Un film terriblement intense !

Voilà une sortie Netflix qui m’a immédiatement fait de l’œil et avec laquelle j’ai passé un excellent moment.

L’univers m’avait considérablement intrigué et s’il est réussi, c’est aussi, à mon sens, l’un des défauts du film, ou en tout cas, le point qui m’a le plus déçu, sûrement parce que j’en attendais trop. Effectivement, c’est un monde post-apocalyptique qui s’ouvre à nous, mais si ce n’est quelques détails, c’est un élément que l’on voit très peu, qui est quasiment absent, même s’il se remarque par les perturbations météorologiques qui ont bouleversé la planète, ça s’arrête là. Bien sûr, les conditions de vie qu’elles ont engendré participent également à l’ambiance, mais nous n’avons aucun autre détail, sur comment tout a commencé et c’est à mon sens, dommageable, ça aurait pu être intéressant. Pour autant, même si c’est un élément pas assez approfondi, le rendu global est particulièrement réussi, notamment en ce qui concerne la rudesse des paysages, de cet environnement complètement détraqué et peu propice à la vie humaine. La réalisation d’Adam Berg est pour autant, tout à fait au rendez-vous, il retranscrit à merveille l’hostilité du monde mis en avant, sa froideur, il manipule l’ombre et la lumière avec beaucoup de talent, pour nous immerger complètement dans cette ambiance. Visuellement, il saura se montrer percutant, sans trop d’effets spéciaux, il sera pourtant impressionnant à de multiples reprises, notamment pour ses paysages glaciaires, dans lesquels villes, moyens de transports ou vies humaines ont été prises au piège, nous faisant partager des scènes parfois insoutenables. En ce qui concerne le scénario, il est plutôt bien écrit, il peut paraître simple en apparence, à travers cette mission militaire, mais il saura se montrer plus surprenant, plus ambivalent et plus complexe que ce que nous pensions. La situation qui nous est exposée nous rappellera de la plus cruelle des manières ce qui se déroule actuellement, à nos portes, de ce fait, il peut être assez difficile d’être témoins de ce que nous allons voir, mais c’est également ce qui en fait toute sa force, tout son réalisme. Quant au casting, il est merveilleusement crédible, avec en tête d’affiche, une Noomi Rapace toujours aussi géniale et Jakob Oftebro vient compléter son interprétation, avec tout autant de talent.

En bref : Un film post-apocalyptique qui aurait justement mérité plus d’approfondissement dans l’histoire de son univers, mais qui reste réussi, nous offrant une ambiance particulièrement inhospitalière, au cœur de ses paysages glacés, hostiles et de ce récit de la dernière chance, cette mission qui cache bien plus d’enjeux que ce que nous pouvions penser !

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Un thriller psychologiquement intéressant !

C’est dans un thriller sulfureux que nous allons plonger, au cœur d’un couple, de son histoire d’amour, pour le moins particulière, que l’on pourrait même qualifier de dysfonctionnelle, même si les sentiments sont bel et bien réels entre eux. Tout l’enjeu de ce métrage, ne va pas se situer dans l’identité du coupable, que l’on connaît finalement très rapidement, mais justement dans la tension que cette révélation va instaurer au fil des minutes. C’est à mon sens, là que réside tout l’intérêt, dans la psychologie qui va s’installer suite à cette vérité connue, dans les relations qui vont se tisser autour, dans le malaise ambiant qui va rapidement devenir oppressant et qui n’aura de cesse que de s’appesantir au cours des actes commis. Des actes dictés par un amour presque perverti, qui sont finalement des preuves de sentiments, comme s’ils ne pouvaient s’exprimer que par ce biais, par la souffrance, par la jalousie, pour constamment trouver un équilibre instable, l’espace de quelques temps. La réalisation d’Adrian Lyne est au rendez-vous, il a su installer une atmosphère sombre, presque mystérieuse même, comme suspendue dans le temps, qui fait à mon sens, toute la force de son immersion. Rien de très extravagant visuellement, pas d’effets spéciaux, seulement la réalité brute de cette relation, dans tout ce qu’elle a de plus intense, dans ses pires travers, comme dans ses plus beaux moments. En ce qui concerne le scénario, il est plutôt maîtrisé, j’ai particulièrement aimé son écriture, à contre-courant de ce que l’on connaît du genre, toute son intrigue ne se concentre pas sur l’identité du coupable, mais plutôt sur la façon dont la révélation va influer ce qui se déroule. Pour autant, tout n’est pas parfait, on ne va pas se mentir, on peut noter une certaine longueur, certaines scènes n’étaient peut-être pas essentielles, elles coupent le rythme et empêchent le suspense de s’installer pleinement malheureusement. Quant au casting, il est excellent, Ben Affleck y est absolument incroyable et Ana De Armas vient compléter à merveille ce duo sulfureux et finalement attendrissant.

En bref : Un thriller sombre, qui prendra une tout autre direction que celle habituellement utilisée, qui se concentrera sur une relation, une histoire d’amour dysfonctionnelle, presque malsaine, mais aux sentiments pourtant vrais, qui vont se révéler dans la plus cruelle des ambiances, pour le meilleur et pour le pire !

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Un thriller pour le moins percutant !

Tout commence comme une comédie romantique assez classique, tout en modernité, mais méfiez-vous des apparences, je peux vous dire que ça va très rapidement déraper, oubliez le romantisme, vous serez face à un thriller des plus glauques. Néanmoins, tout le talent de ce métrage, c’est d’aborder un sujet vraiment extrême, qui pourrait très rapidement devenir bien sanglant, bien gore, mais de le faire d’une manière totalement décalée, presque à contre-emploi, presque drôle et d’une ironie mordante. Effectivement, le véritable point fort à mon sens, est d’avoir choisi la subtilité, la suggestion, plutôt que de montrer réellement, dans les moindres détails, je ne dis pas que certaines scènes ne sont pas difficiles, mais elles sont finalement peu nombreuses, tout se situe dans notre imagination. Et je peux vous dire que c’est elle qui fera tout le travail, c’est grâce à elle que nous allons vivre les évènements dans toute leur horreur, toute la puissance va à cette psychologie finement mise en avant, ce côté monstrueux, qui n’en a pourtant pas l’air, mais le Diable se cache parfois derrière le plus beau des anges. J’ai beaucoup apprécié la réalisation de Mimi Cave, qui a su manier l’ambivalence de la plus belle des façons, effectivement, elle saura mêler un univers très sombre, presque cruel, à une ambiance étrangement très lumineuse, presque dansante, un décalage qui amplifie d’autant plus l’aspect horrifique de ce qui est mis en avant. Visuellement, c’est assez sobre, tout est dans le réalisme, là encore, pas d’effusions de sang, qui auraient été le choix de la facilité, mais au contraire, une subtilité plus percutante, plus terrible encore, à travers des scènes marquantes, mais qui ont eu l’intelligence d’être finement exploitées. En ce qui concerne le scénario, il peut paraître des plus basiques de prime abord, on ne sait d’ailleurs pas vraiment vers quoi l’on se dirige, mais plus le récit avance et plus les évènements se dessinent dans toute leur horreur, dans tout ce qu’ils ont de plus terrifiants. L’intrigue va prendre en ampleur doucement, avec une première partie qui pourra vous sembler lente, mais qui vient au contraire, installer toute la psychologie du récit, pour venir contrebalancer avec l’horreur qui va se dévoiler peu à peu et qui prendra toute son envergure avec les vérités qui nous exploseront au visage. Quant au casting, il est absolument parfait, Sebastian Stan est monstrueux de normalité, Daisy Edgar-Jones est d’une crédibilité bluffante et on peut noter le second rôle perturbant de Charlotte Le Bon.

En bref : Un film qui a tout de la comédie romantique mignonne, mais seulement de prime abord, qui nous prouve de la plus cruelle des manières, qu’il faut se méfier des apparences, de ceux qui semblent trop gentils pour être honnêtes, parce qu’ils peuvent cacher de terribles secrets, de ceux qui vous bouffent la vie et qui risquent de méchamment se retourner contre vous !

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Un film de science-fiction absolument fun !

Le voyage dans le temps est un thème classique du genre, à travers des franchises cultes ou non, des films plus ou moins réussis, celui-ci l’aborde également, mais de manière assez décontractée, sans que ça ne soit trop complexe. Effectivement, c’est un concept qui peut rapidement devenir très compliqué, avec lequel on peut très vite se faire des nœuds au cerveau, mais ici, ce n’est clairement pas sa vocation, les éléments sont établis avec simplicité et sans que ce soit trop poussé. Peut-être trop, lorsque l’on est adepte de science-fiction, que l’on a l’habitude que ce soit un peu plus approfondi, mais pour autant, nous sommes clairement dans un divertissement qui se veut tout public, alors finalement, c’est agréable aussi, de prétendre à un peu plus de légèreté. L’univers reste tout à fait maîtrisé, futuriste sans l’être trop, il nous immerge dans un monde passionnant, aux questions intéressantes et aux sujets forts, on peut noter une vraie dimension émotionnelle, qui parviendra à nous toucher à de multiples occasions. La réalisation de Shawn Levy est au rendez-vous, tout en modernité, elle est vive, punchy et parvient à nous offrir un spectacle de tous les instants, un véritable régal pour les yeux. Les effets spéciaux sont excellents, d’une qualité saisissante, dignes d’un blockbuster, ils nous promettent de beaux moments, notamment des scènes d’action pour le moins percutantes et des combats terriblement prenants, dans lesquels on se perd avec délice. En ce qui concerne le scénario, comme je vous l’ai dit, il est sans prétention, assez simple de prime abord, il ne se perd pas en complexité et va droit au but, il ne sera peut-être pas des plus surprenant, mais il reste largement efficace. C’est une intrigue qui nous prend dans ses filets avec une facilité déconcertante, totalement décomplexée, pleine d’humour, elle nous conduit avec légèreté au travers d’un récit superbement rythmé et sans aucun temps mort, mais qui saura également se montrer plein d’humanité, à travers des sujets difficiles, qui nous toucheront en plein cœur. Quant au casting, il est absolument génial, le talent de Ryan Reynolds n’est plus à prouver, le jeune Walker Scobell est tout à fait crédible, j’ai eu un vrai coup de cœur pour le rôle de Jennifer Garner, celui de Zoe Saldana est tout autant appréciable et il en va de même pour la présence de Mark Ruffalo.

En bref : Un film de science-fiction qui aborde le voyage dans le temps, tout en simplicité, qui ne cherche pas à faire dans la complexité, mais qui l’assume pleinement, pour nous offrir un vrai, bon, divertissement, sans prise de tête, à la pointe d’humour terriblement efficace, mais qui parvient également à nous émouvoir et à nous faire partager un récit aussi prenant, que touchant !

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Un film terriblement prenant !

Je dois dire que je ne connaissais pas du tout ce problème d’appartenance qui a pu exister autour du territoire du Groenland, ni que les enjeux avaient pu être d’une si grande importance dans la bataille qui régnait entre ces deux pays. Une question qui a causé de nombreux dégâts, notamment au cours d’expéditions qui ont revêtu de grands dangers, tout ça, pour que des gouvernements puissent se targuer d’être les véritables possesseurs d’un bout de terre, mais évidemment, ce n’est pas eux qui ont pris les risques. Ce sont des explorateurs au courage extraordinaire, qui peut confiner à la folie, au vue des moyens dérisoires qu’ils possédaient et de l’hostilité des paysages qu’ils vont devoir traverser, coûte que coûte, avec leur seul talent, ainsi que leurs connaissances de ce milieu. Et croyez-moi, j’étais très loin de m’attendre à une aventure aussi brutale, qui nous montre une réalité pour le moins percutante par la violence de ses décisions, des sacrifices qui seront faits et par ses vies maltraités par les éléments, par une nature inhospitalière. La réalisation de Peter Flinth est tout simplement bluffante, il ne nous a rien caché de ces paysages extrêmes, de ces voyages qui ont été entrepris pour la science, mais surtout pour un certain honneur, celui de tout un pays. Visuellement, l’immersion est totale, ce froid glacial, mortel même, nous prendra dans ses griffes, pour ne jamais nous lâcher, cet ennemi de chaque instant, ce danger omniprésent, qui peut tout faire basculer et qui fait souffrir de la première, à la dernière minute. En ce qui concerne le scénario, je l’ai trouvé parfaitement écrit, simple en apparence, c’est le récit d’une histoire presque incroyable, tant elle paraît extraordinaire, tant le courage de ces deux hommes inspire le respect et pousse à l’admiration. Les intrigues autour de l’exploration sont nombreuses, néanmoins, rares sont celles qui nous les font partager avec autant de véracité, dans ce qu’elles ont de meilleures, mais surtout, dans ce qu’elles revêtent de pire, les épreuves terribles que les héros traversent. Le rythme se fait alors saisissant, les rebondissements sont nombreux, nous montrant ces décisions qu’il faut prendre en quelques secondes, parce que votre survie se joue en si peu de temps et que la moindre incertitude peut signifier la mort. Mais c’est également une psychologie extrêmement fine qui est mise en avant, cette frontière mince qui conduit rapidement à la folie, parce que parfois, la folie est la seule chose qui reste pour tenir, pour ne pas s’écrouler complètement et se laisser plonger dans les profondeurs de son esprit. Quant au casting, il est absolument parfait, le duo Nikolaj Coster-Waldau/Joe Cole est incroyablement crédible et Heida Reed joue un joli second rôle tout en douceur.

En bref : Un film d’exploration extrême, qui ne nous épargne aucune des horreurs qui ont eu lieu, des sacrifices qui ont été nécessaires, des souffrances physiques, mais surtout morales de ces hommes à la volonté de fer, qui ont tout donné pour leur pays, ainsi que pour leurs convictions et la science, celles de connaissances qui seront gravées dans le marbre, dans l’Histoire !

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Un huis clos qui fait froid dans le dos !

Être bloqué dans une tempête de neige c’est déjà angoissant en soi, mais lorsque le seul refuge à disposition se révèle ne pas être le plus sécurisé qui soit, puisque l’une des personnes présentes au moins, est possiblement un kidnappeur. C’est notre postulat de départ, celui qui nous immerge immédiatement dans un huis clos absolument maîtrisé, qui nous prendra dans ses filets dès les premières minutes, dans ce froid glacial, finalement aussi hostile que la chaleur supposée du seul abri possible. La situation est assez simple en apparence, je n’en attendais pas forcément grand-chose, elle m’a pourtant surprise à plus d’un titre, notamment dans cette atmosphère extrêmement oppressante, qui n’aura de cesse que de s’amplifier. Sans que nous n’en ayons l’impression, la tension va s’accumuler lentement, pour devenir clairement étouffante en un temps record, nous laissant prisonnier d’une angoisse saisissante, mais qui est une véritable force dans notre cas. La réalisation de Damien Power est d’une grande qualité, sa mise en scène est terriblement moderne, tout en utilisant les codes du genre à bon escient, il a su mettre en lumière l’hostilité des lieux avec brutalité, celle de la nature, aussi bien que celle de l’homme. Visuellement, c’est assez simple, pourtant, d’une efficacité redoutable, peu d’effets spéciaux, il n’y en a nul besoin, mais la réalité d’un monde difficile et percutant, qui prend sa place de la plus extraordinaire des manières. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, son plus grand point fort, il peut paraître simple dans un premier temps, d’ailleurs, on pense rapidement tenir le coupable, mais ne vous y trompez pas, c’est loin d’être aussi facile. L’intrigue saura se révéler bien plus surprenante que ce que nous pouvions imaginer, plus les évènements avancent et plus la situation se complexifie, le rythme va aller en s’accélérant et le stress ira clairement crescendo. Quant au casting, il est absolument parfait, on peut notamment souligner la superbe performance d’Havana Rose Liu, Danny Ramirez cache bien son jeu et j’ai beaucoup aimé le rôle de Dennis Haysbert.

En bref : Un thriller superbement mené, qui nous immerge dans un huis clos glaçant, simple en apparence, il se révélera bien plus surprenant que ce que nous pouvions imaginer, nous livrant une intrigue délicieusement prenante, qui fera monter l’angoisse à son paroxysme, pour nous laisser le souffle coupé, lorsque viendra ce dénouement explosif !

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Un film de science-fiction de qualité !

Nous voilà plongés dans un univers post-apocalyptique, où l’humanité s’est vue complètement éteinte, mais où un centre de repopulation existe, avec des milliers d’embryons à naître et une androïde pour s’en occuper, pour créer la prochaine génération, celle qui redonnera vie à la planète. Un postulat de départ pour le moins intéressant, qui place l’intelligence artificielle dans un tout autre rôle que ce dont nous pouvons avoir l’habitude, en sauveur de l’humanité, seul espoir qui nous reste ou en tout cas, c’est ce en quoi on veut nous faire croire. Mais au fil du temps, nous nous rendrons compte que rien n’est si simple, c’est un monde tout en complexité qui s’ouvre à nous, qui pose de réelles questions quant à notre humanité, à ce dont nous sommes profondément capables et aux décisions parfois difficiles, mais nécessaires qu’il nous faut prendre. L’éducation sera à la base de tout, celle que l’on reçoit pour devenir la meilleure version de nous-mêmes, celle qui sera à même de rendre le futur meilleur, mais qu’en est-il lorsqu’elle est donnée par un être dénué de vie, qui ne pense qu’en terme de chiffres ou de potentiel, peut-on vraiment faire preuve d’humanité ou sommes-nous simplement le produit d’une manipulation. La réalisation de Grant Sputore est absolument sublime, d’une grande qualité photographique, elle nous offre un cadre, certes minimaliste, de part son côté huis clos, mais d’une maîtrise totale, dans ses moindres détails, pour nous offrir une immersion totale. Nous ne serons clairement pas dans un blockbuster, les effets spéciaux sont peu présents, pourtant, c’est un petit bijou visuellement, avec une identité forte et une atmosphère extraordinaire, qui nous prend aux tripes de la première, à la dernière seconde. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, son point fort, parfaitement écrit, il peut paraître assez simple dans un premier temps, mais il va se révéler terriblement plus surprenant, plus riche et bien plus original que ce que nous pouvions imaginer. C’est une intrigue construite de main de maître, au millimètre près, elle va prendre son ampleur lentement, pour nous piéger totalement à de multiples reprises, nous offrant des pistes de réflexion intense, ainsi qu’un rythme toujours plus prenant et une émotion rare, qui n’aura de cesse de nous toucher. Quant au casting, il est excellent, on peut notamment mettre en avant la performance exceptionnelle de Clara Rugaard et Hilary Swank n’est clairement pas en reste.

En bref : Un film de science-fiction original, qui place l’intelligence artificielle dans un tout autre registre, lui donnant une vision plus humaine, même si elle se révélera plus subtile, plus machiavélique parfois, tout en complexité, l’univers laisse place à des réflexions passionnantes et à un récit extrêmement prenant, qui saura nous couper le souffle jusqu’à la dernière minute !

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Un film fascinant et prenant !

Je dois admettre que je ne connaissais pas du tout l’homme au centre de ce récit, Moe Berg, joueur de baseball, mais surtout beaucoup plus que ça, un homme d’une intelligence rare, extrêmement cultivé et doté d’une couverture de mystères assez imprenable. C’est à mon sens, lui le point de mire de cette histoire, c’est autour de lui que la toile va se tisser, la finesse de sa psychologie, de son analyse, dans un milieu particulièrement hostile et surtout, dont les enjeux sont importants. Cette période, c’est la Seconde Guerre Mondiale et plus spécifiquement, la course à la bombe nucléaire, dont il va entrer de plein pied, pour déterminer si les allemands sont proches ou non de sa création et ainsi, juger du tournant décisif du conflit. Une période complexe, qui s’accorde à merveille avec la complexité de ce personnage, prêt à tout pour aider son pays, même au pire, sans se servir de sa renommée, il va mettre à profit ses talents et tout mettre en œuvre pour jouer un rôle tout à fait nouveau pour lui. La réalisation de Ben Lewin m’a beaucoup plu, j’ai notamment beaucoup aimé sa photographie, aux tons presque sépia, c’est une plongée dans cette sombre époque totalement immersive, tout en sobriété et en réalisme. Visuellement, il ne faut pas s’attendre à une grande folie, ce n’est pas un film d’action, mais bien un style purement espionnage, qui met en place les évènements avec une grande subtilité et tout en finesse, sans tambour, ni trompette. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement son point fort, une intrigue qui se veut extrêmement prenante, qui nous fait partager un moment clé de la Seconde Guerre Mondiale, une question qui pesait lourdement sur ses enjeux, dont nous allons découvrir les tenants et aboutissants. On se prend immédiatement au jeu, au travers de la vie d’un homme, de ses mystères, de sa richesse extraordinaire, de son parcours pour le moins surprenant, nous serons suspendus à ses lèvres et plus que tout, à ses actes, dictés simplement par sa force d’analyse. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, j’ai trouvé Paul Rudd meilleur que jamais, le rôle de Sienna Miller est particulièrement touchant et celui de Mark Strong est extrêmement fort.

En bref : Un film d’espionnage passionnant, qui nous partage une fraction terriblement importante de la Seconde Guerre Mondiale, une question qui pouvait complètement bouleverser son cours, mais plus que tout, c’est aussi la vie d’un homme qui nous est partagée, qui n’avait pas vocation d’être au cœur de cette histoire, mais qui en a pourtant été un acteur essentiel, de part sa volonté et son courage extraordinaire !

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Un film d’horreur qui n’en est pas vraiment un !

À mon sens, le véritable point faible de ce film, c’est sa catégorie, un film d’horreur, qui n’en est clairement pas un, même si une certaine angoisse est bien présente, elle n’est pas assez poussée, assez effrayante, pour être efficace. C’est un métrage plus psychologique, plus subtil, peut-être trop d’ailleurs, même s’il est indéniablement intéressant, il reste peut-être un peu trop sibyllin pour le savourer pleinement, se perdant dans des genres qui ne fonctionnent pas vraiment. Pour autant, l’ambiance est intrigante, on se prend immédiatement au jeu de ce huis clos au milieu de nulle part, loin de la folie des hommes et de la guerre qui fait rage, mais vivre reclus n’est pas forcément la solution à tous ces problèmes. C’est justement ce qui va être mis en lumière ici, cette extrême solitude, un choix au début, celui de protéger sa famille, mais un choix qui va se révéler dangereux, parce que nous ne sommes pas faits pour vivre dans la solitude et nous en aurons une preuve plus que percutante. La réalisation de David Casademunt est en revanche, de qualité, je peux notamment souligner une photographie assez sublime, bien que très sombre, elle participe à cette mise en scène oppressante, c’est clairement le point fort du film d’ailleurs. Visuellement, c’est maîtrisé, c’est tout en sobriété, peut-être trop d’ailleurs, si ce n’est son atmosphère, il n’y a aucune véritable ficelle du genre qui sont utilisées, pas de scènes, même légèrement effrayantes, c’est malheureusement le calme plat à ce niveau là. En ce qui concerne le scénario, c’est, je pense, le point le plus noir, bien que le postulat de départ ne manque clairement pas d’intérêt, il pêche par son développement, beaucoup trop lent, il traîne en longueur, ne parvenant jamais à décoller véritablement. Malgré un certain ennui, les messages livrés sont percutants de réalisme, mais ils ne sont peut-être pas soumis de la meilleure des manières, l’idée avait beau être bonne, elle n’est pas abouti et manque cruellement de rythme. Quant au casting, il est plutôt bon dans l’ensemble, on peut noter la performance extraordinaire du jeune Asier Flores et Inma Cuesta y est tout aussi impressionnante.

En bref : Un film d’horreur qui n’en a que le nom, qui s’est voulu trop psychologique, trop subtil, pour être qualifié ainsi, bien que l’ambiance soit sombre, légèrement angoissante, elle ne l’est pas assez, ne parvenant jamais à nous faire peur, notamment à cause d’un rythme terriblement lent et sans véritable rebondissements, bien que les sujets ne manquent clairement pas d’intérêt, ni de force !

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Un film d’aventures délicieusement divertissant !

Voilà un genre pour lequel je ne dis jamais non, aventure, chasse aux trésors, à travers des sagas cultes qui ont bercé mon enfance et mon adolescence, alors je ne dis jamais non pour découvrir de nouvelles perspectives de ce style. En cela, je ne suis pas déçue, même si je ne peux pas juger de l’adaptation du jeu vidéo dont il est tiré, ne le connaissant que de nom, je peux néanmoins souligner que c’est une jolie réussite, qui maîtrise les codes à la perfection. Pour autant, on sent que ce n’est qu’un début, que l’on souhaite en faire une franchise, on comprend qu’ils n’ont pas jouer toutes leurs cartes et qu’ils ont encore quelques idées à mettre en place, pour notre plus grand plaisir. En revanche, ça peut donner un certain sentiment de manque d’approfondissement, comme si tout avait été trop survolé, même si l’essentiel est bien présent, on peut penser qu’il aurait été possible de faire plus, mais je pense que de belles choses sont encore faisables. La réalisation de Ruben Fleischer est tout à fait au rendez-vous, c’est une aventure de tous les instants, un sacré spectacle visuellement, qui nous offre du dynamisme et un voyage aux multiples facettes. On ne va pas se mentir, les effets spéciaux participent grandement au résultat, ils sont parfaitement utilisés, mais on peut noter l’importance des cascades, qui représentent un bel hommage au jeu vidéo, puisque c’est clairement sa plus grande force. En ce qui concerne le scénario, il reste assez simple, sans prise de tête, on sait le chemin que l’on va prendre et même si on peut noter la présence de quelques rebondissements, ils sont finalement peu surprenants et prévisibles. Pour autant, on se prend totalement au jeu de l’intrigue, en immersion totale dans cette chasse aux trésors palpitante et qui revêt également une vision plus humaine, presque initiatique, celle de la quête d’un frère disparu, qui sera le fil rouge de ce récit. Quant au casting, il est plus que crédible, le duo Mark Wahlberg/Tom Holland fonctionne à merveille, j’ai beaucoup aimé le rôle de Sophia Ali et celui d’Antonio Banderas est malheureusement plus anecdotique.

En bref : Un film d’aventures absolument savoureux, qui sait manier l’humour avec subtilité, sans jamais trop en faire, faisant surtout la part belle à une chasse aux trésors des plus palpitante, qui nous embarque à travers les pays, l’Histoire et les énigmes, de la plus agréable des manières, pour nous livrer un bon divertissement, qui garde néanmoins quelques éléments dans sa manche, pour une suite hypothétique !

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Un film prenant qui fait voyager !

J’avais déjà beaucoup aimé « Le Crime de l’Orient Express », alors il me tardait de voir cette suite, dont il avait été fait mention à la fin du précédent d’ailleurs et même s’il n’y a aucun lien entre les deux, si ce n’est notre inspecteur, ce fut de nouveau un vrai plaisir. Comme point commun, on peut aussi retrouver ce petit côté huis clos, oubliez le train, ici, nous serons dans un bateau, pour une croisière de luxe, un peu rétro et qui va se révéler finalement plus mortelle que jamais. Néanmoins, il y a aussi des scènes qui nous font sortir du lieu à quelques reprises, notamment avant le crime, qui viennent d’autant plus mettre en avant cette nécessité de s’enfermer, de garder suspects et victime au même endroit, pour ainsi mettre en place une ambiance tout à fait prenante. On peut souligner le voyage que l’on entreprend également, à travers l’Égypte, il faut absolument noter la beauté des paysages qui vont nous entourer tout au long de ces pérégrinations, de ces couleurs chaleureuses et de ce dépaysement incroyable qu’il nous fera vivre. La réalisation de Kenneth Branagh ne déçoit pas encore une fois, j’aime toujours autant son dynamisme, qui donne un vrai modernisme à un univers qui n’est pourtant pas réputé pour l’être et il nous offre un visuel qui ne manque pas de piquant. On peut également souligner les efforts produits en matière de reconstitution, que ce soit au niveau des looks, des technologies utilisées ou des techniques d’enquêtes, c’est rondement mené et j’apprécie particulièrement l’immersion que cela amène. En ce qui concerne le scénario, c’est évidemment l’adaptation du roman d’Agatha Christie, que je ne connais pas personnellement, mais ça ne m’a pas empêché de savourer la mise en place délicieusement complexe de cette intrigue. Comme pour le précédent opus, je suis sous le charme de l’intelligence de la mise en scène du récit, qui se construit peu à peu, qui met en place les pièces de son puzzle doucement, sans que jamais l’on entrevoit la vérité dans son entièreté. Effectivement, elle nous est offerte qu’au moment voulu, dans toute sa splendeur, dans tout son spectacle, c’est clairement pour ce moment, pour l’explosivité de ce dénouement, que j’ai tant aimé l’expérience. Nous irons de surprises en surprises, lorsque l’on croit tenir le coupable, les éléments viennent nous contredire et nous nous rendrons vite compte que rien n’est aussi simple, que l’assassin possède de multiples visages, que personne n’est totalement innocent finalement. Quant au casting, il est à mon sens au rendez-vous, Kenneth Branagh est toujours aussi bon dans ce rôle, je suis inévitablement fan de Gal Gadot, le performance d’Emma Mackey m’a bluffé et j’ai eu un vrai coup de cœur pour la présence de Tom Bateman.

En bref : Un film qui nous offre dans un premier temps, un voyage extraordinaire, d’une beauté saisissante, qui se verra teinté de noirceur par l’univers, par ce huis clos extrêmement prenant, qui fait monter le suspense avec brio et qui nous offre une intrigue intelligente par sa complexité, par son dénouement ô combien surprenant !

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Un pur divertissement spectaculaire !

Depuis les premiers voyages sur la Lune, les rumeurs sont allés bon train, laissant place à toutes les folies complotistes et autres idées loufoques, que l’on y croit ou non, c’est une base certaine pour ce film, qui en a fait une idée tout à fait prenante. Alors bien sûr, on part très loin dans les hypothèses, mais la vision explorée est finalement particulièrement intéressante et nous fait rentrer dans un imaginaire pour le moins captivant, qui saura nous offrir un univers assez unique. Un univers qui mêle avec brio science-fiction et catastrophes, nous livrant deux facettes qui s’accordent à merveille, sans être pour autant prise de tête, pour rester dans un divertissement pur, qui n’ira effectivement pas beaucoup plus loin dans la réflexion. Il est évident que ce qui est mis en avant n’a pas pour volonté d’être réaliste, mais bien de nous offrir un métrage de science-fiction pure, ce qui est parfaitement le cas, on ne nous demande pas d’y croire, mais de se laisser porter par le monde qui se dessine sous nos yeux. La réalisation de Roland Emmerich ne déçoit clairement pas, moi qui l’apprécie, j’ai retrouvé ce qui me plaisait, alors bien sûr, rien d’intellectuel là-dedans, mais on sait ce que l’on va voir et en cela, c’est une réussite totale. Les effets spéciaux sont évidemment la force principale, que ce soit pour l’aspect catastrophe ou pour celui purement science-fiction, ce sont deux facettes qui prennent merveilleusement vie et qui sauront nous époustoufler, à travers des scènes d’action de folie. En ce qui concerne le scénario, dans la forme, il n’a rien de surprenant, on sait comment ça va tourner, on se doute des clés qui vont être utilisées, elles sont forcément représentatives du genre, mais elles restent tout à fait efficaces. Là où l’intrigue se détache du lot, c’est essentiellement sur le fond, dans ce récit qui prend toute son originalité et qui la développe jusqu’au bout, qui suit ses théories, sans en dévier, nous en livrant toutes les réponses dans les moindres détails, même les plus étonnants. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, j’ai adoré le rôle de Patrick Wilson, mais sûrement encore plus celui de John Bradley et évidemment, Halle Berry y est totalement à la hauteur.

En bref : Un film qui manie catastrophe, avec une belle touche de science-fiction, mêlant deux genres spectaculaires, pour encore plus de divertissement, nous offrant un univers tout particulièrement prenant, qui se détache par son originalité, même si les ficelles peuvent être classiques, le récit lui, parvient à nous prendre dans ses filets, sans jamais lâcher notre attention !

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Un film aussi difficile que percutant !

Je l’avoue, j’avais peur de me lancer dans ce film, pour ce qu’il allait aborder, pour certaines scènes que je n’avais pas envie de voir et effectivement, ça n’a pas toujours été une partie de plaisir, mais il en vaut clairement la peine. Bienvenue dans un univers futuriste pour le moins glauque, dans lequel une prison toute particulière à été construite, un trou immense sur plusieurs niveaux, dans lequel une plateforme de nourriture descend, alors évidemment, plus vous êtes dans les niveaux inférieurs, moins vous avez de chance de vous nourrir. Alors très vite, on comprend où tout ce système mène, vers quelles extrémités les hommes, mais aussi les femmes seront contraints d’aller et je ne le vous cache pas, ce sera bien pire que ce que nous pourrions imaginer. À travers ce concept ô combien percutant, c’est la vision de notre société qui est mise en avant, de notre égoïsme, de la cruauté de l’humanité, de tous nos défauts, qui seront mis en exergue ici, poussant la réflexion de la plus horrible des manières, pour qu’elle puisse marquer nos esprits. La réalisation de Galder Gaztelu-Urrutia est tout simplement sublime dans sa laideur, saisissante, elle nous prendra dans ses griffes, nous immergeant dans ce monde de désespoir avec une force incroyable. Visuellement, il n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s’abstenir, les scènes sont équivoques, brutales, insoutenables parfois, je ne dirai pas le contraire, mais elles servent le contexte avec toute leur puissance. En ce qui concerne le scénario, il est ultra prenant, une idée simple en apparence, mais qui saura se montrer bien plus complexe, elle ne sera peut-être pas à la portée de tous et il vous faudra une certaine sensibilité, pour en comprendre toutes les nuances. Parce que oui, ce récit fait partie de ceux qui ne sont pas parfaitement lisibles, il nous faudra se faire notre propre opinion, appréhender par nous-mêmes le message qui nous est livré et pour peu que l’on s’en donne les moyens, la finalité n’en sera que plus percutante. Quant au casting, il est extraordinaire, Ivan Massagué tient ce rôle principal avec brio, mais on peut aussi noter la performance d’Alexandra Masangkay que j’ai beaucoup aimé et celle d’Emilio Buale tout aussi frappante.

En bref : Un film qui mêle la science-fiction avec l’horreur brillamment, nous immergeant dans un univers pour le moins terrifiant, justement par le réalisme de la société qu’il met en avant, celle d’une humanité égoïste, qui fait passer ses besoins avant les autres, alors qu’il suffirait de partager un peu plus, pour sauver beaucoup, une réflexion brutale dans sa vision, mais particulièrement percutante !

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Un film d’action tout à fait honnête !

Effectivement, nous sommes d’accord, il ne va pas réinventer le genre, pour autant, il le maîtrise à merveille, usant de ses codes avec dextérité et même s’il ne fait pas dans l’originalité, il reste pour le moins efficace, pour notre plus grand plaisir. Assassins et tueurs à gages ont fait la part belle du cinéma, ils sont au cœur de ce métrage, avec un petit côté rétro d’ailleurs qui n’est pas désagréable, on a cette sensation de retrouver le style qui en faisait les beaux jours, avec un traitement tout à fait classique. Pour autant, on se laisse prendre au jeu, notamment grâce aux personnages, même si leurs relations sont elles aussi assez courantes, celle d’élève et mentor particulièrement, elle saura nous toucher par les émotions qui s’en dégagent. Pour autant, même si on apprécie son style, on peut effectivement regretter quelques ficelles trop courantes, quelques choix qui auraient mérité plus d’approfondissement, mais il reste tout à fait agréable et sans prise de tête. La réalisation de Martin Campbell est tout à fait au rendez-vous, j’ai d’ailleurs beaucoup aimé ce côté un peu vintage, que l’on retrouve à l’image, même si dans les effets spéciaux, la modernité est au rendez-vous, pour un rendu extrêmement dynamique. Les scènes d’action sont d’ailleurs excellentes, que ce soit les combats, ou les fusillades, nous serons pris dans leurs filets et c’est un spectacle qui nous en met pleins les yeux, pour le plaisir de tous les fans du genre. En ce qui concerne le scénario, on pourra regretter un certain manque de cohérence ou tout du moins, un aspect un peu trop fouillis, qui peut nous faire décrocher dans un premier temps, bien qu’il se rattrape dans sa finalité. Effectivement, on ne comprend pas immédiatement où l’intrigue veut nous mener, quels en sont les enjeux ou les protagonistes, ça manque d’un peu de clarté, même si les réponses vont se révéler dans son ultime dénouement, on aurait aimé un peu plus de développement. Quant au casting, il est au rendez-vous, j’ai littéralement adoré le rôle de Maggie Q, il en va de même pour l’excellent Samuel L. Jackson et j’ai beaucoup apprécié les nuances de l’interprétation de Michael Keaton.

En bref : Un film d’action qui ne va certes pas révolutionner le genre, qui aborde des sujets déjà vus, mais qui le fait néanmoins avec une certaine réussite, qui possède ce petit côté rétro pas désagréable et qui nous offre malgré tout, un sacré spectacle, mais surtout, un récit plein d’émotions, qui saura nous cueillir à quelques reprises !

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Un film historique pour le moins intéressant !

Je ne suis pas une grande amatrice d’Histoire et je ne saurai dire si la période qui nous est retranscrite, l’est avec exactitude, mais de mon point de vue, elle est au moins riche d’enseignements, mais aussi humainement très forte. Nous sommes un an avant que la Seconde Guerre Mondiale explose, les tensions sont déjà très présentes, le règne d’Hitler se construit peu à peu et les prémices de son idéologie prennent de plus en plus d’ampleur. Si au début, il pouvait attirer par son discours qui rendait ses heures de gloire à l’Allemagne, au fil du temps, certains ont réussi à lire entre les lignes, à percevoir le danger qui se cache dans ses propos et à avoir peur de ce qui pourrait arriver. C’est à mon sens, l’un des points les plus intéressants de ce film, montrer que chacun pouvait agir, que faire des erreurs de jugement est possible pour chacun de nous et qu’il n’est jamais trop tard pour ouvrir les yeux, pour ainsi lutter pour ce qui est juste. La réalisation de Christian Schwochow est à mon sens, en total accord avec le cadre abordé, il maîtrise parfaitement la reconstitution de l’époque, pour une immersion complète, qui nous plongera pleinement dans ses détails les plus frappants. Visuellement, c’est assez simple, tout a été misé sur le cadre historique, c’est tout en sobriété, mais la qualité est au rendez-vous, c’est esthétiquement très beau, mais surtout tout à fait réaliste, dans les moindres détails. En ce qui concerne le scénario, il est basé sur des faits réels, avec en son centre, la conférence de Munich que nous connaissons tous, pour autant, c’est tout de même une fiction et tout n’est peut-être pas d’une justesse imparable, mais ça, je ne pourrai en juger pour ma part. Personnellement, j’ai particulièrement apprécié l’angle sous lequel cet épisode a été traité, très humain, il permet une lecture moins sévère, moins factuelle et ainsi de se détacher de cet aspect purement historique. C’est le récit d’une amitié bien compliquée en ces temps troublés, qui se confrontent aux idéaux qui ont malheureusement cours et qui sera le point de mire d’une intrigue d’espionnage pour le moins passionnante. Une histoire qui sera bouleversante, notamment lorsque l’on aborde les conséquences du nazisme, de tout ce qu’ils ont été capable de faire, bien que rien ne soit pleinement montré, on comprend toute l’horreur qui a pu avoir lieu et c’est malheureusement suffisamment terrifiant. Quant au casting, il est parfait, le duo George MacKay/Jannis Niewöhner est tout simplement exceptionnel et notons la performance extraordinaire de Jeremy Irons.

En bref : Un film historique qui nous offre une reconstitution parfaite de l’époque, même si les faits ne sont peut-être pas tout à fait exacts, ils nous livrent néanmoins, un récit profondément humain, grâce à cette relation qui en sera le fil rouge, celui d’une intrigue finalement haletante, bien que l’on connaisse le dénouement des éléments, nous serons pris dans les filets géopolitiques de cette époque !

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Un film de science-fiction qui se laisse regarder !

Nous allons plonger dans un monde post-apocalyptique, un monde où l’humanité s’est vue quasiment décimée par une révolte des androïdes, qui ont pris le pouvoir et assassiné tous ceux qu’ils pouvaient. Effectivement, vu comme ça, le sujet est assez classique du genre, celui de l’intelligence artificielle qui prend sa liberté, pire que ça, qui se retourne contre ses créateurs, maintes fois abordé, il reste pourtant tout à fait efficace. Ici, c’est essentiellement la survie qui en découle qui est mise en avant, celle dans un monde où les humains n’ont que peu d’espoir d’échapper au pire, parce que l’ennemi est partout et surtout, plus intelligent que ce que nous pouvions imaginer. Alors, si ce cadre est particulièrement intéressant, il est aussi, à mon sens, le seul bémol de ce film, par un manque d’approfondissement et de réponses, il a été trop survolé et aurait mérité d’être plus amplement enrichi, notamment concernant les débuts de cette révolte. La réalisation de Mattson Tomlin est tout à fait à la hauteur, j’ai beaucoup aimé sa façon d’avoir abordé cet environnement post-apocalyptique, qui possède tous les codes nécessaires au genre et qui nous immerge sans difficulté, dans ce futur si désespéré. Peu d’effets spéciaux ont été utilisés, mais ils l’ont été à bon escient, renforçant certaines scènes d’action, les rendant plus percutantes, même si elles sont peu nombreuses, elles sont pour le moins prenantes. Quant au scénario, même si l’intrigue pêche par ce manque d’approfondissement certain, il a tout misé sur l’histoire humaine qu’elle met en avant et en cela, c’est une réussite totale, ce pourquoi je l’ai tant aimé. C’est un récit qui sera particulièrement émouvant, parce qu’il parle en chacun de nous, la mise en scène de tout ce qu’il y a de plus fort, la relation de deux futurs parents, prêts à tout pour offrir un avenir à cet enfant en devenir. Mais dans ce monde rien n’est aussi simple, l’espoir d’un avenir se fait bien mince et lorsque la lumière au bout du tunnel arrive, elle se révèle finalement très obscure, loin du dénouement que nous pouvions espérer. Parce que le sacrifice sera le plus immense, l’amour n’en sera que plus marquant, il peut vous conduire à prendre la plus terrible des décisions, un choix qui brise littéralement le cœur et qui donne clairement à réfléchir. Quant au casting, je l’ai beaucoup apprécié, notamment pour Chloë Grace Moretz dans un rôle tout en maturité, Algee Smith que j’ai trouvé très touchant et Raul Castilloqui saura se montrer très surprenant.

En bref : Un film de science-fiction post-apocalyptique, qui traite d’un sujet assez classique du genre, mais qui reste tout à fait efficace, même si nous aurions pu apprécier qu’il soit plus approfondi, qu’il prenne l’initiative de nous apporter plus de réponses, mais c’est dans l’histoire qu’il nous fait partager qu’il se révèle le plus marquant, pour nous toucher en plein cœur par ses émotions d’une justesse redoutable !

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Un film noir absolument magistral !

Bienvenue au freak show des années 40, ces cirques itinérants qui misaient sur le spectaculaire, sur les attractions à sensations, quitte à faire dans le monstrueux ou dans la cruauté humaine et à faire la part belle aux charlatans. C’est une ambiance extrêmement sombre qui s’ouvre à nous, presque glauque, tout à fait gothique, elle fait à la fois froid dans le dos et parvient inexorablement à nous fasciner, un curieux mélange, qui s’accorde pourtant si bien à l’environnement qui nous entoure. Digne des plus grands cabinets de curiosités, on ne peut passer à côté d’une certaine pointe d’horreur, sans que ça ne soit fantastique, c’est au contraire pleinement réaliste et on y découvre un cadre extrêmement particulier, qui nous plonge dans ses moindres détails. À travers cette vie de circassiens, des sujets forts seront abordés, des sujets pour le moins universels, auxquels tous pourront s’identifier, peu importe les époques et modes de vie, ils seront traités avec une telle justesse, que personne ne pourra y être insensible. Ce n’est plus un secret, je suis une fan absolue de la réalisation de Guillermo Del Toro et une fois de plus, il signe une œuvre simplement magistrale à mes yeux, maîtrisée à la perfection, elle saura nous éblouir, pour peu que l’on y soit sensible. Visuellement, c’est à couper le souffle, on peut notamment mettre en avant ces tons presque sépia utilisés, qui donnent là encore, une authenticité incroyable, sans compter le travail de photographie, tout est mis en scène avec un talent extraordinaire. Quant au scénario, là aussi, c’est une réussite totale, bien sûr, il prend son temps, mais c’est un parcours qui se doit d’être fait avec lenteur, pour en aborder toutes les subtilités, parce qu’il est extrêmement riche, il faut savoir le savourer et le découvrir dans son ensemble. Mais il vous faudra savoir lire entre les lignes, ne vous attendez pas à ce que tout vous soit livrer sur un plateau d’argent, c’est une intrigue exigeante, qui demande de l’attention, mais son dénouement absolument saisissant, vaudra tous les efforts. Parce que ce récit, se fera multiple, que ce n’est pas seulement l’ascension d’un homme qui veut toujours plus, quitte à se brûler les ailes, c’est aussi une subtile histoire de vengeance dont il va falloir percer les secrets, sans qu’ils nous soient pleinement dévoilés. Alors on se prend au jeu de cette noirceur ambiante, on suit ses méandres, ses victoires, autant que ses défaites, spectateurs de cette vie qui boucle la boucle de la plus terrible des manières, nous offrant une rude leçon, pour le moins percutante. Quant au casting, c’est une petite pépite, Bradley Cooper y est absolument incroyable, Cate Blanchetty est d’une froideur létale, Rooney Mara est d’une douceur presque éthérée et j’ai forcément très envie de souligner la prestation de Willem Dafoe.

En bref : Un film noir dans toutes ses fibres, que ce soit dans cet univers freak show qu’il met fabuleusement en lumière, à la fois glauque, mais délicieusement fascinant, c’est également un récit d’une intelligence rare qui nous est livré, sans concession, parfois très brutal, nous serons pris dans ses filets, dans l’attente d’en saisir toutes les nuances et les détails les plus minimes !

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Un film de guerre ultra prenant !

Les films sur la guerre en Afghanistan commencent à être nombreux, celui-ci en fait d’ailleurs partie, même s’il s’intéresse plus particulièrement à un épisode la concernant, peu connu je pense, il est pourtant extrêmement révélateur de toute une situation. Pour autant, pas de politique ici, ni de polémique, sujets en général, qui vont de pair avec ce conflit, il n’en est pas question à proprement parlé, mais il dénonce tout de même la bêtise des dirigeants, ceux qui ne sont bien sûr, jamais au cœur de l’action. C’est le récit de la prise d’un avant-poste absolument aberrant, qui n’a pour le moins aucun intérêt stratégique, si ce n’est le fait de dire que c’est une position qu’ils ont réussi à prendre à l’ennemi. Très rapidement, on se rend compte du danger quotidien que courent les soldats qui doivent conserver cette place, constamment encerclés, ils sont coupés de tout, sous le feu nourri de l’ennemi, mais par ordre supérieur, ils doivent rester à tout prix, peu importe les pertes. La réalisation de Rod Lurie donne parfaitement vie à ce cadre pour le moins hostile, tant humainement, que dans la nature qui nous entoure, on sentira que tous les éléments sont contre ces soldats et qu’ils auront beau lutter, ils ont peu de chance d’en sortir vainqueurs. Dès les premiers instants on entre dans le vif du sujet, aucun temps mort, le stress se fait immédiatement omniprésent, à tous moments les balles peuvent pleuvoir, nous mettant autant sur le qui-vive que les premiers concernés. Quant au scénario, il est de fait, assez simple, le postulat de départ étant très concret, c’est essentiellement dans les rapports humains, dans tous ce qu’ils ont de plus simples et de plus complexes, que l’intérêt réside. C’est tout un état d’esprit qui nous est partagé, celui d’une vie de soldat, obligé d’obéir aux ordres, même lorsqu’ils sont absolument illogiques, même lorsqu’ils vont à l’encontre de tout instinct de survie, mais c’est avant tout une vie de solidarité aussi. Lorsque vous ne pouvez compter que sur vos frères d’armes pour vous en sortir, lorsque tous les autres vous laisse tomber au pire des moments et que vous feriez tout pour les sauver, mais que malheureusement, le destin en décide autrement. Alors, l’émotion est évidemment omniprésente, la colère inhérente à cette situation d’une bêtise sans nom, mais surtout, la tristesse, pour ces hommes qui ont tout donné, qui se sont battus jusqu’au bout et qui ont parfois sacrifié leur vie, pour un bout de terrain. Quant au casting, il est aussi riche que crédible, j’ai notamment beaucoup aimé le rôle de Scott Eastwood, celui de Caleb Landry Jones m’a profondément touché et le second rôle d’Orlando Bloom est très intense.

En bref : Un film de guerre terriblement prenant, qui ne nous laissera pas une seconde de répit, on y sent toute la lourdeur, toute l’angoisse, celle du danger qui peut surgir à tout moment, qui peut frapper sans que l’on s’y attende, pour nous laisser épuisé d’être constamment sur ses gardes, un récit fort, aux enjeux parfois incompréhensibles, mais qui saura faire place à l’humain, avant tout autre chose !

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Un thriller sombre et psychologique !

Lorsque les liens du sang sont compliqués, que votre famille a le crime comme héritage, il est parfois difficile de se sentir appartenir à eux, de ne pas pouvoir se détacher de leur influence, parce que finalement, on leur doit beaucoup, on leur doit d’être ce que nous sommes. Mais lorsque les secrets de famille viennent s’y mêler, les drames ne sont jamais bien loin, la vengeance, ce sentiment de trahison, cette sensation que toute sa vie, tout n’a été que mensonges, tout ça, vient remettre les choses en perspective. Et lorsque vous faites partie des gangsters, au cœur d’une guerre de mafieux, tout devient beaucoup plus compliqué et l’on ne parle pas des classiques des années 50, mais plus de ce qui pourrait exister de nos jours, une vision tout à fait différente de ce que l’on connaît habituellement. Effectivement, même si on garde les éléments principaux de ce qui fait ce genre, nous sommes très loin des clichés connus, plus moderne, on se trouve dans une tout autre ambiance, plus réaliste, plus brutale et surtout, nettement plus psychologique. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Jérémie Guez, elle met clairement en avant cette obscurité qui se dégage, à travers un quotidien fait de violences, dans une vie qui n’a que très peu d’issues, lorsque les chances ne sont pas de votre côté. Très sobre visuellement, on sent un désespoir immense s’en dégager, le ton y est presque taiseux et je pourrai comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde, mais c’est un aspect qui me paraît pourtant essentiel, pour comprendre tous les enjeux de cet univers. En ce qui concerne le scénario, là aussi, il est très inhabituel lorsque l’on parle de films de gangsters, il prend le parti d’une certaine lenteur, qui laisse la place entière à la psychologie des personnages, plutôt qu’à l’action pure. Effectivement, au-delà de ce monde brutal, c’est la famille qui y est exposée, avec toutes ses difficultés, dysfonctionnelle, elle montre les ravages que peuvent engendrer le secret, tout ce qu’il peut engendrer, venant pourrir toutes les relations futures. Alors bien sûr, l’intrigue ne sera peut-être pas la plus rythmée qui soit, mais ce sont les émotions qui prennent le pas, des sentiments bruts, réalistes, qui font toute la puissance de ce récit et qui sauront nous toucher en plein cœur. Malgré les liens du sang, on ne peut pas tout accepter, on ne peut pas être en accord avec le pire, alors, il est parfois temps de faire des choix, même si ça va à l’encontre de tout ce que l’on a appris et cette direction peut aussi représenter une certaine liberté, la rédemption tant attendue. Quant au casting, c’est un vrai coup de cœur dans son ensemble, le duo Matthias Schoenaerts/Joel Kinnaman est tout à fait exceptionnel et j’ai beaucoup aimé la présence tout en subtilité de Maika Monroe.

En bref : Un film de gangsters très éloigné de ce que l’on peut faire habituellement, beaucoup plus moderne dans son traitement, il est plus contemporain, nous offrant une vision peut-être plus réaliste, mais en tout cas, certainement plus psychologique, qui met en avant la famille, ses secrets, son poids, notamment lorsque vous vous sentez différents, pas à votre place et qu’elle vous demande des actes qui vont au-delà de vos idéaux !

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Un troisième opus convaincant !

Vous le savez, cet énième reboot de la saga ne me plaît pas forcément, la faute à son jeune héros, beaucoup trop immature à mes yeux, qui a tendance à m’agacer prodigieusement et auquel j’ai donc du mal à m’attacher. Ce troisième métrage ne fait pas exception à la règle, mon sentiment est toujours le même, notamment concernant certaines réactions incompréhensibles, qui ont des conséquences extrêmement lourdes, néanmoins, avec honnêteté, il y a tout de même une jolie évolution. Évolution qui se fait par la force des choses, en apprenant de ses erreurs monumentales, une évolution qui vient enfin donner un peu plus d’épaisseur à son personnage, un peu plus de cicatrices, qui font de lui enfin, quelqu’un d’un peu moins léger et horripilant. Si cet opus m’intéressait tant, c’est pour son importance quant à la suite du MCU, en cela, ce fut une réussite totale, la mise en place d’un univers que de nombreux fans attendaient et qui fait preuve d’une richesse incontestable, nous ouvrant des portes toujours plus fascinantes. La réalisation de Jon Watts est incontestablement de qualité, on ne peut pas le nier et le spectacle est clairement au rendez-vous, nous offrant de beaux moments de cinéma, à nous couper le souffle. Les effets spéciaux sont excellents évidemment, les scènes d’action sont époustouflantes et nous livrent des combats, des face à face, pour le moins mémorables, qui resteront pour longtemps, graver dans ma mémoire. En ce qui concerne le scénario, c’est à mon sens, son véritable point fort, surtout qu’il met en place une dimension assez complexe de l’univers, mais tout est écrit avec beaucoup de talent, pour que l’on soit pleinement immergés dans ce récit. Une intrigue qui possède une vraie dose de nostalgie, qui m’a d’ailleurs tout particulièrement plu, avec des clins d’œil, des apparitions surgies du passé, qui auront de quoi nous faire sourire ou au contraire, nous rappeler les heures les plus sombres de ce super-héros. Malgré un côté sombre un peu plus présent, pour mon plus grand bonheur, je dois avouer que les bons sentiments trop nombreux m’ont quelque peu agacé, ça en devient parfois franchement agaçant et je dois avouer avoir lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises. Pour autant, je ne nie pas un aspect émotionnel primordial, qui nous prend aux tripes, frappant fort durant des scènes incroyablement marquantes, qui ne laisseront personne indifférent et qui m’ont très largement fait verser quelques larmes. Quant au casting, il est aussi génial que foisonnant, Tom Holland reste tout à fait crédible, je suis toujours aussi fan de Zendaya et Benedict Cumberbatch a un rôle crucial toujours aussi excellent.

En bref : Un troisième opus qui garde les défauts qui ont tendance à me gêner, mais qui montre tout de même une jolie évolution, notamment par son univers qui se voit considérablement enrichi, abordant un tournant décisif pour le MCU, qui nous fait partager une intrigue parfaitement menée et qui nous offre un récit bouleversant à de nombreuses reprises !

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Une prequelle à mon sens tout à fait réussie !

En grande amoureuse de la saga, j’étais curieuse de découvrir ses origines, tout en ayant quelques doutes, notamment sur son intérêt, était-ce surfer sur la vague du succès ou y avait-il un vrai but, là étaient mes appréhensions. Pourtant, elles se sont très vite envolées, assister à la construction du Kingsman, à ses idées, a été pour moi absolument essentiel, on les découvre sous un tout autre regard, bien différent de tout ce que nous pouvions imaginer. Pour se faire, il y a une véritable composante Historique à ce film, ce par quoi tout a commencé, une période bien difficile pour le monde, celle de la Première Guerre Mondiale, qui s’apprête à éclater. Alors, moi qui ne suis pas une très grande fan du genre, je dois admettre que c’est justement ce point qui m’a tant fait apprécier ce métrage, avoir mêlé les faits réels à cet univers assez décalé fonctionne admirablement bien, plus que ce que j’imaginais. La réalisation de Matthew Vaughn est à la hauteur de son talent, on retrouve sa patte tout à fait particulière, un peu loufoque de temps en temps, mais il y a insufflé cette fois, une tout autre gravité, qui donne une authenticité bien différente, plus profonde. Visuellement, il n’y a rien à redire, les effets spéciaux sont évidemment excellents, les scènes d’action sont époustouflantes, je retiendrai notamment un duel à l’épée saisissant, qui nous immerge complètement en son cœur. En ce qui concerne le scénario, il n’est peut-être pas des plus complexe, mais il met clairement l’accent sur l’histoire de fond, qui se dessine au centre de celle avec un grand H et on savoure les deux, avec un grand bonheur. Lorsque l’on comprend sur quelle base cette organisation s’est montée, sur ce besoin de protéger son enfant, d’agir pour le mieux pour son avenir, de faire en sorte qu’il ne connaisse pas la guerre, la souffrance et de rendre son avenir meilleur. Parce que les gouvernements sont trop facilement corrompus, qu’ils ont parfois besoin d’un œil extérieur, pour prendre les bonnes décisions et surtout, pour prendre en mains ce qu’ils ont trop peur de mettre en place. Alors, même si l’action est clairement au rendez-vous, on ne passe pas à côté de vraies émotions, de sentiments forts, qui viennent nous toucher en plein cœur, au travers de cette relation père/fils, qui saura perdurer au-delà des difficultés. Quant au casting, il est parfait, Ralph Fiennes y est tout simplement génial, j’ai adoré retrouver Gemma Arterton, Djimon Hounsou y est tout à fait crédible et Harris Dickinson a une importance cruciale.

En bref : Une prequelle qui trouve tout son intérêt, qui nous conte des origines bien différentes que tout ce que nous pouvions imaginer, elles possèdent une humanité, un altruisme extraordinaires, un ton plus grave, presque plus dramatique parfois, mais qui ne perd pas pour autant le côté un peu déjanté de la saga, qui saura ressortir aux moments les plus opportuns et ainsi nous faire sourire dans une certaine nostalgie !

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Un film d’action et d’espionnage explosif !

Bien sûr, ce qui dénote avant tout de ce film, c’est son équipe exclusivement féminine, chose rare dans le milieu de l’espionnage, mais on peut légitimement se poser la question de l’intérêt de ce choix. Dans l’air du temps, on pouvait se demander si ce n’était pas forcé, si on voulait mettre en avant une idée féministe quelle qu’elle soit, mais très honnêtement, ça ne m’a pas effleuré l’esprit un seul instant pendant le film. Ce que je veux dire par-là, c’est qu’à aucun moment on ne sent un esprit de révolte, façon « Girl Power » à tout prix, la rencontre se fait naturellement, sans en rajouter, pas d’idée diabolique ici, simplement un concours de circonstances, qui fonctionne d’ailleurs admirablement bien. Mais à mon sens, plus que ce groupe de femmes, c’est celle de pays, diamétralement opposés, qui vont se serrer les coudes, dans un monde où la solidarité n’est pas souvent de mise, c’est un point qui m’a semblé intéressant et plus que ça, absolument essentiel. La réalisation de Simon Kinberg est tout à fait au rendez-vous, survitaminée, elle envoie clairement du spectacle, très vive, elle nous offre un cadre extrêmement actuelle, notamment dans l’univers abordé. Visuellement, l’action est de mise, ça explose de tous côtés, mais à mon sens, le véritable point fort, réside dans les scènes plus minimalistes, moins riches en effets spéciaux, c’est le cas des combats, qui sont assez magistraux et parfaitement chorégraphiés. En ce qui concerne le scénario, assez classique dans le fond, puisqu’il s’agit de sauver le monde, une fois de plus, c’est dans la forme qu’il réussit le mieux et qu’il parvient à tenir la route. L’intrigue, bien que simple, est terriblement réaliste, le sujet abordé pourrait très bien exister, on ne pourrait pas s’étonner que le terrorisme prenne justement la voie de la technologie pour agir, une vérité qui peut donc faire froid dans le dos. Il faut bien l’avouer, on ne s’ennuie pas une seconde, totalement pris au jeu, l’action nous prend aux tripes, c’est ultra rythmé, sans aucun temps mort et on ne voit clairement pas le temps passer. Pour autant, on ne va pas se mentir, la surprise ne sera pas forcément au rendez-vous, les retournements de situation n’en sont pas vraiment et bien sûr, on se doute de la finalité du récit, même si, le plaisir n’en est pas moindre, bien au contraire. Quant au casting, c’est une petite pépite, que ce soit Jessica Chastain, Penélope Cruz, Diane Kruger, Lupita Nyong’o ou Bingbing Fan, elles sont exceptionnelles, mais n’oublions pas la présence de Sebastian Stan, qui ne manque pas d’intérêt.

En bref : Un film d’action qui n’en fait jamais trop sur un côté féministe que l’on aurait pu craindre, rien n’est calculé à l’excès, les rencontres coulent de source, elles fonctionnent très bien, l’alchimie se ressent immédiatement et nous propulse complètement dans son univers, bourré d’action, on se régale du spectacle, même s’il ne sera pas des plus surprenant !

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Un film de pur divertissement !

King Kong et Godzilla, deux créatures de légende dans le milieu du cinéma, qui ont eu maintes adaptations au fil des décennies, avec plus ou moins de réussite d’ailleurs, mais pour ma part, elles auront clairement bercé ma jeunesse. Les dernières versions se suivent en filigrane, même si l’on peut se permettre de les voir indépendamment, il est plus intéressant d’en suivre la chronologie, notamment lorsqu’elle nous conduit à ce moment précis, cet affrontement cataclysmique. Alors bien sûr, nous ne sommes sûrement pas dans le film du siècle intellectuellement, nous sommes d’accord, néanmoins, le but recherché n’est pas là, nous sommes clairement dans un divertissement et en cela, c’est une totale réussite, un véritable spectacle de tous les instants. Nous allons assister à un combat de titans, qui possède peu d’enjeux à côté, mais qui a le mérite de nous offrir ce que nous en attendions, même si l’on aurait pu prétendre à peut-être plus d’approfondissement, histoire de relever le niveau. Pour autant, la réalisation d’Adam Wingard est littéralement explosive, on en prend plein les mirettes, de la première, à la dernière minute, c’est un véritable spectacle qui nous est offert et qui ne laisse pas indifférent. Les effets spéciaux sont évidemment de qualité, mais nous n’en attendions pas moins, ils sont au rendez-vous, évidemment nombreux, ils participent à l’effet grandiose qui se dégage et qui fait toute la puissance de ce métrage. En ce qui concerne le scénario, ce n’est clairement pas son point le plus mémorable, disons que nous restons très en superficie, tout a été misé sur le fond, plutôt que sur la forme, sans beaucoup plus d’envergure. Même si l’intrigue est intéressante, elle n’en reste pas moins très brouillon, on sent qu’il manque une réelle profondeur, que l’on a pas poussé les choses jusqu’au bout, restant sur des acquis purement fictionnels. Alors je ne dis pas, niveau action, on ne s’ennuie évidemment pas une seconde, c’est un véritable régal pour tous les fans du genre, on se laisse prendre au jeu sans difficulté et c’est bien là le principal. Il ne restera peut-être pas longtemps graver dans les mémoires, mais le résultat instantané est au rendez-vous et il ne faut pas dénigrer les émotions qui sont bien présentes, qui participent à mon sens, à la réussite de ce film, qui parvient à nous toucher à quelques reprises. Quant au casting, il est tout à fait crédible, j’ai notamment eu un véritable coup de cœur pour la jeune Kaylee Hottle, j’ai adoré le rôle de Rebecca Hall et celui d’Alexander Skarsgård est évidemment savoureux.

En bref : Un film qui mise clairement sur le divertissement, qui nous offre une dose d’action pure, à travers un spectacle de tous les instants, visuellement impressionnant, magistral, grandiose, c’est un véritable régal pour les yeux, même si l’on pourra regretter un manque d’approfondissement certain, qui nous laisse en superficie et qui l’empêche de prendre un peu de hauteur !

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Un conte aussi poétique que touchant !

Et pourtant, au commencement, rien ne présageait de cette beauté, le ton était plutôt dramatique, le deuil omniprésent, celui d’une jeune fille qui a tout perdu et qui va devoir quitter l’Inde, pour un manoir austère en Grande-Bretagne, où elle ne connait absolument personne. Plus de repères, plus de famille, personne à qui se raccrocher, ou tout simplement parler, c’est une nouvelle vie bien sombre qui s’offre à elle, sans saveur et pleine de colère, celle de l’injustice, de la tristesse, dont elle ne sait pas quoi faire, si ce n’est la faire ressortir avec une certaine agressivité. Mais dans ces ténèbres, une petite touche de lumière vient éclairer son futur, une rencontre qui va tout changer, qui va apporter ce bonheur, cette évasion qui va la faire sortir peu à peu de cet état, qui va la pousser à s’ouvrir, à pardonner et à avancer dans la bonne direction. C’est à cet instant que toute la portée du film prend son sens, que toute sa poésie se dévoile, à travers cet endroit magique, qui guérit les blessures, parce que l’on y laisse ce qui nous fait souffrir, toute cette peine qui nous ronge et qui se voit disparaître au fil de sa nature ensorcelante. La réalisation de Marc Munden est simplement sublime, il parvient à mettre en lumière tous les contrastes de cet univers avec beaucoup de talent, d’un côté ses ténèbres, de l’autre sa lumière, une confrontation qui en fait toute la profondeur. Visuellement, c’est magistral, un environnement qui devient presque fantastique, auquel nous avons envie de croire en la magie, en la beauté irréelle et qui nous fera rêver l’espace d’un instant, un instant hors du temps, qui agit sur nous, telle une bouffée d’oxygène. En ce qui concerne le scénario, il est à mon sens bien écrit, même s’il n’est pas forcément surprenant, ni très novateur, il expose à merveille les sujets traités, il le fait avec beaucoup de sensibilité et nous fait partager une histoire tout à fait universelle. Celle du deuil, de la façon dont chacun de nous le gère, dont il nous consume, nous éteint, lorsqu’il nous fait vivre dans les souvenirs, nous faisant stagner, nous empêchant d’aller de l’avant et de faire face à la douleur. Quant au casting, il est tout à fait au rendez-vous, notamment avec ce trio de jeunes particulièrement touchants Dixie Egerickx, Edan Hayhurst, Amir Wilson et bien sûr, Colin Firth est toujours aussi talentueux.

En bref : Un film magnifiquement poétique, qui nous fera rêver l’espace de quelques instants, grâce à son univers légèrement fantastique, celui d’une nature féerique, pleine de vie, qui viendra alléger des sujets particulièrement difficiles, ceux d’une réalité malheureusement bien sombre, à laquelle chacun d’entre nous pourra s’identifier !

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Un film délicieusement onirique !

Nous allons plonger à corps perdu dans cette nouvelle adaptation du conte « Peter Pan », mais bien loin de la version Disney ou même de toutes celles qui existent déjà, c’est traité avec beaucoup plus de subtilité et une profondeur tout autre, presque plus réaliste même. C’est justement cette frontière entre vie réelle et imaginaire qui fait toute la force de ce film, cette ligne très mince qui va se confondre peu à peu, qui va s’effacer de façon tangible, jusqu’à ce que l’on ne reconnaisse plus vraiment ce qui est vrai ou non. Un moyen de s’échapper d’une vie monotone, d’un destin tout tracé dont on ne veut pas lorsque l’on est enfant, parce que l’on rêve de beaucoup plus, parce que l’on ne veut pas reproduire les mêmes schémas et suivre ce que tout le monde croit bon de nous dicter. Alors, on se perd dans son imagination, on s’invente des histoires et le jour où elles se présentent sur le pas de notre porte, on saute sur l’occasion, on plonge dans les aventures qu’elles nous promettent, sans regarder en arrière. La réalisation de Benh Zeitlin est à mes yeux, absolument sublime, les couleurs utilisées, la lumière, donnent à l’ambiance une véritable connotation onirique, on se sent enveloppé dans une atmosphère extraordinaire. Les effets spéciaux présents avec parcimonie, participent également à cette douceur ambiante, mais ne vous y trompez pas, l’univers n’est pourtant pas exempt de noirceur, bien au contraire. En ce qui concerne le scénario, il prend le parti de poser les éléments, de prendre son temps, pour mettre en place toute la gravité de cette histoire, toute sa force aussi et de nous exposer avec efficacité, l’importance des sujets traités. Au travers des aventures de cette fratrie, c’est le refus de vieillir qui est omniprésent, mais plus que ça même, celui de toujours rêver, de ne jamais abandonner cette part d’enfance, cette innocence, de ne jamais accepter ce que la vie nous impose, mais plutôt d’en faire ce que l’on désire. Mais l’insouciance, ne signifie pas que l’on ne prend rien au sérieux, bien au contraire, de ce fait, l’environnement tient une place primordiale ici, sa sauvegarde fait partie intégrante de cet univers et de sa magie. Néanmoins, le rêve ne peut pas toujours durer, lorsque la tragédie survient, grandir devient inéluctable, on comprend que la réalité n’est pas toujours rose, mais qu’elle n’est pas un frein, que devenir adulte promet également son lot d’aventures, différentes certes, mais non moins passionnantes. Quant au casting, il est incroyable, majoritairement composé d’enfants, ils y sont exceptionnels, notamment la jeune Devin France qui crève l’écran, mais aussi les frères Gage et Gavin Naquin, qui sont tout aussi touchants.

En bref : Une nouvelle adaptation qui prend un parti tout à fait différent, celui d’ancrer le conte dans une réalité bien présente, celle d’une vie pas toujours simple, qui donne un tout autre élan à l’imaginaire, le poussant toujours plus loin, jusqu’à ce que la différence entre les deux univers se fasse toujours plus mince, mais lorsque la réalité revient de toutes ses forces, il faut faire face et accepter qu’elle ne soit pas toujours magique !

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Un film aussi cynique que réaliste !

Tout pourrait commencer comme un blockbuster catastrophe assez classique, une comète qui s’apprête à frapper la Terre et à la dévaster complètement, mais, la comparaison s’arrête là, pour partir totalement en vrille. Effectivement, c’est un film assez loufoque qui s’offre à nous, qui peut paraître même un peu fou, déjanté, lorsque deux astronomes méconnus découvrent cet effroyable accident à venir, mais que personne, je dis bien absolument personne, ne les écoute. Gouvernement, médias, réseaux sociaux ou même nous, citoyens, face aux preuves, aux certitudes, maintes fois validées par d’autres, rien n’y fait, personne n’y croit, personne ne les prend au sérieux et pire que ça, ils sont tournés en ridicule, détruits peu à peu, par les moqueries. Alors bien sûr, c’est poussé à l’extrême, bien sûr que c’est gros, que c’est impossible que ça aille aussi loin, tout du moins on l’espère, parce que finalement, les propos traités ne sont pas si loin de notre réalité, notamment lorsqu’il est question de toutes les répercussions qui ont lieu. La réalisation d’Adam McKay est tout simplement parfaite, saisissante, elle nous propulse dans cette immense farce avec beaucoup de talent et nous captive, sans jamais lâcher notre attention. Visuellement, la qualité est au rendez-vous, très moderne, attractive, pas besoin d’effets spéciaux à profusion, d’explosions à foison, pour comprendre toute l’énormité, la dangerosité de la situation, c’est traité avec bien plus de subtilité et d’efficacité. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement son point fort, écrit finement, ciselé au millimètre près, c’est d’une finesse extraordinaire et surtout, c’est le portrait fascinant de notre société qui nous est partagé avec un talent absolument bluffant. D’une ironie sans nom, nous avons la sensation constante d’être dans la quatrième dimension, c’est à la fois, à mourir de rires, mais aussi tellement effrayant, parce que l’on se dit très rapidement, que tout ça est malheureusement tellement vrai. Les comportements mis en avant, cette défiance constante de chacun de nous, cette remise en question de tout, peu importe les preuves, c’est exactement ce qui arrive à nos sociétés, lorsque les fake news prennent le pas sur tout le reste, lorsque l’on écoute les imbéciles, plutôt que les professionnels. Alors, ce qui pouvait nous faire rire, nous étonner au début, devient rapidement navrant, nous plonge dans une colère profonde, parce que lorsqu’il sera trop tard, il ne sera plus temps d’ouvrir les yeux, il faudra accepter l’inéluctable, le drame dont nous sommes les uniques coupables. Quant au casting, il est tout simplement magistral, Leonardo DiCaprio est évidemment excellent, j’ai adoré le rôle très touchant de Jennifer Lawrence, je ne peux bien sûr pas passer à côté de la présence de Timothée Chalamet et Meryl Streep est à mourir de rires.

En bref : Un film tout simplement bluffant, d’une originalité extraordinaire, totalement déjanté, il maîtrise cette folie, pour la mettre au service d’un portrait terriblement cynique de notre société, dans tous ses travers, dans tout ce que la modernité a fait de pire en nous, alors bien que drôle, c’est un récit finalement effrayant de réalisme et bien peu optimiste sur notre futur !

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