraîne dans une histoire qui émeut jusqu'à la toute dernière seconde, qui m'a, je dois bien l'avouer, mise en PLS. Il m'a d'ailleurs fallu une petite heure avant de parvenir à m'éclaircir les idées et parvenir à m'endormir. Bravo pour ce chef-d’œuvre !

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2017/03/17/mommy-les-extravagances-de-fm-janvier-2017/?frame-nonce=e31fa5134b
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Il était temps que je me plonge dans cet univers mondialement connu et adulé. Voilà fait avec le premier opus – enfin le premier chronologiquement à l'univers, pas le 4 ! J'ai mis un certain temps avant de réussir à comprendre de quoi il en retournait (après tout mis à part la célèbre et répandue réplique « Je suis ton père », mes connaissances intergalactiques sont assez pitoyables...).

Un mal pour un bien

Une fois ce petit « flottement » passé, j'ai beaucoup apprécié, les personnages comme l'atmosphère des différents mondes qui m'étaient présentés. Et pour tout vous dire, j'ai même beaucoup aimée la course, qui pourtant de prime abord ne m'intéressait absolument pas je dois bien l'avouer... En somme, j'ai trouvé intéressant l'univers et les personnages qui le composent, et je suis pour le moins intriguée d'en connaître la suite – et à la fois attristée en connaissant déjà le destin du pauvre petit garçon qu'est Anakin...

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2017/03/07/star-wars-episode-i-la-menace-fantome-the-phantom-menace-les-extravagances-de-fm-decembre-2016/?frame-nonce=d045ec8e98
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 07-03-2017
Une belle surprise

Au départ réticence étant donné qu'il s'agit d'une comédie française – et qu'indéniablement j'ai toujours un peu de mal à aller au cinéma pour ce genre à l'humour parfois limite – j'ai finalement été plutôt séduite. Je ne me suis à aucun moment lassée de cette heure et demi de film. Le casting, auquel je ne m'attendais pas à voir aussi étendu, a été très bien choisi pour ces personnages hauts en couleurs et pour le moins atypiques.

Plusieurs chutes et rebondissements m'ont paru prévisibles, tandis que d'autres m'ont beaucoup surprises. Je suis par ailleurs contente de ne pas avoir regardé la bande-annonce avant, ce qui m'aurait à la fois spoilé quelques passages drôles, et ce qui ne m'aurait également pas forcément donné envie de voir le film (toujours l'idée des comédies françaises qui m'embête...).

J'ai particulièrement appréciées les références pour le moins geeks, attachées au personnage d'Augustin mais pas seulement, et qui auront valus quelques fous rires dans la salle de cinéma ! Un bon petit film donc, que je suis ravie d'avoir regardé tant il m'a fait rire, mais également touchée au travers des personnages.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2017/02/27/alibi-com-defi-alphascine-lettre-a/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 22-02-2017
Un casting parfait

Ce qui selon moi fait de ce film une merveille, c'est dans un premier temps le choix des acteurs. Tous sans exception m'ont donné des frissons et ont joué sublimement leur rôle. Chaque personnage m'a transmis ses émotions au fil de l'histoire. Je les ais suivis dans leur passé, leur présent, et leur futur, qui sont tout trois entremêlés.

En effet, l'histoire de l'Holocauste, la question de la restitution de biens artistiques, mais aussi celle de la fuite dans un autre pays pour la suivie, sont les sujets qui ont été véritablement partagés par le biais de ce film. J'ai particulièrement apprécié les différentes étapes des personnages principaux dans leurs ressentis – Maria, jeune autrichienne juive qui tente de survivre à l'arrivée des nazis dans son pays, et que l'on retrouve bien des années plus tard avec le désir de renouer avec le souvenir de sa famille et de sa patrie. Randol, jeune avocat aux idées folles et à la détermination incroyable qui tente le tout pour le tout de lui aussi vivre dans le passé de ses ancêtres, et de rétablir une justice. On y découvre aussi différentes générations qui au départ ont chacun leurs propres convictions et leurs propres idées face à une Histoire qui leur est pourtant commune ; convictions qui petit à petit vont être largement partagées, leur permettant ainsi de recréer cette Histoire qui les unie.

Un retour dans le temps très bien réalisé

Le passage du présent au passé est également une pure merveille. Là encore le choix des acteurs me semble idéal, les ressemblances sont parfaites (ok, c'est peut-être une base pour un film du genre, mais je tenais quand même à le souligner). Les couleurs du films sont également superbes : le passé est coloré, mais subsiste une certaine 'chaleur ancienne' – vous savez, le filtre qu'on utilise pour vieillir les photos.. ! - rendant ainsi perceptible et subtilement proche l'Histoire de notre monde. La tension est palpable à chaque instant dans ce passé reconstitué, tandis qu'un autre combat se joue au présent : celui d'une justice souhaitée par les personnages principaux, et d'un cheminement vers le rétablissement d'une vérité.

Et puis ce qui en fait un coup de cœur...

La musique est par ailleurs sublime (merci Martin Phipps et Hans Zimmer), les personnages sont émouvants, les images magnifiques, l'histoire – vraie qui plus est – nous plonge dans une réalité qui finalement est la nôtre, particulièrement pour les générations futures (sans en exclure la mienne). En effet, nous nous devons, davantage encore aujourd'hui, de nous souvenir de ce qui s'est passé il y a à peine plus d'un demi-siècle – et pas seulement en Autriche. Comme le personnage de Randol au commencement du film, il nous est facile de croire que ce temps de la seconde guerre mondiale est loin. Pourtant, d'une certaine manière, c'est arrivé seulement hier. Nos grands-parents s'en souviennent encore et il est de notre ressort de perpétuer ces souvenirs afin de ne pas les oublier. Nous avons tendance à dire que l'on se souvient, que l'on n'oublie pas ce qui a pu se passer, mais je pense qu'il est indispensable de garder en mémoire le fait que tout peut recommencer si l'on ne fait pas attention. « Laisser au passé le passé » nous dit Maria, mais elle et Randol nous prouvent aussi qu'il faut se battre pour la justice et les souvenirs.

Dernier petit plus du film : il m'a permis de faire écho à certains cours que j'ai dans mon master, en terme de droit de la culture, ce qui indéniablement est très intéressant !

Comme vous l'aurez compris je pense, je vous conseille très fortement ce film qui apporte beaucoup en terme d'émotions, d'Histoire, ainsi que de devoir de mémoire.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/12/13/la-femme-au-tableau-woman-in-gold-les-extravagances-de-fm-novembre-2016/
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 22-02-2017
Des effets spéciaux de l'époque, évidemment

Nous sommes aujourd'hui tellement habitués à des effets spéciaux pour le moins ultra-réalistes que ceux d'Hitchcock pourraient nous sembler tout bonnement ridicules, et pourtant. Effectivement on remarque indéniablement les images d'oiseaux superposées aux scènes tournées par Alfred (ouais, on s'appelle par nos prénoms, on est un peu comme ça nous, m'voyez!). Mais trêve de plaisanterie. L'habitude n'est plus à ces effets spéciaux (vraiment spéciaux du coup!) mais ça n'enlève rien à ce classique qui a ça place dans le cinéma d'épouvante (enfin ça c'est ce qu'on dit mais je peux pas vraiment comparer en fait..).

De petites déceptions

Ce qui est certain, c'est que j'ai tout de même été un peu déçue car je m'attendais à avoir vraiment peur, alors que de toute évidence ça ne m'a fait ni chaud ni froid (je remets sur le tapis le coup des effets spéciaux qui jouent un rôle indéniable dans ce cas précis, mais qui sont certainement bien moins impressionnant qu'au moment de la sortie du film).

Et en ce qui concerne ma seconde déception, c'est au moment de la fin, qui m'a laissée « sur ma faim » justement. Je m'attendais à quelque chose de bien plus concret si je puis dire, et surtout de bien plus triste – je suis pas une psychopathe hein...

Une scène d'épouvante certaine

Je salue par ailleurs la scène de l'école, qui reste pour moi la meilleure et la plus impressionnante, et qui pourrait devenir une hantise s'il y avait dans la réalité autant d'oiseaux sur une même structure de jeu - déjà que les jeux pour enfants sont parfois flippants à eux tout seuls (je parle bien là des balançoires qui grincent dans la nuit!), alors si on y ajoute une flopée d'oiseaux carnassiers...

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/12/11/les-oiseaux-the-birds-les-extravagances-de-fm-octobre-2016/
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 22-02-2017
Un film drôle qui donne à réfléchir quelque peu

Petit film sympathique qui mêle humour, romance et drame, Muriel donne a réfléchir sur l'acceptation de soi. On y retrouve l'actrice Toni Collette qui tente tant bien que mal d'être la personne qu'elle souhaite et à réaliser son rêve qui est de se marier. Personne attachante et drôle, le personnage de Muriel va tout faire pour atteindre son but, jusqu'à se transformer et ne plus être elle-même. Sur fond du groupe ABBA, on suit l'avancée de la jeune femme au travers de son entourage pour le moins égocentrique, et l'on apprécie de la voir évoluer au milieu de sa famille et de ses « amies ».

L'accomplissement de soi

Ce film mêle très bien le côté complètement décalé des personnages et des situations plus ou moins extravagantes, ainsi que les moments pouvant paraître assez dramatiques même si l'on insiste peu sur ces émotions. On ressent bien l'idée de montrer un accomplissement de soi, une aventure au cœur de sa propre existence, alors que l'on est tiré vers le bas par la plupart des personnes qui nous entoure.

Un film appréciable en somme qui m'a permis de passer un bon moment drôle et attendrissant.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/10/01/muriel-muriels-wedding-les-extravagances-de-fm-septembre-2016/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 22-02-2017
Michael Moore s'attaque à un gros morceau

Comme de coutume, et d'après mes quelques souvenirs de Bowling for Columbine, Michael Moore ne prend pas son sujet par des pincettes. Il s'attaque ici à la 'franche rigolade' du système médical des USA, rigolade si l'on ne savait pas que des vies étaient en jeu. Toujours dans une volonté de bénéfices les plus importants, ce système de 'santé' (peut-on réellement le nommer ainsi?) fait tout pour gagner de l'argent, quitte à se liguer contre son peuple et à ne pas prodiguer de soins.

Un comparatif des systèmes de santé révélateur

À coups d'images parfois choquantes – dès les premières secondes d'ailleurs – et de témoignages tous plus émouvants les uns que les autres, notre cher réalisateur plus qu'engagé nous montre clairement que la santé n'est pas une priorité pour le gouvernement, soudoyé par les plus grandes agences d'assurances. Il s'interroge par ailleurs sur cette non-capacité qu'à sa patrie à ne pas pouvoir prendre soin de son peuple, alors même que leurs amis les canadiens bénéficient d'un service de santé gratuit pour tous, et que le Royaume-Uni et la France écopent d'un service médical « au service » de leur population respective. Outre le fait que nous français passons dans ce documentaire pour des grands chanceux (ce qui est certainement vrai au vu des droits des américains en matière de santé), l'étude de notre propre système médical et l'interrogation d'une « famille française moyenne » m'a semble-t-il été un peu juste. Cette famille en question était selon moi pas réellement représentative de notre nation et mettait en avant des services gouvernementaux dont nous pouvions bénéficier et qui m'étaient totalement inconnus (je devrais peut-être faire une recherche là-dessus!).

Un réalisateur plus qu'engagé

Par ailleurs, je trouve Michael Moore prodigieux pour mettre en avant ses idées, son avis sur des sujets pour le moins graves, et pour mettre en lumière des problèmes importants au sein des États-Unis, jusqu'à essayer de trouver des solutions à ces millions de personnes qui souffrent d'un système plus qu'indésirable pour leur santé. Très bien expliqué, ce documentaire me donne indéniablement envie de dévorer tous ces autres films. Je recommande vivement !

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/09/01/sicko-les-extravagances-de-fm-aout-2016/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 08-09-2016
UN FILM PLEIN D’ATTENTES

Comme le dit si bien la phrase d’accroche du film :

« Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’ils font quand vous n’êtes pas là ? »

Je ne suis certainement pas la seule à répondre oui à cette question, ce qui m’a indéniablement attirée vers ce film pour le moins mignon et drôle. Il est rare pour moi d’aller voir des films d’animation au cinéma, mais l’idée de savoir ce que pouvaient faire et penser nos animaux de compagnie a pris le dessus, et je ne regrette pas (complètement).

Le début du film me plaisait beaucoup de par une immersion plaisante dans le quotidien des bêtes, mais je dois bien avouer que j’ai toujours du mal avec les péripétie des films animés, qui emmènent le héros dans tout un tas de problèmes. Est-ce que je ne serai pas un peu trop habituée au quotidien ? J’aime souvent découvrir un univers lorsqu’il est ‘à la normale’ avant de le voir en quelque sorte s’effondrer à cause des méchants. Et pour le coup j’aurai vraiment apprécié connaître davantage la routine de nos amis à quatre pattes – ou ailes, ou nageoires, enfin vous avez compris…

DES PERSONNAGES SURPRENANTS

J’ai par ailleurs tout de même beaucoup apprécié le film, même s’il m’aura fallu un temps d’adaptation avant de déguster les cocasseries du héros. La découverte, parfois très surprenante (si l’on ne s’est auparavant pas attardé à regarder les différentes bandes-annonces du film, qui, comme à l’accoutumée spoilent un peu trop) des différents personnages, ainsi que leurs caractères parfois improbables, rendent le film très intéressant et attachant. « Il faut de tout pour faire un monde » et Comme des bêtes démontre que le proverbe est aussi valable chez les animaux.

En conclusion, j’ai aimé découvrir le quotidien de nos amis les bêtes, qui, selon moi, est sûrement aussi palpitant que celui de nos réels compagnons – enfin, il serait assez sympathique de le découvrir véritablement.. !

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/08/24/comme-des-betes-the-secret-life-of-pets-defi-alphascine-lettre-c/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 23-08-2016
UN COUP DE CŒUR DÈS LES PREMIÈRES SECONDES

Alors comment vous dire… Dès les 5 premières minutes, même secondes, je suis tombée amoureuse de ce chef-d’œuvre ! En quelques secondes seulement j’ai su qu’il serait le meilleur, le plus beau, le plus merveilleux, le plus émouvant film que je n’ai jamais vu. En quelques secondes il a détrôné mon film fétiche depuis plusieurs années The Last Song – que j’ai vu, vu, et revu un bon million de fois maintenant. Comment ai-je su que j’allais adorer, je dirai même idolâtrer, ce film ? J’ose dire l’instinct.

J’avais beaucoup entendu parler du roman de Jojo Moyes, rapidement de ce qu’il découlait de l’histoire, et lorsque mon acolyte de toujours, Florian, et moi-même avons décidé d’aller voir son adaptation au cinéma, je m’attendais à un film émouvant, certes, mais pas à ce point là. Je pense pouvoir dire que je n’ai jamais autant pleuré devant un film, de vraies larmes, pas uniquement d’un sentiment intérieur.

Dès les premières secondes, donc, nous sommes immergés dans l’histoire à son commencement, à ce moment où la vie d’un homme bascule. On s’attend à toutes les situations possibles, tous les accidents qui auraient pu engendrer cette paralysie, et pourtant la mise en scène du début nous surprend déjà. On entre ensuite tout aussi rapidement dans deux univers bien différents, mais qui finalement vont merveilleusement s’accorder à force de volonté, au départ de la part du personnage de Louisa, interprété par Emilia Clark. Nous entrons donc dans l’univers pour le moins détruit et déprimant – voir déprimé – de Will (Sam Claflin *-*), dont la joie de vivre à bien disparue depuis son accident. À l’opposé, nous avons Louisa, jeune femme exubérante, au look pour le moins douteux, mais plein de vie, qui, de par son caractère optimiste, fera tout pour redonner la joie de vivre à Will. Ce sont deux mondes qui, à force de travail, d’empathie, d’écoute et de soutien, parviennent à se réunir pour former une harmonie absolue.

UN SUJET POIGNANT

Les acteurs, principaux comme secondaires, endossent par ailleurs merveilleusement bien leurs rôles. Chacun amène sa part de joie et de tristesse à sa manière, au cours des différentes étapes d’une vie qui a semblé s’arrêter subitement au détour d’une rue. Chaque personnage tente de garder ou de se faire une place dans un monde où la vie peut être bien cruelle, de différentes manières, et surtout avec de l’amour. Mais au-delà de ce sentiment qui est régulièrement présent dans la fiction et dans le cinéma, Avant toi traite d’un thème particulier, celui de l’euthanasie. Il nous donne les clés qui nous permettent de nous questionner sur ce sujet, sur ce débat qui se ‘joue’ entre la vie et la mort, et où le choix est bien souvent partagé entre la personne atteinte et son entourage. Ce film nous montre également le quotidien des personnes souffrant de paralysie, il nous permet e nous rendre un peu mieux compte de ce qu’ils vivent et surtout pensent chaque jour.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/08/06/avant-toi-me-before-you/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 02-08-2016
UN STYLE QUI NE ME CORRESPOND PAS FORCÉMENT

Sans vous mentir – et ce ne serait pas le but de tout manière – je ne suis pas très fan de ce style de film, un peu lent, où l’on peine un peu à savoir où l’on veut en venir. Je nommerai ce style « cannois », même si bien évidemment je ne pense pense pas que le festival de Cannes ait son genre tout à fait spécifique. Mais pour le coup on sent bien qu’il s’agit d’une réalisation très bien menée par Alice Winocour, qui ne cherche pas une suite successive d’actions sans fin, qui prônerait le ‘genre’ blockbuster (je crois que j’ai envie d’assigner des styles aujourd’hui, pardonnez-moi…). En tous les cas, je ne peux enlever à Maryland qu’il est extrêmement bien filmé ! Je m’attendais seulement, au vu du synopsis, à quelque chose de bien différent, d’un peu plus rapide, notamment dans la phase dramatique (et pourtant, elle est très bien ressentie par la réalisation). Finalement, je pense que je ne m’attendais pas à un film aussi policier dans le genre du thriller, mais davantage à l’observation et surtout au ressenti des personnages principaux ; je m’attendais à découvrir leurs sentiments les plus cachés et à être touchée au plus profond de moi. Finalement c’est un semblant d’enquête qui est mené, et ce n’est pas forcément ma tasse de thé.

UNE RÉALISATION INCROYABLE

Malgré tout, la réalisation est bien menée et arrive à installer les inquiétudes du personnage principal, Vincent – incarné par Matthias Schoenaerts. L’empathie pour le personnage et ses angoisses, ses doutes, sont non seulement marqués par le jeu de l’acteur, mais aussi beaucoup par le jeu de caméra que nous propose la réalisatrice. Je me suis finalement très bien acclimatée des plans sur les caméras de surveillance comme sur les ralentis qui sont montés durant le film, qui suggèrent toute la tension que ressentent les personnages. J’ai particulièrement appréciés certaines séquences qui augmentent légèrement la pression et qui insistent sur la présence et l’inquiétude du garde du corps Vincent, notamment par un jeu de raccord regard (je ressors mes quelques cours cinématographique visiblement..!) présent entre le personnage, les différents rétroviseurs et la lunette arrière de la voiture, sans en oublier les passagers inquiets. De la même manière, les musiques et sons nous incitent à ressentir des émotions identiques à Vincent. L’environnement sonore est par ailleurs un élément clé du film, puisqu’il installe par moments l’inquiétude, à d’autres l’oublie total d’une menace, jusqu’à nous surprendre au moment où les personnages et nous-même nous y attendons le moins.

Après un début un peu mitigé pour moi, j’ai appris à apprécier un film assez lent mais qui recèle une performance cinématographique. De part la manière de filmer, les bruitages, les musiques, et les acteurs, il nous est possible de ressentir une certaine tension, sans forcément en comprendre le dénouement. C’est une bonne découverte pour moi.

https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/08/01/maryland-les-extravagances-de-fm-juillet-2016/
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de Cinenode