Un second opus toujours aussi agréable !

Grande amoureuse de la saga « Conjuring », je me dois de suivre son univers plus étendu, pour autant, la qualité y est pour le moins variable, s’il y a de belles surprises, nombre d’entre eux ne sont pas forcément au rendez-vous et surtout, ne sont pas à la hauteur de leurs prédécesseurs originels. En ce qui concerne Valak, sûrement l’une des entités les plus effrayantes de la franchise, à mon goût en tout cas, on reste sur une saga de qualité dans son ensemble, même si on aurait pu faire bien plus, le potentiel étant assez exceptionnel, disons qu’on se situe sur un milieu de gamme, sympathique, mais qui ne révolutionne pas le genre. Néanmoins, comme toujours avec cet univers, c’est son aspect réaliste, puisque tout ce qui s’y déroule se base sur des faits réels et c’est ça, qui fait toute la différence, toute son authenticité, même si l’ensemble peut parfois manquer de piquant, savoir que ça existe vient amplifier la peur que nous pouvons ressentir. De plus, lorsque l’on parle de cette présence en particulier, on touche aussi tout un monde de religion finalement très intéressant, même si les croyances ne sont peut-être pas les vôtres, ce qui est mon cas, toute l’histoire qui l’entoure, les mythes, les légendes, sont passionnants et viennent entourer ce film d’une aura très particulière. La réalisation de Michael Chaves est tout à fait à la hauteur, coutumier du fait, il maîtrise son sujet et nous offre un cadre de qualité, une atmosphère qui fait toute la différence, il joue avec l’obscurité avec brio, pour garder une angoisse omniprésente. Visuellement, les effets spéciaux sont évidemment réussis, les maquillages ont également une importance cruciale, peut-être un peu plus gore que son prédécesseur, il manque néanmoins de piquant, de punch, j’en attendais plus, j’aurai aimé être plus surprise, plus effrayée aussi, on reste dans un système assez classique, avec des jump scare pour le moins prévisibles, que l’on voit venir aisément. En ce qui concerne le scénario, je suis essentiellement ravie de retrouver les personnages du précédent opus, nous sommes dans une vraie suite, c’est ce qui fait sa force, pour le reste, son intrigue est là encore, plutôt classique du genre et sans grand panache. Le rythme est à mon sens un peu trop lent pour que nous soyons totalement captivés, même si quelques pics de stress viennent nous tirer vers le haut, ils ne sont pas assez nombreux, pas assez intenses, on reste en surface, même si les éléments de réponse viennent nous intéresser un peu plus, ça manque de percutant. Quant au casting, je l’apprécie toujours autant, j’étais très heureuse de retrouver Taissa Farmiga, ainsi que Jonas Bloquet et j’ai particulièrement aimé le rôle d’Anna Popplewell.

En bref : Un second opus qui reste tout à fait agréable, bien que non parfait, il ne manque pas d’intérêt, essentiellement pour son univers réaliste, mais aussi par tout le folklore religieux qui l’entoure, qui aborde des légendes assez passionnantes, même si vous pouvez ne pas y adhérer, pour autant, on reste trop superficiel, ça manque clairement de punch, de rythme aussi, nous faisant quelque peu sortir d’une ambiance délicieusement angoissante !

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Un thriller hypnotique et passionnant !

On plonge dans un univers quasiment hypnotique, entre rêves, prémonitions et réalité, toujours à la frontière, presque de la folie même, on ne saura jamais vraiment ce qui existe ou ce qui n’est que pur fantasme, si ce que nous voyons est arrivé ou si ça va arriver ou même si c’est une simple création de l’esprit. C’est ce qui fait l’originalité de ce métrage, ce mélange des genres, ce pêle-mêle de visions, qui participe grandement à une certaine perte de repères, on ne sait pas ce qui nous attend, on ne comprend pas tout immédiatement, nous sommes perdus, mais c’est une sensation volontaire, qui nous embarque finalement aisément dans son sillage. Ça devient alors un thriller absolument passionnant, une véritable quête de vérités, qui nous plonge toujours plus profondément dans un esprit torturé, rongé par la culpabilité, par la trahison aussi, par des blessures anciennes, qui viennent resurgir et modifier la perception du réel, parce que le monde qui l’entoure est trop difficile, trop décevant peut-être. C’est une atmosphère de mystères, d’étrange, un immense puzzle psychédélique, où on a l’impression qu’aucune pièce s’emboîte, on a cette sensation de déséquilibre constant, d’être des funambules attendant la moindre chute fatale, c’est extrêmement intéressant, autant que déroutant et c’est une expérience d’une intensité remarquable. J’apprécie beaucoup le travail de Yann Gozlan, il a une patte tout à fait particulière, qui se reconnaît aisément, des plans qui forment un certain maelstrom, qui peuvent paraître fouillis, mais qui sont étudiés, maîtrisés, une certaine vivacité, qui confine presque à l’hyperactivité, mais qui fait toute son authenticité. Visuellement, c’est extrêmement frappant, les images sont sublimes, presque artistiques d’ailleurs, il faut savoir l’apprécier dans son intégralité, pour en déceler toutes les nuances, chaque élément est important, sujet à vous apporter des détails cruciaux, il faut savoir tout observer, pour trouver les réponses. Ainsi, le scénario peut paraître complexe, dans un premier temps, il l’est, il faut savoir s’accrocher, être spectateur de ce qui se déroule, pour ne rien rater, il faut partir dans l’optique que l’on ne comprendra pas l’ensemble immédiatement et avoir la patience d’attendre le bon moment, pour que la vérité se fasse jour. Mais voilà, c’est à mon sens dans son dénouement que l’intrigue pêche justement, ce sera ma petite déception, j’ai eu l’étrange sensation d’un certain gâchis, les réponses sont peut-être trop simples à mon goût, je m’attendais à plus ou en tout cas à ce que l’issue sorte d’un certain carcan trop éculé, après autant d’originalité, on pouvait s’attendre à une finalité qui sorte tout autant du lot, mais ce ne sera pas le cas. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, Diane Kruger y est tout simplement parfaite, le rôle de Mathieu Kassovitz est tout en nuances et la présence de Marta Nieto sera d’une importance primordiale.

En bref : Un thriller hypnotique, presque psychédélique, toujours à la frontière entre rêve, réalité ou fantasme, on ne saura jamais vraiment ce qui existe, ce qui a eu lieu ou ce qui est de l’ordre du fantasme, une sensation de déséquilibre déroutante, mais qui participe grandement à notre immersion, qui nous fait partager un récit passionnant, qui nous tient dans ses griffes, dans cette quête de vérité haletante, mais qui déçoit quelque peu dans son dénouement, avec des réponses peut-être trop simples et trop clichés !

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Un thriller parfaitement mené !

Tout commence par un meurtre, assez classique, violent certes, mais rien de très original à l’horizon, pourtant, très vite, les évènements vont se complexifier, pour nous livrer un métrage, pointu, maîtrisé, qui va bien plus loin que ce que les apparences pouvaient nous laisser imaginer. C’est avant tout une ambiance, pesante, lourde, on sent que tout autre chose se joue en coulisses, tout nous paraît suspect, on a la sensation que tout le monde a quelque chose à cacher, c’est une atmosphère très particulière, presque oppressante, dans laquelle on a l’impression que le danger va surgir à tout moment. Pourtant, il y a une certaine langueur, une certaine lenteur, comme si rien ne se passait, que les forces de l’ordre prenaient cette enquête par-dessus la jambe, sans beaucoup d’intérêt, bien sûr, ils ont l’habitude de voir des scènes aussi macabres, mais là, ils sont presque apathiques face à cette situation, c’est une impression étrange, mais qui participe grandement à la surprise de ce film. Finalement, plus le récit avance, plus le jour se fait, plus tout s’explique, c’est un jeu de patience véritablement, qui nous tient en haleine, qui nous immerge au cœur d’une police que les scandales gangrènent, une police qui a une importance cruciale, mais qui n’est pas exempte de défauts, à l’image d’une société de la cupidité. La réalisation de Grant Singer est tout à fait de qualité, il a su instaurer une ambiance incroyable, qui fait clairement toute la différence, d’un réalisme saisissant, il nous emporte dans un environnement fait de suspicion et délicieusement oppressante de par cette singularité. Visuellement, bien que sans fioriture, c’est avant tout la mise en scène qui fait toute sa puissance, elle est immersive, sans compromis, elle joue de ses plans, comme pour un puzzle, assemblant des pièces qui peuvent paraître étranges, mais qui forment un tableau passionnant. En ce qui concerne le scénario, c’est là où il brille, intelligemment écrit, il est maîtrisé de main de maître, d’un postulat de départ simple en apparences, il va pourtant se révéler bien plus complexe que ce que nous pouvions imaginer, pour nous livrer une enquête pleine de suspense et de rebondissements. Effectivement, tout repose sur cette intrigue, plus on avance dans ses méandres, plus elle se montrera sombre, viciée, l’atmosphère sera de plus en plus lourde, on sent que le dénouement approchera, que le danger va en grandissant, comme si un piège se refermait sur nous, sans issue possible, si ce n’est le pire. Quant au casting, il est incroyable, Benicio Del Toro est comme toujours, terriblement charismatique, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Alicia Silverstone et celui de Justin Timberlake est plutôt anecdotique.

En bref : Un thriller d’ambiance, incroyablement prenant dans son atmosphère faite de suspicions, il se montrera terriblement oppressant au fil des minutes, comme si le danger était omniprésent, prêt à vous frapper à n’importe quel moment, on doute de tout, de tout le monde et c’est une intrigue passionnante qui s’ouvre à nous, d’une lenteur étudiée, jusqu’à son point culminant, tout à fait surprenant et explosif !

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Un nouvel opus toujours aussi agréable !

Bien que l’on retrouve notre cher Hercule Poirot, cette nouvelle adaptation est pourtant très différente des autres, même si le concept reste le même, l’ambiance y est tout autre, avec un fond plus mystérieux, presque paranormal, qui le rend tout à fait unique en son genre et qui ajoute une autre dimension, comme un second souffle. Effectivement, bien que nous soyons au cœur d’une enquête malgré tout, on sort quelque peu du mécanisme habituel, on s’éloigne d’un aspect très protocolaire, très construit, pour aller vers quelque chose de plus étrange, de plus instinctif aussi peut-être, ou en tout cas, d’un cadre beaucoup moins fixe, qui laisse place à l’imagination. Ainsi, à travers un Venise fait de légendes, de croyances, un Venise au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, pendant une soirée d’Halloween où tout un folklore va prendre vie, on efface quelque peu la frontière qui peut exister entre le monde des vivants et celui des morts, une frontière plus floue, qui va permettre plus de libertés, un voyage plus spirituel, tout à fait intéressant. Loin d’être un film d’horreur malgré tout, ça ajoute une pointe de frissons, un peu d’exotisme, on plonge dans un univers atypique, auquel on ne s’attendait pas forcément, mais qui viendra apporter une nouveauté bienvenue à cette franchise, avec un opus qui sort du lot commun. On retrouve Kenneth Branagh à la réalisation et si on reconnaît sa patte, là encore, il a su jouer avec cet environnement fait de mystères, pour s’essayer à quelque chose d’autre, notamment des jeux de caméra assez intéressants, qui viennent participer à cet effet d’étrange, à cette sensation de perte de repères, avec cet univers pas toujours palpable, de l’au-delà. Visuellement, c’est une réussite, les effets spéciaux sont bons, encore une fois, on peut noter l’importance donnée au cadre, aux prises de vue sublimes de Venise, mais aussi de cette demeure, dans laquelle nous serons enfermés en huis clos, une demeure aussi somptueuse, que sombre, par l’histoire de cette famille et par ses actes. En ce qui concerne le scénario, on retrouve les codes qui font la force de cette franchise, le fonctionnement de l’enquête reste le même, nous y sommes maintenant habitués, c’est une écriture que j’aime beaucoup, qui retranscrit assez bien ce que pouvait faire Agatha Christie et qui nous propulse dans une intrigue très efficace. Pour autant, malgré ce second souffle très agréable, par cet univers original, propice à l’imagination, j’ai eu la sensation que l’ensemble était peut-être plus simple, plus facile à deviner, ou peut-être que le mécanisme devient trop habituel et que l’on parvient à comprendre où il veut nous mener, perdant un peu du suspense que l’on pouvait tant aimer au début. Quant au casting, encore une fois, c’est une des forces de cette franchise, Kenneth Branagh est toujours aussi convaincant dans ce rôle, j’ai beaucoup aimé la présence de Camille Cottin, le rôle de Kelly Reilly est tout en ambivalence et celui de Riccardo Scamarcio est tout en nuances.

En bref : Un nouvel opus qui sort du lot de cette franchise, qui lui apporte un second souffle tout à fait agréable, de par son ambiance, pleine de mystères, où légendes et croyances se mêlent, pour nous immerger dans un univers aux frontières du paranormal, nous livrant une enquête toujours aussi prenante, bien que peut-être plus simple qu’habituellement ou en tout cas, moins piégeuse pour trouver l’identité du coupable !

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Un film de survie ultra prenant !

Tout commence avec un drame, celui qui fait terriblement écho à ce que nous vivons actuellement, un sujet brûlant d’actualité, dont on parle quotidiennement, celui de la crise migratoire, de tous ces gens qui fuient leur pays, pour différentes raisons, un sujet fort donc, presque polémique, qui divise depuis toujours et encore maintenant. Devoir partir, tout laisser derrière soi, une vie bien établie, des métiers importants, une famille même, parce qu’un régime oppressif vous y pousse, parce que vous survivez à peine dans un quotidien fait de restrictions toujours plus violentes, toujours plus inhumaines, injustes, vos droits n’existent plus, sans cesse repoussés, le danger devient omniprésent et ne vous laisse plus d’autre choix que de fuir, pour espérer mieux ailleurs. Mais le parcours est loin d’être une sinécure, on découvre un trafic plus terrible encore, celui des passeurs, loin d’aider, ils profitent de la situation, de la détresse de leurs compatriotes, ils amassent les économies de toute une vie bien souvent et se préoccupent finalement très peu de ce qui peut se passer sur le chemin, peu importe si les morts sont nombreuses. Un cadre extrêmement réaliste donc, qui va laisser place à un film de survie terriblement poignant, parce que ça pourrait être le destin de beaucoup, cette volonté de se battre, de lutter, contre un système, autant que pour vivre, de ne jamais baisser les bras, de surmonter obstacles, après obstacles, sans jamais renoncer, parce que vous avez le droit de vivre, parce que personne ne devrait être forcer à quitter tout ce qu’il a toujours connu, parce que d’autres ont décidé d’instaurer leur pouvoir. La réalisation d’Albert Pintó est saisissante, malgré un budget somme toute assez peu élevé, il parvient à nous immerger dans un environnement terriblement oppressant, avec un réalisme incroyablement percutant, il touche du doigt une situation largement tabou, de laquelle on ne pourra détourner les yeux cette fois. Visuellement, c’est un huis clos d’une efficacité redoutable dans ce container, mais en plus, au milieu de nulle part, un environnement hostile s’il en est, qui ne laisse aucune issue possible, pas d’effets spéciaux, simplement la réalité brutale de ce parcours inextricable, dont on ne peut imaginer la difficulté. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, de par ses sujets avant tout, qui dénoncent la situation que peuvent vivre beaucoup, de ces personnes dont on ne veut pas chez nous, sans connaître ce qu’ils ont pu traverser, ce qu’ils ont dû vivre, pour prendre la décision de fuir. Alors, c’est un huis clos d’une intensité remarquable auquel nous serons confrontés, qui ne nous laissera pas une seconde de répit, une véritable leçon de survie, de volonté de vivre plus que tout, malgré les difficultés qui paraissent insurmontables, avoir la force de ne pas baisser les bras, de lutter, même si tout semble perdu, un récit émotionnellement éprouvant, mais riche de messages. Quant au casting, il est incroyable, c’est évidemment Anna Castillo qui tient l’affiche et qui le fait avec un talent magistral, quasiment seule tout le long du métrage, elle a su captiver l’attention.

En bref : Un huis clos d’une efficacité redoutable, au rythme saisissant, il nous immerge dans un film de survie incroyable de réalisme, avec en son cœur la crise migratoire en toile de fond, une situation qui résonne terriblement fort avec notre actualité, qui pose de réelles réflexions, qui nous pousse à remettre en question tout ce que l’on pouvait croire et qui remet un peu d’humanité dans ce sujet qui prête tant à polémiques !

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Un film à l’ambiance extrêmement prenante !

Pour tout vous dire, j’ai d’ailleurs beaucoup de mal à comprendre les retours extrêmement mauvais que j’ai pu lire, peut-être faut-il être de vrais amateurs du mythe du vampire pour l’apprécier, pour le comprendre pleinement, puisque c’est justement le cas, il est effectivement très loin des bluettes adolescentes qui font passer ces créatures pour romantiques. Nous sommes clairement dans la figure monstrueuse des légendes, on parle ici du célèbre Dracula, le plus connu de tous, représenté ici dans son image la plus terrifiante, loin d’avoir une apparence humaine, il est plus proche de la bête, de celle que nous connaissons depuis bien longtemps et qui a toujours été à la base même de ce mythe. Alors bien sûr, si on s’attend à quelque chose de plus édulcoré, de moins brutal, de plus beau dirons-nous, vous ne serez clairement pas le public cible, mais si vous êtes comme moi, un amoureux de ces origines les plus cruelles, vous serez indubitablement sous le charme de cette version. De plus, on aborde ici un passage très peu connu de l’histoire de Dracula, existant pourtant dans le roman de Bram Stocker, il était passé sous silence jusqu’à présent, dans le milieu cinématographique, c’est alors une découverte totale, qui parvient, là aussi, à redonner un second souffle à tout ce que l’on a pu voir jusqu’à présent, pour notre plus grand plaisir d’ailleurs. La réalisation de André Øvredal est parfaitement réussie, c’est l’un des points forts de ce métrage justement, l’ambiance qu’il a su installer est extraordinaire, oppressante à souhait, c’est un huis clos au cœur de l’océan, aucune issue, un piège duquel il sera difficile de sortir. Visuellement, c’est un pur régal, très sombre, on joue essentiellement sur cette atmosphère de mystère, évidemment, la nuit y tient un rôle primordial, ça parle inévitablement à nos peurs les plus profondes et les frissons y seront omniprésents, on ne fait bien sûr pas sans le côté sanglant qui va de pair avec cette créature célèbre. En ce qui concerne le scénario, bien que classique dans son sujet, il aborde un pan très peu connu jusqu’à présent et c’est ce qui fait tout son intérêt, ainsi que toute sa surprise, on se laisse porter par ce voyage sans retour, par ce piège qui se referme peu à peu et qui laisse très peu de chance de survie à ses protagonistes. C’est une intrigue parfaitement rythmée où l’angoisse ira crescendo, les éléments s’installent de la meilleure des manières, c’est étudiée, maîtrisée, délicieusement stressant, c’est une aventure de tous les instants, qui ne fait pas dans la demi-mesure et qui nous offre un récit vampirique pour les vrais amateurs du genre, sans concession. Quant au casting, bien que peu connu, je l’ai beaucoup aimé, Corey Hawkins est tout à fait crédible, mais c’est à mon sens l’interprétation de Aisling Franciosi qui sort du lot et qui m’a profondément bluffée.

En bref : Un film pour les vrais amoureux du mythe du vampire, loin de la créature romantique, pleine de charisme amoureux que l’on a pu voir ces dernières années, c’est celle totalement monstrueuse que nous allons découvrir ici, dans un pan peu connu de son histoire, une traversée sans retour, un piège mortel au cœur de l’océan, pour nous livrer un récit sombre, mystérieux et d’une intensité remarquable !

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Un troisième opus absolument parfait !

Bien sûr, lorsqu’on connaît cet univers, on sait à quoi s’attendre, mais je dois dire que même si on retrouve pleinement ses codes, ainsi que son identité, il nous surprend finalement beaucoup, à se demander s’il ne devient pas le meilleur de cette trilogie ou tout du moins, un excellent crû et un final qui ne pouvait clairement pas être meilleur à mes yeux. Pour autant, on retrouve évidemment tout ce qui faisait la force de cette saga, ce justicier des temps modernes, ce citoyen vigilant, qui lutte contre tout ce que notre société peut compter de pire, avant tout, pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se défendre, les petites gens, comme vous et moi, ceux qui trinquent généralement le plus, les victimes collatérales d’un système malade. Mais cette fois, la mission qu’il s’est donnée, va le conduire jusqu’en Italie, l’élément qui fait indubitablement toute la différence, qui apporte ce vent de fraîcheur, qui donne le second souffle à cette trilogie, un véritable havre de paix, pour peut-être, une retraite bien méritée ou en tout cas, un foyer dans lequel il ferait bon de finir sa vie. Mais voilà, un cancer vient le gangrener, un cancer qui dévore ses habitants, qui installe une atmosphère terrifiante, où la peur est omniprésente, la mafia, véritable fléau qui opprime tout un pays, qui étend ses tentacules à travers toutes les strates de la société, jusqu’aux plus puissants. Très amatrice de la réalisation d’Antoine Fuqua, une fois de plus, il ne me déçoit pas, on retrouve sa patte, mais plus que ça, toute l’identité qu’il a su insuffler à cette franchise, mais en plus, à travers ce troisième opus, c’est un cadre à part entière qu’il met en place, différent de ce qu’il a pu faire précédemment. Visuellement, il nous offre un voyage sublime au cœur de cette petite ville italienne, il y fait bon vivre malgré tout, les traditions, les paysages, c’est toute la force de ce métrage, autant de contrastes avec l’aspect beaucoup plus sombre de cet univers, sa violence inhérente aux sujets abordés et ses scènes d’action pour le moins intenses, dans tous ses détails les plus marquants. En ce qui concerne le scénario, bien qu’il soit assez classique des précédents, il n’est pas dénué de surprises, bien au contraire et c’est justement ce qui en fait sa force, il nous propulse dans une intrigue que l’on pense connaître, mais il parvient à sortir de son carcan habituel, pour nous livrer un récit bien plus touchant. Effectivement, bien que toute la franchise soit émotionnellement forte, celui-ci est d’autant plus intense, que ce soit au cœur de ce village en souffrance, mais où la solidarité est omniprésente, que pour la vie personnelle de notre héros, on sent que la boucle est bouclée, on sent que l’histoire trouve ici sa conclusion idéale, aussi belle, que bouleversante. Quant au casting, il est toujours au rendez-vous, Denzel Washington est toujours aussi charismatique de talent, j’étais particulièrement heureuse de retrouver Dakota Fanning et j’aimerais souligner la présence très touchante de Gaia Scodellaro.

En bref : Un troisième opus qui vient mettre la touche finale à cette franchise, un dénouement qui ne pouvait pas être meilleur de qualité, qui nous offre un cadre sublime, des paysages exceptionnels, un environnement qui respire la paix tant attendue, même si cette dernière mission est intense en scènes d’action, en violence, elle est aussi la promesse d’un avenir meilleur, bien plus doux !

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Un film d’action ultra efficace !

Pour tout vous dire, au vu de la bande-annonce, j’avais un peu peur d’un univers franchement prise de tête, dans lequel on ne comprend pas grand-chose, si effectivement, on ne parvient pas à saisir immédiatement tous les tenants et aboutissants, il suffit vraiment d’un peu de patience pour que tout se dévoile, il faut simplement se familiariser avec le fonctionnement psychologique qui nous est livré. Il faut se le dire, ici, tout ne sera qu’illusions, on parle de manipulations mentales, d’hypnose poussée à son paroxysme, plus qu’une faculté, c’est un don extrême, celui de construire tout un environnement, d’y faire croire à sa victime, de le plonger dans ce que l’on souhaite qu’il voit, manipulant absolument tout ce qui l’entoure. Bien que les bases puissent être réalistes, prenant ses racines dans le mentalisme ou l’hypnose, on pousse le curseur beaucoup plus loin, on dépasse les limites de l’imaginable, pour en faire un don hors du commun, à la frontière du fantastique pur, tout en restant dans un cadre tout à fait réaliste, un mélange des genres qui fonctionne à merveille. Alors, si le début du film nous laisse à penser à un thriller d’action assez classique, très vite, il se dévoile plus original, il sort des sentiers battus, nous faisant découvrir un environnement passionnant, fascinant de part son fonctionnement et délicieusement surprenant, pour devenir tout à fait unique dans sa finalité. Grande fan du travail de Robert Rodriguez, j’étais très heureuse de pouvoir le retrouver ici, bien que très différente de ce qu’il peut faire habituellement, on reconnaît sa patte, le côté brutal de son univers, c’est intense, incisif et sans demi-mesure, on aime ou on déteste, moi, j’apprécie particulièrement ce côté survolté. Visuellement, c’est maîtrisé, les effets spéciaux sont excellents, les illusions prennent une dimension totalement folle, mettant nos sens sans dessus dessous, de quoi avoir le vertige, les scènes d’action sont pleine de vivacité, un spectacle qui en met plein la vue et qui nous plonge réellement dans le vif du sujet. En ce qui concerne le scénario, assez classique au début, il va se dévoiler pleinement au fur et à mesure, ainsi, tout ne sera qu’apparences, derrière cette banalité, se cache une intrigue bien plus originale que ce que nous pouvions penser, se détachant complètement du lot, pour nous offrir un récit tout à fait unique en son genre. On se laisse totalement prendre par la surprise, on va de rebondissements en rebondissements, tout ce que l’on croit se voit détruit petit à petit, chaque nouvelle hypothèse est une illusion, jusqu’à ce que la vérité se dévoile peu à peu, aucun temps mort, le rythme est d’une intensité folle, véritable course contre la montre pour trouver la vérité et lutter contre un système terrifiant. Quant au casting, il est parfaitement à la hauteur, bien que pas spécialement fan de Ben Affleck, il est tout à fait crédible, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Alice Braga et William Fichtner fait un méchant ultra charismatique.

En bref : Un film d’action qui mise tout sur l’illusion, classique dans ses prémices, il se dévoile dans toute sa particularité au fur et à mesure, nous livrant un univers psychologiquement intense, où les apparences prendront toutes leurs significations, il ne faudra se fier à rien, tout se voit démonter, déconstruit, pour nous livrer une aventure ultra prenantes, riches de surprises, sortant totalement des sentiers battus !

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Un thriller dramatique ultra prenant !

Tout commence par un drame, au milieu de nulle part, un mari, un père de famille, que l’on retrouve mort, au pied de son chalet, aucun témoin, personne ne sait ce qu’il s’est passé, alors se pose la question de savoir si c’est une chute accidentelle, un suicide ou un meurtre, tout l’intérêt du film est dans cette situation. Mais lorsque personne ne peut témoigner, il faut décrypter, chercher les preuves, faire parler le corps, les expertises, seulement, lorsque ce n’est pas concluant ou que les avis divergent, il faut aller plus loin, il faut se pencher sur la vie de ce couple, de cette famille et c’est en cela, que ce métrage sort clairement du lot. Plus que le drame en lui-même, c’est de mettre cette histoire d’amour au microscope qui fait toute la force de ce film, de la décortiquer dans ses défaillances, dans ses blessures, dans ses secrets, comment des liens si intenses, si symbiotiques, peuvent se détendre, jusqu’au point de non-retour. C’est ce cheminement qui sera des plus passionnants, cette enquête psychologique, plus que scientifique, qui saura nous fasciner du début à la fin, cet acharnement à trouver le coupable, à trouver la vérité et peu importe s’il faut fouiller, s’il faut blesser pour y arriver, s’il faut mettre au jour les plus sombres recoins d’une relation, ceux que personne ne devraient voir. La réalisation de Justine Triet est absolument sublime, maîtrisée d’un bout à l’autre, étudiée au millimètre près, son talent est incontestable, véritable art de la mise en scène, c’est une plongée intimiste, extrêmement réaliste qu’elle nous fait partager, presque chirurgicale, mais d’une intensité remarquable. Visuellement, bien que sans fioriture, c’est sa vision des évènements qui fait toute la différence, son utilisation des gros plans est extraordinaire, toujours dans cette volonté de mettre les faits au microscope, c’est terriblement efficace, elle installe une atmosphère extrêmement pesante, où les silences parlent plus que les mots, c’est percutant. En ce qui concerne le scénario, là encore, d’une grande qualité, il peut paraître extrêmement simple ou tout du moins assez classique du genre, si effectivement, il n’invente rien, c’est dans sa façon de faire, dans son déroulement, qu’il fait toute la différence, nous présentant un récit à cœur ouvert, celle d’une dissection presque, dans tout ce qu’elle a de plus détaillée. Ici, il n’est même pas question de trouver la vérité, en cela, chacun pourra même se faire son propre avis, rien n’est totalement décisif, l’intérêt suprême, c’est justement tout ce qui a pu mener à ce drame, de comprendre comment ce couple a pu en arriver là, parce que parfois, les épreuves que l’on traverse sont trop difficiles, malgré les sentiments les plus forts, on peut en venir à ne plus supporter l’autre, ses fautes, ses succès, ses défauts et même ses qualités. Quant au casting, il est d’une qualité exceptionnelle, chacun y tient une place primordiale, Sandra Hüller est bien sûr absolument bluffante, mais le jeune Milo Machado Graner est tout aussi incroyable et j’ai beaucoup apprécié le rôle de Swann Arlaud.

En bref : Un film d’une efficacité redoutable, bien plus que l’enquête scientifique à laquelle nous pourrions prétendre, c’est celle plus psychologique d’un couple au cœur de la tourmente dont nous serons témoins, une relation mise au microscope, décortiquer de la plus chirurgicale des manières, ce n’est pas la vérité que l’on cherche, c’est comprendre comment tout cela a pu arriver, la façon dont cette histoire d’amour si forte, a pu se déliter, jusqu’à en arriver à ce point de non-retour !

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Un film d’animation aussi sublime que fun !

Bien sûr, je fais partie de ceux qui ont grandi en compagnie de Mario, les jeux vidéo ont clairement bercé mon enfance, ainsi que mon adolescence et même en temps qu’adulte, je ne boude pas mon plaisir à y rejouer, mais je n’étais clairement pas emballée par cette adaptation cinématographique, douchée que j’étais par celle de mon cher Sonic, exemple parmi tant d’autres. Mais là où les choses diffèrent, c’est essentiellement sur le format qui a été choisi, pas de live action ici et c’est peut-être pour cette raison que le résultat est nettement plus réussi, on a choisi l’animation, une technique qui s’adapte sûrement mieux, en tout cas, pour notre héros moustachu, ainsi que son univers. Et quel univers, on plonge avec un plaisir non dissimulé dans cet environnement que nous connaissons si bien, tout y est présent, tout ce que l’on pouvait espérer s’y trouve, on a cette sensation d’être à la maison, de retrouver tous les éléments avec lesquels on a pu grandir, à travers un hommage grandiose, riche de clins d’œil, qui nécessiteraient presque plusieurs visionnages, pour tous les relever. Plus que le monde qui s’ouvre sous nos yeux, c’est également un fond sonore d’une importance cruciale, les musiques, les bruitages, tous ces petits sons que l’on connaît par cœur, ils sont tous présents, nous plongeant toujours plus dans cette nostalgie de nos souvenirs d’enfant et c’est sans compter une bande originale absolument géniale en sus. La réalisation d’Aaron Horvath et de Michael Jelenic est tout simplement sublime, ils ont donné vie à ce jeu vidéo, ont su conserver toute son identité, toute son authenticité, ils ont su apporter tous les éléments que nous étions en droit d’attendre et l’ont fait avec un talent incontestable. Visuellement, le travail d’animation est absolument bluffant, d’une qualité rare, il nous offre une explosion de couleurs, d’univers, de personnages, c’est ultra vif, ultra pétillant, on ne peut s’empêcher de ressentir une bonne humeur omniprésente en plongeant en son cœur. En ce qui concerne le scénario, il est très bien écrit, reprenant les codes du jeu vidéo, il nous propulse dans une aventure palpitante, sans être très complexe, elle est d’une efficacité redoutable, elle a su se moderniser également, mettant à mal quelques clichés, pour nous faire vivre des péripéties pleine d’humour, mais pas seulement.

En bref : Un film d’animation qui sait surprendre de la plus agréable des manières, d’une grande qualité visuelle, il nous plonge dans un univers qui a su trouver une vie idéale pour une adaptation tirée d’un jeu vidéo, comportant une multitude de clins d’œil, il saura nous transporter dans une aventure riche de nostalgie, délicieusement savoureuse par ses couleurs et par sa bande originale simplement parfaite !

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Un film de super-héros divertissant et plus familial !

Plus familial que ce que nous pouvons avoir l’habitude du voir, ce film de la franchise DC, se rapproche plus d’un « Ant-Man » chez Marvel, justement de ce point de vue plus tourné vers la famille, bien que ce soit encore plus poussé ici, on a cette sensation que tout le cocon familial est embarqué dans l’aventure, ce qui n’est pas pour me déplaire, personnellement. Mais ce que j’ai apprécié avant tout, c’est la culture différente que nous allons aborder, nous serons en plein cœur d’un quartier hispanique, où les racines mexicaines sont omniprésentes et malgré la pauvreté dans laquelle ils peuvent vivre, c’est toute la richesse de leurs traditions, la force des liens qui les unissent, qui en ressort plus particulièrement. C’est à mon sens, ce qui fait la force de ce film, son cadre très différent, à la fois plus joyeux, mais aussi plus proche de nous peut-être, parce qu’ils affrontent les mêmes difficultés que nous, on a vraiment cette sensation d’un héros du peuple, de quelqu’un comme vous et moi, qui comprend tout ce que vous pouvez traverser. Même dans son aspect super-héros, c’est un métrage qui sort du lot, une technologie mystérieuse qui vient d’ailleurs, qui offre des dons exceptionnels, à travers une relation symbiotique, bien que ça puisse faire penser à notre cher Venom, la ressemblance s’arrête là, mais le potentiel est tout à fait intéressant, on a envie d’en savoir plus et on sent bien qu’il y a matière à aller plus loin avec ce personnage. La réalisation d’Angel Manuel Soto est tout à fait agréable, j’ai particulièrement aimé le style qu’il a donné à l’univers, ultra coloré, très vif, fun et rétro, il a une identité forte, unique, dans laquelle on prend beaucoup de plaisir à plonger. Visuellement, c’est parfaitement réussi, les effets spéciaux sont excellents, les scènes d’action sont ultra prenantes, bien que se soit familial, ce n’est pas destiné à un public trop jeune, quelques touches de violence sont bien présentes et viennent ajouter une certaine profondeur pas désagréable. En ce qui concerne le scénario, rien de très complexe en soit, bien sûr, c’est assez classique du genre, on en connait les ficelles, mais ça reste d’une efficacité redoutable et finalement, on se laisse totalement prendre au jeu. L’intrigue, bien que très classique, nous offre un spectacle de tous les instants, avec lequel on ne s’ennuie pas une seconde, le cadre familial nous propose une bonne dose d’émotions, on s’attache complètement à cette famille et nous serons cueillis par leur destin, loin d’être toujours simple. Quant au casting, Xolo Maridueña est un excellent choix, il est parfait dans ce rôle, j’ai beaucoup aimé la présence de Bruna Marquezine, Susan Sarandon aurait pu être plus crédible dans ce rôle de méchante et j’ai adoré le rôle de Belissa Escobedo.

En bref : Un film de super-héros à l’esprit plus familial, que ce que nous avons l’habitude du voir, ce qui en fait une vraie force émotionnellement parlant, un héros proche de nous, qui comprend les difficultés de la vie, auquel nous pouvons tous nous identifier, qui nous offre un excellent divertissement, ultra prenant, on se laisse prendre au jeu, porté par de très bonnes séquences d’action !

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Un film de courses délicieusement immersif !

Lorsque j’ai vu l’annonce de ce film, j’ai eu quelques a priori, les adaptations de jeux vidéo ne sont pas toujours de qualité, mais je dois dire que les différentes bande-annonce étaient pour le moins convaincantes et dès les premières minutes, nous sommes totalement embarqués dans cet univers. Basé sur des faits réels, tout commence avec le célèbre jeu vidéo, qui avait pour vocation d’être un simulateur d’un réalisme confondant, pour que chacun puisse faire l’expérience de la conduite en courses, avec toutes les sensations que cela comporte, mais est-ce qu’un conducteur virtuel, aurait les capacités de piloter une vraie voiture de course, c’est là tout l’enjeu. C’est de cette hypothèse que tout l’intérêt de ce métrage se porte, il va donc retracer l’idée farfelue d’un homme, qui a mis en place un concours, des gamers qui vont se frotter à la course pure et dure, la vraie, seront-ils capables physiquement, mais aussi mentalement, de s’astreindre à ce sport que l’on ne pensait pas si difficile. On découvre un univers finalement assez riche, tant virtuellement, que dans la réalité, deux faces bien différentes, presque opposées, qui vont se mêler ici, chaque camp possède ses exigences, on se rend compte de la technicité qu’il faut, bien que le danger soit évidemment bien plus présent lorsque nous sommes sur un vrai circuit, chaque erreur peut vous coûter la vie et ici, on ne peut pas recommencer. La réalisation de Neill Blomkamp est d’une réussite totale, très différente de ce qu’il peut faire habituellement, sa patte s’accorde pourtant à merveille avec l’univers, lui apportant une authenticité qui lui est propre et nous immergeant avec une efficacité redoutable. Visuellement, je dois admettre avoir été très agréablement surprise, je ne m’attendais pas à un tel rendu, pourtant, c’est un sacré spectacle, les scènes de courses sont absolument bluffantes, nous y sommes pleinement acteurs, au cœur même du concept de ce jeu vidéo, les sensations sont au rendez-vous et le sentiment de vitesse y est particulièrement grisant. En ce qui concerne le scénario, bien qu’il ne soit pas spécialement complexe, il est efficace, prenant, on se laisse totalement prendre au jeu, pris dans le feu de cette histoire vraie, avec ses hauts et ses bas, c’est un récit finalement fort d’humanité où réaliser ses rêves est le maître mot. C’est bien là, toute la force de cette intrigue, chacun de nous peut s’y identifier, parce que nous avons tous des rêves, des envies, mais que parfois, ça semble impossible, les injonctions de la société, les idéaux de ses parents, les freins sont nombreux, pourtant, il faut savoir se battre pour ce que l’on veut, un parcours bouleversant donc, qui possède de vrais instants d’émotions, qui nous cueillent par surprise. Quant au casting, il est au rendez-vous, évidemment, coup de cœur pour le rôle de David Harbour, mais Orlando Bloom n’est pas en reste et je suis très touchée par l’interprétation d’Archie Madekwe.

En bref : Un film de courses qui maîtrise clairement son sujet, motivée par le réalisme de son jeu vidéo originel, il retrace cette histoire vraie qui y est liée avec beaucoup de talent, nous offrant un spectacle visuellement bluffant, des scènes terriblement immersives, voire presque jouissives, mais aussi un récit profondément touchant, riche de messages et d’émotions, pour nous cueillir totalement par surprise, sans que l’on se soit attendu à une telle profondeur !

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Un film d’une intensité remarquable !

À la fois fiction, mais surtout reconstitution parfaite, heure par heure, nous serons au cœur du pire incendie qui a frappé Notre-Dame de Paris, nous avons tous été témoins de ce drame, mais y être immergés complètement, c’est une autre histoire et ce qui va nous être montré est absolument révoltant. Attention, on ne parle pas des causes exactes, elles sont toujours inconnues véritablement d’ailleurs, mais les différentes hypothèses sont subtilement exposées, on parvient aisément à visualiser comment tout a commencé, mais il n’est pas question de pointer du doigt un coupable certain, simplement de voir comment tout cela a pu être possible. Néanmoins, ce qui marque immédiatement, ce sont toutes les erreurs qui ont pu suivre, qui ont conduit à ce que le pire arrive, parce que ce feu qui couvait aurait pu s’éteindre très vite, si tout avait été mis en œuvre en ce sens, mais dès les premières minutes, les dysfonctionnements ont été présents et ils n’ont fait que s’amplifier, jusqu’au point de non-retour. Ça paraît même totalement invraisemblable, rocambolesque, dans les évènements qui se sont enchaînés, si ça n’avait pas été si dramatique, ça aurait pu prêter à rire, mais en l’occurrence, on ne peut qu’être abasourdi de la façon dont cet événement s’est déroulé, tout en pensant que les conséquences auraient pu être bien plus tragiques, on se dit clairement que c’est un miracle que personne ne soit mort. On connaît le travail de réalisation de Jean-Jacques Annaud, il s’avère absolument idéal lorsque l’on parle d’un tel événement, sa vision extrêmement réaliste des choses se veut parfaitement adaptée dans ce contexte et effectivement, ça fonctionne à merveille, il mêle également de vraies images, apportant un peu plus de profondeur encore à son travail. Et visuellement, c’est époustouflant, être au cœur de cet incendie monumental est une expérience à part entière, unique, les frissons viendront inévitablement nous envahir, on sent toute sa force, toute sa violence, c’est absolument dévastateur et on ne peut en ressortir indemne. En ce qui concerne le scénario, parfaitement écrit, c’est un récit poignant de véracité, rien ne nous est caché, les décisions prises, les erreurs commises et elles seront nombreuses, tout nous est dévoilé, c’est une véritable course contre la montre, contre des éléments qui paraissent littéralement insurmontables. C’est avant tout une formidable mise en avant du métier de pompier, ce sont eux les vrais héros de cette tragédie, luttant non seulement contre un feu hors du commun, mais surtout contre des dispositifs tout simplement obsolètes, à croire qu’il était plus important de rénover l’image de cette cathédrale, plutôt que les installations qui lui aurait permis de lutter efficacement contre un quelconque incendie, c’est bien là, la véritable tragédie de cet événement. Quant au casting, c’est un ensemble d’une efficacité redoutable, mais on peut souligner la présence charismatique de Samuel Labarthe, j’ai beaucoup aimé les rôles de Jérémie Laheurte et de Maximilien Seweryn également.

En bref : Un film absolument époustouflant, d’une puissance visuelle rare, percutante, c’est une immersion saisissante au cœur de l’un des pires incendies, un drame en lui-même, qui a été alimenté par de multiples dysfonctionnements, des erreurs qui n’ont fait qu’en renforcer la force, dévastant tout sur son passage, un récit heure par heure, qui respecte au millimètre près la façon dont tout s’est déroulé, faisant de nous les témoins privilégiés de ce combat surhumain !

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Un nouvel opus quelque peu décevant !

Les deux premiers opus font clairement partie de mes films préférés en matière d’horreur, originaux, ils nous offraient un cadre unique, ainsi qu’un sujet assez intéressant, pour autant, les deux spin-off qui ont suivi avaient été de réelles déceptions, alors c’est avec beaucoup d’appréhension que je suis allée voir celui-ci. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne retrouve malheureusement pas le chemin du succès, bien que l’on se recentre sur les protagonistes principaux, que l’on puisse découvrir la suite que nous attendions depuis longtemps, l’intérêt de ces réponses s’évanouit bien vite. Alors que le potentiel était bien présent, on s’enlise dans une situation dont on ne voit clairement pas le bout, ça tourne en rond, c’est long, s’ennuyer devant un film de genre, ce n’est jamais bon signe, pourtant, c’est bien ce qu’il va se passer ici et quand on connaît l’univers, c’est franchement dommage. Revenons-en justement à cet univers, qui n’apporte malheureusement rien de nouveau ici, on pouvait s’attendre à en savoir plus, à entrevoir la vérité, à en comprendre les mécanismes, mais non, on revoit inlassablement les mêmes choses, les mêmes esprits, sans qu’on en sache plus sur leur existence. Patrick Wilson reprend les rênes de la réalisation, son travail n’est pas mauvais en soi, pour autant il manque clairement de caractère, bien qu’il conserve l’identité de la saga, il ne va pas plus loin, se contentant de rester sur les acquis de la franchise. Visuellement, c’est plutôt réussi, il n’y a pas grand-chose à lui reprocher, l’atmosphère est sombre, les effets spéciaux sont au rendez-vous, les présences spectrales sont assez impressionnantes, mais étonnamment, l’ensemble ne fonctionne pas, pas un instant on ne parvient à avoir peur ou même à angoisser, c’est le calme plat. En ce qui concerne le scénario, c’est bien là où ça pêche le plus, bien que l’on offre une vraie fin à cette franchise, du moins, je l’espère, ce n’est vraiment pas celle qui lui fera honneur, elle n’a pas su transformer l’essai, apporter les réponses que nous pouvions attendre, elle se contente d’un récit linéaire et qui tourne en rond, sans que jamais ça ne décolle. C’est long, très long, l’intrigue sonne creux, le rythme est d’une lenteur épouvantable, on se concentre sur une relation père/fils abîmée par les évènements qu’ils ont traversé, ce qui aurait pu apporter l’émotion nécessaire, mais même ça, ça ne fonctionne pas, nous resterons complètement détachés de tout. Quant au casting, là encore, il n’est pas mauvais, mais la magie n’opère pas, j’aime toujours autant le rôle de Patrick Wilson, j’étais contente de pouvoir retrouver Ty Simpkins et j’ai bien apprécié le rôle de Sinclair Daniel.

En bref : Un cinquième opus sans grand intérêt, qui nous offrait la promesse d’une suite que nous attendions tous, après deux spin-off sans aucune saveur, malheureusement, le pari n’est pas tenu, il ne nous offre rien de nouveau, aucune des réponses que nous aurions aimé avoir, d’une lenteur terrible, rien ne parvient à captiver notre attention et bien qu’il y ait une vraie fin, elle reste d’une banalité affligeante !

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Un second opus toujours aussi démesuré !

Alors, soyons honnêtes, nous sommes clairement dans un pur divertissement, il ne faut pas chercher à y trouver autre chose, mais de temps en temps, ça fait du bien, pour simplement passer un bon moment, un film parfaitement estival, qui envoie du lourd, sans avoir besoin de trop réfléchir et c’est parfaitement assumé. On retrouve évidemment nos Megalodons préférés, encore plus forts, encore plus gros, encore plus dévastateurs et surtout, cette fois, ils ne seront pas seuls, d’autres vilaines bestioles viendront ajouter leur grain de sel, tout droit remontées de la Fosse des Mariannes, comme quoi, il ne faut jamais réveiller ce qui se trouve dans les profondeurs obscures. Un endroit qui existe réellement, propice à bon nombre de fantasmes, parce que nous connaissons très peu de cet environnement, inaccessible, il représente une mine d’or pour l’imagination de chacun, parce qu’il y a de grandes chances qu’une faune et une flore inconnues s’y trouvent, ce que des explorations à venir ne manqueront pas de confirmer. Pour autant, ici, tout est une question de fiction évidemment, tout est sûrement très exagéré, démesuré, un petit côté préhistorique qui saura nous régaler d’ailleurs, pour tous ceux qui auront grandi avec les dinosaures, quelques clins d’œil seront des plus délicieux, pour nous proposer un univers toujours plus grandiose, toujours plus impressionnant. La réalisation de Ben Wheatley est totalement à la hauteur, nous offrant un spectacle de tous les instants, nous livrant une plongée au cœur d’un univers à part entière, on sent qu’il s’est fait plaisir en lui donnant complètement vie, c’est bluffant et particulièrement immersif. Visuellement, les effets spéciaux sont absolument réussis, c’est gigantesque, monumental, c’est ce pour quoi nous allons voir ce genre de film et autant dire que nous ne serons pas déçus, mais en plus de ces monstres surdimensionnés, c’est aussi des scènes d’action saisissantes, un cocktail qui nous en met plein la vue. En ce qui concerne le scénario, on ne va pas se mentir, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ce n’est pas franchement le but non plus, rien de très novateur, rien de très surprenant, pour autant, c’est d’une efficacité redoutable et autant dire que c’est déjà pas mal. On se laisse prendre au jeu, on déconnecte complètement le cerveau, portés par un humour toujours agréable, on apprécie suivre nos personnages chouchous dans leurs aventures, le tout, sur un rythme endiablé, qui ne nous laisse pas une seconde de répit, pour notre plus grand bonheur. Quant au casting, il est au rendez-vous, Jason Statham est toujours aussi génial, j’ai beaucoup aimé le rôle de Jing Wu, j’aime toujours autant celui de Cliff Curtis et celui de Shuya Sophia Cai m’a beaucoup touché.

En bref : Une suite toujours aussi impressionnante, plus démesurée encore, elle nous propose une immersion dans un univers plus étendu, aux accents préhistoriques pas désagréables, qui nous offrent plus de possibilités, c’est évidemment toujours plus fou visuellement, c’est un spectacle de tous les instants, un pur divertissement évidemment, il ne faut donc pas chercher beaucoup plus loin et savoir débrancher son cerveau, pour juste, passer un bon moment !

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Un film tout à fait réussi dans son atmosphère !

Je ne connais pas du tout l’attraction Disney auquel le film fait référence, pour autant, j’avais vu sa précédente adaptation, que j’avais d’ailleurs beaucoup aimé et si cette nouvelle version diffère à de nombreux égards, on retrouve les éléments qui y étaient déjà présents, pour notre plus grand plaisir. N’oublions pas que c’est avant tout, un film familial, bien que l’on parle de fantômes, il ne faut pas s’attendre à un film d’horreur, c’est tout de même à destination d’un public jeune, donc pour les adeptes des grosses peurs, passez votre chemin, bien que les frissons soient tout de même au rendez-vous. Effectivement, cette histoire de fantômes n’est pas dénuée d’une vraie dose d’angoisse, tout en justesse, sans que ce soit trop effrayant, ça l’est suffisamment pour que ça reste agréable et pour que chacun d’entre nous puisse y trouver son bonheur, du plus jeune au plus grand, sans que jamais ça ne soit traumatisant. On plongera avec beaucoup de plaisir dans cet univers délicieusement sombre, maudit par bien des aspects, les spectres y seront omniprésents, continuant leur vie, comme s’ils étaient chez eux, ils donnent toute l’âme, toute l’identité à ce lieu, qui finalement, paraîtrait vide, comme si son histoire, était invariablement liée à toutes ces présences évanescentes. La réalisation de Justin Simien est assez géniale, il a su donner vie à cet univers, tout en conservant les éléments phares de l’attraction, les clins d’œil y sont nombreux et viennent respecter pleinement un cahier des charges nécessaires, lorsque l’on parle d’un lieu aussi célèbre. Visuellement, le spectacle sera clairement au rendez-vous, je dois dire que les effets spéciaux sont bluffants, on peut notamment saluer la performance liées aux différents spectres et ils sont pour le moins nombreux, ça fourmille de tous côtés, sans que ce soit pour autant fouillis. En ce qui concerne le scénario, il est à mon sens tout à fait intelligent, tout en étant abordable pour tout public, plusieurs niveaux de lectures seront présents, pour justement pouvoir intéresser un panel plus large, c’est parfaitement écrit, lisible et mystérieux, sans jamais être simpliste. Nous serons face à un récit plein d’humour, sans que ça ne soit jamais lourd, mais surtout, d’une humanité extraordinaire, tout en émotions, le deuil y sera abordé avec douceur, avec une sensibilité rare, chacun y fera face comme il peut, parce que le chemin n’est jamais identique et que nous apprenons tous à vivre différemment après un tel drame. Quant au casting, il est totalement crédible, immense coup de cœur pour Lakeith Stanfield qui fait un travail exceptionnel, Rosario Dawson y est toujours aussi géniale et le rôle d’Owen Wilson est tout simplement irrésistible.

En bref : Un film qui se veut familial, réussissant son pari de pouvoir plaire à un public jeune, autant qu’à un public plus adulte, au travers de plusieurs niveaux de lecture, il abordera des sujets forts, avec une justesse saisissante, nous plongeant dans un univers délicieusement sombre, qui possède la dose parfaite de frissons, pour que ça reste agréable, tout en nous partageant un récit profond et plein d’humanité !

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Un film aussi décalé qu’intelligent !

Pour tout vous dire, j’étais terriblement dubitative quant à l’annonce de ce film, clairement, de prime abord, c’était sans moi, mais au fil des semaines, j’ai révisé mon jugement, il a su attiser ma curiosité, jusqu’à me convaincre pleinement suite à son visionnage et pourtant, Dieu sait que les Barbie, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Ce qui ressort instantanément, en premier lieu, c’est son univers, à quel point il a été travaillé, on lui a donné vie de la plus belle des manières, tout a été pensé, maîtrisé, c’est évidemment très rose, on ne va pas se mentir, mais ils sont allés bien plus loin, c’est un environnement à part entière, les clins d’œil sont omniprésents et c’est un monde imaginaire extraordinaire qui s’ouvre à nous. Autant dire que c’est une plongée totalement loufoque qui s’offre à nous, qui peut paraître très superficiel et si dans un premier temps, ça peut l’être, c’est totalement assumé d’ailleurs, pour mieux rebondir ensuite, pour justement montrer toute la profondeur qui peut se cacher derrière les apparences. C’est bien ça toute la force de ce métrage, à travers cet univers si léger, presque niais pourrait-on dire, on dénonce tout un système, on pointe du doigt le fonctionnement de notre société, son patriarcat exacerbé, mais plus encore, l’inégalité des sexes qui a toujours cours, mais on nous prouve également que le féminisme extrême n’est en rien une solution, bien au contraire. Grande fan du travail de Greta Gerwig, j’étais très heureuse de la retrouver ici, sa vision extrêmement réaliste de notre monde, mais surtout, sa sensibilité pour nous faire partager ses idées, elle sait montrer les souffrances de notre monde, mais aussi l’espoir qui existe pour les guérir, pour faire changer les choses, militante, sans être violente dans ses propos, elle sait toujours le faire avec justesse. Visuellement, c’est un petit bijou, l’une des plus grandes forces de ce film, indéniablement, c’est une fresque ultra colorée, à l’identité marquante, les décors, les costumes, tout est parfaitement travaillé, tout est pensé au millimètre près, c’est un monde imaginaire qui prend littéralement vie, à tel point qu’on pourrait penser qu’il existe bel et bien. En ce qui concerne le scénario, d’une intelligence remarquable, il manie l’ironie avec brio, avec un ton délicieusement décalé, il paraît des plus banals, utilisant l’image écervelée de son héroïne, pour bousculer nos préjugés et pour totalement renverser la situation. Ainsi, lorsque cet univers imaginaire tout beau, tout rose, vient percuter la réalité de notre vrai monde, toute la vérité explose, sachant mettre en avant ce qui ne fonctionne pas dans chacun d’eux, parce qu’il faut un savant mélange de chaque finalement, on prône l’équilibre, sans domination aucune d’un côté, comme de l’autre, c’est ainsi que nous ferons avancer notre société. Quant au casting, il est assez génial, ce duo Margot Robbie/Ryan Gosling est absolument savoureux de crédibilité, j’ai été particulièrement touchée par la relation entre America Ferrera et Ariana Greenblatt, j’aimerais aussi souligner la folie douce de Kate McKinnon.

En bref : Un film qui réussi pleinement son pari, qui donne admirablement vie à un univers imaginaire absolument bluffant visuellement, délicieusement acidulé, coloré, c’est un spectacle de tous les instants, mené par des musiques, mais aussi des chorégraphies qui valent clairement le coup d’œil, sous couvert de légèreté, d’un ton totalement décalé, ce sont des messages forts qui nous seront livrés, avec une justesse percutante sur notre société et sur les avancées qui lui restent à faire !

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Un film intense et particulièrement brutal !

Nous sommes à la toute fin de la Seconde Guerre Mondiale, en Finlande, les allemands savent qu’ils ont perdu, alors ils ont décidé de partir du pays envahi avec panache, détruisant absolument tout ce qu’il restait sur leur passage, brûlant, pillant, sans oublier de tuer ou violer tous ceux qu’ils pouvaient trouver sur leur chemin. C’est un univers quasiment post-apocalyptique qui s’ouvre à nous, des paysages presque désertiques, de par l’environnement naturel de ce pays, mais aussi par les séquelles de ce conflit mondial, un milieu qui paraît totalement hostile à toute vie et qui va grandement participer à la violence intrinsèque de ce métrage. Nous serons témoins des pires exactions, malgré la fin de la guerre annoncée, l’état d’esprit des nazis n’est en rien affecté, on a même la sensation terrifiante que c’est encore pire, qu’ils souhaitaient faire le plus de dégâts possibles, pour prouver qu’ils avaient en quelque sorte gagner ou tout du moins, pour laisser une trace plus impérissable encore. C’est une ambiance extrêmement lourde, très sombre dans laquelle nous allons plonger, évidemment, la violence y est omniprésente, pour autant, malgré son horreur ultra prégnante, il y aura une certaine justice, si ce n’est même la vengeance de tout un peuple, cette sensation de révolte, de lutte, sera ce qui ressortira le plus fort, cette résistance face au pire, face au monstre que représentait l’Allemagne et son régime. La réalisation de Jalmari Helander est assez sublime, on sent des influences frappantes, un petit côté Tarantino, mêlé à une atmosphère à la « Mad Max », en plus réaliste bien sûr, il nous offre un spectacle saisissant, assez bluffant de qualité. Visuellement, c’est une véritable claque, peu d’effets spéciaux, on a misé sur le frappant, le percutant, avec un réalisme incroyable, alors mieux vaut être prévenu, c’est terriblement détaillé, sanglant, les combats, les blessures, tout est montré, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. En ce qui concerne le scénario, le postulat de départ est assez classique, assez simple, un récit de vengeance et si effectivement, le déroulement est pour le moins attendu, il reste d’une efficacité redoutable et nous propulse dans la quête de cet homme avec une puissance hors norme. Lorsque l’on a tout perdu, que l’on s’attaque à tout ce qu’il vous reste, c’est une volonté quasiment surhumaine qui vous motive et c’est le cas ici, faisant de cet homme presque un demi-dieu qui semble immortel, même si ses souffrances sont pour le moins existantes, sa combativité sera plus puissante encore, elle se répercutera même sur quelques âmes torturées, qu’il trouvera sur son chemin, pour qu’elles aussi, puissent prendre leur destin à bras le corps. Quant au casting, il est bluffant, Jorma Tommila tient évidemment le film sur ses épaules, avec une crédibilité extraordinaire, Aksel Hennie est terrifiant de réalisme et j’ai eu un vrai coup de cœur pour le rôle de Mimosa Willamo.

En bref : Un film effrayant de réalisme, dans un cadre quasiment post-apocalyptique, il nous livrera un récit de vengeance percutant, au cœur d’un des pires conflits que le monde ait connu, c’est une lutte innommable contre le mal ultime, contre ces monstres qui ont détruit tout ce qu’ils pouvaient sur leur passage, le combat d’un homme, finalement incroyablement représentatif de celui du monde entier, cette résistance qui a soulevé les peuples, avec une volonté de fer, celle de retrouver leur liberté, par tous les moyens possibles !

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Un film percutant et absolument nécessaire !

Il est des sujets tabous, des sujets que l’on doit taire, selon certains lobbys, parce que ça leur ferait trop mal, parce que ça remettrait en cause des années de travail, mais surtout, parce que leur portefeuille se verrait grandement impacté par un scandale sanitaire d’une ampleur effrayante, qui est toujours très peu mis en avant de nos jours. On parle ici des algues vertes, fléau qui touche la Bretagne depuis plusieurs années maintenant, mais qui malgré plusieurs initiatives de lanceurs d’alertes, a encore beaucoup du mal à imposer sa vérité, une vérité pourtant infaillible, puisque des morts y sont attribuées, tant humaines, qu’animales, alors il serait temps d’ouvrir les yeux. Bien que se soit évidemment un film qui dénonce, on ne pointe pas du doigt les petits agriculteurs, ceux qui survivent comme ils peuvent, ce qui est mis en cause, c’est l’agriculture intensive, celle qui étouffe justement tous ces plus petits, celle que l’on aide parfois plus que les autres, parce que c’est celle qui fait évidemment le plus de rendement. C’est ce cercle vicieux qui est clairement accusé, parce qu’on demande toujours plus, au risque de provoquer de véritables catastrophes naturelles, sans penser aux conséquences, sauf quand elles prennent trop d’ampleur, quand il n’est plus possible de les couvrir, on préfère nier, voire manipuler, les chiffres, les témoins, les victimes, c’est un milieu du silence et de la peur, qui s’installe. La réalisation de Pierre Jolivet est d’une sensibilité incroyable, il a eu le cran de mettre en lumière un sujet si tabou et il l’a fait avec beaucoup de talent, de justesse, sans jugement, simplement en exposant les faits tels qu’ils sont, avec un réalisme saisissant. Visuellement, assez simple, on a surtout misé sur le vrai, c’est un voyage au cœur de la Bretagne, de ses contrastes, la beauté de ses paysages naturels, bruts, c’est un véritable bol d’air, malheureusement terni par quelques-uns, par leurs méthodes sans scrupules, qui abîment cet environnement incroyable de liberté. En ce qui concerne le scénario, c’est l’adaptation d’une BD, celle d’une enquête menée par une journaliste extraordinaire, qui a fait preuve d’un courage à toute épreuve, pour faire exploser la vérité au grand jour et bien que ce soit une fiction, les faits, les protagonistes, tout est réel et nous devrions tous en prendre connaissance. C’est une intrigue passionnante qui se joue sous nos yeux, plusieurs années à récolter les informations, à percer les secrets de ce milieu si fermé, presque obscur, un milieu que l’on découvre dangereux, menaçant, prêt à tout pour faire taire, c’est effrayant de réalisme, révoltant et on ne peut clairement pas y rester insensible. Quant au casting, il est parfaitement convaincant, je suis bluffée par l’interprétation de Céline Sallette, j’ai adoré la sensibilité de Nina Meurisse et j’ai beaucoup aimé retrouver Julie Ferrier dans un rôle plus grave.

En bref : Un film qui dénonce, qui met en lumière un sujet tabou s’il en est, un sujet d’une importance cruciale pourtant, un scandale sanitaire qui a déjà fait de nombreuses victimes, mais qui continue à être balayé sous le tapis, parce que les lobbies concernés sont puissants, parce que ça remettrait en cause bien trop d’éléments, de décisions, que les conséquences pour les puissants seraient terribles, mais il serait néanmoins temps d’agir, parce que le pire a déjà eu lieu et que ça va continuer !

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Un film aussi exigeant que passionnant !

Voilà un biopic qu’il fallait avoir le culot de faire, aborder le père de la bombe atomique n’est pas simple, surtout le faire sans jugement, simplement en exposant les faits d’une époque, la situation dans laquelle tout cela a vu jour et sans le recul que nous pouvons en avoir de nos jours, lorsque l’on sait à quoi ça a pu aboutir. Effectivement, il n’est pas question de mettre cet homme au pilori, il l’a d’ailleurs été bien trop à son époque, par ceux-là même qui ont tout fait pour que cette bombe voit le jour, mais voilà, difficile d’en assumer les conséquences, d’accepter d’être responsable de millier de morts, alors il est plus simple de s’attaquer à son créateur principal. Vous l’aurez compris, c’est un biopic d’une justesse extraordinaire, une fresque historique immense, qui demande un investissement plein et entier, c’est d’une richesse époustouflante, d’une intelligence remarquable, tout est travaillé dans les moindres détails, alors même s’il ne faut pas être physicien pour comprendre, mieux vaut être attentif. D’une densité saisissante, on suit véritablement tous les tenants et aboutissants de cette épopée, avec en son centre, un homme parfois torturé, véritable génie, on sent que ses connaissances sont autant une bénédiction, qu’un fardeau, parce que ce n’est pas toujours simple de posséder un tel savoir, parce qu’ils ont le destin du monde entre leurs mains, qu’une seule décision, peut en changer le cours, de la plus terrible des manières. Évidemment, la réalisation de Christopher Nolan est d’une puissance extraordinaire, il n’a plus rien à prouver, pourtant, il fait une fois de plus montre d’un talent époustouflant, son sens artistique, ses plans, tout est travaillé au millimètre près, nous offrant un spectacle simplement sublime, d’une force percutante. Visuellement, c’est un petit bijou, aucun effets spéciaux créés numériquement, chose rare de nos jours, pour un rendu esthétiquement bluffant, qui apporte toute son authenticité à l’univers justement, des séquences en noir et blanc qui ont un véritable intérêt, le tout, nous offrant une fresque passionnante, quasiment poétique dans sa vision de la physique. En ce qui concerne le scénario, là encore, le travail y est exceptionnel, mené d’une main de maître, extrêmement riche, il ne laisse aucune place à l’improvisation, les faits sont si importants, si intenses, qu’il faut être pleinement investi pour pouvoir en saisir toutes les nuances, toutes les subtilités. Une intrigue d’une durée folle, mais nécessaire, parce que les imbrications sont nombreuses, le contexte historico-politique notamment, les forces en place, les protagonistes, tout est lié et il faut savoir appréhender tout ce qui a pu se jouer à cette époque, ce qui a créé le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui, on en ressort inévitablement plus riche d’une Histoire essentielle à nos sociétés. Quant au casting, il brille par son excellence, Cillian Murphy est absolument évident dans ce rôle d’une intensité remarquable, Matt Damon est toujours simplement parfait, Robert Downey Jr bluffe par son interprétation et on peut noter l’importance du rôle d’Emily Blunt, pilier discret s’il en est.

En bref : Un film d’une densité saisissante, une fresque historique sans concession, qui demande un investissement entièrement tourné vers lui, il faut en suivre tous les détails, il faut en appréhender toutes les notions, l’importance de la physique bien sûr, mais aussi tout ce qui se joue autour, le contexte instable, la politique, tous les domaines ont une importance cruciale, bien que tout repose sur un seul homme, il n’est pas seul dans cette situation, il n’a pas été seul à choisir, ce n’est pas lui le décisionnaire ultime, ce que beaucoup ont eu tendance à oublier, mais il est plus facile de juger celui qui a eu les idées, pour se dédouaner des conséquences terribles que cette invention a engendré !

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Un nouvel opus toujours aussi convaincant !

Voilà qune saga qui n’a eu de cesse de prendre son essor au fil des années, qui déçoit très rarement et qui a su conserver ses codes, son identité, tout en la faisant fructifier toujours plus, sans qu’elle ne s’essouffle, chose plutôt rare lorsque l’on parle d’une telle longévité. Avec cet opus, on continue clairement sur cette lancée, on retrouve tout ce qui fait la force de cet univers, l’espionnage, les missions d’infiltration, les doubles jeux, peut-être même plus efficacement encore que précédemment, on a la sensation de vraiment revenir aux origines, aux premières heures de ce qui fait toute son authenticité. Pour autant, le sujet de fond est plus d’actualité que jamais, on s’attaque à l’Intelligence Artificielle, à ses dangers et autant dire que dans ce cas présent, c’est plus effrayant que tout ce que nous avons déjà vu, d’un réalisme saisissant, on a l’impression que c’est à nos portes, que ce nouveau Dieu est capable de régir tous les pans de nos vies, jusqu’aux plus infimes détails. Mais la force de cet univers, c’est aussi son état d’esprit, sa famille, ce groupe que l’on suit depuis longtemps, qui a perdu et aussi gagné certains membres, encore une fois, ce sont eux qui font la différence, leur humour subtil, plus encore, les sentiments qui les lient, qui vont une fois de plus être mis à rude épreuve. La réalisation de Christopher McQuarrie est toujours aussi bluffante, d’une efficacité redoutable, il nous offre un spectacle à couper le souffle, ultra dynamique, évidemment moderne, on en prend plein les yeux et c’est bien sûr, à la hauteur de ce que nous pouvions en attendre. Visuellement, comme depuis ces dernières années, c’est une explosion de tous les instants, au propre, comme au figuré, saga réputée pour ses scènes d’action, elle ne déroge pas à la règle, bien que l’on puisse avoir peur d’une certaine surenchère, on ne le ressent pas pour le moment, au contraire, on savoure le tout, avec un plaisir non dissimulé. En ce qui concerne le scénario, toujours parfaitement ficelé, même si on peut avoir l’impression que le déroulement reste assez classique, on se prend au jeu, on suit cette aventure de tous les instants, malmenés par ses rebondissements incessants, on ne s’ennuie pas une seconde, grâce à ce rythme endiablé. À travers cet opus, on aborde plus sensiblement les failles de notre héros, on le sent plus vulnérable, plus touché par les évènements, le passé resurgit, pour venir frapper plus violemment encore le présent, les pertes et les sacrifices seront une fois de plus au rendez-vous, venant ajouter une énième cicatrice à notre équipe. Quant au casting, il est absolument fou, Tom Cruise tient toujours la distance, quel bonheur de retrouver Rebecca Ferguson, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Hayley Atwell, mais mon coup de cœur va à une Pom Klementieff que j’ai adoré et que j’espère tellement pouvoir retrouver.

En bref : Un nouvel opus toujours plus époustouflant, un spectacle visuel plus bluffant encore, qui pourrait partir dans une surenchère écœurante, mais qui ne le fait pas encore, on savoure ces scènes d’action de grande qualité, le tout mené par une intrigue incroyablement rythmée, qui ne nous laissera aucun répit et qui sera émotionnellement éprouvante !

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Une comédie de science-fiction sans prise de tête !

En me lançant, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, grande amatrice de science-fiction, je crois n’avoir jamais vu de comédie du genre, ou en tout cas, pas que je me souvienne, pourtant, ça fonctionne plutôt bien, tout du moins, pour celle-ci, même si effectivement, ça reste plutôt léger et qu’il ne faut pas s’attendre à un métrage révolutionnaire. Légèrement futuriste, puisque pas très éloigné de notre époque, nous allons nous pencher sur les robots, inventés pour prendre la place des travailleurs aux postes peu importants, on sent immédiatement les sujets de fond qui seront abordés ici, bien que l’on s’y attache finalement peu tout au long du film. L’action se déroulant aux États-Unis, on comprend bien vite la satire sociale qui se dessine, l’immigration y est traitée avec une ironie profondément noire, les propos sont grinçants, mais d’un réalisme saisissant, parce qu’une bonne partie de la population est à l’image de ce qui nous est exposé ici et il ne serait pas étonnant que la direction prise dans le futur soit identique. Pour autant, bien que les sujets soient forts, percutants de vérités, on peut peut-être regretter qu’ils soient trop survolés, ils auraient clairement mérité d’être plus approfondis, au risque de perdre en aspect comique, la dimension aurait été plus importante encore. Néanmoins, la réalisation d’Anthony Hines et Casper Christensen est tout à fait correcte, ils nous livrent un travail de qualité, sans grande fioriture, avec un budget somme toute très raisonnable. Visuellement, il ne faut pas s’attendre à une grande fresque de science-fiction, très peu d’effets spéciaux, l’intérêt n’est pas dans le grandiose, tout est plus suggéré, rien de très impressionnant, mais finalement, ça ne dérange en rien notre visionnage. En ce qui concerne le scénario, particulièrement original dans son postulat de départ, on découvre un récit unique en son genre, bien que son déroulement soit plutôt classique ensuite, on se laisse porter par son intrigue, par sa légèreté, même si on aurait pu apprécier quelques subtilités en plus, ça reste terriblement efficace. Je dois dire avoir beaucoup ri, en cela la comédie est clairement au rendez-vous, les situations cocasses sont maîtrisées et finalement, elles laissent peu à peu, place à la remise en question, toute l’humanité de ses sujets se fait jour dans son dénouement, pour nous laisser sur des pistes de réflexions non dénuées d’intérêt. Quant au casting, il est clairement au rendez-vous, le duo Shailene Woodley/Jack Whitehall fonctionne à merveille, c’est un sacré travail d’interprétation qu’ils nous offrent, avec ces doubles personnalités.

En bref : Une comédie de science-fiction sans prise de tête, à l’humour redoutable, on prend beaucoup de plaisir en sa compagnie, des sujets forts seront abordés, bien que nous ayons pu apprécier qu’ils soient développés plus en profondeur, ils parviennent malgré tout à ajouter une tout autre dimension au cadre mis en place, pour nous livrer quelques réflexions et propos terriblement piquants de réalisme !

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Un film d’animation original et très touchant !

Je ne pense pas assez souvent à regarder les productions d’animation via cette plateforme, c’est seulement la deuxième que je prends le temps de découvrir et à chaque fois, la qualité est au rendez-vous, celle-ci ne fait clairement pas exception, bien au contraire même. C’est avant tout un univers original, tout à fait atypique, un côté steampunk très bien trouvé, dans un monde futuriste, qui a pourtant conservé tous les codes de la chevalerie, l’honneur, les armures et les armes qui avaient cours à cette époque, des genres assez antinomiques, qui fonctionnent pourtant à merveille. Sans oublier une petite touche de fantastique, de magie, vous obtenez un environnement unique, dans lequel on plonge avec une facilité déconcertante, passionnant d’un bout à l’autre, il fourmille de bonnes idées, riche de détails, on prend plaisir à en découvrir toutes les facettes. Mais plus encore qu’un simple film d’animation, c’est une aventure forte de messages, de valeurs, où tolérance, préjugés et différences seront au centre des sujets, comment y faire face, comment s’accepter, mais surtout se faire accepter des autres, lorsque vous n’êtes pas à l’image de tous ceux qui vous entourent. La réalisation de Nick Bruno et Troy Quane est simplement sublime de qualité, au style particulier, leur travail d’animation est absolument bluffant, ils ont su donner vie à un univers époustouflant, sombre par certains aspects, il ne manque pourtant pas de lumière, ni d’espoir. Visuellement, c’est un petit bijou d’esthétisme, comme quoi, les gros studios ne sont pas les seuls détenteurs de talent, c’est une fresque épique qui nous est offerte, riche de magie, de fantastique et même de science-fiction, un mélange qui peut prêter à confusion dans un premier temps, auquel on fini pourtant à adhérer pleinement, pour même en redemander. En ce qui concerne le scénario, il est superbement écrit, il peut paraître simple en apparence et s’il est adapté à un jeune public, les adultes ne seront pas en reste, c’est finement ciselé, jamais simpliste et d’une efficacité redoutable. Bien que l’intrigue soit tout de même abordable, elle n’est pour autant pas cousue de fil blanc, elle nous offre une vraie enquête, une quête de vérité, pour prouver son innocence, envers et contre tous, contre les puissants, tous ceux qui vous croient coupable, même ceux qui étaient censés vous aimer plus que tout. Plus encore que cette aventure explosive, c’est l’histoire de ce duo qui saura nous bouleverser profondément, incroyablement touchants, ils vont apprendre à faire de leurs différences, une force immense, des différences qui vont s’effacer, devant l’amitié qui va les lier, ensemble, ils vont combattre les préjugés, les surpasser, pour devenir les véritables héros de ce récit.

En bref : Un film d’animation exceptionnel de qualité, visuellement sublime, il nous immerge dans un univers tout à fait unique, qui mêle les genres avec brio, nous faisant découvrir un environnement bluffant par sa richesse et nous faisant partager une aventure épique époustouflante, qui possède une humanité extraordinaire dans ses sujets abordés, à la fois subtilement drôle, il sera essentiellement bouleversant par cette amitié qui fait fi des préjugés !

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Une comédie et bien plus encore !

Effectivement, au vu de la bande-annonce, on sent surtout le potentiel d’une bonne comédie de l’été, mais très rapidement, on soupçonne une tout autre dimension, des sujets forts, des émotions vraies seront abordés, avec beaucoup de sensibilité et je dois dire qu’il est terriblement agréable d’être cueilli ainsi par la surprise. Bien sûr, j’apprécie de rire, pour autant, je suis d’autant plus charmée lorsque l’on peut prétendre à un fond intéressant en plus, lorsque tout ceci à un sens et c’est exactement le cas ici, on ne cherche pas à rire, simplement pour rire, derrière, se cache bien plus que ça. Des sujets profondément réalistes seront abordés, une vision de nos sociétés toujours plus tournées vers l’argent notamment, délaissant ceux qui n’ont plus les moyens de conserver leur logement ou même de vivre aisément, dans un lieu qui ne cesse de prôner un tourisme de richesse. Mais il est également question de deuil, de harcèlement, des conséquences psychologiques qui en découlent, de cette vie qui stagne, parce que la peur d’avancer est trop grande, parce qu’il est trop difficile de dire adieu, de tourner définitivement la page, des situations auxquelles nous pouvons tous nous y identifier. La réalisation de Gene Stupnitsky est tout à fait en accord avec ce qu’il veut nous faire partager, simple, mais réaliste, il nous propose un travail esthétique de qualité, bien que sans fioriture aucune. Visuellement, rien d’extravagant, on retrouve avec beaucoup de talent le contraste qui existe dans ces lieux toujours plus riches dans son tourisme, dans cet étalage toujours plus écœurant des moyens financiers, alors que de l’autre côté, la simplicité est de mise, celle de profiter de la nature extraordinaire qui les entoure, autant que des petits bonheurs toujours plus rares dans ce milieu d’apparences. En ce qui concerne le scénario, bien sûr, il n’est pas d’une complexité incroyable, le postulat de départ est assez simple, on sent bien que les quiproquos seront de mise et on comprend comment tout cela va tourner, pour autant, ce n’est pas là le plus important. Effectivement, le véritable point fort réside dans la beauté inattendue de cette relation qui se tisse, des sentiments forts qui vont grandir et des blessures qui vont les lier, nous serons littéralement cueillis par cette amitié qui va se construire peu à peu, qui fera toute l’authenticité de ce récit. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Jennifer Lawrence nous offre une performance toute en nuances et Andrew Barth Feldman vient former ce duo avec beaucoup de sensibilité.

En bref : Une comédie estivale qui saura se révéler bien plus profonde que ce que nous avions pu imaginer, bien que l’humour soit omniprésent, tantôt subtil, tantôt un peu plus piquant, il saura néanmoins nous faire partager une histoire riche de sujets forts, réalistes, pour nous livrer une histoire très agréablement surprenante émotionnellement, qui saura nous toucher lorsque nous nous n’y attendions pas, pour notre plus grand bonheur !

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Un film aux sujets forts et riches de réflexions !

Nous le savons, l’Église possède un culte du secret terriblement prégnant, elle sait taire les sujets les plus tabous qui la concerne et malheureusement, les victimes en sont les premières impactées, c’est d’autant plus frappant depuis ces dernières années, où le scandale pédophile à exploser au grand jour. Ici, nous ne sommes pas dans cette thématique, mais encore une fois, nous sommes témoins de leur faculté à cacher, à enfouir, ce qui dérange, à passer sous silence des évènements qui gênent ces messieurs essentiellement, qui souhaitent conserver tout le pouvoir qui leur est dû, de par leur propre interprétation de la religion. Ici, il est question du rôle des femmes, qui se limite à celui que le catholicisme veut bien lui donner, bien qu’elles puissent être tout autant investies par la foi, elles, n’ont droit qu’aux rôles plus annexes du clergé, ne pouvant prétendre à la prêtrise, parce qu’elles ne possèdent pas le bon sexe, une aberration, lorsque l’on considère quelques autres religions où elles ont le même statut que les hommes. Un sujet tabou donc, qui remet une fois de plus en question, les règles toujours plus archaïques des lois qui régissent cet univers, un milieu qui reste campé sur ses acquis, réfutant toute évolution au nom des paroles divines que les hommes interprètent eux-mêmes, comme ça les arrange le plus souvent bien sûr. Virginie Sauveur signe une réalisation assez sublime, qui possède évidemment une vraie sensibilité spirituelle, dont j’ai d’ailleurs beaucoup aimé la lumière, elle s’attaque à un cadre complexe, dénonce, mais le fait également avec beaucoup de subtilité, conservant l’espoir d’un changement, bien qu’il soit pour le moment, assez mince. Visuellement, j’ai particulièrement apprécié sa vision, certaines scènes devenant presque artistiques, presque poétiques même, il y a une vraie sensibilité qui en ressort, une foi qui reste belle, malgré qu’elle puisse être égratignée par ses puissants. En ce qui concerne le scénario, parfaitement écrit, c’est dans une enquête passionnante que nous allons plonger, une enquête pour la vérité, mais aussi une quête d’identité, renouer avec son passé, à travers ce présent, deux destins qui vont finalement se croiser et trouver leur finalité ensemble. C’est un parcours bouleversant, un récit extrêmement prenant, bien souvent révoltant, il est également porteur de messages forts, qui poussent à la réflexion, il serait temps de mettre au grand jour certains sujets et de faire évoluer les mentalités, parce que la foi ne peut pas tout excuser. Quant au casting, il est extraordinaire, avec une Karine Viard d’un talent toujours aussi bluffant, François Berléand est terriblement crédible dans ce rôle et j’ai été très touchée par l’interprétation de Maxime Bergeron.

En bref : Un film riche de réflexions, qui expose avec brio le culte du secret que peut entretenir l’Église, taisant les sujets qui la dérange, qui pourraient mettre en danger le pouvoir que possèdent ses puissants, parce qu’il serait dérangeant de changer les choses telles qu’elles sont depuis toujours et à travers cette enquête, ce sont des destins bouleversants qui nous serons partagés, motivés par une foi inébranlable, belle à voir, à ressentir !

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Un dernier opus peut-être plus touchant !

Voilà une franchise essentiellement réputée pour être une comédie, si effectivement, l’humour est présent, beaucoup ne savent pas qu’il y a un vrai fond dramatique à ce récit, un aspect peut-être d’autant plus présent ici, ou en tout cas, une profondeur non négligeable et que l’on oublie bien souvent de souligner. Alors oui, le milieu du strip-tease ne prête pas toujours à la réflexion, au sérieux, en tout cas, c’est sûrement les préjugés qui lui collent à la peau et c’est ce que j’aime tant dans cette saga, aller au-delà des apparences, tout en assumant le côté sexy inévitable dans ce milieu. Dans ce troisième opus, sûrement le dernier d’ailleurs, on donne une tout autre dimension à ce travail, son aspect dénudé est bien moins mis en avant, pour se concentrer sur la danse, mais surtout, sur les messages que l’on peut faire passer à travers elle, sur l’acceptation de soi, de ses envies et la liberté que l’on peut ressentir en étant acteur, autant que spectateur. Mais dans ce nouveau métrage, c’est aussi le nouveau départ que nous allons aborder, lorsque la vie telle que vous l’aviez connue se voit exploser en vol, vos projets, votre vie amoureuse, il faut savoir rebondir et saisir les occasions qui se présentent à vous, ne pas avoir peur de tout recommencer, faire confiance à nouveau, un chemin pas si simple que ça. On retrouve une fois de plus Steven Soderbergh à la réalisation, j’en suis d’ailleurs ravie, il a su donner une visibilité à ce milieu, lui apporter une vision honnête, sans le côté dégradant auquel on peut parfois penser et il renouvelle l’expérience avec d’autant plus de force ici. Visuellement, c’est un spectacle à part entière, un jeu de lumières sublime, des chorégraphies absolument bluffantes, tout en sensualité bien sûr, mais qui possèdent également un sens artistique évident, une vraie poésie, qui nous offrent des scènes simplement bouleversantes de beauté. Quant au scénario, assez simple malgré tout, il n’a rien de très complexe, je vous l’accorde, pour autant, il nous offre un récit extrêmement touchant, encore plus que les précédents même, une histoire de seconde chance, à tout point de vue. Alors, on se prend totalement au jeu, on se laisse porter par ce nouveau concept riche de bonnes idées, par cette histoire d’amour aussi sensuelle, qu’émouvante dans ses failles, ses vulnérabilités, avec un humour toujours présent malgré tout, mais moins exagéré, plus subtil, le tout, accompagné d’une bande son d’exception. Quant au casting, il est toujours au rendez-vous, avec un Channing Tatum toujours aussi crédible dans ce rôle iconique, mais Salma Hayek n’a clairement pas à démériter, bien au contraire.

En bref : Un troisième opus, sûrement le dernier d’ailleurs, qui fonctionne à merveille, peut-être moins tourné sur la nudité de son milieu, il nous offre un aspect plus artistique, se concentrant réellement sur l’importance que la danse peut avoir, nous offrant un spectacle absolument sublime et nous partageant un récit plus profond, plus touchant, avec une véritable profondeur des sentiments !

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