Ce film, qui ne dépasse en rien les productions standards de Netflix, pars d’une idée de scénario déjà vue maintes fois mais toujours intriguante. Malheureusement la lenteur du récit et le dialogue incompréhensible, omniprésent en voix off finissent par gâcher le plaisir que le spectateur aurait pu prendre.

Difficile d’apprécier ce genre de film quand on a dépassé 10 ans...au delà de cet âge limite, on passe son temps à remarquer les défauts : musique omniprésente insupportable, interprétations outrancières, montage nerveux...heureusement, l’animation des nombreuses bestioles et les décors sont réussis. Il n’empeche que l’on sort de la séance lessivé.

Il faut tout d’abord saluer l’ambition du projet pour un premier film. Celle-ci n’ est pas sans rappeler celle de Besson et de son Dernier Combat. La photographie n’est pas sans reste et le travail sur les effets spéciaux est à souligner. Dommage que les dialogues restent bateaux et plombent le travail d’écriture en le rendant au niveau amateur d’autant plus que l’interprétation générale n’est pas convaincante. Quant à la réalisation, les effets clipesques sont bien trop nombreux rendant l’ensemble artificiel.

Il n’y a pas à tortiller, le Japon est le pays du film d’animation pour adultes et nous offre encore une fois une nouvelle pépite. Des décors sublimes dans un graphisme épuré et réaliste, un scénario inventif qui sait nous tenir en haleine, des moments de pures poésies, le tout baigné dans une belle émotion.

Une énième version de Peter Pan...la caméra à l’epaule qui gigote sans cesse au plus près des personnages donne un climat malsain à l’ensemble ( et parfois la gerbe ). Trop noir et philosophique pour les enfants, barbant et interminable pour les adultes, ce film ne semble être destiné pour personne.

Après les récentes découvertes, il était temps de remettre bon ordre dans la vie et le rôle de Marie Madeleine. Cette remise au point cinématographique est une petite merveille. La sérénité se fait ressentir, l’interpretation est très convaincante, les décors, la musique vous embarquent immédiatement...un très beau voyage spirituel...

Un film radical, violant, sans temps mort ou presque sur l’etincelle prête à enflammer les banlieues. Que ce soit en France avec Les Misérables ou ici le Danemark, le constat est édifiant. Un film d’action bien foutu qui alerte les consciences.

Cela aurait pu donner un petit chef-d’œuvre d’émotion, de tendresse qui nous toucherait tous en plein cœur. La durée brève du film permet d’aller à l’essentiel, de ne pas accumuler les scènes inutiles ou répétitives. Le scénario surprend puis penche vers le fantastique et la poésie. Malheureusement, tout cela est gâché par l’interprétation des deux fillettes qui entraîne inévitablement le film à la direction opposée voulue par la réalisatrice.

Les références à ´A nos amours et surtout ´l’effrontée sont tellement nombreuses ( une ado mal dans sa peau, des pointes de rouge dans chaque plan, les dialogues, les postures, les costumes...) que l’on passe la durée du film à les identifier. Avec un scénario plutôt vide et des personnages creux , la jeune cinéaste, qui n’a aucun talent d’actrice et passe son temps à remettre ses mèches de cheveux en place entre deux répliques inaudibles, étire son intrigue en longueur et son premier long aurait mérité d’être son premier court.

Le portrait de cette femme qui décide de tout plaquer pour se marier avec elle-même possède des moments touchants avec un thème dans l’air du temps. Le personnage de Rosa est attachant et son entourage nous donne des moments légèrement cocasses. Dommage que ce film possède un passage central plutôt mou et perd ainsi de son dynamisme.

Un film qui repose essentiellement sur le duo d’acteurs principaux, même si Lindon est toujours aussi inaudible (quelqu’un pourrait il lui donner des cours de diction ?). Heureusement, celui-ci fonctionne plutôt bien et permet de rendre le résultat regardable. C’est le principal intérêt de ce film puisqu’il ne brille vraiment pas par son originalité.

Mi documentaire, mi fiction, loin de ses fresques épiques, ce film d’Herzog arrive à nous fasciner avec très peu de moyens. Sa visite du Japon accompagnée de son incroyable (mais vrai) entreprise est un vrai petit régal et nous fait découvrir le pays et ses mœurs de manière originale. Mieux que le guide vert.

Un film deux pièces-cuisine qui se laisse bouffer par sa théâtralité. Un couple se déchire à coup de monologues pompeux , dialogues, engueulades, réconciliations en tout genre s’enchainent de façon métronomiques et sans fin. Ils n’auraient pas envie d’aller se coucher ces deux personnages plutôt que de s’engueuler, de prendre un bain, manger des pâtes....??? Seules la mise en scène et l’utilisation du noir et blanc sont à retenir .

Il faut tout d’abord saluer la performance technique du film, la motion picture est une belle réussite. Dommage que la partie live soit d’une naïveté difficilement supportable. Cependant, de rares moments d’émotion transpercent le récit et nous permettent de tenir jusqu’au générique final.

Malgré une interprétation excécrable, des dialogues donneurs de leçons de vie à deux balles et un scénario sans véritable surprise, le spectateur passe un moment sans déplaisir devant un film Netflix familial moins stupide que d’autres.

Un scénario original, une ambiance envoûtante, un rythme lent adapté...voilà de quoi passer un bon moment hypnotique et faire une belle découverte cinématographique.

On pense forcément à La Pianiste en regardant cette œuvre. Même ambiance austère, même réalisation froide, l’actrice ayant même adopté le look Huppert pour le film. On se laisse vite emporter dans l’atmosphère particulière de cette journée, et le film se révèle être une belle découverte forte en émotion.

Une question se pose à la vue de ce film, pourquoi n’a t-il pas eu droit à une sortie en salle ? Les effets visuels, la tension permanente, la reconstitution historique de l’évènement, tout aurait contribué à un spectacle cinématographique. Malheureusement les voies des distributeurs sont impénétrables...alors, n’hésitez pas à rattraper cette grosse erreur et osez ce voyage ...

De plans séquences en surprises scenaristiques, de traits d’humour en clin d´oeil à la culture française...voilà un film très plaisant qui ne va jamais là où on l’attend. Un véritable plaisir pour les cinéphiles.

On ne compte plus désormais le nombre de films sur des réunions de famille...C’est sans doute le tort de celui-ci, rien de neuf , excepté la fausse bonne idée de départ ( seul un fils voit le fantôme du père récemment décédé) qui ne donne rien de bon, ni les scènes comiques ni les émotions. Les autres personnages sont tous caricaturaux ( la sœur névrosée, le frère...) et les scènes attendues sont bien au rendez-vous (mais pourquoi dans ses week-ends en famille la mère décide toujours de vendre la maison familiale ??). Bref, on oubliera très vite cette photocopie.

Huppert s’en donne à cœur joie et son plaisir est communicatif. Elle porte le film sur ses épaules et elle le porte bien. Sans elle, le film n’aurait que peu d’intérêt et les quelques petites longueurs que l’on ressent seraient bien plus longues.

Scénario obsédant, images sophistiquées, musique et effets sonores envoûtants...pas de doute c’est bien du Cronenberg. Mais ici, c’est le fiston qui est derrière la caméra. Dommage qu’il n’est pas la maîtrise du père, qu’il barbote avec le scénario, le rendant plus complexe qu’il n’y paraît. L’envoutement hypnotique, marque de fabrique familiale, fait tout de même correctement le job.

Difficile de ne pas succomber à l'ennui, voir même à une bonne petite sieste devant cette succession de saynètes sans grand intérêt. Le rythme volontairement lent, l'absence d'intrigue, les dialogues sans fin viendront à bout de votre patience. Le réalisateur-acteur se regarde le nombril et le spectateur se pose la question de savoir comment un tel film si personnel peut trouver un producteur, un distributeur et peut sortir en salle...

Première adaptation du roman dont Malick s’inspira pour réaliser La ligne rouge. Ce film de guerre n’hésitait pas, pour l’époque, a nous montrer des images réalistes, parfois crues. Une belle découverte.

Jamais drôle, vulgaire, d’un niveau comique gênant et honteux, sans intérêt sous tous les points...difficile de trouver la moindre qualité à ce machin. Il a pourtant réussi à obtenir 2 prix au festival de l’Alpe D’Huez, je n’ose pas imaginer le niveau des autres films présentés...

L’adaptation cinématographique possède les mêmes défauts que l’oeuvre littéraire. Une présentation et mise en place interminable, un sentiment de scènes décousues, un manque d’émotion...il faut ajouter ici des acteurs dont le jeu sonne faux. La déception est grande pour un épisode terrible de notre Histoire.