Un film au message ô combien percutant !

Avant tout, étiqueté film d’horreur, vendu comme tel également, je préfère vous prévenir que ça n’en est pas un, pour ma part, je n’y allais pas pour cette raison, donc pas de déception, en revanche, si tel est votre but, mieux vaut être prévenu, vous risquez clairement d’être déçu. C’est une satire sociale extrêmement percutante, très sombre, elle est également particulièrement violente sous certains aspects, en cela, il peut effectivement se montrer impactant, parfois assez terrifiant, mais c’est plus précisément un huis clos délicieusement angoissant, qui donne toute sa place à une tension grandissante. Il y est question de gastronomie, élevée au rang d’art, qui n’a presque plus pour but premier de nourrir, mais bien de faire étalage d’un certain don, ce n’est plus des plats que l’on dresse, mais de véritables tableaux, offerts à la vue d’une élite, la seule jugée digne des mets exquis qu’on leur présente. Mais voilà, on ne parle même plus de plaisir, on fait semblant d’apprécier, parce que ça fait bien, parce que l’image n’en ressort que plus luxueuse, tout est question d’apparences, alors que manger, fait partie des choses les plus simples, les plus basiques et les plus primaires même. La réalisation de Mark Mylod est extrêmement percutante, il met en lumière toute l’ironie de la situation, bien qu’il fasse paraître la nourriture avec une beauté saisissante, apportant tout l’art qui existe autour, on en vient presque à être dégouté par cet étalage, qui n’a même plus d’âme. Visuellement, c’est tout à fait sublime, bien que dans des tons terriblement froids, c’est presque chirurgical, mais c’est justement ce qui fait son attrait, cette beauté inaccessible, ce luxe qui sert presque de prison, tant on a la sensation d’être étouffé par ses codes. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement mis en place, il maîtrise le mystère avec un talent incroyable, on ne sait pas vraiment où l’on met les pieds, mais plus le puzzle prend forme et plus la situation se dessine dans toute son horreur, dans toute sa terrible finalité. D’un humour grinçant, très noir, nous serons plongés dans une intrigue passionnante, pamphlet percutant de nos sociétés, de ses différences de classes, de ses riches bien sous tous rapports, qui cachent de sombres secrets et qui ne valent pas mieux que ceux qu’ils traitent comme inférieurs, ceux qui travaillent pour eux. Quant au casting, il est tout simplement incroyable, Ralph Fiennes y est terriblement convaincant, Anya Taylor-Joy est toujours aussi extraordinaire et j’ai adoré voir Nicholas Hoult dans une interprétation très particulière.

En bref : Un film délicieusement surprenant, une expérience sociétale à part entière, loin d’être le film d’horreur annoncé, il est bien plus profond que ça, nous proposant une satire pour le moins percutante, celle d’une richesse d’apparences, qui ne trouve plus aucun plaisir, même dans la plus basique des actions, se nourrir n’est plus un besoin, mais un nouveau moyen de faire étalage de son statut, mais le plat le plus fondamental, le plus basique, pourrait pourtant vous sauver la vie !

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Un film extrêmement fort et bienveillant !

Nous sommes à une époque pas si lointaine, une cinquantaine d’années en arrière tout au plus, ce qui sera d’autant plus choquant, au vu du peu de droits que pouvaient avoir les femmes, bien que la situation se soit déjà améliorée pour elles, le chemin à parcourir est encore bien long. Bien sûr, au cœur de ce récit, on parle avant tout de féminisme, mais pas celui que l’on trouve extrême, parfois déplacé même, celui qui combat une juste cause, l’égalité et surtout, le droit de choisir ce que l’on veut faire de son propre corps, sans qu’un homme soit derrière pour vous dicter les décisions à prendre. On parle essentiellement du droit à l’avortement bien sûr, mais au travers de cette lutte, c’est bien plus que ça, des sujets d’une importance cruciale, qui ont toujours cours actuellement et pour lesquels nous devons malheureusement toujours nous battre, pour que ce droit ne nous soit jamais enlevé. Plus encore que la possibilité de choisir de poursuivre une grossesse ou de prendre une contraception, sans que personne ne puisse vous influencer, il est surtout question d’éducation, d’apprendre à se connaître, à connaître son corps, sa façon de fonctionner et ainsi, de mieux appréhender ses réactions, ses changements. La réalisation de Blandine Lenoir est simplement magistrale de pudeur, bien qu’elle ait fait le choix de tout montrer, elle saura le faire avec tact, avec bienveillance, elle prend le parti de l’explication, allant dans les moindres détails des sujets abordés, sans pour autant tomber dans le voyeurisme. Ainsi, visuellement, c’est tout en sobriété, avec une parfaite reconstitution de l’époque, bien que le récit puisse être difficile, il n’est jamais sombre, jamais désespéré, la lumière y est mise en avant, la solidarité, pour que l’ensemble ne soit jamais dans la tristesse, mais au contraire, tourné vers la renaissance. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, il mettra en lumière le parcours d’une femme, mais aussi celui de centaines d’autres, des femmes qui n’ont pas eu le choix, qui ont dû décider d’arrêter une grossesse, pas par confort, mais parce que ce n’était simplement pas possible. Des femmes qui auraient pu mourir comme beaucoup d’autres, si elles n’avaient pas bénéficié du soutien du MLAC, des femmes qui auraient pu être brisées par cette décision, mais qui vont trouver une nouvelle voie pour certaines, qui vont enfin se sentir utiles, à travers une sororité toujours bienveillante et jamais dans le jugement. Mais si c’est évidemment une question de femmes, il ne faut pas oublier ces hommes qui se sont également alliés à leur cause, ces médecins qui les ont soutenus, ces infirmières, qui ont risqué leur carrière, mais également de finir en prison, pour des actes encore illégaux, tout simplement, pour que la société évolue enfin. Un récit bouleversant donc, le réveil d’une conscience collective, le début de grandes avancées, mais également les chemins plus mineurs de femmes anonymes, qui ont eu le courage de parler, le courage d’assumer leurs décisions, jamais prises à la légère, mais bien en toute connaissance de cause. Quant au casting, il est incroyable, avec une Laure Calamy absolument extraordinaire d’intensité, j’ai beaucoup aimé le rôle de Zita Hanrot et j’ai été particulièrement touchée par celui de Rosemary Standley.

En bref : Un film extrêmement fort, qui traite de toute une époque, une époque pas si lointaine, qui prouve que reculer est toujours possible, nous montrant qu’il ne faut jamais lâcher le combat pour ces droits durement acquis, dans une société actuelle où ils sont mis à mal dans nombre de pays, on ne peut que penser à ce qui pourrait arriver, à ce recul effrayant pour nos libertés, alors que la lutte a été si difficile et les sacrifices pour en arriver si terribles !

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Un film d’animation au voyage extraordinaire !

Immédiatement, c’est une plongée incroyable que nous allons entreprendre, découvrant tout un univers, à la fois proche du nôtre, puisqu’il est humain, mais aussi très éloigné, par le monde qu’il met en avant, tout à fait imaginaire, bien que possédant des similitudes avec notre mode de vie. Nous allons littéralement partir en exploration, celle d’une nature sauvage, mais vivante dans chacune de ses fibres, tout ce qui nous entoure possède un souffle de vie, tout respire, on sent que tout ce qui existe contient une âme et un certain respect, s’en dégage immédiatement, comme s’il fallait tout protéger. Vous l’aurez compris, le message environnemental se fait omniprésent, la beauté de ce qui nous entoure, n’est pas sans rappeler le rapport que nous pouvons avoir avec notre propre planète, une allégorie poignante même, qui pousse à de véritables réflexions sur nos comportements destructeurs. Parce que oui, nous ne sommes finalement que les locataires, mais nous détruisons sans compter, se servant, pillant, sans penser aux conséquences, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, que le danger qui planait sur nous depuis tant d’années, devienne une réalité et que là, nous décidions de réagir, par pur égoïsme toujours. La réalisation de Don Hall et Qui Nguyen est tout simplement sublime, l’animation y est extraordinaire, pleine de couleurs, elle nous plonge dans un voyage qui nous en met plein les yeux et qui nous fait rêver dès la première minute. Visuellement, je suis vraiment bluffée par le résultat, la qualité se fait indéniable, non seulement, d’une beauté à couper le souffle, mais aussi pleine de symboles, tout a un véritable sens, il faut être attentif à tout ce qui nous entoure, pour en saisir toute la quintessence. En ce qui concerne le scénario, il est plutôt bien écrit, pas forcément complexe, il recèle pourtant de nombreuses surprises et aborde des sujets multiples, d’une importance cruciale, tant humainement, que dans notre rapport à la nature, à notre compréhension du monde. C’est une aventure extraordinaire que nous allons vivre, au rythme soutenu, l’intrigue saura nous tenir en haleine, nous livrer les pièces d’un puzzle passionnant, qui vient dessiner peu à peu, une situation absolument bouleversante. Une aventure qui se veut familiale également, qui traite des liens que nous pouvons avoir entre nous, quand les attentes des uns, ne sont pas les souhaits des autres, quand parfois, on ne parvient pas toujours à s’écouter et que les blessures s’installent dans la durée, mais que l’amour est finalement toujours présent.

En bref : Un film d’animation qui ne déçoit pas, par la beauté qui s’en dégage dans un premier temps, nous offrant un visuel simplement sublime, pour nous livrer un voyage extraordinaire, riche de symboles, une allégorie fabuleuse de notre Terre, qui saura nous interroger sur nos comportements destructeurs, nous en montrer les conséquences et nous faire partager une aventure extrêmement touchante par les messages passés, fort d’humanité, de sensibilité !

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Un film totalement décomplexé et divertissant !

Vous le savez, je suis une grande amoureuse de Noël, mais aussi des films qui vont inévitablement avec, pour autant, il faut bien avouer qu’on peut très vite s’en lasser, alors si vous voulez y trouver un second souffle, c’est tout simplement le film parfait. Adieu jolie comédie romantique toujours assez classique dans son déroulement, bien qu’agréable, on dit bonjour à un film d’action bien bourrin, plus sanglant, plus fleuri, avec un vrai Père Noël plus badass que jamais, qui a un léger penchant pour la bouteille, mais qui possède pourtant toutes les qualités qu’on lui connaît si bien. Alors oui, de prime abord, il est assez éloigné de nos idéaux, mais on se rend vite compte qu’il est avant tout, miné par une génération moderne qui a perdu sa magie, son innocence, qui ne voit que par l’argent, les jeux vidéos, une technologie omniprésente, qui a perdu tout le charme d’antan. Une vision extrêmement réaliste de notre société, où l’égoïsme fait loi, où l’on ne juge plus que par la richesse, où tout n’est qu’apparences, la famille passant au second plan, toujours plus de travail, pour gagner toujours plus, en oubliant les vrais fondamentaux. La réalisation de Tommy Wirkola est absolument jouissive, délicieusement déjantée, elle ne passe pas par quatre chemins, c’est d’une vivacité à couper le souffle, ça explose dans tous les sens, littéralement parlant et je dois dire que c’est un spectacle pour le moins rock’n’roll. Visuellement, on ne pas se mentir, c’est extrêmement violent, voire un peu gore, effusions de sang à gogo, mais ça va inévitablement avec le caractère du personnage, d’autant plus lorsque nous nous penchons sur son histoire, bien avant qu’il ne devienne le Père Noël et c’est un aspect d’ailleurs très original, que l’on prend beaucoup de plaisir à découvrir. En ce qui concerne le scénario, ce n’est évidemment pas le plus complexe qui soit, un film d’action assez classique dans son déroulement, sans beaucoup de surprises, mais ce n’est pas ce que l’on pouvait en attendre, alors pas de déception en soit. L’intrigue se veut terriblement rythmée, aucun temps mort, un humour absolument irrésistible, mordant, très sarcastique, des scènes d’action à revendre, mais on en oublie pas pour autant, une véritable touche de magie de Noël, qui prend tout son sens ici et une émotion bien présente, dans un savant mélange extrêmement touchant au final. Quant au casting, il est tout simplement parfait, David Harbour y est littéralement exceptionnel, John Leguizamo est tout à fait adapté à ce rôle et je souhaitais absolument souligner la performance adorable de la jeune Leah Brady.

En bref : Un film de Noël qui vient littéralement exploser les codes, pas de romance ici, mais un Père Noël désabusé, qui va retrouver toute sa magie, grâce à une petite fille extraordinaire, qui va jouer des poings, mais aussi de quelques instruments, pour sauver une famille totalement dysfonctionnelle, c’est délicieusement fou, particulièrement sanglant, mais c’est un spectacle tout simplement savoureux à bien des égards et sa vision de notre société est pour le moins extrêmement réaliste !

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Une suite toujours aussi décalée et addictive !

Lorsqu’une simple murder party tourne véritablement au drame, un huis clos, sur une île en Grèce, un cadre paradisiaque, un groupe d’amis depuis de nombreuses années, rien ne laissait présager le pire, mais comme souvent, les apparences sont pour le moins trompeuses. On retrouve le fameux détective Benoît Blanc dans ses œuvres, pour une seconde enquête toujours aussi savoureuse, quel bonheur de se confronter à nouveau, à son ton délicieusement caustique, plein d’ironie et d’une nonchalance absolument irrésistible, c’est une identité qui lui est propre, que l’on reconnaît immédiatement. À travers cette sensation de non prise au sérieux, c’est pourtant un véritable thriller qui nous est livré, qui possède toutes les qualités que l’on en attend et qui nous propulse dans une quête pour la vérité, riche de rebondissements et de surprises terriblement étonnantes. On se laisse totalement prendre au jeu de cette mascarade où tout n’est qu’illusions, une bonne humeur ambiante, un luxe tapageur, un clinquant qui en met plein les yeux mais qui cache de très nombreuses zones d’ombres qui vont faire jour peu à peu et venir effriter cette image de perfection. La réalisation de Rian Johnson est toujours aussi agréable, on reconnaît parfaitement sa patte, l’identité qu’il a su insuffler à cet univers en particulier, que l’on prend un immense plaisir à retrouver et pourquoi pas, pour d’autres futures aventures. Visuellement, c’est toujours aussi vif, aussi coloré, bien que contemporain, on ressent presque un côté suranné, rétro, qui fait inévitablement penser aux grands noms du genre, un aspects hors du temps, qui colle finalement superbement au cadre. En ce qui concerne le scénario, une fois encore, c’est inévitablement son point fort, parfaitement maitrisé, il nous offre une intrigue incroyable de qualité d’écriture, plus complexe que ce que l’on pouvait penser et comme son précédent opus, doté de multiples facettes, à découvrir au fil des minutes. Une intrigue superbement menée donc, qui joue encore et toujours avec les apparences, une enquête aux nombreux tiroirs, constituées de pièces de puzzle qui vont s’assembler peu à peu, pour mettre en lumière une vérité bien différente que celle à laquelle nous pouvions nous attendre de prime abord. Quant au casting, il est toujours aussi exceptionnel, Daniel Craig est simplement irrésistible dans ce rôle, j’ai adoré l’interprétation de Janelle Monáe et la présence d’Edward Norton est pleine de surprises.

En bref : Une suite tout aussi savoureuse que son prédécesseur, qui nous offre un thriller absolument incroyable, par son talent d’écriture, par son intrigue, d’une richesse incontestable, c’est un récit surprenant par ses rebondissements, par ses apparences largement trompeuses, addictive et légèrement décalé dans le ton utilisé, on se prend agréablement au jeu, se laissant aller aux multiples hypothèses mises en avant !

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Une suite sublime à la hauteur !

Dès les premières minutes, on retrouve cette émotion intacte, celle que nous avait offert ce premier opus révolutionnaire, on retrouve cet univers, celui qui a marqué toute une génération, un univers hors du commun, de science-fiction pure, cet univers qui possède une identité unique, qui n’existe nulle part ailleurs. Plus encore, c’est cette relation unique avec la nature, cette symbiose extraordinaire avec cet environnement merveilleux, cette connexion avec tous les éléments qui nous entourent, ce monde du vivant, que nous ressentons dans toutes les fibres de notre être. Alors, si on le retrouve inévitablement, c’est dans un autre milieu que nous allons évoluer cette fois, on quitte les forêts de Pandora, pour se plonger littéralement, dans sa vie aquatique, au cœur d’un nouveau peuple, celui qui partage son quotidien avec l’océan, vivant en osmose complète avec lui. Nous allons découvrir ce nouvel écosystème avec des étoiles pleins les yeux, une faune, une flore, uniques encore une fois, qui saura nous faire frissonner par sa beauté, par son côté sauvage qu’il faut préserver à tout prix et par ce respect immuable, qui règne toujours, celui de vies qui cohabitent au quotidien. Évidemment, il n’y a plus rien à dire sur le talent incontestable de James Cameron, bien qu’il ait pris son temps, il l’a fait pour de très bonnes raisons, mettant en scène un véritable chef-d’œuvre, à la hauteur des attentes que nous avions tous et sans aucun sans faute. Visuellement, c’est tout simplement un petit bijou, évidemment, la technologie y est pour beaucoup, les effets spéciaux sont parmi les meilleurs jamais vus, tout est parfaitement maitrisé, les paysages, les créatures, tout prend vie de la plus admirable des manières, pour nous en mettre plein les yeux. En ce qui concerne le scénario, on reprend les choses où nous les avions arrêtées, quelques années après, des années de paix relative, où la vie a repris ses droits, jusqu’à ce que l’Homme décide une fois de plus, de faire valoir ses droits sur cette nouvelle planète. On pourrait avoir la sensation d’un éternel recommencement, si c’est vrai dans une certaine mesure, les faits sont tout autres, les conséquences également et c’est un récit bien différent qui nous est offert, avec de nouveaux enjeux, qui nous feront une fois de plus vibrer. Notre espèce fait de nouveau, montre de toute sa cruauté, de sa cupidité, de sa monstruosité, lorsqu’il est question d’argent, il est capable de piller, de tuer, de détruire, pour récupérer ce qui l’intéresse, pour profiter des trésors qui peuvent exister, sans jamais penser aux ravages qu’ils laissent derrière eux. Alors, émotionnellement, c’est un récit qui nous prend une nouvelle fois dans ses filets, plus intense encore je pense, parce que les liens sont plus forts, parce que la famille est plus présente que jamais et évidemment, parce que les enjeux sont plus grands, pouvoir protéger ceux que l’on aime, sans que ce soit toujours possible. Quant au casting, il est toujours aussi exceptionnel, Sam Worthington y est plus touchant que jamais, idem pour Zoe Saldana et bien sûr, Stephen Lang vient clôturer ce trio avec tout son talent.

En bref : Une suite que nous avons tous attendu avec plus ou moins de patience, patience pleinement récompensée, par ce spectacle extraordinaire qui nous est livré, par l’univers toujours plus merveilleux dans lequel nous allons plonger, il nous offrira mille trésors, pour nous toucher en plein cœur, d’une intensité émotionnelle bouleversante, aux messages humainement universel, nous ne sortirons pas indemnes de cette aventure de tous les instants !

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Un film à l’univers original et prenant !

Imaginez qu’une catastrophe industrielle vous prenne les êtres qui vous sont le plus chers, mais qu’en plus, elle laisse sur son passage des échos de ceux que vous aimiez tant, des fantômes restés figés dans certaines actions, avec lesquels vous ne pouvez même pas interagir. C’est dans cet univers que nous allons nous plonger, extrêmement original, il est également immédiatement passionnant, on a rapidement envie d’en savoir plus, de comprendre pourquoi tout ceci a eu lieu et surtout, dans quelles circonstances. Des fantômes qui resurgissent même de plusieurs générations antérieures, qui vivent inlassablement le même moment, un moment qui peut être celui de leur mort, des scènes dont les vivants sont témoins quotidiennement, devant vivre avec. Des êtres qui ne sont pas censés pouvoir penser, pouvoir vous vouloir du mal ou simplement pouvoir entrer en contact avec vous, mais les règles ne sont pas toujours exactes et peuvent se révéler être des mensonges, pour cacher des secrets bien plus sombres. La réalisation de Scott Speer est plutôt agréable, il met en avant un univers extrêmement sombre, presque pessimiste même, abordant évidemment la mort et surtout l’après, touchant à des croyances profondes et auxquelles nous pourrons tous nous identifier. Le visuel s’accorde inévitablement aux sujets abordés, les tons sont froids, très noirs, mais c’est également ainsi que l’immersion se fait et je dois dire que les quelques effets spéciaux utilisés sont pour le moins marquants, rendant même quelques scènes absolument sublimes et presque poétiques. En ce qui concerne le scénario, il nous réserve quelques surprises, nous faisant plonger dans un thriller étonnamment prenant, auquel je ne m’attendais pas, mais qui va s’avérer tout à fait haletant et surtout non dénué de rebondissements. Une intrigue aux protagonistes peut-être un peu trop adolescents, mais qui fonctionne pour autant à merveille, nous faisant partager un récit au rythme saisissant, difficile par les thèmes mis en place, mais finalement riche d’espoir, parce que le deuil est universel et que son chemin est parfaitement représenté ici. Quant au casting, il est pleinement au rendez-vous, j’étais très heureuse de voir Bella Thorne dans un tel rôle, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Richard Harmon et je suis toujours aussi fan de Dermot Mulroney.

En bref : Un film à l’univers extrêmement original, que j’aurai d’ailleurs aimé voir plus approfondi, parce que son potentiel, était à mon sens incroyable, riche de messages, il saura parler à chacun de nous, nous offrant une réelle réflexion sur la vie après la mort, tout en nous faisant partager un thriller rondement mené, qui saura se montrer prenant et finalement, assez surprenant !

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Un second opus toujours aussi drôle !

On garde les éléments qui avaient fait la force du premier, ce duo totalement improbable, ennemis jurés, qui doivent travailler ensemble pour survivre et on vient ajouter un petit bonus, un personnage connu précédemment, pour un trio totalement irrésistible. Et autant dire que ça va faire des étincelles, on pensait qu’ils ne pourraient pas faire pire, mais c’est bien mal connaître cette petite touche féminine en plus, qui, loin d’adoucir l’ensemble, va venir ajouter de l’huile sur le feu et bien piquante qui plus est, pour un cocktail détonnant. On ne va pas se mentir, c’est avant tout un vrai film d’action, bien que ce soit également une pure comédie, mais effectivement, on n’ira pas chercher plus de profondeur, mais nous savons tous pourquoi nous le regardons, pour le simple divertissement et en cela, c’est une réussite totale, un vrai moment de plaisir coupable. De quoi placer le meurtre au rang d’art, un véritable métier en l’occurrence, que vous soyez du bon ou du mauvais côté, avec certaines valeurs ou une moralité plus que douteuse, le résultat est le même, c’est tuer, en espérant ne pas se faire tuer en retour. La réalisation de Patrick Hughes est à la hauteur, nous offrant un spectacle survitaminé, survolté, on en prend plein les yeux, c’est vif, évidemment très moderne et la qualité est relativement au rendez-vous. Visuellement, les effets spéciaux sont plus que corrects, bien que quelques-uns puissent souffrir de quelques défauts, le tout, nous livrant principalement, des scènes d’action bluffantes, notamment les duels, qu’ils soient au combat ou à travers des fusillades à gogo, c’est véritablement jouissif. En ce qui concerne le scénario, bien évidemment, ce n’est pas le plus complexe qui soit, ce n’était déjà pas le cas du premier et celui-ci est clairement sur la même lignée, prévisible, un peu bourru, ça ne vole pas très haut, mais c’est aussi efficace que ce à quoi nous pouvions nous attendre. Une intrigue sans grande complexité, ni surprise, mais un rythme ultra prenant, un humour exagéré, mais totalement assumé et irrésistible, pour un pur moment de divertissement, pendant lequel on débranche le cerveau, c’est essentiellement ce que l’on en attendait, alors tant mieux. Quant au casting, le duo Ryan Reynolds/Samuel L. Jackson est toujours aussi ultra savoureux, j’ai adoré voir plus Salma Hayek et Antonio Banderas est très sympa dans ce rôle.

En bref : Une comédie d’action qui réussit son pari, nous offrant une suite qui conserve ses forces, son grain de folie initial, à travers son duo totalement improbable, auquel vient s’ajouter une pièce rapportée pour le moins explosive, rendant l’ensemble plus détonnant que jamais, nous faisant partager un film d’action des plus divertissants, bien qu’il soit assez classique dans son déroulement et dans la construction de son intrigue !

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Un film qui ne paye pas de mine mais sympathique !

Bien sûr, on sait dans quoi on met les pieds en regardant ce genre de film, personne ne s’attend à une qualité époustouflante, c’est un pur produit de divertissement et il ne faut clairement pas s’attendre à autre chose. Pour autant, pour un film de monstre, il n’a pas à démériter, je suis plutôt très agréablement surprise du résultat, même si on ne prétend pas à grand-chose de plus, le reste est pour le moins joliment maîtrisé. J’ai beaucoup aimé les nombreux clins d’œil qui font référence à de grandes franchises, à mon sens, ce sont bien des hommages et non un copié/collé, offrant des scènes extrêmement savoureuses, que l’on prend beaucoup de plaisir à trouver. Mais plus qu’un film de série Z, c’est également un conte écologique, qui se base sur des légendes nordiques, parce qu’il y a toujours un fond de vérité dans tous mythes, on mettra en avant ici, les ravages que les Hommes ont pu faire sur leur environnement, sacrifiant souvent, bon nombre d’espèces vivantes. La réalisation de Roar Uthaug est étonnamment de qualité, j’ai beaucoup aimé l’importance qu’il a donné à la nature, mettant en lumière de formidables paysages, qui viennent contrebalancer avec notre époque beaucoup trop tournée vers la technologie. Les effets spéciaux sont là aussi de qualité, loin du navet qui fait mal aux yeux, auquel nous pouvions nous attendre, le résultat visuellement est plus qu’agréable, nous livrant un spectacle d’action, tout à fait divertissant. En ce qui concerne le scénario, rien de très compliqué, assez classique du genre, ce n’est clairement pas sa volonté de faire quelque chose d’original ou de novateur, on reste dans un niveau bas de gamme et pour le moins prévisible. Néanmoins, comme je le disais, on sait à quoi s’attendre dès le début, en cela, l’intrigue fonctionne très bien, le but principal est atteint, passer un moment sans prise de tête, riche en action et dans un univers fantastique tout à fait sympathique. Quant au casting, il est au rendez-vous, j’ai notamment beaucoup aimé le rôle d’Ine Marie Wilmann, celui de Mads Sjogard Pettersen est quelque peu cliché et la présence de Kim S. Falck-Jørgensen m’a beaucoup plu.

En bref : Un film qui avait tout du navet sur le papier, s’il n’est pas exceptionnel, qu’il ne renouvelle clairement pas le genre, il n’en est pas moins agréable, pour ce qu’il prétend être, un simple divertissement, visuellement de qualité, bien que très prévisible et classique, il saura mettre en avant de vrais messages écologiques, assez intéressants !

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Un film extrêmement touchant !

Le monde des rêves, celui où tout est permis, les plus folles aventures, mais aussi les cauchemars les plus terrifiants, un monde où l’on peut retrouver ceux que l’on a perdu pour toujours dans la vraie vie, mais cela ne dure qu’un temps et la réalité vient bien vite vous rattraper. Un environnement onirique extrêmement bien travaillé, qui a ses codes, ses règles également, qui permet toutes les extravagances, exubérant par sa richesse, par les vies multiples qui y sont représentées, il est également dicté par ses lois et par les légendes qui le parcourt. Des légendes qui peuvent représenter un dernier espoir, une issue de secours face au pire drame que l’on puisse vivre, mais peut-être aussi un mensonge, pour se voiler la face, pour ne pas accepter ce deuil impossible, pour ne pas dire adieu et fuir la douleur autant que possible. Alors oui, c’est évidemment un film familial, à hauteur d’enfant, mais il existe une double lecture formidable, qui permet d’aborder des sujets forts, difficiles, qui seront peut-être plus compréhensibles pour les adultes, mais auxquels les plus jeunes ne pourront être insensibles également. J’ai particulièrement aimé la réalisation de Francis Lawrence, tout en couleurs, en énergie, elle recèle d’une folie douce extrêmement savoureuse, ça fourmille de vie, de joies et c’est un véritable spectacle pour les yeux. Visuellement très agréable, on peut noter de très jolis effets spéciaux, bien utilisés, ils sont mis en place à bon escient, mais c’est essentiellement pour sa loufoquerie qu’on prend tant de plaisir à y être immergé, c’est délicieusement fou et joliment fouillis. En ce qui concerne le scénario, ce n’est peut-être pas le plus complexe, le plus travaillé qui soit, pour autant, c’est un beau récit que nous allons découvrir, touchant par l’universalité de ses sujets et par la force des messages qu’il passe avec efficacité. C’est une aventure extraordinaire dont nous allons être les protagonistes, même si on devine son déroulement, on sera pris par les sentiments, par l’humanité qui s’en dégage, par la douleur de ce deuil impossible et surtout, par l’espoir qui en ressort, parce que tout n’est pas fini, que la vie continue malgré tout. Quant au casting, il est tout à fait crédible, Jason Momoa était absolument parfait pour ce rôle, je suis bluffée par la performance de la jeune Marlow Barkley et celui de Chris O’Dowd m’a particulièrement touché.

En bref : Un film familial, destiné à un jeune public de prime abord, mais qui saura aborder des sujets forts, difficiles, en deuxième lecture, ajoutant une profondeur non négligeable au récit, pour nous livrer une aventure, certes, tout à fait décalée, mais pleine d’émotions et d’un réalisme bouleversant, quant aux messages livrés !

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Un film bouleversant de richesse !

C’est avant tout le récit d’une enfance pas toujours simple, d’une enfance comme toutes les autres, faite de rêves, d’innocence, une enfance sans préjugés, mais une enfance rapidement mise à mal par le monde des adultes, qui ne comprend pas, qui dicte un destin tout tracé, mais pas celui voulu par le premier concerné. Parce qu’il faut constamment être à la hauteur des espérances de ses propres parents, ne pas décevoir leurs attentes, de longues études, un niveau d’excellence, un métier qu’ils veulent pour vous et même si ce sont évidemment, de bonnes intentions, c’est parfois à l’opposé de ce que souhaite l’enfant. Un enfant qui ne rêve que de devenir artiste, qui vit, certes, dans son monde, mais qui aurait le talent pour parvenir à exaucer son plus grand souhait, parce que quand on veut, on peut, parce que quand on y met tout son cœur, rien n’est impossible, mais malheureusement, aux yeux des autres, ce n’est pas un vrai métier, tout juste une passion. Au-delà encore, c’est un récit profondément touchant sur le racisme, celui qui perdure au fil de l’Histoire, notamment celui qui a profondément meurtri les juifs, mais plus tard aussi, celui de la communauté noire, un éternel recommencement, lorsque l’Homme déteste simplement la différence. La réalisation de James Gray est une fois de plus, absolument sublime, notamment pour cette époque qu’il met brillamment en avant, une reconstitution d’un réalisme saisissant, aux notes de sépia terriblement savoureuses, qui apportent un cachet hors du commun. Tout en sobriété, c’est un visuel d’une douceur infinie, d’une poésie incroyable et pourtant, rien n’est simple dans ce qu’il aborde, même si l’innocence de l’enfance prime, elle est malheureusement rapidement rattrapée par la violence du monde qui l’entoure. En ce qui concerne le scénario, c’est une pépite d’écriture, aucune longueur non assumée, c’est le pan d’une vie à hauteur d’enfant, avec ses petites joies, ses grandes peines et ses désillusions, cette sensation de ne jamais être compris, si ce n’est par une personne, la seule qui compte vraiment pour vous. C’est un récit bouleversant dans la justesse de ses émotions, dans les relations qu’il met en scène, des liens familiaux pas toujours simples, parfois maladroits, mais les erreurs n’empêchent pas l’amour et on fait souvent comme on peut, avec ses propres blessures, ses propres manques. Quant au casting, il est simplement brillant d’intelligence, avec un Anthony Hopkins absolument saisissant d’authenticité, Anne Hathaway y est incroyable, le rôle de Jeremy Strong est d’une crédibilité folle et évidemment le jeune Banks Repeta est littéralement bluffant.

En bref : Un film d’une intensité émotionnelle rare, une épopée magistrale de l’enfance, de son innocence, de l’amitié sans préjugés, de ses rêves, de ses petits bonheurs, mais aussi de sa détresse lorsque les adultes viennent mettre leur grain de sel, des carcans imposés par ses propres parents, autant que par la société, qui vient ternir ce moment béni où tout est possible et poser des limites, là où on ne demande pourtant que de s’épanouir !

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Un film épique et absolument passionnant !

Je ne suis pas une grande spécialiste en Histoire, mais généralement, lorsque l’époque médiévale est abordée, ce sont souvent les mêmes nationalités, les mêmes guerres qui sont mises en avant, hors, ici nous allons découvrir un pan bien plus original, qui m’était personnellement, totalement inconnu. C’est du côté Tchèque que nous allons nous plonger, au cœur de la légende de l’un de ses plus grands héros, un guerrier hors du commun, qui a surtout brillé par l’innovation de ses stratégies, un homme que l’on découvre doué d’une véritable intelligence militaire et duquel nous allons beaucoup apprendre. C’est l’histoire de tout un pays qui se joue devant nous, de ses complots, de ses conflits de religion, des manipulations qui se jouent dans l’ombre, pour prendre le pouvoir et ainsi, étendre son Empire, peu importe ce qu’il faut faire pour y arriver. Il est vrai que c’est une période, ainsi que des protagonistes que nous ne connaissons pas ou vaguement, de ce fait, il peut être un peu difficile de suivre ce qui va se jouer, d’en comprendre les enjeux ou les tenants et aboutissants réels, pour autant, avec un peu de persévérance, c’est un récit absolument passionnant. La réalisation de Petr Jakl est saisissante de réalisme, notamment pour sa reconstitution de l’époque, terriblement brutale, où la violence était omniprésente, notamment pour les populations, prises entre les complots des différents royaumes. Visuellement, c’est une fresque épique particulièrement sanglante, il faut le savoir, presque barbare, néanmoins, c’est un point qui me semble inhérent aux guerres médiévales, réputées par leur extrême violence et c’est à mon sens, ce qui en fait toute sa puissance. En ce qui concerne le scénario, évidemment basé sur les faits historiques, il retranscrit à merveille cet événement prépondérant de l’Histoire Tchèque, c’est écrit avec une véritable rigueur, une richesse qui peut paraître indigeste de prime abord, mais qui va se montrer passionnante au fil du temps. Une intrigue parfaitement rythmée, qui nous prend dans ses filets, des scènes de combats incroyables, dans lesquelles nous serons en immersion totale et un récit profondément prenant, qui nous fera vivre une aventure épique tout à fait haletante. Quant au casting, il est à la hauteur, avec un Ben Foster tout simplement incroyable, j’ai beaucoup aimé le rôle de Michael Caine et j’ai eu un vrai coup de cœur pour l’interprétation de Sophie Lowe.

En bref : Un film qui traite de la période médiévale, sous un jour tout à fait original, nous livrant l’Histoire méconnue de tout un pays, de son héros national, nous proposant un récit pour le moins exigeant par sa rigueur, extrêmement riche, il nous fait partager une fresque épique absolument passionnante, violente par le réalisme de ses combats et percutante dans les évènements abordés !

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Un film aussi loufoque que passionnant !

Effectivement, ce que l’on retient inévitablement de ce film, c’est son côté ultra décalé totalement assumé, qui le fait complètement sortir du lot, notamment lorsque l’on parle de sujets aussi forts que la Première Guerre Mondiale, mais aussi de la période qui précède la Seconde Guerre Mondiale. Sous couvert d’une certaine légèreté, de cette aspect loufoque, il ne faut pas oublier que les faits abordés sont tout à fait réels et que le complot mis en avant a eu lieu, ce que je ne savais pas du tout, une époque extrêmement sombre donc, sur un ton tout à fait hors du commun. Nous serons à la fois, témoins des terribles blessures de la Première Guerre Mondiale, celle qui devait être la dernière, de ses séquelles, tant physiques, que psychologiques et de l’abandon de ses soldats, totalement laissés pour compte, à qui l’on offre aucun soutien, que l’on préfère même oublier. Et nous serons également au cœur de la montée du mouvement nazis, des années plus tard, de la façon dont ils vont infiltrer les gouvernements, les mentalités, pour en arriver à cet ultime conflit, une nouvelle guerre que personne ne pensait voir arriver un jour. La réalisation de David O. Russell m’a beaucoup plu, là encore, totalement à contre-courant de ce que l’on peut voir habituellement, il utilise la lumière pour aborder une période pourtant tellement sombre, mettant en avant la beauté de certains éléments, qui compensent l’horreur de la situation. Visuellement, c’est une reconstitution parfaite de l’époque, d’un réalisme saisissant, notamment lorsque l’on parle des blessures, on ne nous cache aucun détail, même les plus marquants, mais c’est justement ce qui le rend aussi percutant. En ce qui concerne le scénario, traité avec beaucoup d’originalité par son écriture, il mettra en avant un complot tout à fait méconnu, pourtant d’un intérêt incroyable, qui paraît presque fou, mais qui a pourtant bien existé et qui correspond d’autant plus au ton décalé utilisé. Mais plus encore que que ces sujets sombres et difficiles, c’est avant tout une incroyable histoire d’amitié, un trio qui s’est connu au pire moment de l’Histoire, qui a pansé ses blessures dans une bulle hors du temps, avant de devoir affronter la réalité et ses horreurs, une fois encore. Quant au casting, il est tout simplement incroyable, avec un Christian Bale toujours aussi bluffant d’investissement, j’ai adoré le rôle de Margot Robbie tout en excentricité et j’ai trouvé John David Washington très crédible.

En bref : Un film au ton loufoque auquel il faut évidemment adhéré, qui ne plaira pas à tout le monde par son écriture ô combien originale, mais qui, sous couvert d’une certaine légèreté, d’une ironie palpable, abordera des sujets forts, difficiles, des faits réels presque incroyables, mais tout à fait passionnants par leur justesse et par la vision de notre Histoire, que nous découvrons sous un jour nouveau !

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Une suite absolument bouleversante !

Difficile de mettre cette suite sur pied, lorsque son acteur principal décède, une annonce qui m’a profondément touché, comme beaucoup je pense, à partir de cet instant, il était trop dur d’imaginer son remplaçant, de voir quelqu’un d’autre reprendre le costume, pourtant, il le fallait. Alors, c’est avec une extrême délicatesse que nous entreprenons ce chemin, qui ne sera peut-être pas parfait, mais il a fallu s’adapter aux circonstances et également à une chronologie impérieuse, parce que ce film devait inévitablement sortir, ayant une place primordiale dans le MCU. Il n’est peut-être pas à la hauteur de ce qu’il aurait dû être, pour autant, j’ai particulièrement apprécié ce qui a été mis en œuvre et plus encore, cet hommage constant en filigrane, cette pensée qui nous tient dans l’émotion, du début à la fin, de la plus belle des manières. Ce qui plaît tant avec cette franchise, c’est essentiellement tout ce qui entoure le Wakanda, sa culture, sa façon de vivre et si nous le retrouvons avec plaisir ici, nous allons également faire la connaissance de tout un nouveau monde, ainsi que d’une mythologie fascinante, un peuple qui possède des similitudes avec le Wakanda, mais aussi de grandes différences. La réalisation de Ryan Coogler est toujours aussi à la hauteur, il a su conserver tout ce qui faisait la force de cet univers, tout en lui apportant de vraies nouveautés, enrichissant un peu plus le monde du MCU et lui apportant toujours plus d’éléments quant à son futur. Visuellement, pas de surprise, c’est un spectacle de tous les instants, une mention toute particulière pour les scènes sous-marines, qui sont absolument sublimes, évidemment, des effets spéciaux à revendre et qui nous en mettent plein les yeux, pour notre plus grand plaisir. En ce qui concerne le scénario, ce n’est effectivement pas son point fort, essentiellement à cause des circonstances dramatiques que nous connaissons, parce qu’il a fallu remanier l’intrigue, on peut la trouver peut-être trop simpliste, trop fouillis, trop légère, pour autant, elle fonctionne à merveille. Notamment parce que la charge émotionnelle qui l’entoure est incroyable, nous livrant un récit finalement bien plus tournée vers l’humain, nous touchant en plein cœur par sa réalité parfois difficile, celle d’un deuil que nous devons tous faire un jour. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Letitia Wright y tient une place primordiale qu’elle gère à la perfection, je suis toujours aussi fan d’Angela Bassett et j’ai adoré le rôle très ambivalent de Tenoch Huerta.

En bref : Une suite qui n’aura peut-être pas la saveur qu’elle aurait dû avoir, mais qui sera pourtant d’une réussite extraordinaire émotionnellement, un hommage tout en pudeur, qui saura traité d’un sujet extrêmement difficile, tout en gardant évidemment le spectacle que l’on attendait tant, nous offrant des scènes d’action saisissantes et évidemment, absolument savoureuses !

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Un film particulier mais tout à fait intéressant !

Nous avons tous envie ou même besoin de croire en une bonne histoire, parce que la réalité est trop souvent difficile, mais en y croyant si fort, est-ce que nous vivons bien dans la réalité, est-ce que la fiction ne prend pas le pas sur le reste, pour en venir à rejeter la moindre miette de vérité. C’est là toute la question de ce film, ce miracle auquel tout le monde veut croire, ce miracle porteur d’espoir, auquel tout un village s’accroche désespérément, pour échapper à leur quotidien parfois insoutenable, mais un miracle qui a de quoi nous faire douter à bien des égards. C’est dans une Irlande fortement touchée par les séquelles de la Grande Famine qu’elle a subi, que nous allons plonger, une période qui a fait de nombreuses victimes et qui résonne d’autant plus puissamment avec l’acte divin qui est en train de se dérouler, pour cette population survivante. Un pays où la foi tient une place primordiale, peut-être même au-dessus de tous liens familiaux, tout est lié à la religion, il faut tout faire pour gagner son salut, pour vivre de ce Paradis tant espéré et peu importe les sacrifices qu’il faut entreprendre pour absoudre ses péchés ou même ceux des personnes que l’on aime. La réalisation de Sebastián Lelio est à mon sens, un vrai petit bijou, principalement pour sa reconstitution de l’époque et pour le voyage extraordinaire qu’il nous offre, les paysages sont sublimes, tout à fait sauvages, typiques de l’Irlande. Visuellement, c’est très sobre, mais ça correspond très justement au cadre mis en avant, à la pauvreté qui régnait à cette période, il n’y a rien de superflu, juste la réalité d’une vie terriblement éprouvante. En ce qui concerne le scénario, je peux comprendre que certains le trouvent passablement ennuyeux, on ne va pas se mentir, il prend son temps pour mettre en place les évènements, mais c’est un rythme qui me semble nécessaire à l’intrigue, pour mieux nous exposer les moindre détail de cette histoire. Nous serons pleinement immergés dans ce mystère, constamment à la limite de la réalité et de la fiction, ne sachant pas vraiment si cette histoire est fondée, ou si c’est justement une histoire, une histoire à laquelle on croit si fort, qu’il est finalement impossible de s’en échapper, si ce n’est peut-être, en en trouvant une meilleure. Quant au casting, il est parfaitement au rendez-vous, avec une Florence Pugh absolument bluffante de crédibilité et une performance exceptionnelle de la jeune Kila Lord Cassidy.

En bref : Un film à l’ambiance particulière, qui mise tout sur le mystère, celui d’un miracle auquel tous se raccrochent, un miracle qui sert d’espoir, de lumière, à tous ceux qui y croient, mais un miracle pour le moins dangereux, parce que le sacrifice se fait trop grand, trop insupportable de responsabilités, mais impossible de s’en sortir sans dommage, sans tout faire voler en éclats, si ce n’est peut-être en allant jusqu’au bout et en tentant le tout pour le tout !

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Un film plein de tendresse et de beaux sentiments !

Nous voilà plongés dans le Londres d’après-guerre, une période qui a été difficile pour beaucoup, qui a marqué toute une génération, dont les pertes ont été malheureusement innombrables, une période de renouveau s’en est suivie, bien que les débuts n’ont là encore, pas été simples. Parce que beaucoup de femmes se sont retrouvées veuves, d’autres ont retrouvé leur époux, mais loin de ce qu’ils étaient avant, marqués par un conflit terrible, que ce soit psychologiquement ou physiquement, il a fallu réinventer son quotidien et faire avec les séquelles, stigmates d’une guerre effroyable. Un cadre qui aurait pu être dramatique, pourtant, bien que nous n’oublions jamais l’horreur de ces instants, ils ne sont pas le sujet principal, nous allons au contraire, nous concentrer sur l’après, sur l’espoir, sur la vie, plutôt que la mort, apportant une lumière toute particulière à l’ambiance. À travers cet espoir retrouvé, nous allons entreprendre un voyage à Paris, qui vit également cette époque de renouveau et de bouleversements, c’est dans la maison Dior que nous allons nous installer, elle va en quelque sorte, représenter le microcosme de toute une société, entre rêve, mais surtout, réalité. La réalisation d’Anthony Fabian est tout simplement sublime, non seulement, sa reconstitution de l’époque est absolument parfaite, mais en plus, sa photographie est magistrale, les couleurs utilisées, tout apporte une chaleur et une luminosité extraordinaires. Visuellement, c’est incroyable, on peut notamment saluer la beauté époustouflante des robes, mais plus encore, des artistes qui les créées de leurs mains, c’est un travail magnifique qui est mis en avant, plus que de simples vêtements, ce sont de véritables rêves qui prennent vie, dans toute leur splendeur. En ce qui concerne le scénario, assez simple, son intérêt ne va évidemment pas à sa complexité, mais bien à son récit, à cette histoire pleine d’humanité, qui nous touche en plein cœur par la justesse de ses sentiments et par la force de ses sujets. Parce que nous sommes bien plus qu’un métier, on ne se résume pas à un statut social, parfois, il faut savoir aller au-delà des apparences et prendre un peu plus de temps à comprendre la personne dans son entièreté, pour la comprendre vraiment, faire fi des préjugés, pour discerner la réalité qui se cache derrière une façade. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Lesley Manville y est extraordinaire, j’ai adoré la finesse d’Alba Baptista, le rôle de Lucas Bravo est extrêmement touchant et j’ai particulièrement apprécié la présence de Jason Isaacs.

En bref : Un film simplement beau, riche de bons sentiments, d’une réflexion qui fait beaucoup de bien, qui nous montre que malgré les périodes difficiles, il ne faut jamais cesser de rêver, parce que l’espoir existe toujours, que la lumière fini par gagner, avec de la volonté, tout est possible, que la bonté n’est jamais un défaut, qu’elle permet de faire du bien autour de soi et que parfois, elle peut changer bien des vies !

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Un second opus tout aussi réussi !

J’avais tout particulièrement aimé le premier opus, alors bien sûr, lorsqu’il s’agit de suite, on peut toujours avoir quelques appréhensions, mais je suis agréablement surprise de voir que celle-ci s’en sort avec les honneurs, nous offrant un très joli spectacle. C’est avec bonheur que nous retrouvons la petite dernière de la famille Holmes, une jeune fille qui s’émancipe clairement, qui parvient quelque peu à sortir de l’ombre de ce grand frère un peu imposant, dont tout le monde vente les mérites. De nombreux clins d’œil à l’œuvre d’Arthur Conan Doyle seront une fois de plus présents, notamment lorsque l’on parle de ses plus iconiques adversaires ou au contraire, de ses alliés les plus connus, je dois dire que ce sont des éléments que l’on attendait inévitablement et que l’on prend plaisir à souligner. Mais tout ne tourne pas autour de cette famille de renom, à travers cette franchise, c’est toute une époque que l’on met en avant, tant dans sa reconstitution, absolument incroyable, que dans le contexte qui l’entoure et en cela, c’est tout simplement passionnant de recherches. La réalisation d’Harry Bradbeer est tout à fait au rendez-vous, pour nous offrir un ensemble dynamique, moderne dans sa technique, tout en sachant respecter les tenants et aboutissants du siècle qu’il met en avant. En ce qui concerne le scénario, là encore, il est parfaitement écrit, nous livrant une intrigue menée de main de maître, qui a su distiller un suspense tout à fait prenant et nous tenir en haleine, en attendant sa résolution finale, ô combien surprenante. Mais une fois de plus, au-delà de la fiction, on aborde des sujets pleinement réalistes, tirés de faits réels d’ailleurs, des luttes sociétales bouleversantes, qui sauront malheureusement résonner à travers notre actualité, parce que certains éléments sont toujours à l’ordre du jour. Alors, en plus d’être totalement pris dans cette enquête, qui saura nous réserver de très bonnes surprises, nous serons touchés par les idéaux, la volonté de se battre et le courage de ceux qui se battent pour les autres, quitte à parfois se sacrifier pour leur cause. Quant au casting, il est absolument crédible, Millie Bobby Brown ne cesse de nous étonner par son talent, Henry Cavill est toujours aussi génial dans ce rôle et j’ai eu un vrai coup de cœur pour l’interprétation d’Hannah Dodd.

En bref : Une suite qui a réussi son pari, qui a su conserver ce qui avait fait la force de son prédécesseur, tout en ne tombant pas dans le copié-collé, nous offrant une nouvelle enquête absolument passionnante, surprenante à plus d’un titre, mais aussi le récit d’une époque, bouleversant par sa justesse et par les sujets profondément réalistes qui seront traités !

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Un film du DCU qui vaut enfin le coup d’œil !

Malheureusement, depuis quelques années le DCU se montrait décevant, que ce soit à travers le cinéma ou les séries, on sentait bien que la réussite n’était pas au rendez-vous et pourtant, le potentiel est tout aussi important que lorsque l’on parle de Marvel. Alors, de grandes responsabilités pesaient sur les épaules de ce nouveau métrage, sont-elles au rendez-vous, je pense que l’on peut dire que oui ou en tout cas, il sonne clairement comme un certain renouveau et nous montre un futur pour le moins prometteur. Enfin un univers DC qui reprend quelques lettres de noblesse, qui tient la route du début à la fin et qui ne possède aucune véritable fausse note, un plaisir à voir pour les fans du genre et qui redonne quelque peu, foi en la franchise. Ce que je trouve particulièrement intéressant, c’est la noirceur du monde qu’il met en avant, là où je peux trouver le MCU parfois un peu trop gentillet, je dois dire que là, je fus agréablement surprise, avec un ensemble plus violent, qui sonne inévitablement plus mature et même plus réaliste. La réalisation de Jaume Collet-Serra est nettement au rendez-vous, pour nous offrir un spectacle de tous les instants, de qualité et sans défaut, il parvient à nous immerger pleinement dans l’environnement qu’il met en place. Visuellement, c’est évidemment un véritable feu d’artifices, les effets spéciaux sont excellents, les combats sont quasiment titanesques et recèlent d’une puissance phénoménale, il n’y a rien à redire, tant on en prend plein les yeux. En ce qui concerne le scénario, bien sûr, il reste assez classique lorsque l’on parle de super-héros, bien que l’on soit d’ailleurs plus face un anti-héros, au vu de sa morale quelque peu douteuse et de sa propension à tuer assez aisément ses ennemis. Pour autant, le déroulement de l’intrigue reste prévisible, même s’il est particulièrement efficace, nous serons totalement pris dans le rythme, entre les nombreuses scènes d’action, les petites touches d’humour savamment dosées, on ne s’ennuie évidemment pas une seconde. Quant au casting, il est lui aussi, au rendez-vous, Dwayne Johnson est pour le moins investi par son rôle, la présence de Sarah Shahi est très agréable, quel bonheur de retrouver Pierce Brosnan et j’ai beaucoup aimé le rôle d’Aldis Hodge.

En bref : Un film du DCU qui relève enfin un peu le niveau, qui offre en quelque sorte un nouveau départ à la franchise, lui apportant un second souffle, extrêmement prometteur pour la suite des événements, qui nous plonge dans un univers à la mythologie tout à fait passionnante, très sombre, il nous partage une histoire ultra prenante et riche de divertissement !

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Un thriller difficile et très réaliste !

Les anges de la mort, ce sont ces hommes ou femmes du milieu médical, qui tuent leurs patients, pensant peut-être les soulager, mais le résultat c’est que ce sont simplement des meurtriers, on ne parle pas d’euthanasie ici, puisqu’aucun consentement n’a été demandé avant bien sûr. C’est l’un des cas les plus connus qui sera évoqué ici, une histoire vraie donc, terrifiante par le nombre potentiel de victimes, puisque le coupable n’en a avoué qu’une partie, mais aussi effrayante lorsque nous tombons dans les rouages de l’administration médicale. Parce que le pire ici, ne sont même pas les actes commis, non, le pire se trouve dans la manière dont les hôpitaux ont réagi lorsqu’ils ont eu des doutes, lorsque les soupçons ont commencé à arriver et les coïncidences, à devenir des preuves irréfutables. En cela, c’est tout simplement abominable, ils sont tout aussi coupables, peut-être même plus, parce qu’ils auraient pu l’arrêter bien plus tôt, mais qu’ils ont préféré se couvrir, fermer les yeux et tout faire pour que personne ne voit la vérité, avant qu’il ne soit trop tard. La réalisation de Tobias Lindholm est incisive, elle résonne de vérités, à travers la froideur d’un environnement aseptisé, les couleurs utilisées donnent le ton et nous immergent dans la difficulté de son milieu. Visuellement, c’est tout en sobriété, d’une efficacité chirurgicale, rien n’est en trop, on a misé sur le réalisme, sans nous cacher les aspects les plus difficiles, mais c’est ce qui en fait toute la force. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, peut-être un peu long pour certains, c’est un rythme qui me semble pourtant nécessaire à la mise en place des évènements, qui participe grandement à ce que l’on en comprenne les tenants et aboutissants. À travers ce drame, on met également en lumière le travail parfois ingrat des infirmières, ainsi que des infirmiers, des efforts physiques que leur métier demande, mais aussi des conditions dans lesquelles ils exercent, qui sont pour le moins insupportables généralement. Quant au casting, c’est une petite merveille, essentiellement pour son duo Jessica Chastain/Eddie Redmayne qui est extraordinaire de talents et d’alchimie.

En bref : Un thriller d’un réalisme saisissant, qui traite d’un fait divers effroyable, effrayant dans tout ce qu’il implique, nous nous rendrons vite compte que les coupables sont multiples et que tous ont finalement participé au nombre terrifiant de ces victimes, un engrenage dont il sera difficile d’être témoins, mais dont le courage d’une seule, nous rendra tous admiratifs !

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Un film d’horreur original et ultra prenant !

Si ce film est effrayant, c’est essentiellement pour son réalisme, effectivement, les sujets abordés ne peuvent pas sonner plus justes, il est question du vieillissement et de ce que nous faisons de nos anciens, du traitement qu’ils reçoivent, placés en institution ou non. Rien de très joyeux vous me direz, c’est sûrement vrai, pourtant, au vu des derniers scandales qui jonchent nos sociétés, on ne peut passer à côté et fermer les yeux, ce métrage nous fait réfléchir sur la situation, avec une violence pour le moins percutante. Pour une fois, le concept est assez original en matière d’horreur, voire jamais vu, pour moi qui suis pourtant une grande amatrice, ça change des classiques possessions démoniaques, nous serions plus dans un slasher, bien qu’il soit bien différent de ce que nous connaissons habituellement. Et je dois dire que le contexte est particulièrement marquant, l’ambiance sera des plus réussies, l’angoisse nous prenant dans ses filets, sans jamais nous lâcher, le malaise sera également omniprésent, mais c’est une réelle volonté, qui nous place au cœur du sujet. La réalisation d’Andy Fetscher est à mon sens pleinement aboutie, nous offrant un visuel extrêmement travaillé, bien que très sombre, on peut noter une photographie particulièrement savoureuse et qui lui apporte une identité tout à fait prenante. On ne va pas se mentir, c’est extrêmement violent, tant dans la situation mise en avant, que dans les scènes purement horrifiques et je dois dire, qu’elles sont assez sanglantes, rien qui ne soit en trop en revanche, c’est une brutalité qui me semble inhérente au concept. En ce qui concerne le scénario, original dans son écriture, il est néanmoins tout à fait classique dans son déroulement, on se doute de comment tout cela va finir, mais il n’en reste pas moins d’une efficacité redoutable et au stress terriblement prégnant. L’intrigue, bien que classique dans sa tournure, saura nous tenir en haleine du début à la fin, le rythme est saisissant, sans aucun temps mort, il ne nous laissera aucun moment de répit, nous livrant un récit finalement assez riche et non dénué d’émotions. Quant au casting, je l’ai beaucoup apprécié, j’ai trouvé Melika Foroutan extrêmement crédible et Stephan Luca est lui aussi à la hauteur.

En bref : Un film d’horreur pour le moins convaincant, effrayant par son réalisme, par les sujets qu’il mettra en avant, celui d’une vieillesse tabou dans nos sociétés, devant laquelle nous fermons les yeux, un message qui a choisi la voix de la violence pour nous être livré et je dois dire que c’est particulièrement percutant, personne ne pourra y rester indifférent, que ce soit du bon ou du mauvais côté !

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Un film tout en intensité !

Les attentats du 13 novembre sont au centre de toutes les attentions ces derniers temps et comme souvent, on peut craindre le pire lorsqu’ils sont abordés, peut-être est-ce encore beaucoup trop frais dans nos mémoires, mais une chose est sûre, il est encore trop délicat d’en parler pleinement. C’est à mon sens, en ce point que ce film dénote, justement, parce qu’à aucun moment, nous serons les témoins directs de ces attaques, aucune scène ne nous montre l’horreur de ces longs instants et jamais nous nous attardons dessus. Et dans un sens, c’est ce qui était nécessaire, parce que nous savons tous ce qui c’est passé, nous avons tous entendu parler du pire, des évènements dans toutes leur terreur, dans leurs plus affreux détails, il n’y avait donc aucunement besoin de nous les montrer ici, ça n’aurait été que purement sensationnel. Le véritable intérêt ici, est de suivre l’enquête immédiate qui a suivi, cette véritable course contre la montre, presque une chasse à l’homme en quelque sorte, où chaque minute sera comptée, chaque jour passant, les éloignant un peu plus des coupables. J’avais déjà beaucoup aimé le précédent métrage de Cédric Jimenez, ce fut de nouveau une réussite pour moi, un style extrêmement vif, presque brutal parfois, survitaminé, il ose et ne cache aucun des aspects les plus difficiles de la situation qu’il met en avant. Visuellement, tout en sobriété, il mise sur le réalisme, pas de fioritures, pas d’effets spéciaux en surnombre, simplement la vérité de l’instant, de ces hommes et de ces femmes qui ont tout donné pour faire leur travail, allant parfois au-delà du supportable. En ce qui concerne le scénario, assez simple, il se déroule sur un laps de temps très court, 5 jours seulement, mais 5 jours à un rythme haletant, parfois même insoutenable, sans aucun temps mort. Et c’est bien ce qui fait la force de cette intrigue, ne jamais nous laisser reprendre notre souffle, nous serons quasiment en apnée tout le long, sentant la pression qu’ils pouvaient avoir sur les épaules, la leur, autant que celle de tout un pays, qui attend des résultats, pour que justice soit faite. Quant au casting, il est parfaitement à la hauteur, avec un Jean Dujardin extrêmement crédible, Sandrine Kiberlain y est surprenante d’intensité, j’ai adoré le rôle d’Anaïs Demoustier et j’ai eu un immense coup de cœur pour celui de Lyna Khoudri.

En bref : Un film d’une efficacité redoutable, qui traitera des attentats exclusivement du point de vu des enquêteurs, sans jamais nous montrer l’horreur, il se concentrera sur le travail des hommes et des femmes qui ont été en charge de trouver les coupables, une véritable course contre la montre au rythme saisissant, qui ne nous laissera aucun temps mort, nous immergeant pleinement dans ces quelques jours terrifiants !

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Un film d’une puissance extraordinaire !

Basé sur une histoire vraie, les Amazones du Dahomey ayant véritablement existé, je ne peux pour autant juger de la fiabilité Historique des sujets abordés et bien qu’ils puissent être romancés, ou en partie inexacts, si vous voulez tout savoir, ça m’importe peu, tant le résultat est exceptionnel. Pour autant, le portrait dressé n’est pas si rose, celui d’une Afrique en conflit avec elle-même différents royaumes se faisant une guerre sans merci, pour obtenir toujours plus de territoires, de richesses et de pouvoir, devenant plus puissant que la tribu voisine. Il nous sera terrible de voir que l’esclavagisme de leurs propres peuples, passaient alors par ces royaumes, que les prisonniers étaient vendus aux blancs, triste de voir que tout a commencé par eux et qu’ils n’avaient aucune honte à agir de la sorte, pour se financer une armée plus robuste. Des sujets forts donc, primordiaux même, qui, s’ils représentent seulement une partie de la vérité, sont déjà d’une intensité remarquable et nous livrent un récit saisissant, sur une Histoire que nous ne connaissons que très peu. La réalisation de Gina Prince-Bythewood est tout simplement sublime, c’est une Afrique sublime par ces paysages qu’elle met en avant, mais qui ne cache en rien la difficulté de l’époque, sa violence inhérente à ces conflits, qui perdurent malheureusement toujours. Effectivement, c’est une reconstitution incroyable, notamment par ses couleurs, par ses vêtements traditionnels, c’est une immersion totale et c’est d’autant plus le cas, lors des scènes de combats incroyables, dont la force brute se dégage avec une intensité extraordinaire. En ce qui concerne le scénario, assez simple, son atout ne réside pas dans sa complexité, mais dans les destins qu’il met en lumière, celui de ces femmes qui se battaient pour leur roi, mais plus que ça, pour la liberté, celle de leur peuple, autant que la leur, celle d’échapper à un mariage forcé ou à de multiples maltraitances. Et c’est bien pour ces femmes que nous allons vibrer, pour leur force de courage, leur volonté, leur façon de se battre et leurs sacrifices, nos cœurs battront pour elles et nos émotions seront clairement soumises à rude épreuve, dans un cocktail absolument bouleversant. Quant au casting, il est là encore, bluffant, notamment Viola Davis d’un charisme extraordinaire, Thuso Mbedu y est incroyablement touchante, Lashana Lynch restera longtemps dans ma mémoire et n’oublions pas le rôle tout aussi important de Sheila Atim.

En bref : Un film d’une intensité remarquable, qui nous prendra dans ses filets de la première, à la dernière minute, d’une puissance phénoménale, il nous fera vibrer par sa puissance, par les messages qu’il véhicule, un récit Historique passionnant, intéressant, qui n’est peut-être pas d’une exactitude millimétrée, mais qui a le mérite de nous livrer un récit bouleversant, celui de femmes qui se sont battues pour la liberté, au péril de leur vie !

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Un film qui sort des sentiers battus !

À travers ce moyen métrage, le MCU se diversifie totalement, prenant un tournant bien différent de son aspect purement héroïque, il fait également ses premiers pas dans un registre plus horrifique, plus adulte en somme et très franchement, c’est une réussite absolue à mes yeux. Alors bien sûr, ça ne plaira pas à tout le monde, pour autant, il faut vous laisser tenter, pour découvrir ce petit OVNI, tout ce qu’il a à cacher et les multiples possibilités qui en découlent, celles d’un univers bien différent, mais qui peut nous offrir une vision des plus extraordinaires. C’est un pendant plus sombre dont nous allons prendre connaissance, dans le plus pur style fantastique, qui s’appuie sur les classiques du genre, des monstres et créatures de la littérature, qui ont fait les beaux jours d’un cinéma ancien, mais qui possède toutes ses plus belles lettres de noblesse. Un véritable hommage ici, des partis pris artistiques également, de quoi lui donner une identité unique, jamais vu dans le MCU, mais qui justement, peut présager de tellement de belles aventures, nous donnant un avant-goût des plus alléchants. La réalisation de Michael Giacchino est tout simplement sublime, il fallait du culot pour tenter une telle expérience, chapeau bas pour son courage et surtout, pour son talent incontestable, pour nous avoir livrer un métrage d’une authenticité extraordinaire. Visuellement, c’est à mon sens, une véritable œuvre d’art, quasiment intégralement en noir et blanc, si ce n’est quelques détails primordiaux, un choix idéal, qui nous plonge d’autant plus dans cet univers hors du commun, qui prend ses racines dans le meilleur du cinéma. On pourrait croire que ça réduise la brutalité de l’environnement, que ça camoufle sa violence, bien au contraire, elle ressort plus efficacement encore, à travers des scènes littéralement époustouflantes, des combats sanglants et tout simplement sublimes. En ce qui concerne le scénario, bien qu’assez simple, abordé sous un format très court, il sert à mon sens, de véritable mise en bouche, pour nous préparer à quelque chose de plus grand, un essai qui a des qualités certaines et qui sait nous attirer dans ses filets. Quant au casting, là aussi, il fait preuve d’une efficacité redoutable, j’ai adoré le rôle de Gael García Bernal et j’ai eu un vrai coup de cœur pour celui de Laura Donnelly.

En bref : Un film du MCU qui se détache complètement du lot, qui prend le parti d’être plus horrifique, traitant d’un univers quasiment opposé à ce qu’on lui connaît habituellement, celui d’un aspect plus monstrueux, plus fantastique encore, qui tire son identité des classiques du genre, nous offrant une expérience à part entière, artistiquement unique et qui présage d’un futur pour le moins passionnant, dont on veut tellement plus !

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Un film d’horreur efficace et honorable !

Je suis particulièrement exigeante en matière, il faut l’avouer, rares sont ceux qui se démarquent à mes yeux, c’est un genre qui s’est grandement essoufflé ces dernières années et qui se veut trop grand spectacle, devenant beaucoup moins qualitatif. Pour ce film en particulier, le postulat de départ pouvait paraître assez classique, les cas de possessions démoniaques, d’entités maudites ou autres sont légion, pour autant, il parvient à faire plus original et c’est là tout son intérêt, il possède une identité propre, qui fait clairement sa force. En abordant la psychologie, il devient presque un drame sociétal, parce que ce sont des problèmes qui nous touchent de plus en plus, dont beaucoup souffrent en silence, parce que le tabou qui entoure les maladies mentales est encore bien trop présent. En cela, il devient d’un réalisme plus effrayant encore que tout autre phénomène paranormal, il met le doigt sur des souffrances tellement palpables, qu’elles se suffisent à elles-mêmes, pour nous faire littéralement froid dans le dos. La réalisation de Parker Finn est à mon sens, pleinement réussie, notamment dans l’ambiance qu’il met en avant, évidemment très sombre, il mise, là encore, sur le réalisme d’un univers, sa brutalité parfois, celle que l’on peut voir dans le quotidien de nos sociétés. Il est agréable de voir que l’on a pas misé sur les jump scare à outrance, ils existent, mais sont admirablement bien menés, sans être en surnombre, ils sont d’une efficacité redoutable, tout en fluidité, rien n’est forcé et je dois dire que les effets spéciaux sont eux aussi, de qualité. En ce qui concerne le scénario, j’ai beaucoup aimé son écriture, il peut paraître assez simple de prime abord, voire classique, mais j’ai apprécié son aspect presque thriller, cette enquête parfaitement mise en place, pour remonter sur les traces de cette malédiction. Si on se prend inévitablement au jeu, on peut regretter un rythme légèrement inégal, quelques longueurs parfois gênantes, à mon sens, un dénouement qui pêche par son aspect un peu trop cliché, on aurait pû apprécier plus d’originalité, un rebondissement plus surprenant et moins redondant. Quant au casting, là encore, il est au rendez-vous, notons principalement la performance exceptionnelle de Sosie Bacon et j’ai également beaucoup aimé le rôle de Kyle Gallner.

En bref : Un film d’horreur qui, sans être parfait, nous offre une prestation tout à fait honorable, il ne tombe jamais dans la facilité des jump scare à outrance, nous livrant plutôt une atmosphère délicieusement angoissante, effrayante par le réalisme des sujets abordés, il mettra en avant un récit extrêmement prenant, même s’il s’essouffle légèrement dans sa finalité !

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Un film aussi difficile que bouleversant !

C’est au cœur de la jeunesse que nous allons plonger, une adolescence peu reluisante, faite de tout ce que l’on peut imaginer de pire, harcèlement, fêtes à gogo, beuveries et malheureusement, viols, une image que l’on pourra penser cliché, mais qui représente le quotidien de beaucoup. Et au milieu de tout ça, l’un des pires fléaux qui existent aux États-Unis, les tueries de masse dans les établissements scolaires, alors que nos enfants devraient y être en sécurité, les parents doivent penser au pire pour eux, quitte à leur expliquer comment se servir de sac à dos par balles. Parce que tout peut arriver là-bas, parce qu’ils peuvent perdre la vie, alors qu’ils auraient dû être en sécurité, c’est impensable pour nous, pourtant, c’est leur quotidien, celui de pères, de mères, qui ont la boule au ventre, en envoyant leurs enfants étudier et apprendre. Bien sûr, ce métrage n’excuse en rien ce genre d’événements dramatiques, néanmoins, il pose des mots terrifiants sur ce qui peut engendrer de telles décisions, rien n’est pardonnable, pour autant, on comprend que la souffrance extrême, peut malheureusement conduire aux plus extrêmes des actes également. J’ai particulièrement aimé la réalisation de Mike Barker, il a su mettre en avant le contraste particulièrement violent d’un univers d’apparence riche, bourgeois et de tout ce qui se cache en coulisses, du clinquant d’un côté, de la brutalité de l’autre, parce que derrière le vernis, il y a bien des traumatismes. Visuellement, on retrouve ce contraste, cette opulence qui ne sert que de camouflage, qui cache une noirceur saisissante, palpable, une violence inouïe, certaines scènes en seront presque insupportables, mais c’est malheureusement la réalité d’un quotidien. En ce qui concerne le scénario, je l’ai trouvé parfaitement écrit, entre présent et passé, nous allons naviguer entre de multiples flash-back, qui auront une utilité primordiale, ils seront le guide de ce qui a conduit à une telle situation, le fil rouge pour comprendre comment on a pu en arriver à l’instant présent. Des sujets pour le moins poignants seront abordés, ils montreront la pire facette de ce dont est capable l’Homme, les conséquences psychologiques terribles qui en résultent, mais aussi les séquelles physiques, un ensemble qui fait que vous êtes brisé et que vous reconstruire pleinement, n’est pas toujours possible. Quant au casting, il est absolument parfait, notamment une Mila Kunis tout simplement extraordinaire, mais j’ai également beaucoup aimé la complexité de Finn Wittrock et la performance bouleversante de Chiara Aurelia.

En bref : Un film qui traite de sujets particulièrement difficiles, ceux d’une adolescence peu reluisante, dont nous sommes témoins des pires travers, mais surtout, des plus terribles conséquences qui peuvent en découler, bien que rien n’excuse de tels gestes, la souffrance peut nous aider à comprendre, comprendre que la violence est parfois la seule issue, pour des êtres meurtris dans leur chair et dans leur esprit !

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Un thriller ô combien original et percutant !

C’est un plongeon au cœur des années 50 que nous allons entreprendre, dans ces petites villes bien proprettes que nous avons tous dans l’imaginaire collectif, où rien ne dépasse, tout est calculé au millimètre près et absolument tout se ressemble. Une apparence de perfection qui fait littéralement froid dans le dos, qui paraît immédiatement aseptisée, presque robotique, comme si tout cela n’était qu’une illusion, que ce soit le bonheur ou cette vie quotidienne bien rangée, tout semble littéralement surréaliste, une sensation de faux qui nous saute au visage. Et c’est clairement cette ambiance de suspicion qui fait la force de ce métrage, un sentiment d’appréhension grandissante, de malaise terriblement palpable, dès le début, on sent que quelque cloche et ça n’ira pas en s’arrangeant, l’angoisse viendra nous serrer dans ses griffes, sans jamais nous lâcher. Un mystère qui planera constamment au-dessus de nous, dont il vous faudra de la patience pour en percer tous les secrets, parce que les pièces du puzzle se révéleront lentement, nous maintenant volontairement dans un flou tout à fait étudié et délicieusement prenant. Première fois que je vois Olivia Wilde à la réalisation et je dois dire que je suis assez bluffée par son travail, par sa patte artistique tout simplement sublime, c’est une esthétique de grande qualité qu’elle nous offre. Visuellement, je suis littéralement sous le charme de sa reconstitution de l’époque, les looks, l’architecture, la technologie, rien n’a été laissé au hasard, tout est minutieusement travaillé, pour que nous y croyions sans le moindre doute et c’est pleinement réussi. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, son véritable point fort, en plus d’être terriblement original, il est parfaitement aboutit, pour nous livrer une intrigue ultra prenante, qui ne nous laissera pas une seconde de répit. Pour certains, il y aura quelques longueurs, à mon sens, c’est là aussi, tout à fait voulu, parce qu’il faut du temps pour mettre en place cette ambiance extraordinaire, il faut du temps pour que cette psychologie hors du commun se construise et nous offre son plein potentiel. Ce sont des sujets forts qui seront abordés, la place de la femme évidemment, reste l’élément central, ce rôle de parfaite femme au foyer qui ne doit rien attendre d’autre que le retour de son fabuleux mari, ménage, cuisine, être toujours bien habillée et prête à le recevoir une fois sa journée terminée, dans tous les sens du terme. Des réflexions puissantes, qui résonnent considérablement avec nos sociétés, le libre-arbitre, pouvoir choisir ce que l’on souhaite faire de sa vie et la question du bonheur y est primordial, doit-il passer par le regard des autres ou au contraire, faut-il le vivre pleinement par égoïsme. Quant au casting, il est magistral, Florence Pugh ne cesse de me bluffer par son talent, je ne suis pas une grande fan d’Harry Styles, mais il fait plutôt bien le job, Chris Pine fait littéralement froid dans le dos et j’ai beaucoup aimé le rôle d’Olivia Wilde.

En bref : Un thriller époustouflant d’originalité, qui possède une réelle identité visuelle, à travers une esthétique superbement travaillée, tout y est minutieusement traité, rien n’est laissé au hasard, nous offrant un récit qui prend volontairement son temps pour assembler les pièces du puzzle et qui nous livre une histoire percutante dans son dénouement, ainsi que dans les sujets abordés !

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