Commentaires de films faits par Springbloom
Répliques de films par Springbloom
Commentaires de films appréciés par Springbloom
Répliques de films appréciées par Springbloom
Bien que dubitative au niveau du synopsis (je regarde peu de biopic en dehors de ceux de figures historiques) car je redoutais de m'ennuyer très rapidement.
Quelle surprise, quelle belle et incroyable surprise que ce film ! C'est typiquement de ceux dans lesquels on ne s'attend pas ressentir autant d'émotions à la seconde. Bien que certains peuvent critiquer sa fin (ce que je parviens à comprendre, c'est vrai qu'elle peut faire très mélodrame larmoyant poussé), les premières larmes qui me sont parvenues ont commencé à la scène du chien, à à peine 15 minutes de film (ceux qui l'auront vu sauront de quoi je parle, et cette scène n'a rien de triste).
Neverland est une invitation à nous replonger dans l'enfance tout autant qu'une invitation à voyager : malgré les problèmes rencontrés par l'auteur, par la famille Llewyn Davis, malgré les problèmes liés à l'époque et malgré les nôtres lorsqu'on regarde le film, on parvient, tout comme J.M Barrie à s'échapper, à continuer de rêver. Et c'est pour toutes ces scènes "d'échappées", tout comme pour celles terre à terre, qui s'enchainent superbement, que ce film donne envie d'être vu et revu en boucle, pour trouver ce petit détail, ce petit quelque chose qu'on n'avait pas vu auparavant, mais surtout pour nous aussi rêver car Neverland porte un beau message d'espoir et de liberté.
Je pourrais continuer de déblatérer sur la performance des acteurs, sur la qualité des décors et des costumes et la beauté de la lumière (sans même mentionner la musique) mais je vous invite plutôt à prendre part au voyage vous-même
Le talent de John Hughes dans la réalisation et l'écriture de teen movie est connu de tous, et Breakfast Club en est certainement une des meilleures preuves, et probablement aussi un de mes films préférés également. Ce film est une chef d'oeuvre, bien loin de tous les teen movies vident qui passent chaque été et qu'on n'oublie une semaine avant leur sortie.
Breakfast Club porte un beau message d'union, d'espoir, de joie, dépeignant les problèmes que n'importe qui peut rencontrer lors de son adolescence. Au travers de ces cinq adolescents aux abords caricaturaux dans lesquels chacun peut s'identifier, le film nous propose de faire se rencontrer ces cinq milieux qui n'ont rien à voir dans une situation peu banale : un samedi de retenue.
Mais la magie du film réside dans cet air de liberté, cette impression que rien n'est décidé pour ces jeunes, qui sont en réalité bien plus proches les uns des autres qui ne le croyaient. Et tandis que nous apprenons à les connaître, eux apprennent également à se connaître et grandissent avec les autres. Mention spéciale à la scène du cercle, où chacun révèle certains de ses plus profonds secrets, joué totalement en improvisation, par que John Hughes a compris le secret : les personnes les mieux placées pour parler des troubles et des doutes que l'on rencontre entre 13 et 19 ans, ce sont les ados eux-même.
Immanquable, inoubliable et indémodable : ce film ne vieillit jamais et se dévore avec toujours autant de fascination