J'ai vu C'è ancora domani par curiosité et grand bien m'en pris : c'est un film très beau visuellement et fort, aux propos percutants !
Ses images en noir et blanc sont travaillées et délicates ; elles permettent de jouer sur les époques présentes dans le film, alternant références classiques (début en format 4/3, absence de couleurs) et modernes (synchronisation des mouvements avec la musique, BO contemporaine).
J'ai été touchée par cette Rome déshéritée d'après guerre et par la galerie de personnages mis en scène : la mère battue, la femme jeune impulsive et pleine d'avenir, les parvenus de la guerre...
Les acteurs sont incroyable, tout particulièrement Paola Cortellesi, qui est aussi la réalisatrice de ce long métrage. Les moments forts ne manquent pas et la fin est superbe !

Mon avis va peut-être diviser, mais j'ai moins aimé Le Caire nid d'espions qu'Alerte rouge en Afrique noire, que j'ai vu en premier.
Les images sont belles et j'adhère à ce charmant côté rétro, cet aspect un peu daté et patiné qui fait la marque de la série. Mais les propositions humoristiques de ce pastiche m'ont moins touchée que dans le troisième opus. La mayonnaise n'a pas pris !
Cela n'empêche pas Le Caire nid d'espions d'avoir ses grands moments : la présentation des différents espions, qui possèdent tous la même couverture d'éleveurs de bêtes dans la région, par exemple !

J'ai passé un excellent moment devant Mystère à Venise !
J'admire la capacité de ces films à se renouveler. Sous la houlette de Kenneth Branagh, chaque enquête de Hercule Poirot possède une saveur différente.
Ce troisième opus porte bien son nom original : "A haunting in Venise". Nous découvrons ici une ville loin des cartes postales, sombre, hantée la nuit par les fantômes des victimes des heures sombres de Venise. Le ton est donné : l'atmosphère de cette enquête sera horrifique, clairement inspirée des films d'horreur.
Le huit clôt n'en est que plus savoureux !

Damsel est un film bien sympathique à voir entre amis ou en famille (en évitant les jeunes enfants !)

C'est une histoire d'aventure, à cheval entre le récit initiatique, le conte de fée et l'horreur.
Certains moments, bien rythmés et filmés, se révèlent assez glauques et teintés d'horreur. Je ne recommande donc pas ce film pour les plus jeunes.

Le résultat est divertissant et fait passer une très bonne soirée. J'ai toutefois trouvé la fin un peu rapide !

District 9 a été une très agréable surprise ! J'ai trouvé ce film de science-fiction très original, avec un format audacieux et des propos forts.

La première partie est tournée comme un mockumentary, un faux documentaire nous introduisant le personnage principal et le contexte du recit : l'Afrique du Sud a accueilli quelques années plus tôt des extra-terrestres naufragés. Ces derniers vivent désormais dans un bidonville encerclé aux abords de la ville.

J'ai aimé cette histoire faisant appel au passé de l'Afrique du Sud, à l'apartheid. J'ai particulièrement été réceptive à l'angle rare et fascinant choisi par le réalisateur pour parler de la première rencontre des Hommes avec des extraterrestres.
A voir !

Aka a plutôt été une bonne découverte ! Ce film se présente comme une classique histoire d'espionnage, une infiltration dans des milieux radicaux à des fins antiterroristes. Mais il n'en est rien !
Ce film mélange en réalité les genres, alliant action et infiltration avec des scènes de combat très efficaces, le monde des gangs et des trafics avec des considérations géopolitiques.
Le scénario pend également un tournant intéressant dans la dernière partie du récit.
Bref, à voir !

J'ai bien aimé Léon : les personnages mis en scène par Besson sont hauts en couleur et poignants. Il est difficile de ne pas ressentir de l'empathie pour Mathilda, jeune et un peu paumée ou Léon, grand enfant qui procure des soins amoureux à sa plante verte.

Le côté un peu sale du film m'a plu et certaines scènes resteront dans mes annales, comme la prise d'otages du début introduisant Léon.
J'ai eu beaucoup plus de mal avec la sexualisation de la petite Mathilda -qui est loin d'être majeure ! -et ce terrible dialogue sur ses sentiments amoureux qui a lieu au début du film. Et le fait qu'elle se fasse passer pour son amante.... c'était glauque à souhait et franchement pas nécessaire ! Leur relation était parfaite sans cela :)

Le final est super et permet de terminer le visionnage sur une bonne note !

J'ai malheureusement moins aimé le second volet de Dune que le premier. J'ai l'impression que nous sommes peu à partager ce sentiment. Pourtant j'ai adoré l'aspect contemplatif qu'avait la première partie, son histoire narrée comme une tragédie grecque et son côté mystique, des qualités que la seconde possède moins.

Les images restent magnifiques, la bande son prenante et le travail d'adaptation réalisé pour compresser la ligne temporelle de l'histoire est remarquable.

J'ai beaucoup aimé découvrir Le Dernier Samouraï. L'équipe du film nous propose ici une très belle épopée prenant place dans l'un des moments charnières signant l'occidentalisation du Japon au XIXe siècle et la fin de l'ancien système féodal. Il ne faut pas chercher ici une véritable retranscription des événements historiques, ni un biopic sur l'un des derniers samurai. Le film s'inspire en effet librement de cette époque.

Tom Cruise est très bon dans son rôle, multipliant les non dits et les scènes poignantes ; il s'agit d'une de ses meilleures performances à mes yeux. Ken Watanabe crève également l'écran par son charisme et la finesse de son jeu.

J'ai particulièrement aimé le fait que le Dernier Samouraï prenne son temps, qu'il filme autant ses acteurs que la grandeur et la spiritualité des paysages japonais. Il s'en dégage une atmosphère toute particulière qui fait de ce film une véritable épopée, tragique et poétique.

J'ai un peu moins accroché à la partie 2 de Kill Bill qu'à la partie 1.

Je pense que les innovations visuelles plus limitées de ce volet sont en partie responsables de cette impression, tout comme la fin de mystères stimulants dans le premier opus.
J'ai trouvé dommage de révéler le nom de la mariée, pourtant censuré dans la partie 1, tout comme le fait de clarifier les événements de la chapelle et de révéler de nombreuses informations sur Bill. L'imagination est souvent plus puissante et intéressante que les propositions des scénaristes et des réalisateurs.

Les personnages introduits dans ce volet restent très intéressants et hauts en couleurs ; je pense à Budd tout particulièrement. Certaines scènes sont également poignantes- celle du cimetière par exemple, qui m'a pas mal secouée !

Kill Bill partie 1 a été une super surprise. J'ai adoré l'audace et l'inventivité de Tarantino à l'écran : ses changements de formats, le passage du noir et blanc à la couleur, l'insertion d'une séquence animée au sein de ce film en prise de vues réelles...

Le premier volet multiplie les références sur le Japon, les yakuzas et les samouraïs.
De quoi passer un super moment !

J'ai passé un bon moment devant En Corps, un film tendre parlant de danse et de reconstruction des corps.
Il s'ancre clairement dans la tradition des films de danse des années 2000-2010 comme Street danse, évoquant autant le ballet que le contemporain ou le hip hop.
Mais s'ajoute à cela des questionnements sur les changements de vie, la réinvention de soi.
Les chorégraphies sont superbes et un temps d'écran important leur est consacré. On sent dans ces longs plans l'amour du réalisateur pour la danse et ses danseurs.
A voir !

Don't worry darling a été une petite claque !

Tout d'abord, on remarque rapidement que ce film est beau et que sa mise en scène est soigneusement travaillée.
Puis le scénario nous emporte et nous surprend. Je ne m'attendais pas à ce que cette histoire aille si loin. Il s'agit d'un vrai thriller, tendu et sombre, qui tisse sa toile dans ce décor paradisiaque des années 50.

Florence Pugh fait un excellent travail dans ce film, que je ne peux que vous recommander !

Zatôichi a été un joli visonnage. C'est un film de capes et d'épées japonais reprenant les topos du genre. Le personnage principal et son adversaire étant des ronins, on y évoque la violence de la guerre, les victimes qu'elle laisse dans son sillage et l'amère goût de la trahison.

Un destin inattendu est une jolie histoire se déroulant dans l'univers de Miss France, inspirée de faits réels.
On peut lui reprocher parfois un peu naïveté mais ce film est toujours profondément bien intentionné.
Voilà une nouvelle histoire de réussite dans la difficulté, d'ascension sociale de jeunes de la cité, qui illuminera quelques soirée et fera certainement rêver des jeunes filles.

Le Retour De Mary Poppins est pour moi le film fantastique par excellence, l'incubateur parfait de rêves pour les petits comme pour les grands.
J'ai été bluffée par la capacité de ce film à nous faire rêver, à transgresser constamment la réalité pour nous proposer un peu de fantaisie dans ce monde de brutes. Il cumule un sympathique côté old school et un univers décalé.
C'est un film sensible évoquant le deuil comme les difficultés financières, tout en saupoudrant ces thèmes de chants et de rêves. Une réussite !

Jungle Cruise est un récit d'aventure sympathique, nous faisant voyager dans la jungle à la recherche de mythes fantastiques. Il a été pensé pour un public jeune et familial ; je n'étais clairement pas le public cible pour cette histoire qui m'est un peu passée au dessus de la tête.

La comparaison avec Indiana Jones et Pirates des Caraïbes s'impose, ce film reprenant presque tous les codes de ces sagas - jusqu'aux morts errants ensorcelés et aux méchant nazi. Elle n'est cependant pas vraiment à l'avantage de Jungle Cruise, qui cumule les clichés et ne renouvelle pas ces genres - ce qui aurait pourtant été intéressant.

Mais les objectifs de ce film sont tout autre. Jungle Cruise reste divertissant et les familles auraient tord de s'en priver.

Wish est un très joli Disney, qui tente un retour aux origines de l'entreprise, célébrant ses 100 ans cette année. Magie, merveilleux, animaux et royaumes imaginaires sont donc au rendez-vous.

J'ai aimé les personnages principaux de cette aventure, tout particulièrement Asha et sa famille. La patte graphique proposée m'a aussi conquise : ce mélange de décors féeriques peints avec des personnages animés en trois dimensions.
Il s'agit donc à mes yeux d'une réussite à partager en famille :)

Quelle belle découverte ! Mars express est une perle rare, un film animé de science fiction française mêlant robots et roman noir.

L'héroïne, détective privée, enquête sur la disparition d'une étudiante en programmation, accompagnée de son acolyte bionique. Un complot est à l'œuvre et du sang risque de couler avant que ce mystère martien ne soit résolu...

Mars express est un film surprenant,
parfois drôle ou poétique et très bien rythmé. Son style d'animation peut paraître étrange au premier abord, loin de ce que vont proposer Disney ou Pixar, mais j'ai rapidement adhéré à cette proposition.

Je ne peux que conseiller ce film qui s'inspire de l'héritage de Blade Runner ou de Ghost in the shell pour nous offrir une proposition de SF originale !

Voilà une adaptation bien réussie ! L'ambiance, la noirceur et les enjeux présents dans le livre ont été très bien transposés dans ce nouveau médium, qui arrive tout de même à nous proposer une valeur ajoutée avec son excellent casting et la mise en musique des chants inventés par l'auteure.

J'ai adhéré aux propositions du réalisateur, bien que je trouve que Lawrence penche parfois trop sur le mélo en usant et abusant des sons de violons lors des moments identifiés comme "émouvants".

La noirceur accrue de ce volume, l'aspect plus "cru" de ces Hunger Games ont été très bien mis en scène- tout comme la descente en enfer (ou l'ascension ?) de Snow. Les scènes finales étaient particulièrement glacantes et réussies !

Voilà un film de Noël 🎄 offrant une proposition un peu originale.

J'ai passé un bon moment lors de ce visionnage ; le casting est réussi et des thématiques universelles sont abordées ici, saupoudrées de "magie de Noël" : la vision de la mère, les pas difficiles vers l'indépendance, les relations de famille.. Le tout avec humour.
Une chouette trouvaille !

Voilà un bon moment de comédie ! Certains passages de ce film sont cultes et à juste titre.
Un chouette film animé à partager entre petits et grands !

Cela faisait longtemps que je voulais voir Jojo Rabbit, et je peux vous garantir que je n'ai pas été déçue ! C'est un excellent film - sans doute l'un des meilleurs que j'ai pu voir sur cette période historique.

Le récit nous est conté au travers des yeux d'un enfant. La guerre, le nazisme, nous apparaissent métamorphosés par la joie de vivre de Jojo, par ses idées farfelues et, malheureusement, par son endoctrinement. La façon dont cette histoire parle d'antisémitisme en fait également de mon point de vue un incontournable !

Vous l'aurez compris : les scènes humoristiques et décalées se succèdent, entrecoupées de drames poignants. Le jeu des acteurs, qui est remarquable, enrichie le récit. La mise en scène énergique du réalisateur renforce quant à elle son souffle de vie.

Ce film est admirable en tout point et je ne peux que chaudement le recommander !

J'ai trouvé The Marvels très divertissant !

On y suit un casting très féminin nous narrant la rencontre puis l'alliance de trois super-héroïnes - deux d'entre elles sont encore peu connues dans le MCU. Cette réunion se fait sous l'auspice d'une pirouette scénaristique, mais soit : la suspension de crédibilité fonctionne dans cette histoire qui joue avec l'absurde à plusieurs reprises.

J'attendais ce film avec impatience ; j'ai, en effet, beaucoup apprécié la lecture des différents comics Ms Marvel qui sont sortis ces dernières années. Le résultat me semble toutefois légèrement en demi-teinte : tout comme spiderman, j'apprécie plus Ms Marvel au sein d'intrigues moins larges, collant plus à son statut de jeune héroïne de quartier.

Le résultat est tout de même à la hauteur et je vous garantie que vous passerez un bon moment, à l'abri des prises de tête, en regardant ce film !

Ce nouveau film de Miyazaki a été une jolie surprise ; je pensais comme beaucoup que Le vent se lève serait sa dernière œuvre.

Grand bien lui fasse, il a finalement remis le couvert avec ce film poétique et étrange, que j'ai perçu comme le cousin japonais de Alice au pays des merveilles. On y retrouve en effet le topos des enfants passant dans un autre monde étrange et inquiétant, où ils évoluent jusqu'à en ressortir grandis.

Des thèmes comme la maternité, l'accouchement ou le deuil guident nos pas auprès du hero principal (une originalité pour un réalisateur qui préfère les héroïnes !). Je l'ai vu en VF, ce que je ne vous conseille pas si vous n'avez pas d'enfants avec vous, étant donné les étranges choix de doublages effectués.

Certains passages du Garçon et le héron sont surprenants- surtout dans la première partie. Mais ce film possède également de très bonnes trouvailles (les perruches !) et reste à la fois touchant et merveilleusement bien animé.

L'astronaute est un film "feel-good" et un manifeste écrit par des passionnés d'astronomie et de voyage spatial.

C'est une belle histoire presque narrée comme un fait réel qui aborde à la fois les liens nous unissant à l'espace, à l'ailleurs, et ceux qui nous unissent à nos proches. La notion de transmission est en effet très présente dans ce récit.

L'astronaute ne m'a pas transporter parmis les étoiles comme j'aurais aimé qu'il le fasse mais il s'agit néanmoins d'une production française très intéressante que je peux recommander !