Oh là, là, que c’est laborieux…
Facile 50 minutes de montage financier et discussion, repérage, pour créer une entreprise, super banal, pas drôle.
Et puis le film semble commencer avec le premier enterrement de vie de garçon, mais on oscille entre intérêt où on se dit ayé, ça décolle, et suite de scènes plates sans intérêt, convenues, banales de séparation, brouille entre potes, trucs anecdotiques qui se passent mal très platement…
Jamais réussi à entrer dedans ; trop plat.

Entre la bonne idée et le truc qui ne décolle pas totalement.
La mort programmée fait inévitablement penser à Destination Finale mais en moins drôle…
D’autres films ont un côté plus mystérieux, parce que là, le pentagone, le démon, tout ça, bof, ça fait déjà revu…
Un côté très classique à l’ensemble avec pourtant des scènes originales ou intéressante et une fin qui n’était pas mauvaise (enfin, l’idée pour sauver la sœur, pas la toute fin…).
Bref, on est sur la ligne du film qui aurait pu basculer du côté excellent mais qui reste sur le fil…

Ça part bien, avec une histoire d’usurpation d’identité.
Prometteur.
Allez chercher la voleuse, bon, tiré par les cheveux mais pourquoi pas.
S’ensuit un road trip entre deux personnes qui n’ont rien à faire ensemble, procédé ultra classique qui donne quelques moments amusants mais rien de particulièrement original.
Avant d’abandonner tout le cynisme du début pour tomber dans le bon sentimentalisme, dommage…

Mon Dieu, mon Dieu, on a droit à tous les clichés et pas les mieux faits…
La bande de gros méchants qui lui laisse un mois pour écrire un bouquin afin de rembourser, mais j’y crois pas une seconde !!! C’est bien pour le film mais dans la vie, ils lui pètent les genoux…
Après quoi, on a le livre dans le film, le film dans le film…
Eh ! Ben si j’ai trouvé « Le Magnifique » génialissime, je n’ai absolument pas accroché à cette histoire banale et sans intérêt…
Quant au couple du présent, bon, on sait ce qui va se passer et on a droit à tout le rapprochement attendu, la scène de jalousie sur un malentendu, la réconciliation… Le tout sur un rythma assez mou…
Déçu.

Au début, j’étais bien parti – les explications exhaustives pour montrer qu’ils ont pensé à tout mêlés aux flashback pour être bien clair, ça fonctionnait bien, sans être trop lourd, intelligemment fait…
Et puis, à la fin du premier prisonnier, on tombe un peu dans des scènes exhaustives pour bien montrer qu’on a pensé à tout et ça devient un peu fastidieux.
On se dit que c’est encore un machin vachement compliqué et cher pour pas grand-chose, surtout les volontaires…
Quant à la fin, ça fait truc un peu originale qu’on a cherché pour que personne n’y pense, mais je ne vois pas en quoi ce message serait efficace ou attendu…
Bref, une idée sympa qui tourne assez rapidement à du tripouillage intellectuel…

Mouais, l’ambiance est sympa, ça peut tenir en haleine.
Mais le scénario est super banal par rapport au premier…
Il y avait une ambiance de découverte, de mystère, de recherche, quelques surprises dans le premier opus.
Là, on est dans le classique des gens qui s’installent dans une maison où se sont passé des trucs et vas-y, rebelote, on te refait le premier film…
Sans les mystères puisqu’on sait tout.
Avec les scènes attendues, comme le gamin débile et caricatural qui en fait trop et oh là là, ça se paye…
Ben oui, tout se voit venir de loin et reste un poil plat…
Bon, l’ambiance reste là et c’est ce qui m’a fait tenir, mais ça manque d’originalité.

Bon, ben pour moi, la zone d’intérêt manque cruellement d’intérêt.
J’ai lu ici et là que le réalisateur mettait en scène la banalité du mal… et moi, j’ai surtout focalisé sur la banalité.
Ok, ok, ok, le parti pris de ne pas montrer l’horreur, de simplement la suggérer pour montrer comment les gens vivent tranquille à côté, c’est intéressant… Mais la suggestion, depuis les dents de la mer, c’est pas une nouveauté…
Et puis, je ne sais pas, je me dis que pour quelqu'un de jeune, qui n’est pas forcément au courant de tout, si on prend le film au premier degré, ça ne marche pas. On compte beaucoup sur l’intelligence et la connaissance du spectateur qui peut le faire passer à côté.
Sans ignorer ce qui se passait dans les camps, j’ai trouvé pour ma part qu’on glissait assez dangereusement du mauvais côté ; à savoir, celui de la famille, à trouver que finalement, ce n’est pas si terrible vu qu’on est vit bien…
Au premier degré, donc, le film est assez banal et minimise l’horreur et je trouve dangereusement dommage de laisser au spectateur le soin de tout comprendre.
Ça m’a fait penser au film « L’île Rouge », qui ne m’avait déjà pas emballé et qui fonctionnait sur l’exact même principe, montrer la banalité du quotidien pendant le passage à l’indépendance de Madagascar. Dans ce film, je m’étais interrogé sur ce qui se passait à l’extérieur. L’avantage, c’est qu’ils en parlaient entre eux, les protagonistes du film, beaucoup. Je n’y connaissais rien en indépendance de Madagascar, je captais des bribes, ça m’a amené à me renseigner sur la suite.
Là, trop de non-dits font basculer le film dans une banalité trop importante pour moi, manquant d’éléments et, puisque le début m’a un poil endormi, j’ai été anesthésié sur la seconde moitié du film…
Belle envie mais pari loupé à mon goût.

Je suis assez friand de ce genre de film où deux personnes changent de corps.
Alors évidemment, le principe est classique, ultra revu, il faut un conflit entre les deux et des mondes différents pour que chacun comprenne et acceptent l’autre, ouh là, là, c’est beau.
Eh ! Ben malgré ça, je reste friand.
Pire : j’ai des attentes : ne pas voir exactement ce que j’ai déjà vu (au-delà des lignes obligatoires), que ça soit intéressant et que ça tienne la route.
Et ce film fait le job comme il faut.
Strictement rien de novateur mais un paquet de scènes réjouissantes dans la découverte de la vie de l’autre, mère et fille. Du patient relou au concert, du prof qui saque au relookage, c’est dynamique, rythmé, péchu…
Jamie Lee Curtis est en outre excellente à jouer l’ado, c’est marrant de voir Gibbs ou Mozzie/Stanford Batch là-dedans…
Bref, j’ai passé un bon moment.

Je ne sais que dire tellement j’oscille entre le cool et le pas cool…
La première demi-heure est assez longue à installer à cause de sa banalité – aucun dialogue percutant, scène originale, cadrage surprenant, situation loufoque… On dirait que Allen fait ce qu’il sait faire sans se fatiguer, ça se passe, c’est tout.
Et puis le mari qui s’y met, c’était déjà plus pertinent, j’ai marché dans les petites astuces de l’enquêtrice, le couple plus proche et intéressant…
Bon, je trouve que Niels Schneider a un charisme de bulot mais Lou de Laâge a le droit d’aimer les bulots…
Et puis vers 50 minutes, quand le mari s’énerve, j’ai trouvé qu’il avait des problèmes de riche qui ne me touchaient pas, avec des solutions de riche qui m’étaient inaccessible. C’était dommage parce que j’étais quand même bien entré dans le film…
Valérie Lemercier qui s’en mêle, il y a un côté amusant mais aussi une mollesse dans la réalisation et les réactions qui contrebalance.
D’ailleurs, d’une façon générale, de Le Tonquédec aux discussions de groupe, du métier de Lou De Laäge au roman de Niels Schneider, tout est assez mou, fade.
Je ne sais pas si c’est l’âge, si Allen ni croit plus, mais j’ai trouvé que l’ensemble manquait de folie, de mordant, d’énergie, du dynamisme ou du mordant qu’il met d’habitude dans ses scènes et dialogues, comme s’il faisait le strict minimum pour assurer son 50ème film…
Quant au final, comme le reste, j’oscille entre cynisme bienvenu et facilité navrante…
En tous les cas, pas le film de Allen qui m’aura marqué…

Pour mon 4 ou 5ème Dupieux, j’ai tout compris.
J’ai même trouvé le propos intéressant de ce spectateur qui coupe le spectacle parce que ça ne lui convient pas…
Après, qu’il réussisse à taper sa séquence à deux doigts en moins de deux heures, c’est épatant…
Et j’aurais bien aimé voir aussi quelqu'un réagir dans la salle pour commenter son intervention et dire que ça ne lui convient pas, un peu comme lui, que ça gâche sa soirée qu’il avait prévu, pour faire un miroir ou une mise en abyme.
Mais c’est à peu près tout ce que je peux reprocher à ce bras de fer entre Pio Marmaï et Yannick (parce que Blanche Gardin est un peu décorative quant Sébastien Chassagne ne sert hélas à rien…
J’ai réussi à passer un bon moment et c’est bien la première fois avec ce réalisateur qui m’échappe !
Après, ça reste une fable gentillette dont la morale, elle, m’aura échappée. C’est bien de créer sa propre vie quand on est en manque d’amour ? Yannick est un auteur de génie ou les gens rient pour se défouler au final ? C’est mal de mettre le nez des gens dans ce qu’ils ont fait pour les en sortir ?
Je ne sais même pas s’il y a une morale, une conclusion, un avis…
Mais au moins, je ne me suis pas ennuyé pour cette fois avec Dupieux !

Plus ça avançait, plus je me disais que bon, quel rapport avec le début de la saga ?
Ok, ça se tient plutôt bien, ça se suit avec plaisir, on a des persos, peut-être un peu moins d’humour et un côté plus mature mais une jolie ambiance et des morts qui fonctionnent, le même principe qu’au début, des effets sympas…
Et puis le final permet de renouer avec le premier film de la série de jolie façon, bouclant la boucle et redonnant une saveur en plus à ce film !
Je reste fan.

C’est pas que ça soit mauvais – il y a même quelques scènes plutôt réussie, dans le kidnapping des deux filles ou le montre final…
C’est surtout que c’est terriblement banal…
On ne peut certes pas réinventer sans arrêt les histoires mais s’il y a rien de plus à offrir, dans un rebondissement, un personnage décalé (bien que le frère « idiot » soit sympa), une façon de filmer, des scènes

Bon, ben il ne présente aucun intérêt ce film…
Un début plat et adolescent autour des mecs qui matent les filles ; une idée improbable de bon à tirer (en tout cas, pour ma part, je ne vois pas qui pourrait proposer ou accepter ça dans un couple solide…), une succession de saynètes tendances sketches pas drôle pour échouer et un final plein de bons sentiments niais…
Très bof.

Ben j’ai pas kiffé autant que je l’aurais pensé…
Pas seulement une histoire de rythme, ça ne me gêne pas les films tranquilou.
Un problème d’idées, je pense : le film n’en a pas 50 à proposer…
Il y a un mystère et on fait un peu traîner jusqu’à le découvrir. Après quoi, on fait un peu traîner pour ajouter une explication pas plus intéressante que ça…
Bref, si l’ambiance est bonne, j’ai eu du mal à adhérer à l’histoire et à me laisser totalement aller dans le film…

Autant j’avais bien aimé le premier et pardonné au film la base surréaliste du type qui ultra piège une maison en deux heures juste pour s’amuser en apportant 500 kilo de matos…
Autant ce deux, c’est trop.
Trop exagéré, trop caricatural, trop ridicule.
On passe sans subtilité au niveau carrément au-dessus.
Le gars, il a créé un manoir complet sur 15 000 mètres carrés avec des monceaux de cadavres empilés sur deux mètres, juste à côté d’une rue où deux mecs se réchauffe à un brasero sans rien entendre puisque le truc est trop méga insonorisé…
Bon, évidemment, si tout le monde meurt dans des giclées de sang, le gars il a bien tout nettoyé pour la fournée suivante vu qu’avant la mort des gens, les tapis sont propres (et donc, le gars a un méga détachant…).

Mais que sont-ils donc tous allés faire dans cette galère ??
Le réalisateur de la Famille Adams, de Men in Black, des comédiens qui ont du talent et de la bouteille !
Geoff Rodkey, scénariste, leur offre une bien pitoyable histoire, basé sur un pitch improbable : au lieu de les emmener à Hawaï à cause de son boulot, le père réussi à mettre tout le monde dans un camping-car pour bosser en faisant croire qu’il les emmène en vacances.
Mais qui peut gober ça ???
On a donc droit à l’ensemble des clichés sur le camping-car après de loooongues séances de toilettes plus ou moins scato, des gags redondant sur l’engin qui se fait la malle tout seul et un final guimauve tellement plein de bons sentiments qu’on pourrait croire à un best of des fins de film à la Disney…
Vraiment pas intéressant…

Un found footage qui ne présente pas beaucoup d’intérêt…
On a une longue première demi-heure pour commencer, dans laquelle je me suis ennuyé et qui m’a empêché de rentrer dans le film.
Alors après, quand ils arrivent dans les lieux, ces espèces de trucs ne m’ont ni impressionné ni fait rire et l’ensemble m’a semblé bruyant, confus, inutile…
Pas aimé.

Je pense que c’est un film qu’on adore ou qu’on déteste tant il va jusqu’au bout et ne recule devant rien !
Il glisse d’un bout à l’autre, avec une bascule au milieu, inexorablement de l’horreur au pire extrême.
Très réaliste, horrible, il peut paraître gratuit devant la longueur de certaines scènes difficilement soutenable, mais il a une logique cohérente dans l’agissement de ces gens… Ce qui renforce l’horreur du propos…
Malsain, nauséeux, mais ça suit totalement le but recherché et c’est affreusement réussi.

On ne va pas s’attarder sur la logique ou la crédibilité du Collectionneur qui va dans une maison et la truffe de pièges tordus, ça a dû lui prendre 10 jours à tout installer minutieusement mais non, il semble avoir fait ça en deux heures environ…
Pourquoi tout ça ? On sait pas trop, on s’en tape.
Le truc, c’est que, comme Saw, c’est réjouissant de suivre notre cambrioleur dans cette maison, de découvrir piège après piège…
Les comédiens assurent, la réalisation est efficace avec un montage bien rythmé, des lumières sombres qui mettent dans l’ambiance, des effets réussis…
Cool !

J’ai modérément accroché…
Déjà, pour les personnages – entre le serein un peu mou qui subit beaucoup et la désagréable, j’ai eu du mal à m’attacher à eux…
Ensuite, l’histoire ne m’a pas emballé outre mesure – survivance, armée, ce ne sont pas les sujets qui me passionnent.
Comme tout ce qui traverse le film est un peu anecdotique, j’ai regardé sans que ça soit désagréable mais sans palpiter non plus.
Pas désagréable mais mineur.

Mouais, bon…
Pour le côté horreur, on a quelques scènes gore pas trop mal réalisée…
Pour le reste, on a une intro qui ne sert à rien ou quasi, une réception familiale à la Agatha Christie, un mélange de slasher/survival assez convenu et banal avec une fin qui se veut originale mais qui est fade…
On voit bien que tout le monde se donne mais il manque de la consistance au scénario pour être vraiment intéressant…

Bon, alors ça n’a d’horreur que le film que l’on bruite dans le film que l’on voit. Pour le reste, on repassera niveau horreur…
Quant au film en soi, si l’ambiance du début est très bonne et que l’idée de montrer le travail du bruiteur est bien sympa, au bout d’un moment, ça tourne en rond…
Je me suis lentement désintéressé de l’histoire au point que s’il y a un truc à comprendre à la fin, il m’est carrément passé au-dessus.
Sans intérêt aucun.

Un film qui fleure bon les années 80, entre les Gremlins et l’attaque des tomates tueuses…
C’est délirant pour rigoler et totalement assumé dans les effets, les situations, les personnages caricaturaux.
Tout sonne faux et excessif mais ça offre un bon délire sympa à suivre.

Je suis rentré directement dans le film et j’ai surkiffé, parce que c’est bien plus facile dans ces conditions…
J’ai tout de suite accepté l’existence des créatures et les ai trouvés d’autant mieux faites tout au long du film, un mélange très réussi d’humain et d’animal, d’effets spéciaux et de maquillage.
J’ai tout de suite accroché à la relation père-fils et j’ai donc accepté d’un bout à l’autre le gamin qui se force à obéir à son père, qui subit les changements, les émotions du père paternaliste et protecteur. Et j’ai trouvé le jeu très subtil de l’un et de l’autre, la précision de Paul Kircher et la justesse de Duris.
J’ai bien aimé Adèle Exarchopoulos même si son rôle n’est pas hyper intéressant et Tom Mercier, épatant…
Enfin, si ce film est beau avec ses paysages de forêts, il parle avec intelligence de beaucoup de chose ! Le retour à la nature, l’acceptation de l’autre, le rejet des différence, la difficulté de se faire accepter, la relation père-fils, les premiers émois, la perte d’un être cher…
Un film riche, dense et réussi.

Ok, ça passe bien, on suit sans déplaisir, mais il manque quelque chose, je trouve.
Il n’y a pas autant d’humour que dans Polar Park que le réalisateur fera plus tard, pas autant de suspense, pas autant d’intrigue tordu…
C’est bien fait mais j’y ai trouvé un petit côté lisse – y compris dans les réactions de Rouve qui se fait électrocuter mais ça ne le fait pas changer d’expression, on dirait que c’est son quotidien et qu’il ne s’étonne plus…
Gentiment agréable.

Intéressant, malaisant…
Intéressant parce que ça nous donne à voir la vie de dix personnes à Téhéran, la relation à la religion principalement, mais aussi le pouvoir des gens qui en ont et en abusent.
Intéressant parce que l’idée de plan séquence fixe, de face, concentré sur un interlocuteur qui est par ailleurs un excellent acteur met dans une ambiance particulière et met en avant le sujet, le texte, le comédien…
Intéressant, la variété de sujet, les petits points communs entre les scènes, le fil rouge avec l’âge qui avance dans les scènes…
Malaisant parce que vivre à Téhéran semble être assez une horreur globalement, surtout pour les femmes, mais simplement pour les gens normaux qui veulent vivre comme ils l’entendent…