Grosse déception pour ce film prometteur. Malgré un certain savoir pour filmer la nature et l’embellir, le réalisateur ne parvient pas à nous émouvoir. Les dialogues sont inaudibles, la caméra gigote inutilement, les interprètes sont d’un niveau moyen et l’intrigue finit par ennuyer.

Bellocchio arrive encore à nous épater. Son dernier film en date sur la mafia est passionnant. La mise en scène reste classique mais efficace.Dommage que la première heure ne soit pas aussi prenante que la suivante, il faut savoir être patient pour ensuite être emporté.

Sorti en 2 parties, ce film se mérite. Les premières scènes s’enchaînent sans rapport, le spectateur, perdu, ne comprend rien. Puis, tout se met (très) lentement en place et le spectateur s’ennuie toujours...attendons de voir la deuxième partie pour avoir un jugement final.

Portrait d’un jeune agriculteur, ce documentaire est bouleversant. La caméra est sincère, accompagne l’agriculteur sans voyeurisme, nous soulève le cœur et nous révolte du système plongeant les agriculteurs dans un gouffre sans fond. Le spectateur a envie de traverser l’écran pour soutenir, consoler et sort de la projection assommé, désorienté...

Le principe véridique du langage sifflé aurait pu donner un film passionnant. Malheureusement, il est au service d’un scénario incompréhensible, d’un suspens inexistant et la déception est grande. Quel dommage...

Après ‘un homme et une femme ‘ Lelouch réalisait ce film passable où il ressasse encore les mêmes thèmes, la même façon de filmer, les mêmes musiques envahissantes...d’ailleurs, il réalise toujours de la même manière encore aujourd’hui. Attention aux scènes violantes de reportage qui jalonnent étrangement le film.

Dès la première scène, nous comprenons à quoi nous avons à faire et pour qui ce film est destiné, une comédie pour ados. Interdit donc aux plus de seize ans sous peine d’ennuis rapides. Mal joués (même les acteurs professionnels), un scénario minimaliste basé sur une (bonne) idée mais qui s’étire comme un vieux chewing-gum...bref, pas grand chose à retenir.

Dialogues lourdingues avec expressions dépassées, batailles auxquelles on ne croit pas, pellicule marquée par le temps avec traces de changement de bobines, bande-son avec souffle...tout est réuni pour passer un bon moment rétro de cinéma kitch, désuet mais tellement charmant.

Comédie qui ne fait pas dans la finesse, ce film permet juste de se vider la tête le temps de sa durée. On trouve ça affligeant mais on continue de regarder... les comédiens ont à peine l’impression de prendre du plaisir à jouer et la caméra s’amusant à virevolter de manière abusive en devient fatigante.

Un thriller parmi la flopée du genre sortie dans les années 90. La photographie est démodée ( on abuse des filtres couleurs) mais le jeu de De Niro , dans l’un de ses derniers grands rôles avant sa chute, impressionne toujours autant et emporte tout sur son passage.

Inspiré d’une histoire vraie, ce mélo arrive à nous saisir et nous émouvoir. Bien qu’il n’évite pas les pièges du genre ( dont une scène bien trop larmoyante), l’efficacité est bien là, les interprètes et la photographie y sont pour beaucoup.

Un suspens satisfaisant qui ne relâche jamais la pression. Une idée de base bien développée, une mise en scène efficace avec une photographie adéquate. Voilà de quoi faire accrocher le spectateur à son fauteuil sans qu’il ne voit le temps passer.

Encore un film de revenants qui emploie le même scénario, les mêmes effets ou presque, que les autres, pourrait -on croire. Pourtant quelques surprises nous attendent. Malheureusement, les scènes de tension ne fonctionnent pas , l’ennui nous saisi assez vite et la réputation de nanar est proche.

Un scénario ultra simpliste, des moments de grâce, de tendresse, de poésie, pas étonnant pour une adaptation de l’une des œuvres de Sempé. Une petite bulle de douceur, c’est toujours agréable à prendre.

Le scénario décousu ne joue pas en faveur du film, l’impression que celui-ci fait du sur-place en permanence ne nous quitte pas. Les vagues sourires qui s’affichent trop rarement sur le visage du spectateur prouve que l’humour proposé ne fonctionne pas, malgré un casting prometteur.

La reconstitution historique est parfaite, la plongée dans les années 50 est immédiate. L’interprétation est remarquable, Norton s’offrant même un premier rôle inoubliable. Il faut dire que ,de mémoire de cinéphile , son rôle d’enquêteur atteint du syndrome de Gilles de la Tourette est complètement inédit. C’est plutôt du côté de l’intrigue que ça foire...l’enquête que mène ce personnage n’est pas franchement des plus palpitantes, est plutôt complexe à suivre et finalement l’ennui nous envahit peu à peu. Quel dommage...

Scénario mêlant légende japonaise et nouvelle de Maupassant, ce film est un vrai livre de contes pour adultes. Sa force et son charme sont restés intacts, nous plongeant avec délice dans le Japon du XVI siècle.

L’un des films les plus tendres et émouvants de Blier, et pourtant il serait impossible aujourd’hui de le réaliser ( les sujets abordés sont désormais tabous). Le scénario est toujours original, les interprètes toujours justes. Revoir Deweare nous fait toujours prendre conscience qu’il manque terriblement au cinéma.

Un sujet passionnant pour ce portrait sous forme.de documentaire. Dommage que le réalisateur ait choisi cette forme étrange de narration, une voix off relatant les faits sous forme littéraire. Un effet qui alourdi le sujet inutilement.

Bien qu’il soit sorti il y a une soixantaine d’années, ce film a gardé sa force et sa modernité. Le scénario est toujours prenant et émouvant, le jeu des acteurs et la mise en scène toujours efficace. Indémodable.

Voilà typiquement le machin qui ne devrait pas exister dans le monde du 7ème art. Affligeant, gênant, vulgaire, inutile...il ne vaut même pas que je lui consacre ces quelques mots.

Les premières scènes sont de bonne augure même si le réalisateur se prend pour Malick et sa caméra est inutilement maniérée. Puis, le scénario s’éparpille, les deux actrices passent leur temps à chouiner et le spectateur a trouver le temps long.

Scènes extérieures généralement tournées en studio avec décor en carton-pâte, scénario réunissant seulement de l’anecdotique, jeu des acteurs trop appuyé...on ne peut pas dire que ce film soit remarquable...pourtant, tourné dans les années 50, on lui pardonne volontiers ces défauts pour ressentir son délicieux charme désuet.

Le sujet des sectes fait encore froid dans le dos. Autobiographique, le scénario a l’intelligence de regarder l’endoctrinement d’un œil pratiquement extérieur. Les interprètes sont excellents, le film passe à toute vitesse et nous interroge continuellement.

Un documentaire de société qui aurait pu être touchant et passionnant. Malheureusement, les personnes interrogées n’ont généralement pas grand chose à raconter excepté leur utopie engluée dans leur mégalomanie. Heureusement, quelques témoignages sortent du lot de ce ramassis de tête à claques, mais bien trop peu pour rendre ce doc indispensable.

Considéré comme l’un des meilleurs films sur la marine nationale, interprété par de grands comédiens, ce film a tout pour plaire et rester un classique des années 70. Malheureusement, les flashbacks, le manque de rythme, les différentes histoires entrecroisées n’arrivent plus à nous toucher. C’est surtout l’ennui qui nous gagne rapidement.