Le quotidien d’une hôtesse de l’air...il ne faut pas s’attendre à un scénario captivant, à des scènes d’action ou des rebondissements qui nous sortent d’une certaine monotonie. C’est bien tout le contraire qui se déroule sous nos yeux. Malgré la lenteur qui entraîne un film semblant trop long, on ne peut pas nier le charme certain qui se dégage de l’ensemble. Et si vous rêvez un jour de devenir hôtesse ou steward, ce film peut vous être utile.

Ras le bol de ces films de divertissement américain sans âme ni originalité où les enfants, plus tête à claques les uns que les autres, sont plus intelligents que les adultes, toujours attardés dans leur adolescence. Ras le bol de ses musiques sans inspiration et omniprésentes, de ses effets spéciaux, de ses scénarios fadasses, de ses bandes -son où hurler est de mise. Bref, ras le bol de ce type de films qui n’apportent absolument rien.

Comment une réalisatrice aussi sensible et talentueuse a pu se laisser embobiner pour réaliser ce ramassis de conneries... le semblant de scénario est incompréhensible, les acteurs n’ont rien à jouer, les effets spéciaux sont moches et les scènes d’action donne l’effet d’assister à des extraits de jeux vidéos.. et dire qu’une suite nous pend au nez...

Pas facile d’écrire quelques mots sur ce film, de part son sujet. La fin de vie nous touche forcément tous. Bercot réussit pleinement son projet et le spectateur est bouleversé par ce qu’il voit. Tous les acteurs font un travail magistral. Dommage que l’on touche parfois au too much, notamment par l’utilisation des violons lors de certaines scènes où un silence en aurait dit certainement beaucoup plus.

Quelle purge...le spectateur a beau avoir son maximum de concentration, il ne comprend rien. Keanu Reaves s’est fait la tête de Florent Pagny, cela n’ameliore pas son jeu pour autant. Les 2h20 paraissent interminables. On ignore ce que fume la réalisatrice mais ça ne doit pas être bien légal...pitié, pas de Matrix 5...

Un jeu d’acteur exécrable digne d’une mjc d’un bled paumé, une vague intrigue qui s’étire en longueur comme un vieux chewing-gum sans saveur...rien de bien enthousiasmant et pourtant, on se laisse gentiment prendre au charme de ce film tchadien dépaysant.

Malheureusement, avis mitigé pour cet Almodovar ayant pour thème l’affiliation. Si les déboires des deux personnages principaux nous emportent instantanément (malgré de grosses incohérences), la partie historique arrive comme un cheveu dans la soupe et fait capoter tout le reste, tel un soufflé qui gonfle majestueusement dans le four et s’écroule lamentablement à l’air libre.

Un film qui ne s’offre pas facilement. Une ambiance froide, des personnages pas aimables, l’ensemble est sec comme un coup de trique. Pourtant, si l’on poursuit avec un petit effort, le film prend la forme d’une quête émouvante, le scénario proche du conte et des dernières scènes bouleversantes. Une belle découverte.

Un road movie qui accumule les incohérences ( une avocate ne pourrait-elle pas appliquer la loi ,qu’elle connaît par cœur ,au lieu de fuir ? Puisque son signalement précise sa blessure à la cuisse, pourquoi s’acharne t-elle à porter des minis jupes ? La vidéo incrimine le policier, pourquoi fuir ?...). La liste est bien longue, comme la durée du film. Malgré cela, un certain plaisir s’installe et pousse le spectateur à poursuivre la route jusqu’au bout.

Un fourre-tout qui ressemble plus à une succession de scketchs ratés joués et filmés par une bande de copains...impossible de résumer le scénario, mais peut-être qu’il n’existe pas. Difficilement regardable.

Attention, il y a tromperie sur la marchandise ! Vendu comme une comédie, ce film n’a absolument rien de comique. Il s’agit surtout d’un portrait de femme qui remet sa vie familiale en questions. Quelques trop rares moments agréables ne sauvent pas l’ensemble ...heureusement, la courte durée du film (1h15 ) est tout à son honneur.

Un regard direct, sans concession ,sur le monde toxique du porno. On se laisse facilement emporter par la description de gravir les échelons dans ce secteur particulier.Il faut souligner l’audace des acteurs. Attention toutefois à ne pas mettre ce film sous tous les yeux, le film est jalonné de scènes crues et très explicites.

Une adaptation réussie du roman d’Annie Ernaux. La découverte d’une actrice talentueuse et irréprochable, une réalisation caméra à l’épaule qui nous plonge au cœur de l’action, un drame qui se vit avec une course contre la montre proche du suspens...une belle réussite qui laisse des traces en nous.

Même si le ras le bol des films biopics sortis en masse ces dernières années est bien présent , même si le tennis n’est pas votre sujet de prédilection, ce film se regarde sans déplaisir mais aussi sans surprise.

Des paysages angoissants et sublimés par la photographie. Une ambiance pesante et étrange. Peu de dialogues. Un film proche du conte qui, malheureusement, patauge un peu à mi-parcours mais nous scotche dans ses dernières scènes. Une chose est sûre, vous n’avez jamais vu un film comme celui-ci...

Voilà typiquement le genre de film que le cinéma indépendant américain nous offre et nous touche en plein cœur. De l’émotion, des acteurs vrais, un scénario simple et efficace, une b.o. qui frappe juste...profitons-en, ce genre de film disparaît très vite pour laisser la place aux super héros insipides...

Durant la projection, le spectateur ne sait pas trop sur quel pied danser...des scènes réussies, des passages oniriques , quelques musiques envoûtantes s’alternent avec une impression que le film part dans tous les sens, le spectateur est agréablement malmené et des envies d’accélérer voire de stopper le film le titille...le résultat reste tout de même en tête un bon moment, ce qui est bon signe.

Pour son premier film, le réalisateur a traité un sujet sans doute jamais abordé au cinéma, les patrouilles de l’operation Sentinelle. Il réussit à nous faire ressentir, avec une impression de scènes répétitives, un quotidien inactif et inutile. Les acteurs sont tous dans la justesse, dommage que les dialogues soient souvent inaudibles. L’électrochoc des scènes finales finissent par nous convaincre totalement de la réussite du film.

Avec son sens du cadre saisissant, son image statique et sa musique oppressante, ce film ne s’offre pas facilement au spectateur. Mais si celui-ci parvient à franchir les barrières, le voyage est fascinant.

Un film d’animation loin des mangas traditionnels. Ici, place au réalisme, à une histoire sans fantastique, à l’émotion. Bien qu’il n’est rien d’inoubliable, ce film à la photographie, au graphisme et à l’animation impeccables se regarde sans déplaisir .

Un café tenu par une femme âgée. Quelques personnes viennent prendre un verre, discuter, faire une pause. Nous sommes en plein milieu du désert et pourtant les conversations sont identiques à celles d’ici. Un joli documentaire, tendre, calme, mais sans doute un poil trop long puisque la monotonie finit hélas par nous gagner.

Des images à couper le souffle, des exploits surhumains, de bons moments d’émotions. Le spectateur regarde ce documentaire bouche bée, les mains agrippées à son fauteuil, admiratif devant un tel homme.

Malgré quelques scènes qui retiennent notre attention, l’ensemble est plutôt décevant. Le spectateur a l’impression d’avoir déjà vu ce film des centaines de fois. Un scénario pas très clair, une interprétation classique avec des acteurs habitués à ce genre de rôle, une réalisation honnête mais un manque total d’originalité.

Encore un film produit par Netflix et qui n’offre aucune surprise au spectateur. Tout ici est prévisible dès les premières scènes. Ce n’est pas que c’est désagréable à regarder, c’est juste qu’on a l’impression d’avoir déjà vu ça des centaines de fois...

La rencontre entre deux mondes différents. Celui de la musique baroque et de la danse urbaine. Ce documentaire suit la création du spectacle, de ses premières répétitions jusqu’aux représentations publiques. Pour le spectateur, c’est un grand et beau moment de tolérance, d’espoir et d’émotion. Cependant, un regret persiste : ne pas avoir assisté aux représentations en live.

Une mise en scène et une réalisation remplie de trouvailles, de fantaisie ( animation, stop motion, effets spéciaux bricolés...) qui égayent et surprennent à chaque instant, rendant l’atmosphère légère malgré le sujet grave abordé. Dommage qu’au centre du film, l’ensemble tire vers le récit un peu vain et une petite lassitude se fait ressentir.