Commentaires de films faits par Cellophane
Répliques de films par Cellophane
Commentaires de films appréciés par Cellophane
Répliques de films appréciées par Cellophane
Mais ce second volet est déjà plus profond que le premier au niveau politique, manipulation de masse, utilisation de l'image, jusqu'où aller pour régner... Et cela lui donne un relief plus intéressant.
Après quoi, on peut se passer d'un paquet de trucs (explication du jeu, entraînement...) pour le réduire au minimum. C'est là, ça passe vite, bien.
Enfin, la partie dans l'arène est bien plus originale que la première partie de cache-cache tueur. Il y a ici des idées, des subtilités de pièges... On n'est pas dans le bête type de film de survie (de Commando à Scream) où on lutte contre un ou des tueurs. Les autres n'ont presque pas d'intérêt tant c'est la machinerie qu'il faut comprendre et vaincre.
Bon, il y a bien sûr quelques gros sabots - la disparition du costumier, le juge et son implication... - que l'on sent venir à des kilomètres.
Mais les comédiens - et les scénaristes - savent installer plus d'émotion, de profondeur, de véracité, que dans le premier.
2h26 qu'on ne voit pas passer.
Un film qui ne cesse d'être sur le fil entre drame et comédie, qui parvient à distiller de la beauté, de l'espoir dans l'horreur. C'est fin, c'est tendre, c'est émouvant, c'est magnifiquement réalisé.
Un film à avoir vu.
Sérieux, il est excellent.
J'ai relu la BD aussitôt après l'avoir vu et rien à faire, c'est très bon.
Bien sûr, il y a des ajouts - de deux sortes.
Dans la première partie du film, ils adaptent les scènes pour compléter les dialogues entre deux cases de la BD. Juste quelques petits ajouts, l'essentiel est là et rien ne change vraiment.
Dans la seconde, ça devient vraiment une adaptation et le couple gagnant a maintenant un fils qui vénère Obélix ; celui-ci a des soucis de nourriture, de faim ; emprisonnement, potion magique manquante, attaque du village... Bref, énormément de nouveauté par rapport à la BD.
Et le (léger) point faible du film vient surtout de là. On découvre alors que Goscinny était véritablement un roi du scénario : chaque réplique fait mouche et a une résonnance cynique dans le monde contemporain dont il se moque. Cette partie du film, si elle reste dans l'esprit Astérix, manque de piquant, de mordant.
Dans la BD, l'avant-avant-dernière page est une seule image blindée de bulles à tous les étages de l'immeuble. Et chacune fonctionne à plein par son ironie, son absurde, son décalé... Dans le film, les scènes fonctionnent mais il manque une légère touche de subtilité ici ou là - même s'il y en a quand même pas mal.
Bref, c'est un faible bémol au vu de la qualité du film.
L'animation est parfaite et on a l'impression de voir les personnages en 3D comme si on était à l'intérieur de la BD. Même la gestuelle est excellente et rien ne choque, on a vraiment le sentiment que c'est ainsi qu'ils marchent, bougent, courrent... Les bagarres, du village comme avec les romains, sont très bien réalisées et, encore une fois, on a l'impression d'être dans la BD...
(ce n'est sûrement pas pour rien qu'Uderzo considère que c'est la meilleure adaptation d'Astérix en animation...)
Les voix sont justes, vivantes, bien faites (Astier les aurait fait enregistrer avant et non en doublage pour que le comédien ne se repose pas sur l'image) et c'est un plaisir à écouter (même si je préférais Tornade en Obélix...). Emotion d'entendre Roger Carel qui, à 87 ans, fait encore (et pour la dernière fois) un Astérix parfait.
Bref, un bon moment qui s'inscrit pleinement dans la lignée des BDs.
2h20, je n’ai pas vu le temps passer.
Les personnages sont caricaturaux mais juste ce qu’il faut, l’histoire est bien vue, Daniel Craig est tordant – mais tous les autres comédiens sont excellents.
L’histoire tient super bien la route d’un bout à l’autre…
Les choses prévisibles font plaisir quand elles arrivent et les rebondissements sont bons…
On dirait du Agatha Christie mais avec dynamisme et humour !
L'histoire est prenante, l'animation est magnifique, les chansons envoûtantes, les décors sublimes, les personnages parfaitement travaillés, l'histoire prenante, la réalisation parfaite...
Vous avez compris ou il faut que je continue ? Ce film est un chef-d'oeuvre.
L'avoir vu à sa sortie, ce n'est pas pareil :O)
C'était la première fois qu'un film d'horreur jouait au film d'horreur en se parodiant sérieusement.
C'était bien fait, avec des scènes mémorables, un excellent final, beaucoup d'humour, de tension...
Excellent !
Alors c'est très bien fait et ça correpond pile poil à ce qu'ils voulaient faire. J'ai vraiment eu l'impression de retourner dans les eighties. Avec également son plus gros défaut : scénario simpliste et prévisible dans une base peu crédible....
Mais ça a le charme kitch et si c'est très loin d'être le film du siècle, je me suis autant amusé qu'avec "Chérie j'ai rétréci les gosses" : soirée détente à pas réfléchir et pouf, on passe à autre chose.
D'un côté positif, il y a la réalisation. On s'en prend clairement plein la tête lors de certains passages
qui sont superbement réalisés. Il y a de l'action, il y a du polar (surtout au début). Et puis Scarlett est superbe quand Morgan fait juste du Morgan, dommage. Le méchant est somptueux [spoiler]même si on peut lui reconnaître une certaine débilité à la fin à foncer comme un blaireau alors qu'il n'a pas une chance de s'en sortir et que n'importe qui à sa place fuirait pour mieux revenir...[/spoiler]
D'un autre, il y a la capacité négative de Besson à réduire de bonnes idées à des séquences aussi minimalistes que basiques. Rapidement, Lucy n'a pas de limites, les méchants sont très méchants, les gentils scientifiques sont très gentils. Aucune nuance, que du gros bourrinage.
C'est dommage parce que ça donne, ce me semble, une mauvaise image de la SF, sans subtilité ni réelle réflexion.
[spoiler]Utiliser 100% de son cerveau, c'est pouvoir se dématérialiser, changer d'apparence en une seconde, perdre toute émotion et s'autodétruire... Bravo les raccourcis...
Bref, un film efficace mais réducteur.
Et pourtant, chaque scène est écrite avec humour, tendresse, émotion et les deux comédiens s'en donne à coeur joie pour laisser un sentiment d'espoir sur son prochain. Un film qui dégage une belle humanité. Très réussi.
Ok, Charlize Theron est clinquante, épatante, ébouriffante, dans ce film.
C’est vrai aussi que les cascades, les combats, ce plan-séquence de 7 minutes 30, ça en met plein la vue.
Et puis il y a cette réalisation, ces lumières, qui donne une ambiance, un style à part. On en prend plein les mirettes, là aussi.
Mais…
On a le gâteau à la crème, la cerise dessus et la chantilly par-dessus encore…
A vouloir trop en faire, ça en devient un poil lourd.
L’histoire, principalement… C’est compliquer grandement les choses pour peu, au final… A vouloir faire des nœuds et des couches de révélations, quand on se met à réfléchir pour revenir au début, on a plein de question (à commencer par : pourquoi le KGB veut donc tant la tuer, même dès le début ??? ; Pourquoi Percival s’embête à ce point plutôt que se barrer dès le début ? ; Finalement, à quoi sert Delphine Lasalle à part mettre une scène lesbo-sex dans le film ???).
Tout cela est bien compliqué pour un film qui tient à peine debout, ai-je trouvé, une fois qu’on réfléchit un peu à chaque détail…
Donc c’est beau, clinquant, mais pas super utile…
Et puis il faut avouer que la B.O., utilisant des musiques de l'époque, est un poil surchargée - l'impression d'écouter une compil de la fin des années 80 alors que ça n'apporte rien à l'histoire, au film, l'ambiance. Pire, même : ça la dessert, lui donnant un côté factice alors qu'une "vraie" musique de film aurait pu rendre les choses plus prenantes...
Au début, je suis rentré à fond dans le film, sujet qui touche tout le monde, crise de la quarantaine, mélange de vie privée et fiction, bien joué, drôle. Les comédiens sont bons, le sujet fonctionne, Cannet s’enlise petit à petit dans sa tourmente…
Et puis il y a la seconde partie du film. Qui m’a semblé tomber là comme un cheveu sur la soupe. Parce que l’esprit rock dont il parle depuis le début est surtout mental et que là, on tombe dans le physique sans aucune raison.
J’ai eu l’impression de voir un autre film sur un autre sujet, sans aucun lien avec le premier. Pire : comme il y a des « effets spéciaux », on passe son temps à regarder le corps en détail en se demandant comment ils ont fait et la première partie du film s’efface presque de notre souvenir, devenant fade…
Je n’ai même pas compris la morale… Soit il n’y en a pas, soit on fait ce qu’on veut et ça ne gêne pas, soit… Non, je n’ai pas compris le message et j’ai passé la seconde partie du film à me demander où j’étais et où j’allais…
Du coup, déception.
Reste donc la réalisation, les comédiens, la musique…
Et tout cela est réussi.
La réalisation – je m’en suis aperçu après en le lisant sur le net…– est aussi réfléchie que peaufinée, les mouvements de caméras se complexifiant au fur et à mesure que Ben reprend vie (avec deux travelling de ouf pour montrer le temps qui passe, on voit que le co-réalisateur vient des clip…).
Celle-ci sait mettre en avant la simplicité de la vie dans ce centre ; pas d’histoire hallucinante, juste des rencontres, et c’est très bien fait.
Les comédiens sont excellents, tous très justes et très crédibles. La musique ponctue sympathiquement l’ensemble et on se sent bien avec ces gens.
Pour ma part, j’ai adoré suivre les progrès de Ben et découvrir ce monde (que j’espère ne pas voir autrement que dans ce film) et je n’ai pas vu le temps passer.
Un film d’espoir, un film humain, un film qui donne envie de se battre, de ne pas laisser tomber, qui donne du courage, un beau film.
Les comédiens sont parfaits, jusqu’au plus petit rôle, très juste, et Auteuil comme Ardan (dont je ne suis pas fan), sont parfaitement juste, crédibles et touchants.
L’histoire est originale, drôle et émouvante, décalée.
Les dialogues sont drôles, pertinents, cyniques, ciselés.
La réalisation est impec…
Bref, un excellent moment, rien à redire !
Je ne m'attendais à rien, j'avais pas lu le résumé, aucun avis...
Et j'ai carrément été happé par cette femme qui tente de développer la culture des sauterelles, avec d'excellents comédiens qui tiennent parfaitement ce film et une histoire qui se développe dans des méandres inattendus et surprenants...
Appréciable jusqu'à la fin !
Parce que... Ben comme il n'y a rien de nouveau, d'original, de surprenant... cela reste un gentil petit film sympathique.
Les blagues semblent toutes avoir déjà été vues dans le premier film, d'autres (comme la crainte du père oie d'être oublié) tournent en boucle...
Niveau suspense, on a un méchant qui est méchant et on sait qu'il va perdre...
L'apprentissage des pandas se fait avec une rapidité folle, juste pour montrer que le grand panda a appris la pédagogie instinctivement...
Le méchant n'est pas impressionnant pour un rond dans son combat final... Il est prometteur avec sa grosse tête et ses haches, il s'en sert bien... Et à la fin, ben il n'a l'air de rien...
Le monde des rêves, en revanche, est très bien vu - seule touche d'originalité dans l'affaire.
Bien sûr, ça reste léger, enfantin, sautillant et pour peu qu'on ait décidé de venir se divertir, on ne passe pas un mauvais moment... Mais ça donne franchement l'impression qu'ils ont fait ce dessin animé simplement parce qu'ils savaient qu'il y aurait des spectateurs et de l'argent à se faire...
Excellent, parce qu’il a un côté « documentaire » qui exacerbe le réalisme de l’histoire.
Personne n’est blanc ou noir, le réalisateur montre ce qui se passe, sans juger – et il est finalement très difficile de juger. Si on a un peu de recul ou d’intelligence, on se dit qu’on n’est pas d’accord avec plein de choses, de faits, de réactions, mais en même temps, on peut comprendre pourquoi elles se produisent. C’est mal mais c’est compréhensible…
Un état des lieux réalistes et qui amène à ne pouvoir jeter la pierre à personne.
Ce qui a mené au petit truc qu’il m’a semblé manquer au film : son côté réalisto-documentaire empêche de s’attacher vraiment à un personnage. On nous les présente, mélange de bon et de moins bon, avec l’impossibilité d’être d’accord avec eux ou en désaccord. Et cela donne une distanciation qui fait qu’on ne s’attache réellement à personne…
Mais l’ensemble est parfaitement réussi, des cadrages aux idées (vraies et vécues, c’est encore plus terrible) en passant par le jeu de tous les comédiens, très très bons.
Bien écrit, bien joué, bien réalisé, rien à dire.
Le but du réalisateur de nous mettre dans la peau d’Anthony fonctionne à plein et on peut entrevoir l’enfer que c’est pour lui, comme pour sa fille ou le conjoint de celle-ci.
Certains pourront reprocher la longueur – assez vite, on a compris le système qui se répète jusqu’au bout. Mais pour ma part, je suis entré à fond dans le film et je n’en suis pas sorti avant la fin.
Très touchant.
On va croire que j'ai vécu les débuts du cinéma à râler que c'était mieux avant... Sauf que c'était mieux, avant !
Les scénarios étaient éloaborés, complexes, intelligents. Là, on pose une base et on la traite tranquillement, basiquement, sans trop de subtilité...
Bon film pour profane, un peu creux pour amateur éclairé de SF.
Le film en lui-même n'est pas mal - sans être génial. Une sorte de Denis la malice ou de petit Nicolas, n'importe quel film avec un enfant qui fait des bêtises. Un retour dans les années 70, les pointes à 60 à l'heure, les appartements à vide-ordures...
Le chien est hélas plutôt inexpressif malgré les pensées très bien faites (trop bien par rapport à l'expressivité) par Manu Payet et n'est visuellement pas aussi vif et malicieux que le Bill de la BD..
Si Dubosc et Marina Foïs ne méritent pas un oscar, ils restent crédibles...
Le souci majeur tient au fait que le film s'appelle Boule et Bill et qu'on recherche l'ambiance de la BD... qu'on ne trouve pas. J'avoue n'avoir pas lu tous les albums mais les histoires me semblent toujours s'être passées dans leur maison à jardin. Là, on est tout le film dans un appartement.
Heureusement, les cinq dernières minutes donnent un sens au film qui en reste gentillet.
Ce n'est certes pas filmé pour les oscars mais le jeu comme les cadrages restent très réalistes, comme les scènes, parfois inutiles, mais qui donnent de la crédibilité au tout.
A voir comme un film sympa qui détend.
Au premier niveau, c'est l'histoire d'une enfant dont les parents ont déménagés, ses souvenirs, sa nouvelle vie et l'aventure intérieure de ses sentiments, pleine de rebondissements et d'invention. Un plaisir pour les enfants : c'est vif, c'est drôle, ça parle "vrai" sans être moralisateur...
Au second niveau, ce film est une merveille pour expliquer le fonctionnement du cerveau humain ! La façon dont on réagit face aux évènements, la classification des souvenirs, le subconscient, les souvenirs qui disparaissent, dont on se souvient partiellement, etc.
C'est une réussite où les auteurs ont réussi à caser des faits scientifiques dans une histoire distrayante. Classe !