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Commentaires de films faits par Vampilou

Répliques de films par Vampilou

Commentaires de films appréciés par Vampilou

Répliques de films appréciées par Vampilou

Un opus qui revient aux origines avec succès !

Voilà une saga que je suis depuis ses débuts, qui n’a pas été parfaite d’un bout à l’autre, notamment par un quatrième opus sans grand intérêt, mais avec le film solo sur Bumblebee, je commençais déjà à retrouver foi en cette franchise, un nouveau départ en quelque sorte, qui se poursuit ici, de manière extrêmement prometteuse. Nous sommes effectivement quelques années après, une suite directe donc, on oublie tout ce qu’il s’est passé avant et à mon sens, c’est pour le mieux, on revient à ce qui fait la force de cet univers, on retrouve une véritable authenticité, un nouveau départ, de nouvelles idées, de quoi entamer un nouveau cycle, avec de très bonnes idées je dois dire. Lorsque j’ai vu la bande-annonce, j’avais de gros doutes sur l’apparition de ces Maximals, je trouvais que ça faisait franchement grossier, j’avais peur que l’on tombe dans une certaine caricature et pourtant, ça fonctionne à merveille, ces nouveaux personnages forment un groupe à part entière, on peut notamment souligner leur état d’esprit, je les ai trouvé extrêmement touchants, prometteurs d’une nouvelle génération. Ils viennent finalement ajouter un véritable vent d’innovation, de fraîcheur, tout en se mêlant parfaitement aux Autobots les plus classiques, ceux que nous connaissons depuis toujours et que nous retrouvons bien sûr ici, avec beaucoup de plaisir. La réalisation de Steven Caple Jr est clairement au rendez-vous, il nous offre un opus qui conserve ses meilleurs codes, ce qui en faisait ses forces, oubliant ce côté trop blockbuster d’un quatrième opus sans grande saveur, bien que ce soit évidemment un divertissement, il possède de belles qualités. Visuellement, c’est un spectacle de tous les instants, on ne va pas se mentir, les effets spéciaux sont absolument grandioses, ils nous livrent des scènes magistrales, des combats intenses, qui nous en mettent plein les yeux et on peut également noter la beauté des scènes qui se déroulent en Amérique du Sud, qui apportent un côté sauvage absolument sublime, qui correspond à merveille à l’état d’esprit de l’arrivée de ces Maximals. En ce qui concerne le scénario, c’est bien sûr, assez simpliste, assez classique du genre, pour autant, il se tient bien, il possède un vrai potentiel et saura nous surprendre à quelques reprises, il ne sonne jamais creux, nous offrant une écriture de qualité, bien que nous savions dans quelle direction on nous emmènerai. Pour autant, on se laisse totalement prendre au jeu, porté par une aventure haletante, par des nouveaux personnages extrêmement touchants, c’est un renouveau plus que bienvenu, dont on sent la promesse future, prolongeant le plaisir dans cet univers qui conserve encore quelques belles surprises sous le pied. Quant au casting, il est également au rendez-vous de ce renouvellement, vrai coup de cœur pour Anthony Ramos et Dominique Fishback vient compléter un duo qui fonctionne à merveille, tout en opposition, mais en alchimie.

En bref : Un nouvel opus qui poursuit le renouvellement de cette franchise, qui a su oublier les défauts de ses prédécesseurs, pour mettre l’accent sur ce qui en fait son authenticité, un vent de fraîcheur qui fait du bien, des innovations bienvenues, qui fonctionnent parfaitement, pour un divertissement, certes assez classique dans son déroulement, mais ultra prenant, qui nous livre une aventure aussi touchante, que divertissante !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/29/transformers-rise-of-the-beasts/
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date : 27-06-2023
Une adaptation live action qui reste agréable !

On connaît tous l’histoire de Peter Pan, chef des enfants perdus, à travers le film d’animation ou la multitude d’autres films qui ont vu le jour au fil des années, toutes les générations ont pu être confrontées à ce récit et s’il n’était peut-être pas nécessaire d’en faire une nouvelle adaptation, elle n’est pourtant pas désagréable en soit. Le véritable point fort à mon sens, c’est la juste place donnée aux personnages, ainsi, la relation conflictuelle entre Peter Pan et le Capitaine Crochet est bien plus aboutie à mon sens, on se penche plus sur leurs liens, sur leur passé, ce qui les a éloigné, ce qui les a conduit à ce conflit perpétuel. Il en va de même sur les présences féminines, loin de toute considération à la mode ou un certain militantisme, on notera la plus grande importance donnée à Wendy ou Lili la Tigresse, qui ne sont plus de simples figurantes, mais des héroïnes pleinement investies, qui ont de la poigne et qui doivent agir au bon moment, ayant donc une importance cruciale dans le déroulement des évènements. Vous l’aurez compris, on retrouve les éléments forts que l’on connaissait déjà, bien qu’ils prennent parfois une autre dimension, pour autant ce que je peux regretter, c’est un certain manque d’approfondissement, tout se passe trop vite, tout est trop survolé, on a la sensation qu’on a voulu plus s’attarder sur un moment clé, en oubliant tout ce qui a pu se passer à côté, ça crée un vrai déséquilibre et une vraie impression de manque. Néanmoins, la réalisation de David Lowery est assez sublime, il met magnifiquement en avant le contraste entre le Londres ultra codifié, aux bonnes manières et aux codes omniprésents, avec ce Pays Imaginaire où tout n’est que question de libertés, de laisser libre cours à ses envies, ses choix. Visuellement, c’est un voyage extraordinaire, on peut noter les paysages incroyables dans lesquels nous allons littéralement plonger, on met peu l’accent sur la magie ou les effets spéciaux, ce qui laisse finalement plus de place à un réalisme qui nous fera d’autant plus rêver, parce qu’on parvient à se dire que c’est possible. En ce qui concerne le scénario, comme je vous l’ai dit précédemment, c’est à mon sens, le plus gros défaut, même s’il avait de bonnes intentions, une envie d’innover peut-être, il n’est malheureusement pas aller au bout de ses idées, restant finalement trop en retrait et passant sous silence bon nombre d’événements auxquels nous pouvions nous attendre. Pour autant, on se laisse porter par la magie du moment, par cette aventure qui reste touchante, riche de messages, parce que grandir n’est pas toujours simple et que laisser derrière soi son enfance, c’est aussi perdre un peu de son innocence, de ses rêves, pour laisser place aux responsabilités plus adultes. Quant au casting, c’est à mon sens l’une de ses forces, un vrai coup de cœur pour Ever Anderson, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Jude Law et disons que je suis un peu plus dubitative quant au choix d’Alexander Molony, peut-être moins convaincant.

En bref : Une adaptation live action qui n’est pas exempte de défauts, mais qui ne manque pas d’intérêt pour autant, on peut noter une vraie envie d’innovation quant aux relations des personnages, une réussite à mon sens, mais on en oublie d’être pleinement investis dans tout ce qui les entoure, d’où une vraie sensation de creux, de manque, on a l’impression que tout est survolé et d’être passé à côté de bon nombre d’événements que nous aurions aimé voir prendre vie à l’écran !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/27/peter-pan-wendy/
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Un film effrayant de réalisme !

Parler des violences conjugales n’est pas un sujet anodin, mais au vu de leur augmentation ces dernières années, il me semble pourtant important de ne plus en faire un tabou et de montrer à la vue de tous comment tout commence, comment une telle situation peut s’installer, jusqu’au pire. Parce que la violence n’est pas toujours présente dès le début d’une relation, ou en tout cas, elle se fait subtile, presque innocente, ce sont des petits mots, des mouvements d’humeur, auxquels on ne prête pas toujours attention dans un premier temps, des réflexions sur le physique, sur l’entourage et c’est justement là toute l’horreur de la situation. C’est une emprise qui s’installe doucement, que l’on accepte sans même y penser, presque une éducation en quelque sorte, un remodelage par l’autre, sans que vous y preniez garde, vous prenez les directions qu’il vous choisit, sans même vous rendre compte que vous n’êtes plus maître de votre destin. Une violence psychologique aussi destructrice, peut-être plus encore même qu’une violence physique et lorsque vous ouvrez enfin les yeux, il est trop tard pour faire marche arrière, vous n’avez plus personne à qui vous confier, il faut alors avoir la force de fuir, tout en ayant clairement peur pour sa vie. La réalisation de Valérie Donzelli est tout à fait particulière, elle a choisi un cadre original, une manière de filmer très spécifique, nous sommes littéralement spectateurs de ce qui se déroule, comme si nous étions à la fenêtre de la vie de ce couple, sans que nous puissions intervenir. Visuellement tout en sobriété, c’est pourtant presque artistique, c’est avec cette mise en scène tout à fait unique, que l’on nous montre que le silence de ceux qui voient, qui soupçonnent doit enfin être brisé, parce qu’en pulvérisant ce tabou, on peut agir, on peut aider, avant qu’il ne soit trop tard. En ce qui concerne le scénario, c’est celui d’une adaptation littéraire, je ne peux en définir la crédibilité, ne l’ayant pas lu, mais je peux souligner la maestria de l’écriture, assez sublime, elle met clairement en avant la manière dont ce piège infernal se referme peu à peu sur sa victime. Il est incroyable d’être témoin de la façon dont cette relation toxique se construit, c’est effrayant de justesse, de réalisme, ça fait littéralement froid dans le dos, c’est une souffrance insidieuse qui s’installe, jusqu’au pire, jusqu’à l’intolérable, c’est à la fois insoutenable, bouleversant et riche d’apprentissage. Quant au casting, il est tout simplement incroyable, Virginie Efira fait une fois de plus preuve d’un talent extraordinaire et Melvil Poupaud est d’une crédibilité effroyable.

En bref : Un film au sujet extrêmement sensible, qui traite avec une justesse exceptionnelle des violences conjugales, de l’emprise qui s’installe peu à peu, sans que vous y preniez garde, sans que vous vous en rendiez compte, jusqu’à ce que votre vie entière ne soit plus entre vos mains, mais entre celles de l’autre, qui contrôle absolument tout et qu’il soit trop tard pour agir, la peur devient votre quotidien, des chaînes qu’il faut ensuite avoir le courage de briser !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/22/lamour-et-les-forets/
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date : 20-06-2023
Une nouvelle adaptation absolument grandiose !

Alors oui, on peut en avoir marre des remakes ou autres adaptations, qui ont cours ces dernières années, mais quand on sait le faire aussi bien, pourquoi s’en priver, parce que je vous garantis que le résultat est absolument bluffant, c’est un spectacle saisissant et époustouflant à tous points de vue. Difficile de s’attaquer à ce qui est sûrement l’une des meilleures comédies musicales de tous les temps, restée culte pour beaucoup, il fallait oser, être sûr de son talent, avoir les bonnes idées et croyez-moi, c’est bien le cas ici, tout y est pour rester aussi proche que possible de l’original, dans le respect le plus total de l’œuvre. On retrouve les thèmes forts, l’ambiance, ce New-York des années 50, tout ce qui faisait l’identité du chef-d’œuvre original est bel et bien présent, modernisé bien sûr, mais rien qui ne soit trop extravagant, pour ne jamais dépasser les limites, restant dans la droite lignée de son prédécesseur, devenant ainsi un véritable hommage en son nom. Une rivalité culturelle toujours d’actualité, qui résonne inévitablement avec notre époque, même si les enjeux ne sont pas les mêmes, on expose une minorité, les conflits engendrés par un racisme omniprésent, qui existe essentiellement par méconnaissance. La réalisation de Steven Spielberg est évidemment exceptionnelle, on ne va pas se mentir, c’était sûrement l’un des rares à pouvoir se mesurer à un tel remake, à le sublimer, sans le dénaturer et c’est exactement ce à quoi nous pouvions prétendre. Visuellement, c’est un spectacle de tous les instants, on peut notamment souligner l’incroyable jeu de lumières, presque poétique, artistique, c’est d’une beauté à couper le souffle, sans compter les scènes de danse, qui en plus d’être sublimes, symbolisent les combats qui se jouent entre ces deux communautés. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement adapté, un récit tragique, une romance maudite à la « Roméo et Juliette », on connaît tous la finalité de cette histoire, pour autant, on se laisse totalement porter par ses protagonistes, par leurs sentiments, par leurs idéaux, par les difficultés d’une époque et par leurs choix, qui ne sont pas toujours les bons, mais qui sont malheureusement dictés par un triste manque de connaissance. C’est une intrigue ultra prenante, dans laquelle on s’immerge pleinement, bercés par ces chansons absolument mythiques, pris par cet amour naissant au cœur d’un conflit terrible, un amour incompris, interdit, mais qui va peut-être changer les mentalités, au prix de terribles sacrifices, c’est bouleversant, percutant et intemporel. Quant au casting, il a su prendre la relais avec succès, Ansel Egort et Rachel Zegler forment un duo d’une alchimie sublime, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Ariana DeBose, ainsi que celui de David Alvarez.

En bref : Un film culte auquel il fallait avoir du cran de s’attaquer, mais un remake absolument réussi, époustouflant visuellement, il nous offre un spectacle de tous les instants, délicieusement prenant, il nous livre un récit tragique, connu de tous, mais dans lequel nous plongeons indubitablement, nous laissant porter par une bande son exceptionnelle et par cette histoire difficile, mais aux sentiments tellement puissants !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/20/west-side-story/
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date : 15-06-2023
Un thriller absolument bluffant !

De prime abord, on pense avoir affaire à une petite escroquerie aux sentiments, ça peut même paraître mignon, presque innocent dans un premier temps, mais au fil du temps, on sent qu’il y a bien plus qui se cache derrière et que les apparences sont pour le moins trompeuses. C’est tout le talent de ce métrage, nous faire croire, détourner notre attention, utiliser les ficelles de ces professionnels de l’arnaque, pour nous tromper et sans que l’on s’y attende, on tombe dans le piège, on se laisse prendre dans ces filets bien montés, pour se faire surprendre en beauté. Parfois même, on ne comprend pas vraiment où l’on veut nous mener, notamment à travers quelques flashback, qui nous livrent un contexte historique qui peut paraître sortir de nulle part, mais qui aura finalement une importance cruciale ici et qui apportera d’ailleurs une dimension plus tragique encore à l’ensemble. Un contexte historique lourd, celui de la Seconde Guerre Mondiale, à travers une vision assez différente de ce que l’on peut voir habituellement, mais qui nous offre un récit passionnant également, à contre-courant des angles de vue classiques, pour autant, les victimes sont bel et bien réelles, leurs souffrances aussi. La réalisation de Bill Condon est assez sublime, tout en simplicité, elle peut sembler banale, mais c’est dans cette banalité qu’il fait ressortir le meilleur, une atmosphère assez sombre, où tout n’est qu’illusions. Visuellement, il n’y a bien sûr rien d’extravagant, pas d’effets spéciaux, nous sommes dans une volonté de réalisme et c’est en cela que c’est aussi parfaitement réussi, une véritable manipulation psychologique, à laquelle on croit indubitablement, parce que la mise en scène y est incroyablement persuasive. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement son point fort, on se laisse porter par un thriller redoutable, qui pourra presque paraître simple dans un premier temps, pourtant, on sent vraiment qu’il y a plus, que ce n’est pas aussi écrit que ce que nous pouvions imaginer. Alors, au fil des minutes, c’est une toile extraordinaire qui se tisse, dont on a des éléments par-ci, par-là, mais rien ne pourra nous préparer à cet ultime dénouement, lorsque toutes les clés nous sont enfin dévoilées, c’est une immense claque à laquelle nous aurons droit, aussi bouleversante, que percutante. Quant au casting, il est tout simplement extraordinaire, Helen Mirren y est époustouflante, Ian McKellen est toujours aussi parfait et le rôle de Russell Tovey vient en quelque sorte arbitré ce duo.

En bref : Un thriller remarquable par son intelligence, qui place au rang d’art l’illusion, tout ne sera qu’apparences, elles seront plus trompeuses que jamais, nous laissant croire, faisant détourner notre attention de ce qui se joue en coulisses, sans que jamais nous approchions de la vérité, jusqu’à ce qu’elle se dévoile entièrement à nos yeux, nous montrant toute l’horreur de la situation et toute la souffrance qu’elle a pu engendrer au fil des années !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/15/lart-du-mensonge/
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date : 13-06-2023
Un film d’horreur plus qu’honorable !

Les films de possessions sont généralement ceux qui me font le plus peur personnellement, je les affectionne particulièrement, d’autant plus lorsqu’ils sont tirés de faits réels et c’est exactement le cas ici, tout était alors réuni pour que je puisse passer un bon moment. On connaît bon nombre de métrages d’exorcisme, beaucoup sont d’ailleurs des archives tout à fait réelles, ici, nous aurons affaire au prêtre sous les ordres directs du Pape, le Père Amorth, connu et reconnu pour ses exploits, bien qu’il soit décédé depuis. C’est clairement sa présence, sa personnalité, son récit qui font toute la force de ce film, c’est sur lui que tout repose, sa façon de voir son métier, sa foi inébranlable, qu’il met au service des autres, mais aussi son accessibilité, il est totalement ouvert aux autres, proche de ceux à qui il vient en aide, il les guide avec un naturel incroyable. Alors peut-être qu’on ne réinvente pas le genre ici, oui, c’est déjà vu dans les faits, pour autant, c’est vraiment cette proximité avec lui qui le fait sortir du lot et qui nous plaît autant, c’est son parcours qui va nous passionner, auquel on va s’accrocher, les rouages d’un milieu très particulier, aux multiples facettes. La réalisation de Julius Avery est tout à fait à la hauteur, il nous offre un environnement évidemment très sombre, très spirituel et religieux bien sûr, mais également très humain, alors que parfois, on reste très en-dehors du processus, ici, nous serons pleinement acteur de la situation. Visuellement réussi, les effets spéciaux sont de qualité, ils nous livrent des scènes délicieusement impressionnantes, qui font agréablement froid dans le dos, les maquillages sont également particulièrement réussis, ajoutant toujours un peu plus de gravité à l’ensemble. En ce qui concerne le scénario, bien qu’il soit assez classique du genre, il n’en est pas moins assez original dans sa manière de mettre le récit en place, c’est quasiment dans une enquête à part entière que nous allons plonger, ce qui donne une tout autre dimension au film. Nous serons pleinement immergés dans une intrigue prenante, qui nous dévoile un pan entier de la religion, du métier d’exorciste, mais aussi de la dimension psychologique qui entoure cette véritable profession de foi, c’est une histoire effrayante bien sûr, mais aussi d’une intensité émotionnelle importante, qui nous prendra littéralement aux tripes. Quant au casting, il est simplement parfait, on ne va pas se mentir Russell Crowe tient le film sur ses épaules et il est bluffant dans ce rôle, mais j’ai aussi beaucoup aimé le rôle de Daniel Zovatto, ainsi que celui d’Alex Essoe.

En bref : Un film d’horreur qui ne sera peut-être pas très original dans ses sujets, mais qui aura le mérite de se détacher du lot par le destin de ce prêtre hors du commun, c’est sur sa mission que tout repose, sa façon de faire son travail, de mettre sa foi au service des autres, c’est lui qui fait la différence et qui nous propose un récit bouleversant, mais aussi plein d’humour, un homme humain avant tout, qui va nous passionner !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/13/lexorciste-du-vatican/
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date : 08-06-2023
Une adaptation qui vaut le coup d’œil !

De base, le film d’animation n’est pas spécialement mon préféré, donc je n’avais pas forcément d’attentes particulières concernant cette adaptation en live action, mais au vu des scandales non mérités dont il a été l’objet, j’avais envie de le soutenir à ma façon et même si ce ne sera pas mon film préféré, je dois dire que je ne regrette pas ma séance. Comme toujours, il y a plusieurs façons de voir les choses, lorsque l’on parle de ce genre d’adaptations, il y a ceux qui souhaitent un véritable copié-collé, pour être au plus près de l’original et ceux qui apprécient un peu plus de libertés, voire d’originalité, ce qui me correspond plus personnellement. De ce fait, c’est peut-être ce que j’ai regretté ici, bien qu’il y ait quelques divergences, nous sommes dans une adaptation assez fidèle au Disney d’origine, les grandes lignes sont pour le moins identiques, même si on peut noter quelques nouveautés, elles ne seront pas flagrantes et surtout, ne changeront pas la façon dont l’histoire évolue. Pour autant, le reste est fort agréable, on peut notamment évoquer le milieu sous-marin assez sublime, mélange de fantastique avec ce peuple de créatures extraordinaires et de réalisme, avec l’écosystème que nous connaissons tous, il nous offre un cadre de vie sublime de richesses, qui nous fera incontestablement voyager. La réalisation de Rob Marshall fait des merveilles, un grand nom que l’on ne présente plus et qui a su mettre à profit son talent, pour nous offrir un live action de qualité, conservant toutes ses forces et le sublimant par son travail. Visuellement assez bluffant, les effets spéciaux sont saisissants, ils nous offrent des scènes sous-marines en immersion totale, qui nous feront voyager à travers des tableaux assez extraordinaires, c’est vif, coloré, un véritable spectacle de tous les instants. En ce qui concerne le scénario, comme je le disais précédemment, ce sera peut-être ma plus grosse déception, mais là encore, c’est un goût tout à fait personnel, il reste fidèle à l’original, ce qui plaira à beaucoup, mais qui laisse également peu de surprise, ce que j’aurai justement souhaité. Pour autant, on se laisse totalement embarquer par l’aventure, par cette histoire qui reste touchante, émouvante et délicieusement entraînante, grâce aux chansons que nous connaissons tous, reprises ici, point d’ailleurs largement appréciable. Quant au casting, c’est à mon sens, un vrai point fort, Halle Bailey fait une sirène absolument crédible, j’ai trouvé que Jonah Hauer-King était même meilleur que l’original, gros coup de cœur pour le rôle de Melissa McCarthy et j’ai beaucoup apprécié la présence de Javier Bardem.

En bref : Un film en live action réussi dans son ensemble, particulièrement fidèle à l’original Disney, c’est une adaptation assez sublime visuellement, qui nous offre une vision réaliste d’un univers qui fait incontestablement rêver, on peut regretter un manque d’originalité, une petite pointe de nouveauté qui aurait été agréable, malgré tout, ça fonctionne à merveille dans l’ensemble et c’est un spectacle pour le moins agréable !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/08/la-petite-sirene/
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date : 06-06-2023
Un film tout simplement passionnant !

Gucci, grande marque du luxe, que nous connaissons tous je pense, nous connaissons peut-être un peu moins son histoire, bien que nous ayons pu entendre parler du drame qui l’a marqué, qui a fait les choux gras des médias et principalement de la presse people, cela va s’en dire. Nous voilà face à un biopic donc, qui va retracer l’ascension d’un des héritiers de la famille, celui qui avait sûrement le moins envie d’être à la tête de l’entreprise familiale, ne s’y destinant absolument pas, mais qui va voir sa vie prendre un tout autre tournant, suite à une rencontre, celle de la femme de sa vie, en tout cas, c’est ce qu’il pensait. Bienvenue au cœur d’une saga familiale des plus corrosives, où tout est sans surprise, une affaire de gros sous, jalousie, pouvoir, vengeance, tout est bon pour être à la tête de l’empire et peu importe s’il faut écraser son propre père, oncle, cousin ou que sais-je encore, tant que l’argent revient à une seule et même personne. C’est une fresque tragique qui se joue devant nous, où la manipulation est élevée au rang d’art, où l’amour n’est malheureusement qu’apparences, on a cette sensation que tout était prévu, qu’un marionnettiste évolue dans l’ombre, jusqu’à ce que son plan éclate au grand jour, mais la meilleure partie d’échecs peut se retourner contre vous et ainsi rebattre les cartes. Ridley Scott s’attaque à ce biopic avec tout son talent, nous proposant un tableau aussi impressionnant que ce qu’il fait habituellement, peut-être moins que certaines de ses œuvres, il n’en est pas moins percutant et grandiose dans sa vision des évènements, nous offrant un cadre assez bluffant de réalisme. Visuellement, c’est une incroyable reconstitution du milieu de la mode d’abord, de son évolution au cours des différentes décennies, c’est évidemment une explosion de couleurs, de looks, une immersion complète et parfaitement documentée, pour s’approcher au plus près de la vérité. En ce qui concerne le scénario, très finement écrit, il prend son temps pour mettre en place les évènements, pour construire son histoire dans les moindres détails, pour que nous comprenions aisément tous les tenants et aboutissants, jusqu’à son terrible dénouement. Une intrigue qui peut paraître trop longue pour certains, mais avec laquelle on ne s’ennuie pourtant pas, parce que l’on se prend au jeu de dupes qui prend vie sous nos yeux, au machiavélisme qui peut exister dans cette famille, au coups tordus des uns et des autres, qui provoquent une réaction en chaîne, qui aboutira au drame que nous connaissons tous. Quant au casting, c’est clairement la force de ce métrage, avec un Adam Driver absolument bluffant, Lady Gaga prouve une fois de plus son talent d’actrice et encore une fois, on peut noter l’incroyable travail de transformation de Jared Leto.

En bref : Un film passionnant, une fresque familiale des plus corrosives, qui nous plonge au cœur de ses secrets, de ses manipulations, de ses rancœurs, qui nous expose l’ascension d’un homme qui n’avait rien demandé à personne, manipulé par celle qu’il aimait, pour qu’il devienne ce qu’elle attendait de lui, où l’argent et le pouvoir sont les maîtres mots, quitte à faire les coups tordus les plus vicieux, pour arriver à la tête de cet empire familial du luxe !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/06/house-of-gucci/
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date : 01-06-2023
Un film absolument passionnant !

Bien sûr, nous connaissons tous la Révolution française dans ses grandes lignes, une période historique extrêmement importante pour notre pays, mais également extrêmement violente, pour autant, le pan de l’Histoire qui nous sera raconté ici m’étais totalement inconnu. Ici, nous allons nous concentrer sur les évènements qui se sont déroulés en Vendée, en parallèle de l’instauration de la République, ainsi que les quelques années qui ont suivi, nous le savons, ce nouveau régime n’a pas fait que des adeptes et les monarchistes se sont battus pour revenir à un mode de vie qu’ils connaissaient bien. Il n’est pas question de savoir qui avait tort ou raison, on ne peut pas dire que le modèle de République de l’époque était une bonne idée, ce n’est pas pour rien qu’elle a porté le nom de Terreur, les actes qui y ont été commis sont proprement abominables et il est difficile de penser que ça a pu être une démocratie. Dans ces conditions, on peut aisément comprendre pourquoi ces gens se sont battus, pourquoi ils ne voulaient pas de ce nouveau gouvernement, qui prônait soit disant la liberté, alors qu’on leur supprimait bon nombre de leurs droits, y compris celui de croire en leur religion, bien sûr que l’on ne peut pas les blâmer et encore moins, lorsque l’on voit de quel façon ils se sont fait réprimer. La réalisation de Vincent Mottez et Paul Mignot est assez saisissante, ils nous offrent une reconstitution de l’époque d’une authenticité incroyable, d’un réalisme bluffant, c’est une immersion complète que nous allons entreprendre, extrêmement bien documentée, on sent le travail de recherche qui a été fourni, qui fait clairement toute la force de ce métrage. Visuellement, c’est un spectacle incroyable, une fresque épique qui nous prend aux tripes, des scènes de bataille dont on sent tout l’engagement, toute la violence aussi, certains passages peuvent même être assez difficiles, mais ils montrent la réalité d’une Histoire, la nôtre, celle que nous devrions tous connaître. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement mené, il retrace ce pan méconnu avec brio, sans pour autant se montrer indigeste à aucun moment, on se laisse porter par les évènements, par cette lutte d’un peuple en souffrance, auquel nous n’avons laissé aucun choix. C’est une intrigue incroyablement prenante, d’une intensité remarquable, nous serons totalement portés par cet esprit de liberté qui pouvait exister, par leur volonté de se battre pour leurs idéaux, mais aussi par leur humanité, c’est un combat bouleversant, dont on connaît l’issue inéluctable et qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Quant au casting, il est absolument parfait, Hugo Becker fait une performance simplement bluffante, j’ai beaucoup aimé le rôle de Dorcas Coppin et j’ai été très touchée par celui de Grégory Fitoussi.

En bref : Un film passionnant, qui retrace un pan de l’Histoire méconnu, bien que nous connaissions les grandes lignes de la Révolution française, ce combat pour la liberté nous est exposé dans toute sa force, dans toutes ses convictions, c’est une lutte bouleversante, que l’on sait inéluctable, mais qui restera longtemps gravé dans nos mémoires !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/06/01/vaincre-ou-mourir/
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Une véritable suite pleine de nostalgie !

Le précédent remake n’avait malheureusement pas convaincu, moi y compris, alors j’avais quelques doutes quant à ce nouvel opus, mais ils se sont bien vite envolés, tant, dès les premières minutes, on sent toute l’influence positive des deux premiers opus qui ont bercé notre enfance. Effectivement, c’est le véritable point fort de ce métrage, avoir su conserver toute l’identité de cette duologie extraordinaire, toute son authenticité, on retrouve tous les éléments qui avaient fait sa force, la rendant absolument culte pour toute une génération et c’est de fait, un petit bonbon riche de souvenirs, que l’on savoure agréablement. On replonge avec un plaisir non dissimulé dans cet univers fantastique, où les ectoplasmes les plus connues refont surface, les clins d’œil se feront nombreux, bien que ce soit une nouvelle génération qui en soit les dépositaires, on sent bien l’aura bienveillante de leurs prédécesseurs se poser délicatement au-dessus de leurs épaules. Effectivement, véritable hommage aux héros d’origine, on a véritablement cette sensation de passation du flambeau, comme si ces jeunes étaient adoubés, qu’on leur laissait l’occasion de s’exprimer pleinement, jamais très loin de ceux qui les ont précédé, mais en leur laissant tout de même toute la place pour s’épanouir eux-mêmes. La réalisation de Jason Reitman parvient à rester dans la droite lignée de celle de son père, il a travaillé avec un respect non dissimulé, tout en apportant sa patte, ainsi que la modernité de son époque, on sent toute l’importance de cette franchise pour lui et à quel point lui donner une nouvelle vie lui tenait à cœur. Visuellement, c’est une réussite totale, on reconnaît l’univers que nous aimions tant, les effets spéciaux plus actuels donnent évidemment une dimension plus moderne, on ne va pas se mentir, les films originaux ont quelque peu vieilli, alors ce nouvel opus est évidemment plus agréable à l’œil, tout en conservant un petit côté rétro extrêmement sympathique. En ce qui concerne le scénario, c’est une vraie suite des deux premiers opus, bien qu’elle se déroule plusieurs années après, elle garde tout ce qui en faisait son identité unique, pour autant, le mystère sera omniprésent, on ne saura pas vraiment où tout cela nous mènera, mais l’aventure qui nous ouvre ses portes est inconditionnellement passionnante. Ces jeunes héros sauront prendre le relais à merveille, ils devront découvrir un univers plein de dangers et seront guidés par une présence inattendue, nous offrant ainsi une intrigue haletante, à l’humour subtil, absolument bouleversante dans son hommage final, avec un dénouement extraordinaire d’émotions, qui saura nous toucher en plein cœur. Quant au casting, il est au rendez-vous, le duo Finn Wolfhard/Mckenna Grace est absolument parfait et j’ai particulièrement apprécié le rôle de Paul Rudd.

En bref : Un nouvel opus qui fait office de passage de flambeau, mais qui le fait avec un respect incommensurable, véritable hommage à ses prédécesseurs, il a su conserver toute son identité, toute son authenticité, pour nous offrir une suite logique, pleine de nostalgie, de mélancolie, une nouvelle aventure plus moderne, toujours aussi subtilement drôle, plus moderne, elle garde un petit côté rétro, qui n’aura de cesse de faire appel à nos souvenirs et nous faire agréablement retourner en enfance !

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date : 25-05-2023
Un film d’horreur plutôt agréable !

Je ne suis pas la plus grande fan de la franchise, j’ai d’ailleurs toujours eu du mal avec le côté très décalé de l’originale, j’avais bien apprécié le remake de 2013, donc, j’ai voulu tenter celui-ci et s’il n’est clairement pas parfait, il reste tout à fait regardable lorsque l’on aime évidemment l’horreur. Une chose est sûre, l’aspect gore de la saga est bel et bien présent, on ne renie pas sur la quantité d’hémoglobine, ni sur les scènes pour le moins sanglantes, tout y est, dans les moindres détails, c’est effectivement assez violent et particulièrement marquant, petites natures s’abstenir, vous risquez d’être choquées. Je ne suis pas forcément adepte du très gore habituellement, mais je sais que c’est un pan indissociable de cette saga, donc je savais à quoi m’attendre, en cela, on peut dire que ce fut à la hauteur de sa réputation, mais ça a le mérite d’être parfaitement bien fait, c’est un travail à part entière, qui mérite donc d’être salué. Ce qui m’a particulièrement plu ici, c’est l’absence de ce côté décalé qui me plaisait moins, si ce n’est quelques instants, dirons-nous plutôt cocasses, qui m’ont fait rire je l’avoue, on conserve un aspect plus réaliste, plus sombre, que j’ai très nettement préféré, qui ajoute à mon sens plus de crédibilité à l’ensemble. La réalisation de Lee Cronin est au rendez-vous dans l’ensemble, il a su garder l’authenticité de la franchise, à travers quelques clins d’œil savoureux, tout en y ajoutant sa vision plus personnelle, il nous offre un huis clos quasiment artistique dans sa façon de faire et de qualité. Visuellement, c’est un spectacle pour le moins marquant, les scènes d’horreur sont réussies, évidemment, elles sont intenses, on ne va pas se mentir, c’est extrêmement violent, mais c’était une évidence dans le cadre de cette franchise et c’était presque une obligation dans le cahier des charges auquel nous nous attendions. En ce qui concerne le scénario, on part sur quelque chose d’assez classique, mais de maîtrisé, rien de très surprenant donc, mais pendant une grande partie du métrage, ça fonctionne à merveille, pour nous offrir un spectacle prenant et sans aucun temps mort, avec lequel on prend un plaisir non dissimulé. Malheureusement, on tombe dans une certaine surenchère dans son dénouement, point vraiment dommageable, on a voulu en faire trop, finir en apothéose, ce qui est compréhensible, mais on dévie vers une facilité sans grand intérêt et qui délaisse même la crédibilité que nous pouvions apprécier jusqu’alors, pour finir sur totalement invraisemblable. Quant au casting, je suis surprise de sa qualité, essentiellement pour le jeu assez incroyable d’Alyssa Sutherland, le rôle de Lily Sullivan n’est pas en reste et j’aimerais souligner la performance de la très jeune Nell Fisher.

En bref : Un film d’horreur qui conserve toute l’essence de sa saga originale, les effusions de sang seront pleinement au rendez-vous, on délaisse un aspect trop décalé, pour basculer vers une ambiance plus réaliste, plus sombre, c’est un spectacle très intense, éprouvant dans son côté très gore, si on ne sait pas à quoi s’attendre, ça reste un spectacle plutôt savoureux pour les amateurs, bien qu’on cherche à aller trop loin dans sa finalité, gachant quelque peu le tableau d’ensemble !

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date : 23-05-2023
Un film d’action totalement réussi !

Prenez un jeune ado qui n’a plus rien à perdre, qui n’a plus personne sur qui compter et faites-en votre meilleure arme, un homme de main à la solde du gouvernement, qui exécute les ordres sans se poser de question, qui fait le sale boulot, effaçant la moindre trace compromettante, de la plus radicale des manières. C’est le postulat de départ, qui paraît assez classique à première vue, mais qui saura révéler un univers finalement plus étendu, bien moins simpliste que ce que nous pouvions imaginer et aux ramifications plus complexes, plus riches, nous livrant un environnement extrêmement sombre, pourri à tous niveaux, où il sera difficile de démêler le vrai du faux. Un cadre dans lequel on retrouve le pire de l’humanité, où il sera question de gangs, de mafia et même de terrorisme, un cadre où la violence est évidemment omniprésente, seule moyen de régler les différents dans ce milieu ou tout simplement d’imposer son respect, sa puissance, pour appuyer sa position, sans que personne ne puisse la remettre en cause. Pour autant, il ne faut pas s’attendre à beaucoup plus de profondeur, nous sommes tout de même dans un divertissement, un film d’action, bien qu’il soit plus nuancé et loin des clichés habituels, il reste dans les codes du genre, mais ce n’est clairement pas un défaut en soit. La réalisation de Morgan S. Dalibert est à mon sens joliment réussie, il maîtrise son sujet, nous proposant un travail dynamique, extrêmement rythmé, terriblement vif et moderne. Visuellement très sombre, c’est en accord total avec l’univers, assez brutal, il ne fait pas dans la dentelle, les scènes d’action sont d’une efficacité redoutable, les combats, les fusillades, tout est parfaitement chorégraphié, nous offrant un spectacle de tous les instants. En ce qui concerne le scénario, bien qu’il soit assez classique, il saura se montrer légèrement plus complexe que ce à quoi nous pouvions nous attendre, une belle surprise donc, qui fait clairement se détacher du lot ce métrage, qui ne sera pas un énième divertissement sans intérêt. Effectivement, c’est une intrigue extrêmement prenante à laquelle nous ferons face, qui ne nous laisse pas une seconde de répit, extrêmement rythmée, malgré sa brutalité, sa froideur, c’est un récit qui saura également se montrer particulièrement émouvant et qui retrouve une humanité bouleversante dans son dénouement. Quant au casting, il est plus que crédible, avec notamment un Alban Lenoir absolument parfait de charisme, j’ai beaucoup aimé le rôle d’Eric Cantona et celui de Lucille Guillaume m’a beaucoup touché.

En bref : Un film d’action parfaitement réussi, qui tient clairement ses promesses, bien que ce soit un pur divertissement, il sait se montrer plus complexe que ce à quoi nous pouvions nous attendre, un spectacle ultra prenant, une intrigue qui sait nous surprendre malgré tout, nous offrant un récit aux multiples facettes, qui saura nous étonner par les émotions qui s’en dégagent également !

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Un dernier opus absolument magistral !

J’avais déjà un faible tout particulier pour cette franchise, pour ce groupe de héros légèrement bras cassés sur les bords, mais tellement soudés, tellement touchants en même temps, alors inévitablement, j’attendais avec impatience cette ultime aventure, même si c’était déjà avec le cœur gros et la nostalgie au ventre, que j’y allais. Bien sûr, on pouvait craindre que ce dernier opus ne soit pas au rendez-vous, mais il l’est incontestablement, il est même à mon sens, le meilleur des trois, il parvient à rassembler tout ce que nous pouvions en aimer, pour en retirer le meilleur, pour partir avec maestria, sans aucun regret et avec tout le brio auquel nous avions droit pour des adieux. Dès les premières minutes, on sent tout l’impact émotionnel qui va s’en dégager, on plonge immédiatement dans le vif du sujet, on sent instantanément tous les enjeux qui vont découler et surtout, on a cette sensation palpable que rien ne sera jamais plus comme avant, que c’est incontestablement une page qui se tourne, que rien ne nous sera épargné. De plus, un sujet primordial sera au centre de cet opus, l’histoire de Rocket et de tout ce que cela comporte, de la façon dont il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, avec au cœur de cela, le traitement des animaux de laboratoire, un thème qui résonne terriblement avec nos sociétés, qui sera poignant de cruelles vérités, ce sera parfois même insoutenable, tant le réalisme y est saisissant, mais c’est clairement ce qui fait une des forces de ce métrage. On retrouve pour la dernière fois James Gunn à la réalisation, il a choisi de partir en donnant tout ce qu’il avait pour cette franchise et il a rendu un travail absolument bluffant, restant dans la droite lignée de ce qu’il nous avait offert jusqu’à présent, tout en poussant le curseur encore plus haut, nous livrant ainsi une qualité exceptionnelle. Visuellement incroyable, tout est parfaitement maîtrisé, des effets spéciaux toujours aussi impressionnants, une identité visuelle totalement respectée, toujours ce petit côté rétro et hyper coloré, qui fait toute l’authenticité de cette franchise, mais surtout, ce qui la fera toujours sortir du lot dans le MCU. En ce qui concerne le scénario, là encore, on a su relever le niveau, superbement écrit, superbement rythmé, il saura se montrer terriblement dynamique, surprenant, il nous prendra au dépourvu à de multiples reprises, on ne s’attendra jamais vraiment aux directions prises, mais c’est justement ce qui rendra cette dernière aventure si intense. Une intrigue qui nous prendra instantanément dans ses filets, qui ne nous laissera aucun temps mort, les émotions seront tellement fortes, tellement prégnantes, qu’elles viendront nous submerger à de multiples reprises, ce sont des adieux qui ne se passeront pas sans sacrifices, qui laisseront entrevoir un tout autre futur, qui n’aura peut-être pas la même saveur, mais qui laisse place à un potentiel énorme et tout aussi attirant. Quant au casting, il est toujours aussi dingue, Chris Pratt nous propose un personnage plus vulnérable encore, idem pour Zoe Saldana, j’aime encore plus la performance de Dave Bautista, il en va de même pour Karen Gillan et Pom Klementieff.

En bref : Un dernier opus qui tient clairement ses promesses, des adieux difficiles à bien des égards, parce que cette équipe a su se faire une place dans nos cœurs, par sa folie, par son excentricité, par ses imperfections, une véritable famille qu’il sera compliqué de quitter, un métrage bouleversant par ses sujets, par l’issue qui se révèle peu à peu, par cette page qui se tourne incontestablement, nous laissant les larmes aux joues et le cœur empli de nostalgie !

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Un film bouleversant de réalisme !

La justice restaurative, un concept que je ne connaissais pas du tout, elle a pourtant été mise en place en 2014 chez nous et si ça peut faire peur dans un premier temps, je pense sincèrement que si nous prenons le temps de la comprendre, elle peut clairement devenir le futur du milieu carcéral, pour le faire évoluer plus humainement. De prime abord, il est difficile d’imaginer se faire confronter des victimes, avec des coupables, bien que ce ne soit pas ceux qui les ont agressés, ils ont commis les mêmes actes et ont été emprisonnés pour ceux-ci, alors on peut se demander le bien-fondé d’un tel programme, n’est-ce pas trop éprouvant, n’en demande-t-on pas trop aux victimes, pourquoi écouter des personnes qui ont commis de telles violences. C’est là toute l’intelligence de la chose, on ne demande pas de comprendre, on ne demande pas de pardonner, on impose surtout rien, mais on écoute simplement, on apprend de l’autre, on confronte ses vies, ses décisions, les choix qui nous ont poussé dans certaines directions, plutôt que d’autres. Il n’est jamais question de minimiser les actes commis, ou même de faire rejaillir sa colère sans but, mais de parler ouvertement, avec respect et on se rend compte que c’est possible, qu’en échangeant à cœur ouvert, sans filtre, on parvient à construire, à tisser des liens que l’on pouvait penser contre-nature, mais lorsque l’on parvient à connaître pleinement l’autre, au-delà de ses préjugés, on découvre toute l’humanité dont il peut faire preuve. La réalisation de Jeanne Herry est simplement sublime, d’une finesse, d’une subtilité extraordinaire, elle met en lumière un univers pourtant difficile, elle parvient à insuffler un espoir incroyable, dans ce milieu carcéral pourtant tellement froid, tellement désespéré, on ne peut s’imaginer voir des destins que l’on pensait perdus pour toujours, prendre finalement un second souffle. Visuellement, c’est tout en simplicité, bien sûr, il n’y a rien d’extravagant, mais seulement la beauté des gens, la force de certaines images, des scènes impactantes, qui suggèrent plus qu’elles ne montrent, parce qu’il n’y a pas besoin de tout voir, pour comprendre, l’essentiel se trouve parfois dans ce qui nous est caché. En ce qui concerne le scénario, là encore, superbement écrit, il laisse place aux mots, aux dialogues, aux réflexions qu’elles nous font partager, au cheminement de pensées que nous allons emprunter nous-mêmes, en même temps que l’expérience vécue par ceux à l’écran, nous faisant passer par les mêmes émotions. Après la colère, après l’injustice, on laisse simplement place à l’écoute, on fait connaissance des vies de chacun, de ce qui les a menés ici, on découvre des êtres humains, comme vous et moi, on ne parle pas de pardon, mais de compréhension, on met des mots parfois difficiles sur les parcours, on confronte ses choix et finalement, on se rend compte qu’il est possible de prendre un chemin plus sain pour chacun, d’avancer, tous autant que nous sommes. En ce qui concerne le casting, nombreux, ils sont tous extraordinaires, bien que je ne sois pas la plus grande fan d’Adèle Exarchopoulos, elle est bluffante, Élodie Bouchez est d’une douceur sublime, Leïla Bekhti est d’une puissance bouleversante et j’aimerais souligner la performance tout en nuances de Dali Benssalah.

En bref : Un film d’une intensité extraordinaire, qui met en lumière un programme qui gagne clairement à être connu, qui met une humanité extraordinaire au centre d’un milieu carcéral, qui en manque malheureusement cruellement, un film qui répare, sans que l’on ne parle de pardon, ou d’effacer ce qui a été commis, nous sommes dans l’acceptation, dans l’écoute de l’autre, de son vécu, sans préjugés et avec toutes les émotions qui vont avec !

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Un film délicieusement divertissant !

J’ai toujours tendance à me méfier des adaptations tirées d’autres univers, c’est malheureusement peu souvent réussi, trop loin de ce que nous connaissons, de ce que nous pouvions imaginer, mais pour le coup, ne connaissant ce monde que de nom, je n’avais pas véritablement d’attente et c’est peut-être pour cette raison que j’ai passé un aussi bon moment. Un jeu de rôle mondialement connu, qui s’est déjà vu adapté d’ailleurs, pas de la meilleure des façons à mon sens, on pouvait craindre un nouveau navet et même si ce n’est sûrement pas le film du siècle, le divertissement attendu est clairement au rendez-vous, pour notre plus grand bonheur. Pas de prise de tête évidemment, mais un univers de fantasy extrêmement fun, qui fera plaisir à tous les fans du genre, on y retrouve tous les éléments que l’on aime tant, de la magie, des créatures extraordinaires, des pouvoirs impressionnants et des quêtes à gogo, rien de tel pour une aventure des plus passionnantes. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à beaucoup plus, nous serons dans le cadre d’un pur divertissement, c’est totalement assumé, on ne cherche évidemment rien de philosophique ou d’intellectuel, mais le cinéma n’a pas besoin de l’être à chaque fois, il est aussi agréable de pouvoir ne penser à rien, le temps de quelques heures. La réalisation de Jonathan Goldstein et John Francis Daley est tout à fait à la hauteur, ils ont su mettre en lumière cet univers imaginaire avec talent, lui apportant tous les éléments qui font sa force et conservant pleinement son identité, on savoure pleinement cet environnement purement fantasy, que l’on voit finalement trop peu. Visuellement, je ne suis pas déçue, les effets spéciaux sont à mon sens au rendez-vous, on en prend plein les yeux, c’est un spectacle de tous les instants, avec un petit côté kitsch purement assumé, qui correspond à merveille à un humour bien présent, sans jamais être trop lourd. En ce qui concerne le scénario, on ne va pas se mentir, rien de très compliqué en soit, rien de très surprenant, on part sur une aventure assez classique du genre, on sait exactement à quoi s’attendre et jusqu’où tout cela va nous mener. Pour autant, on se prend au jeu de l’intrigue, on ne s’ennuie pas une seconde, le rythme est parfaitement tenu, les scènes d’action sont justement dosées et finalement, on se laisse totalement porter par cette aventure aux côtés de personnages légèrement bras cassés, mais qui sauront se montrer attachants, finissant même par nous émouvoir. Quant au casting, il est très bien choisi, j’ai adoré retrouver Chris Pine dans ce rôle, Michelle Rodriguez est assez géniale dans ce rôle plein d’autodérision, je n’apprécie pas particulièrement Regé-Jean Page, mais il fait le job, j’ai adoré le rôle de Sophia Lillis et celui de Justice Smith également.

En bref : Un film qui prend le parti du divertissement pur, qui atteint clairement son pari, sans prise de tête, il nous offre un joli univers de fantasy, qui met en lumière tous les éléments que nous pouvions en attendre, conservant cette identité que nous connaissons tous, qui nous livre une aventure, certes, assez classique et prévisible, mais qui saura nous attraper dans ses filets, nous faire rire, autant que nous toucher, pour un pur moment de plaisir totalement décomplexé !

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date : 09-05-2023
Un film à l’ambiance ultra prenante et travaillée !

Bienvenue au cœur d’un Londres à deux époques bien différentes, l’une, totalement contemporaine à la nôtre, l’autre, celle des années 60, avec son ambiance toute particulière, que l’on fantasme régulièrement, une époque festive, dynamique, à la musique omniprésente, aux looks rétro finalement toujours à la mode aujourd’hui. Enfin ça, c’est dans notre imaginaire commun, mais sous ce vernis très propre des apparences, se cache un univers beaucoup plus sombre, beaucoup plus glauque, où les rêves de célébrité se transforment rapidement en cauchemar, les femmes devenant de purs objets sexuels, dédiés au bon plaisir de ces messieurs, tombant peu à peu, dans la drogue, pour finir par mourir dans le plus terrible des anonymats. Bien sûr, ce n’était pas une généralité, pour autant, c’était le destin de beaucoup, parce qu’elles ne savaient pas dans quoi elles mettaient les pieds, parce qu’il était facile de s’en prendre à elle, parce qu’elles étaient naïves, facilement manipulables et surtout, parce qu’elles n’avaient plus personne pour arrêter cet enfer. Un univers fait de contrastes, où les paillettes, les lumières, se mêlent le pire de l’humanité, les vices les plus terrifiants, les actes les plus innommables, c’est profondément percutant, impactant, éprouvant, ça détruit tout de cette image proprette que nous pouvions imaginer, mais c’était bel et bien une des réalités de cette époque. Quel bonheur de retrouver la réalisation d’Edgar Wright, je suis toujours aussi fan de sa vision des éléments, de son style tout à fait reconnaissable, il sait jouer avec les lumières comme personne, mais aussi avec la musique, qui tient toujours une place primordiale dans ces métrages et celui-ci ne fait pas exception. Visuellement, c’est un vrai petit bijou, bien que l’ambiance soit particulièrement sombre, elle est contrastée par l’utilisation de lumières vives, pour un effet presque stroboscopique et psychédélique, qui colle parfaitement à cette atmosphère faite de mystères. En ce qui concerne le scénario, il est merveilleusement écrit, il laisse planer le doute, les incertitudes, nous ne saurons pas immédiatement dans quoi nous mettons les pieds, mais c’est justement ce qui en fait la force, une pointe de fantastique, une pointe de thriller, pour une aventure unique et d’une intensité remarquable. L’intrigue nous offre un cadre entre folie et onirisme, nous ne saurons jamais vraiment où se situe la frontière, navigant toujours entre deux eaux, le fantasme vient lentement s’effriter, pour montrer toute l’horreur de la situation et c’est un récit finalement bouleversant qui nous sera offert, mettant en avant les destins liés de ces deux jeunes femmes, à travers le temps. Quant au casting, il est simplement bluffant, Anya Taylor Joy est toujours aussi charismatique, mais Thomasin McKenzie n’est clairement pas en reste et nous prouve également tout son talent.

En bref : Un film à l’identité visuelle forte, sublime d’apparences, on y sent toute l’effervescence d’une époque, mais derrière ce vernis, s’y trouve l’horreur d’une vie faite de drames, qui va trouver un écho dans notre propre époque, deux chemins qui vont se faire en parallèle, qui vont se confronter de la plus terrible des manières, menant parfois à la folie, vers un dénouement d’une intensité remarquable et pleine d’émotions !

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date : 04-05-2023
Un film bouleversant et terriblement poignant !

Il est tellement difficile de parler de l’obésité morbide, avec tact, sans se moquer, sans tomber dans le jugement, de la montrer telle qu’elle, sans cacher en quoi ça consiste, parce que c’est une maladie comme une autre, ce n’est pas un choix, nous sommes au-delà de la rondeur, ou du surpoids, dans ce cas précis, nous parlons bien d’auto-destruction, d’un suicide lent, mais dont l’issue est malheureusement la même. Alors bien sûr, il est extrêmement rude de faire face à ce traitement auto-infligé, on souffre inévitablement de certaines scènes qui peuvent mettre mal à l’aise, mais c’est un choix volontaire, que celui de tout montrer, pour comprendre, pour compatir, parce que la souffrance d’en être arrivé là est bien présente, parce que se nourrir n’est plus un plaisir, mais une punition, un moyen d’en finir plus vite. Attention, on parle bien ici d’un cas extrême, ce n’est en rien un pamphlet contre le surpoids, on fait clairement la part des choses, ce n’est pas un diktat qui nous est imposé, c’est le témoignage d’une vie brisée par le chagrin, qui n’a pas trouvé d’autre moyen de s’exprimer que par ce biais, parce que la perte peut vous conduire au pire et que même si nous avons parfois envie de lutter contre, ce n’est malheureusement plus une possibilité. Des sujets d’une importance cruciale donc, d’une psychologie fine, un deuil impossible, l’orientation sexuelle, mais aussi un lien parental brisé que l’on souhaite reconstruire, autant de thèmes d’une puissance remarquable, d’une sensibilité époustouflante, abordés avec une grande subtilité et même une poésie omniprésente, qui saura d’autant plus nous toucher en plein cœur, par une beauté incontestable de chaque instant. Comme d’habitude, le travail de Darren Aronofsky divise, il faut savoir apprécier son style, évidemment tout particulier, moi j’aime son originalité, sa vision des éléments, il ne choisit jamais la facilité, se montre parfois brutal, mais on ne peut nier son talent, cette manière d’exposer l’humain à travers toutes ses failles, même les plus difficiles. Visuellement très sombre, c’est un huis clos dramatique, oppressant, dans cette double prison, un corps qui est devenu presque impossible à mouvoir, qui choisit donc de s’enfermer d’autant plus dans cet appartement, c’est percutant, magistralement mis en lumière, parce que malgré la noirceur de cette ambiance, cette fenêtre sur l’extérieur représente la liberté promise, celle à laquelle on pourra malgré tout prétendre. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, là encore, tout en subtilité, même s’il n’est pas complexe en soit, c’est avant tout un récit d’une humanité rare, qui met l’accent sur cette relation brisée, sur cet amour perdu qui a conduit au pire et sur la souffrance de chacun, palpable, insupportable. Une reconstruction, l’ultime rédemption, celle d’un père, d’un homme amoureux qui n’a pas forcément fait les bons choix, mais qui va tout tenter pour au moins laisser une trace dans la vie de sa fille, peut-être est-il trop tard pour le pardon, mais il ne l’est jamais pour essayer, pour expliquer, pour dire tout son amour malgré tout et pour ne serait-ce qu’entamer le chemin vers la sérénité. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Brendan Fraser y est absolument magistral, Sadie Sink est d’une puissance phénoménale et le rôle de Hong Chau m’a bouleversé.

En bref : Un film d’une intensité émotionnelle rare, un témoignage de la souffrance, de ses conséquences, dans tout ce qu’il y a de plus extrême, parce que le deuil est parfois impossible, parce que la perte peut vous conduire à vous détruire à petit feu, l’alcool, la drogue, ou la nourriture, c’est une auto-destruction comme une autre, un moyen de taire ses maux, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, mais l’espoir et la lumière sont pourtant omniprésents, peut-être pas comme on l’imagine, simplement à travers ce lien vibrant de colère, mais où l’amour y est inévitablement essentiel !

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Un film délicieusement épique !

Les films de capes et d’épées ont eu leur période de gloire, un succès qui s’est forcément essoufflé au fil des années, jusqu’à ce que nous n’en voyons quasiment plus, à quelques exceptions par-ci, par-là, pas toujours réussies d’ailleurs, avec ce métrage, on y revient et je dois dire que c’est de la plus belle des manières. C’est avec un incontournable que nous allons nous lancer dans l’aventure, chaque génération a eu sa version du classique littéraire « Les Trois Mousquetaires », celle-ci en conserve toute la quintessence, tout en étant subtilement modernisée, dans le respect de l’époque évidemment, en gardant les éléments principaux et le style tout à fait caractéristique de l’œuvre d’origine. Un point qui saura conquérir tous les publics justement, avoir su garder cette identité propre, notamment à travers des dialogues délicieusement piquants, qui ont pourtant conservé un style très littéraire, très enlevé, sans que ça ne soit jamais trop lourd, pour que l’on puisse clairement identifier l’époque historique, mais sans jamais tomber dans l’excès, qui aurait pu vite devenir grotesque ou simplement indigeste. Une reconstitution d’ailleurs incroyablement réussie, qui nous offre une immersion pleine et entière, au cœur des intrigues de cours, des complots qui étaient omniprésents, des guerres de religions ou simplement de pouvoir, des évènements que l’on connaît en surface, mais que l’on découvre dans toutes leurs nuances ici, pour notre plus grand plaisir. La réalisation de Martin Bourboulon est tout simplement sublime, il parvient à redonner ses lettres de noblesse à un genre tombé en désuétude, conservant toute son authenticité, tout en sachant le moderniser par touche, notamment dans la vivacité de ses scènes d’action, dans leurs mouvements et dans leur façon d’être filmées. Visuellement, c’est un spectacle de tous les instants, je suis notamment bluffée par les combats, évidemment, ceux à l’épée, qui font toute la force de ce genre, mais aussi ceux par armes à feu, ils sont tous incroyablement bien chorégraphiés et surtout, très justement dosés, n’étant jamais dans une surenchère qui aurait pu être désagréable. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, bien que l’on connaisse les grandes lignes de l’histoire, même s’il n’y aura pas de réelles surprises, il y a malgré tout des évènements qui sauront ajouter un peu de nouveauté, donnant un second souffle à ce récit pourtant maintes fois abordés, avec plus ou moins de réussite d’ailleurs. Une intrigue délicieusement menée donc, dans laquelle on plonge avec intensité, au rythme haletant, on ne s’y ennuie pas une seconde, pris dans ce complot qui prend forme, dans ce piège qui se referme peu à peu, aux multiples facettes, une légère pointe d’humour très agréable, des personnages aux caractères forts et une touche de romance qui ne tombe jamais dans la mièvrerie, un cocktail détonnant, qui nous offre un divertissement ultra prenant. Quant au casting, il est d’une grande richesse, le quatuor François Civil/Vincent Cassel/Romain Duris/Pio Marmaï fonctionne à merveille, j’ai évidemment adoré Eva Green dans ce rôle absolument culte et j’ai eu un vrai coup de cœur pour l’interprétation de Lyna Khoudri.

En bref : Une nouvelle version de cette œuvre littéraire des plus classiques, qui parvient à en garder toute la quintessence, toute l’authenticité, conservant une identité qui lui est propre, sans jamais tomber dans l’indigestion, très subtilement modernisée, sans devenir anachronique pour autant, elle nous offre une aventure délicieusement piquante, incroyablement prenante et sachant se montrer surprenante à quelques reprises, bien que nous en connaissions évidemment les grandes lignes !

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Un second opus loin d’être si désagréable !

Voilà un super-héros qui ne fait clairement pas l’unanimité depuis son arrivée, encore moins avec cette suite d’ailleurs, si je peux comprendre les critiques qui l’entourent, je les trouve néanmoins extrêmement violentes et si ce n’est effectivement pas le meilleur du genre, à mon sens, on prend tout de même du plaisir en sa compagnie. Là où beaucoup le trouve immature, ce qui n’est pas totalement faux, puisque rappelons-le, il s’agit d’enfants et d’adolescents, qui ont des réactions normales donc, on est tous passés par-là je crois, il serait justement bon de ne pas oublier notre âme d’enfants, je crois que nous aurions tous à peu près réagi de la même manière, si nous avions pu obtenir ce genre de pouvoirs. Ce que moi je vois, ce que j’aime tant d’ailleurs, c’est justement cet esprit de famille qui en ressort, l’extrême sensibilité de cette fratrie de cœur, de ces enfants laissés pour compte, abandonnés, qui parviennent finalement à se reconstruire ensemble, à retrouver un véritable cocon familial et des liens parfois plus puissants que s’ils étaient frères ou sœurs de sang, c’est à mon sens, ce qui fait la véritable force de cette franchise. On le retrouve d’autant plus dans ce second opus, bien que ce lien soit soumis parfois à rude épreuve, il sera plus important encore, c’est d’ailleurs un sujet abordé également du côté des ennemis, puisque cette fois, ils devront faire face à trois sœurs issues de la mythologie, alors autant dire que les relations familiales et leurs dysfonctionnements, auront une place primordiale dans cette aventure. La réalisation de David F. Sandberg est plus que correcte, il sait utiliser les codes de l’univers avec talent, j’aime assez le côté kitsch qui va avec, il y a une authenticité propre à cette franchise et on prend plaisir à la retrouver, même si ce n’est peut-être pas la plus qualitative du genre. Visuellement, là encore, rien de désagréable, j’ai trouvé les effets spéciaux au rendez-vous, d’autant plus que certains éléments de l’univers sont terriblement impressionnants, nous offrant des scènes assez spectaculaires, avec des monstres pour le moins gigantesques, c’est un spectacle que l’on prend indéniablement plaisir à regarder, quoiqu’on en dise. En ce qui concerne le scénario, ce n’est pas le plus complexe qui soit, ni le plus surprenant, nous sommes d’accord, on sait à quoi s’attendre, bien que l’aspect mythologique de ce second opus, apporte un intérêt tout à fait particulier et un second souffle non négligeable. Alors, même si l’intrigue suit un déroulement des plus classiques, on se prend aisément au jeu, savourant une aventure prenante, attendrissante, drôle, finalement, extrêmement touchante, nous serons même pris par l’émotion à quelques reprises et ça c’est ce que j’attends du cinéma, alors même si tout n’est pas parfait, il y a aussi de très beaux éléments à souligner. En ce qui concerne le casting, il est pour le moins au rendez-vous, j’aime beaucoup ce que Zachary Levi a fait avec ce rôle, j’adore les rôles d’Asher Angel ainsi que de Jack Dylan Grazer et le trio Lucy Liu/Helen Mirren/Rachel Zegler est très agréable de charisme.

En bref : Un second opus qui n’est certes pas exceptionnel, mais qui n’a clairement pas que des défauts, même si ce n’est pas le meilleur cru du genre, c’est une suite divertissante, intéressante par les sujets abordés, mais aussi par son univers mythologique extrêmement impressionnant, un opus qui saura se montrer touchant à quelques reprises et qui nous partagera une aventure prenante, avec laquelle on ne s’ennuie pas une seconde !

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date : 25-04-2023
Un film historique terriblement prenant !

Dans un premier temps, ce film se détache par sa reconstitution tout simplement époustouflante d’une France au Moyen-âge, d’un réalisme authentique, on s’engage dans une plongée impressionnante par son immersion, dont on ressort le souffle coupé, tant nous serons pleinement investis par ce qui s’y déroule. Évidemment, le cadre est d’une importance cruciale, les lois de l’époque, les mœurs qui avaient cours, les mentalités, tout a un rôle primordial, pour autant, ce n’est pas une fresque épique comme nous pourrions nous y attendre, bien que des batailles, des conflits soient bien représentés, ce ne sera pas le cœur du sujet finalement. Nous allons aborder un thème terriblement d’actualité, de tous temps, mais encore plus depuis ces dernières années, avec la libération de la parole des femmes, le viol et les agressions sexuelles en règle générale, un thème qui paraît presque révolutionnaire à cette époque, c’est pourtant basé sur des faits réels. Effectivement, c’est quelque chose qui était presque la norme dans ces sociétés, beaucoup de femmes sont passées par-là, ce sont tues, parce que c’était banal, parce que c’était une façon pour les hommes de se venger d’un concurrent, ou d’assoir son pouvoir sur un autre, les femmes n’étaient que des objets, un moyen de pression comme un autre, jusqu’à ce que l’on dise stop, un parallèle qui se fait finalement incroyablement contemporain à nos sociétés actuelles. La réalisation de Ridley Scott est évidemment exceptionnelle, il n’a plus rien à prouver, mais continue d’exceller dans son travail, nous offrant une fresque bluffante de réalisme, d’une intensité remarquable et foisonnante de détails, qui font toute son authenticité. Visuellement bluffant, c’est un univers très sombre qui est mis en avant, dont on sent toute la rudesse de l’époque, c’est presque froid, hostile, abrupte, c’est tout ce que l’on peut imaginer du Moyen-âge et de la difficulté que ça devait être d’y vivre ou plutôt d’y survivre même. En ce qui concerne le scénario, il est incroyablement bien écrit, développé en trois actes, il met en scène les versions des trois parties concernées, chacun exposant la façon dont se sont déroulés les évènements, chacun prêchant pour sa paroisse, chacun disant sa vérité ou en tout cas, celle qu’ils veulent exposer aux yeux des autres. Un récit passionnant, qui sera finalement tellement d’actualité, que c’en est parfois troublant, presque moderne dans sa façon d’aborder le sujet, bien que les lois soient définitivement archaïques et les jugements d’autant plus d’ailleurs, nous serons totalement investis dans ce procès, qui saura nous tenir en haleine du début à la fin. Quant au casting, il est tout simplement extraordinaire, un trio de tête exceptionnel de talents, Matt Damon, Adam Driver et Jodie Comer font un travail bluffant de crédibilité.

En bref : Un film historiquement bluffant dans sa reconstitution, une plongée dans la France du Moyen-âge, avec toute la difficulté que la vie à cette époque pouvait constituer, qui nous fait partager un récit basé sur des faits réels, un récit troublant d’actualité, qui nous tiendra en haleine du début à la fin, pour percer la vérité entre ces trois versions et surtout, pour mettre déjà en avant la parole de la femme, toujours à l’heure actuelle, soumise aux doutes !

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Un film bouleversant de vérités !

Personne ne peut imaginer que la vie de son enfant ne tienne qu’à un fil, que du jour au lendemain, il n’est pas certain qu’il soit encore de ce monde, qu’il parte avant vous, parce que ce n’est pas dans l’ordre des choses, parce que ce n’est pas normal, quand on perd nos parents, on devient orphelin, mais lorsque l’on perd la chair de sa chair, il n’existe aucun mot pour qualifier ce drame. Que ce soit à cause de la maladie, ou comme ici, à cause d’un accident, c’est malheureusement ce que peuvent vivre beaucoup de parents au quotidien, un sujet auquel il est difficile de se confronter, que le temps soit suspendu, sans que l’on sache si l’issue soit favorable ou non, attendre sans pouvoir rien faire, une impuissance presque insupportable et qui nous empêche d’avancer. Comment faire face à cet enfant qui est présent, mais pas tout à fait, comment faire face à un milieu médical si froid, mais aussi si attentionné d’un côté, comment prendre soin autrement, faut-il faire semblant ou accepter que rien ne change, garder espoir ou abandonner, il n’y a pas de bonne décision, de règle stricte et chacun agit comme il le peut, avec ses émotions propres. Une leçon de vie extraordinaire, presque un parcours initiatique, celui d’une vie qu’il faut apprendre à reconstruire, presque un deuil, parce que rien ne sera jamais plus pareil, parce que ce que l’on a connu n’existera plus vraiment et qu’il faut savoir appréhender ce futur si instable. Bien que je ne sois habituellement pas une grande amatrice du travail de Lisa Azuelos, simplement par goût, je dois bien admettre qu’elle a su me bluffer cette fois, elle a mis de la couleur dans cette environnement si froid, si rude, elle a mis en lumière la difficulté d’un univers, mais aussi la volonté de s’en sortir. Visuellement assez simple, c’est pourtant une petite pépite, un bijou de sobriété, duquel ressort un espoir extraordinaire, à travers le voyage, la beauté des lieux, on sort complètement de ce milieu médical si oppressant et angoissant, c’est comme si on reprenait notre souffle, comme si la vie reprenait ses droits enfin. En ce qui concerne le scénario, tiré d’un roman, il en respecte à merveille la trame, les sujets, parfaitement écrit, il nous immerge dans cette histoire bouleversante, qui pourrait être la nôtre, qui est sûrement celle de beaucoup de familles, celui d’un combat pour la vie et de l’impuissance que l’on peut ressentir face à un tel drame. Mais c’est un récit de courage également, celui d’avancer, de vouloir mieux connaître cet enfant, de poursuivre ses rêves, pour se connecter à lui d’une autre manière, pour faire vivre par procuration ce qui le faisait vibrer et même si on ne sait pas comment les choses vont évoluer, c’est finalement une façon d’agir, de conserver un lien, pour ne jamais regretter de vivre pleinement, intensément. Quant au casting, je suis littéralement sous le charme, Alexandra Lamy m’a bouleversé par sa performance, j’ai adoré le rôle extrêmement pétillant de Muriel Robin et on peut saluer la prestation d’Hugo Questel, parce que ce n’est pas si simple.

En bref : Un film difficile par les sujets abordés, parce qu’il est impensable de penser qu’un enfant puisse traverser ce genre d’épreuves, impensable de penser à une vie sans notre sang, une impuissance que l’on sent jusque dans nos tripes, pourtant, le message d’espoir est extraordinaire, celui d’avancer main dans la main, lié par le cœur et par la pensée, dans un parcours initiatique qui permettra de faire le deuil de cette vie d’avant, de penser au futur, qui sera différent, mais qui sait, peut-être pour le meilleur, en cela, chacun pourra se faire sa propre idée, concernant l’ouverture de ce dénouement bouleversant !

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date : 18-04-2023
Un film initiatique profondément touchant !

On plonge dans un véritable parcours initiatique, dans tout ce qui fait ses subtilités, mais également sa puissance, une marche en nous-mêmes, une marche faite d’épreuves, de pensées, de solitude aussi, d’introspection, pour panser ses maux et mettre des mots sur ce qui nous a conduit ici, maintenant. Parce que parfois, un accident de la vie fait que tout s’arrête, il vous pousse à revoir vos priorités, à revoir même votre façon de vivre, à se poser des questions sur nos erreurs, sur nos maladresses, nos relations avec les autres et finalement, ce qui aurait pu vous tuer, représente un nouveau départ, différent certes, mais peut-être de meilleure qualité. Une remise en question d’autant plus primordiale, lorsque ce sont vos excès qui vous ont conduit sur ce chemin, lorsque c’est votre addiction qui est responsable du pire, alors, un lent chemin de guérison s’enclenche, tant physique, que psychologique, parce que l’un ne va pas sans l’autre, parce qu’il faut que l’ensemble de vous-même, soit en harmonie. Un voyage métaphorique, mais qui se fait réel également, presque un pèlerinage, même s’il n’y a aucune notion religieuse, l’état d’esprit se retrouve dans les épreuves à traverser, dans l’hostilité d’une nature sauvage, qui n’est pas toujours faite pour accueillir l’Homme, mais qui a su éviter de se faire dénaturer par nos actes et notre technologie. La réalisation de Denis Imbert est saisissante de puissance, brute, sincère, elle met parfaitement en lumière l’aspect initiatique, lui apportant toute sa spiritualité, toute son intensité, il a su montrer toute la beauté de ces paysages, mais aussi leur âpreté, leur délicatesse, autant que leur force. Visuellement, c’est d’une beauté à couper le souffle, on peut notamment souligner l’incroyable immersion à travers une France que l’on connaît, presque entièrement sauvage encore, sans trace de l’Homme, de ses constructions, une nature propice au recueillement et aux réflexions, au calme intérieur. En ce qui concerne le scénario, assez simple, il est pour autant, parfaitement écrit, mettant en avant toute l’intensité de ce parcours, tiré d’un roman, on garde toute la poésie des mots, toute leur sensibilité, nous serons bercés par leur puissance, par ce qu’ils véhiculent, par leur profondeur. Alors, c’est un récit qui prend son temps, parce que le temps a justement vocation de guérison, parce que c’est lui qui régit nos vies, parce que nous allons toujours trop vite, parce que notre société nous impose ce rythme constant, on prend le temps de se poser, de penser plus à nous et à ce qui est bon pour notre quotidien, à ce qu’il faudrait changer pour se sentir mieux. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, Jean Dujardin est évidemment incroyable de crédibilité et j’ai beaucoup aimé la douceur du rôle de Joséphine Japy.

En bref : Un film riche de réflexions, un parcours initiatique qui fait office de reconstruction, tant physique, que psychologique, un chemin fait d’épreuves, de volonté, au cœur d’une nature sauvage, parfois même hostile, mais toujours d’une beauté extraordinaire, qui saura nous livrer toute la quintessence d’une philosophie de vie et de ses idéaux, auxquels nous devrions tous penser un peu plus !

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date : 13-04-2023
Un nouvel opus toujours aussi intense !

On commence à bien connaître l’univers, après quatre opus, il ne nous réserve que peu de surprise, on sait tous les rouages qui régissent cette guilde de tueurs à gages et même s’il n’y a pas d’innovation majeure, on va pouvoir s’immerger encore plus dans cette organisation pour le moins tentaculaire. On va notamment découvrir plus de leurs traditions, leurs lois quasiment ancestrales, un aspect qui paraît presque suranné dans nos sociétés modernes, mais qui apporte également encore plus de cachet, plus d’authenticité à cet univers, dont on a l’impression que l’existence remonte finalement à des temps immémoriaux, tant les coutumes peuvent être pour le moins dépassées. Plus encore que d’habitude, il sera question de quête de liberté, après la vengeance, on cherche enfin la paix, la rédemption, mais bien sûr, dans un univers aussi violent, rien ne peut se faire sans verser le sang, tout est lié, les ennemis d’autrefois peuvent devenir vos alliés et les amis pourront devenir ceux par qui tout prendra fin. Bien sûr, on ne va pas se mentir, ça reste un pur film d’action, il n’y a pas grand-chose à chercher de plus, mais si l’on suit ces aventures depuis le début, on sait à quoi s’attendre et pour être honnête, on a pas toujours besoin de plus, pour prendre du plaisir, bien au contraire. La réalisation de Chad Stahelski est totalement à la hauteur, il poursuit son travail sur cette franchise avec toujours autant de talent, conservant son identité photographique, c’est toujours extrêmement vif, tout en modernité, tout en alliant de temps en temps, une petite touche rétro qui montre là encore, ce côté presque ancestral. Visuellement, c’est évidemment une petite claque, un spectacle de tous les instants, qui nous en met plein les yeux, on peut notamment souligner l’incroyable performance des scènes d’action et de combats, qui sont chorégraphiées d’une main de maître, ça a toujours été la grande force de cette franchise, ça continue ici aussi. En ce qui concerne le scénario, rien de bien compliqué, rien de forcément très nouveau, on suit toujours le parcours de notre héros, mais il faut bien avouer que cette fois, ça a un goût d’adieu, on a la sensation que c’est la dernière étape, pour l’ultime rédemption, on sent que la paix devient essentielle, qu’elle représente le dernier espoir. Un opus qui conserve un rythme insaisissable, haletant, avec lequel on ne s’ennuie pas une seconde, un opus que j’ai trouvé plus touchant aussi, notamment dans les relations d’amitié de notre héros, il est aussi question de l’importance de la famille et des dangers qui en découlent lorsque l’on fait ce métier. Quant au casting, il est toujours aussi excellent, Keanu Reeves n’a plus rien à prouver dans ce rôle, j’ai adoré la prestation de Donnie Yen et Bill Skarsgård fait un méchant très charismatique.

En bref : Un film qui poursuit l’aventure, comme on l’aime, un quatrième opus à la hauteur des précédents, toujours aussi rythmé, d’une efficacité magistrale dans ses scènes d’action, il nous offre un spectacle de tous les instants, superbement chorégraphié et un récit sûrement plus humain aussi, plus vulnérable, même si nous sommes d’accord, la violence se fait toujours omniprésente, mais c’est aussi ce que nous aimons dans cette franchise !

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date : 11-04-2023
Un film profondément touchant et lumineux !

On le sait, le métier de sage-femme est en cruel danger depuis plusieurs années, des maternités qui ferment un peu partout, un manque de personnel, des risques considérables, qui ne sont clairement pas valorisés, elles n’ont plus le temps de bien faire leur métier, un métier pourtant de vocation, pour beaucoup et qui devient presque un fardeau. Alors, c’est une vision extrêmement réaliste qui nous est offerte, celle d’un métier difficile à bien des points de vue, même si c’est sûrement l’un des plus beaux moments d’une vie, il n’est pas toujours dénué de tristesse ou de danger, tout peut déraper à tout moment, tout n’est pas forcément tout rose et il faut savoir vivre avec. On se rend réellement compte des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules, des vies qui sont entre leurs mains et des conséquences qui peuvent découler lorsque tout ne se déroule pas comme prévu, parce qu’il est plus facile de s’en prendre à ceux qui sont en première ligne, plutôt que de remettre en cause tout un système défaillant. Au-delà de ça, c’est également la vision que peuvent en avoir les autres, notamment lorsque l’on est un homme dans ce milieu, d’autant plus dans un milieu sociétal bourré de préjugés, parce qu’on a presque honte de le dire, une honte qui devrait pourtant changer de camp, parce que c’est plutôt un honneur de pouvoir faire ce métier de passion, entièrement au service de l’autre, un métier absolument indispensable qui plus est. La réalisation de Jennifer Devoldere est simplement parfaite, elle met en lumière un milieu en souffrance, mais elle le fait avec brio, elle ne nous cache rien de leurs difficultés, mais elle sait aussi en montrer le beau, l’insaisissable, le temps qui suspend son vol, l’espace d’une naissance et de son premier souffle d’air. Visuellement, c’est évidemment assez simple, il faut noter que tout nous est montré, on ne cache aucun détail, ce qui pourrait heurter quelques sensibilités, à mon sens, c’est un véritable point fort, parce que justement, nous sommes dans la réalité de ce quotidien et qu’il n’y a finalement rien de plus naturel. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement maîtrisé, là encore, il n’est bien sûr pas tourné vers la complexité, mais vers l’humanité, nous faisant partager un récit profondément beau et plein de douceur, d’une jolie touche d’humour également, un cocktail qui fait la vie de tous les jours. Un parcours atypique auquel nous allons clairement nous attacher, une relation qui va se nouer au-delà des aléas, une confiance mutuelle, qui va faire grandir chacun des partis, qui va montrer la voie, celle d’une vocation, une passion qui transcende les épreuves et qui force le respect, autant que l’admiration. Quant au casting, il est simplement au rendez-vous, je suis bluffée par la performance tout en nuances de Melvin Boomer et Karin Viard vient former ce duo pour le moins original, de tout son talent.

En bref : Un film sur la réalité d’un métier, un milieu en souffrance, dont on se rend compte qu’il est si peu valorisé, une vocation qui commence à ne plus faire le poids, face aux responsabilités toujours plus grandes, aux conséquences lorsque tout ne se déroule pas correctement, malgré la beauté de leur travail, tout n’est pas si rose et il est important de le mettre en lumière, avec toute la vérité qui l’entoure !

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date : 06-04-2023
Un film absolument passionnant !

Ce qui fait la force instantanée de ce métrage, c’est avant tout sa sublime reconstitution de l’époque, dans les États-Unis des années 50/60, tant au niveau des costumes et des lieux, mais essentiellement, dans la société qui y est représentée, des évolutions qu’elles traversent. C’est une vision incroyablement réaliste du milieu journalistique à l’époque, mais surtout du rôle des femmes qui y travaillaient, cantonnées aux ragots, aux articles ménagers ou typiquement féminins, elles n’avaient d’autres choix que de s’y coller et peu importe leurs ambitions propres, ce n’était simplement pas leur place. On découvre un milieu extrêmement machiste, pire encore, lorsqu’elles décident de se lancer pleinement dans l’investigation, leurs preuves, leurs enquêtes sont systématiquement descendues, comme si elles avaient moins de valeur, moins d’objectivité, à cause de leur sexe. Les portes qui se ferment, les doutes sur leurs compétences, c’était un combat de chaque instant, une lutte pour elles-mêmes, mais aussi pour beaucoup d’autres après elles, puis viennent les menaces lorsqu’elles sont trop près de la vérité, parce que ça dérange que ce soient elles qui aient pu avancer ces hypothèses et surtout, parce qu’elles ont su mettre le doigt sur de terribles défaillances. J’ai tout particulièrement aimé la réalisation de Matt Ruskin, il a su mettre en lumière cette époque, dans toute sa splendeur, à travers une reconstitution maîtrisée, c’est une immersion complète qu’il nous fait vivre et qui saura nous passionner d’un bout à l’autre. Visuellement, très sombre, on sent tout le côté glauque du Boston de l’époque, de la paranoïa qui va toucher toute la population suite à cette vague de meurtres sans précédent, c’est oppressant et inévitablement violent, mais d’une puissance incommensurable également. En ce qui concerne le scénario, je suis tombée sous le charme de son écriture, extrêmement intelligente, délicieusement ciselée, il nous offre un récit aux multiples sujets, en plus d’une enquête menée tambour battant, qui saura révéler un scandale sans précédent et qui nous tiendra en haleine du début à la fin. Alors, nous serons pris dans ses filets, choqués par ce qui va en ressortir, les apparences seront extrêmement trompeuses et la finalité sera bien plus surprenante que tout ce que nous pouvions imaginer, nous laissant sous le choc par toutes les implications qui vont en découler. Quant au casting, il est incroyable de crédibilité, je suis complètement bluffée par la performance de Keira Knightley et j’ai beaucoup aimé le rôle de Carrie Coon qui vient compléter ce duo incroyable.

En bref : Un film qui brille par sa reconstitution, autant celle d’une époque, de sa société, que du milieu journalistique qui nous est présenté, passionnant dans la vision de la femme qui y est mise en avant, c’est un combat pour s’affirmer, autant que pour mettre en lumière les vérités sur une affaire terrifiante, qui aura un impact notable sur le journalisme d’investigation, mais également sur les méthodes de la police et sur tout le milieu judiciaire qui s’en suit !

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date : 04-04-2023
Un film purement divertissant !

Un film de science-fiction, mais qui se déroule à l’ère préhistorique, complètement antinomique me direz-vous, ce qui est évidemment le cas, pourtant, je dois admettre que ça fonctionne plutôt bien, même si c’est effectivement peu vraisemblable, on passe rapidement outre, pour ne savourer que pleinement le divertissement offert. Le postulat de départ est bien sûr quelque peu tiré par les cheveux, un habitant d’une autre planète, qui se crash sur Terre, 65 millions d’années avant que l’Homme ne voit le jour, pour autant, c’est évidemment purement imaginaire et on parvient rapidement à adhérer au concept, pour n’en conserver que le côté fun, nous n’en attendions pas forcément plus. Au-delà de ça, il faut avouer que l’univers préhistorique est particulièrement alléchant, si ce n’est dans les franchises plus connues, on en voit peu et c’est toujours agréable d’y être confronté, les dinosaures sont extrêmement bien représentés, on prend un immense plaisir à les découvrir. De plus, voir l’Homme sur un terrain qui lui est complètement hostile, y compris par sa faune, laisse place à un survival particulièrement immersif, on se sent véritablement dans un autre monde, à un autre temps, que nous n’avons pas connu, mais riche de fantasmes pour chacun d’entre nous. La réalisation de Scott Beck et Bryan Woods est simplement agréable, ils ont su mêler des genres diamétralement opposés, en faisant que ça fonctionne parfaitement, pour nous livrer un univers assez unique, dans lequel on prend beaucoup de plaisir à plonger, sans grande prise de tête. Visuellement, je trouve que c’est particulièrement réussi, il faut être honnête, on peut applaudir les effets spéciaux, qui n’ont pas à rougir de beaucoup d’autres, personnellement, j’ai beaucoup aimé le spectacle qui nous est offert, on en prend plein les yeux et c’est exactement ce que l’on en attendait. En ce qui concerne le scénario, ce n’est clairement pas son point le plus fort, c’est effectivement peu vraisemblable, assez simple dans son déroulement, ça laisse peu de place à la surprise, mais il ne faut pas se leurrer, personne n’espérait plus de complexité non plus. Pour autant, on ne boude pas notre plaisir, on nous promettait un divertissement, c’est exactement le cas, bourré d’action, on ne s’ennuie pas une seconde et finalement on s’attache à ce duo, on apprécie leur relation, ils en deviennent vraiment touchants, c’est aussi ce qui en fait la force. Quant au casting, il fonctionne plutôt bien, le duo Adam Driver/Ariana Greenblatt évolue en parfaite alchimie, ils font le job et ils le font plutôt bien je dois dire.

En bref : Un film purement divertissant, il ne faut clairement pas s’attendre à plus, mais dans un sens, ce n’était pas le but affiché, un spectacle à l’univers particulièrement immersif, riche d’action, on ne s’y ennuie pas une seconde, bien que ce soit peu vraisemblable, on se prend littéralement au jeu et on ne boude clairement pas notre plaisir !

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