Tiré d’une histoire vraie, ce film manque d’un certain souffle (ou de moyens financiers?) pour emporter complètement notre adhésion. Le sentiment de téléfilm freine notre enthousiasme, même l’interprétation semble manquer de chair. Cependant, il est difficile de rester insensible aux dernières scènes qui balaient d’un coup sec nos appréciations.

Un sujet qui aurait dû transporter le spectateur mais qui rapidement le laisse sur le quai. La faute majoritaire est dû au parti pris de faire s’enchaîner ,scène après scène, de longs dialogues, des flots de paroles...jusqu’à l’overdose..le spectateur est pris dans un tourbillon de blabla, décroche assez vite, perd le fil...dommage car l’interpretation est talentueuse.

On ne peut pas dire que cette enquête soit mouvementée, loin de là. Un épisode de Derrick à côté, c’est Tarantino. Depardieu traîne la savate comme personne ( c’est le grand intérêt du film), l’intrigue se déroule sans faire chauffer nos neurones , ça se regarde gentiment. C’est tout de même à éviter à l’heure de la sieste...

Avec un tel sujet, le film aurait pu être remarquable. Mais le réalisateur en a choisi autrement. La réalisation caméra à l’épaule, zoom donne un côté’’pris sur le vif ‘’ inutile. Fois est parfaite dans son rôle mais son personnage antipathique ne donne aucune compassion, des maladresses de scénario ( de raciste, elle change d’avis en une scène...), des scènes à rallonge...bref, la belle émotion attendue n’est jamais là.

Un film sensible, délicat sur un sujet qui aurait pu très facilement d’Ève casse-gueule. Le réalisateur s’en sort avec les plus grands honneurs. Une bouffée d’émotion grâce en autres par une interprétation exceptionnelle de tous les acteurs, professionnels ou non.

Un film froid, âpre, pas aimable et difficile d’accès par son climat, il se rapproche des premiers films de Dumont ou du cinéma de Bresson. La voix off est monocorde, le jeu des acteurs pas toujours juste, la photographie grise ( avec une reconstitution historique réussie), l’ensemble fait ressentir une certaine monotonie. C’est pourquoi la force de la scène de meurtre, à la limite du soutenable, est décuplée et reste en mémoire. Un film qui laisse des traces en nous sans être véritablement recommandable.

Ce long métrage est bien loin de briller par son originalité, le spectateur réussit même sans peine ni erreur à deviner les scènes futures. Les effets spéciaux sont plutôt corrects sans nous décrocher la mâchoire, il faut dire que désormais nous sommes tellement habitués à ce genre de cinéma que plus rien malheureusement nous ébahis. Le divertissement est au rendez-vous et ce Marvel est l’un des rares supportables de la franchise.

D’un sujet jamais traité et qui aurait pu donner un film de grande qualité, Cantet rate légèrement sa cible. L’etincelle attendue donne une œuvre qui manque de punch, mais quelques scènes fortes nous stimulent ( avec la mère, le frère...). Mais le gros problème du film est dans l’interprétation du personnage principal. L’acteur n’est que rarement juste et on a beaucoup de mal à croire qu’il soit un écrivain talentueux.

50eme film de Lelouch qui ressemble plus à un condensé de ce qu’ il nous fourgue depuis trop longtemps. Quelques rares bonnes scènes entremêlées dans d’autres ratées ou inutiles. Il y a à boire et à manger dans ce gloubi-boulga irritant mais attachant.

Belle déception pour le dernier film en date de Nicole Garcia. Belle car la photographie est toujours aussi soignée, l’ambiance toujours aussi sublimement froide, la direction et le jeu des acteurs parfaits. Déception par le scénario sans surprise que l’on a déjà lu, vu des centaines de fois et bourré d’invraisemblances ( on se retrouve par hasard au bout du monde...). Une petite impasse dans une Filmographie indiscutable.

Une réalisation flamboyante, des moyens techniques (décors, costumes...) un vrai ravissement pour les yeux, des musiques que l’on a plaisir à réentendre, un vrai plaisir de cinéma. Cependant, peut on réellement apprécier alors que l’on connait le scénario par cœur ? Ce remake d’un remake de Roméo et Juliette était il vraiment nécessaire ?

Eastwood rabâche encore une fois ses précédents films. Les mêmes thèmes sont abordés, les mêmes personnages...le scénario nous mène exactement sur le sentier que l’on imagine, aucune surprise ou presque. Même l’interpretation laisse vraiment à désirer ( le jeu du gamin est vraiment nul ). A plus de 90 ans, il serait peut-être temps de raccrocher...

Une bonne idée de départ mais qui ne tient pas la route. Ce n’est pas dû au réalisateur qui fait tout ce qu’il peut pour faire preuve de trouvailles et d’ingéniosité à ses petits clips vidéo pour relater le passé. Mais son principe finit par lasser et le mauvais jeu des acteurs, souvent faux et ne faisant ressentir aucune émotion, achève notre enthousiasme.

L’ambiance n’est pas à la rigolade dans ce long métrage. Une mise en scène sèche comme un coup de trique, un scénario plombant, une photographie aussi lumineuse qu’un dimanche pluvieux de novembre, jamais aucun sourire sur le visage des interprètes...l’histoire est tout de même prenante et l’ émotion est souvent au rendez-vous. Manquerait plus que ça...

L’affiche promettait une belle rencontre entre deux personnages que tout oppose et pourtant riche en apport de sentiments. Bon, il en est tout de même vaguement question mais la lenteur du rythme et le scénario peu mouvementé finissent par installer une certaine langueur qui engourdit le spectateur. Dommage car la réalisation est réussie, la bande son originale et certaines scènes enivrantes (notamment celles plutôt rares avec les poissons des abysses). Un premier film tout de même prometteur.

Une comédie foutraque qui ne plaira pas à tout le monde. Les thèmes graves abordés ( terrorisme, prostitution, racisme, femme battue...) sont détournés, les personnages sont tous allumés, le scénario part dans tous les sens et le spectateur, ne sachant jamais à quoi s’attendre, perd tout repère. Il faut savoir se laisser embarquer...à ne pas mettre sous tous les yeux.

Un film venant de Malte n’est pas chose courante, autant se précipiter. D’autant plus quand il est de ce niveau. Un scénario qui tient en haleine, des acteurs tous non professionnels mais néanmoins dotés d’un grand talent et beaucoup de charme, une réalisation qui épate pour un premier film. Le côté too much du mélo n’est parfois pas évité ( comme si les Dardenne rencontraient Ken Loach...) mais le spectateur est tellement embarqué qu’il reste tolérant.

Alors que le premier volet se situait plutôt à un niveau correct, il a fallu que des producteurs, assoiffés de pognon taille maxi, déguènent illico un numéro deux...une inutilité sans âme, un divertissement zéro pointé, une énorme tache dans la filmographie de Hardy.

Le divorce de ses parents vu par les yeux d’une jeune adolescente. Aah, voilà un sujet nouveau !! Rien d’inedit Donc point de vue scénario. Mais ajoutez à cela une réalisation sans inventivité et surtout des acteurs qui jouent ultra faux ( même les professionnels) qui ne font ressentir aucune émotion..on est pas loin du supplice...

Un scénario passionnant, une belle interprétation, une mise en scène à la hauteur. Le spectateur ne voit pas les minutes passer. Dommage que la tension retombe de temps en temps pour reprendre avec de moins en moins de souffle, ce qui entraîne une certaine longueur...mais le résultat est plus qu’honorable.

Vendu comme un film d’horreur, ce long métrage se rapproche bien plus d’ une œuvre à suspens, à l’ambiance tendue et glauque. Cependant, le temps semble s’étirer en longueur, les scènes deviennent répétitives et le dénouement est incompréhensible.

Une satire du mouvement #metoo, du monde des agents hollywoodiens, des clichés américains...ce film est un mélange de tout cela sous la forme d’une comédie pas réussie qui vire au thriller incompréhensible...rien à garder de e gloubi-boulga qui tape plus sur les nerfs qu’il ne passionne.

Bon, soyons honnête...au seul nom de Kev Adams, les poils de tous les véritables cinéphiles ( ceux qui considèrent le cinéma comme un art et non un divertissement, qui regardent tous les genres de films...) s’hérissent et un sentiment de dégoût, de répugnance les envahit. Ils peuvent effectivement ressentir ce genre de choses à chacune de ses apparitions dans ce film. Mais ils peuvent aussi se réjouir de la présence de tous ces noms de véritables comédiens. Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, l’humour n’est vraiment pas des plus raffiné mais le divertissement est bien là. Et c’est tout ce qu’ on demande à ce genre de production.

Un énième film sur le quotidien d’un centre de rééducation pour ados. Évidemment, les pensionnaires sont tous en révolte contre le monde entier et leur langage fleuri envahis les dialogues peu recherchés. Le scénario est bien mince ( il ne se passe rien, ou presque), les comédiens rarement justes, l’humour est pitoyable...malgré ses nombreux défauts, on retiendra la sincérité de l’ensemble qui développe un certain charme.

Désormais, les films ayant pour thème le quotidien d’un centre de rééducation pullulent. Les premières scènes de celui-ci font craindre une énième répétition des autres avec un jeu d’acteurs approximatif et des personnages têtes à claques irritants. Pourtant, les scènes défilent, les portraits des différentes protagonistes s’enchainent, la magie du cinéma opère, l’émotion grandit et ne nous quitte pas..une belle découverte.

Après une escapade en Europe où il a réalisé ses films précédents, Farhadi retrouve son pays d’origine, l’Iran. Alors qu’il avait moyennement perdu son style, le spectateur était en droit d’espérer le retour de son inspiration et de son talent...malheureusement, la déception est présente. Une durée trop longue, des retournements de situation qui nous font perdre le fil du scénario..le style du réalisateur est bien présent mais semble perdre de sa grandeur.