Commentaires de films faits par Rayathea
Répliques de films par Rayathea
Commentaires de films appréciés par Rayathea
Répliques de films appréciées par Rayathea
La version de 1963 de "Cléopâtre",de par son ampleur historique et son faste imagé, reste un péplum apprécié et impressionnant. Elizabeth Taylor y est magnifique, enivrante en Reine d'Egypte. Cléopâtre ensorcelera rien moins que le mégalomane Jules César et le chef de l'armée romaine Marc-Antoine. Par amour pour cette créature ensorcelante et divine, ils seront trahis par une conspiration intestine ou se jetteront dans une bataille navale perdue d'avançe. Quand amour et pouvoir ne font pas bon ménage... La véracité historique des évènements est avérée dans sa majorité. L'opulence des décors et costumes laisse franchement sans voix. Les interprètes sont magistraux, Elizabeth Taylor bien sûr, mais aussi Rex Harrison en César épileptique et déclinant, et Richard Burton aveuglé par son amour égyptien. Ce film est tout de même une colossale expérience à vivre, ne serait-ce que pour être transporté dans le destin tragique de cette Reine égoïste, ambitieuse et entière.
Ce film reprend les événements les plus importants de Yakari avec l’origine de son don lorsqu’il rencontre son animal totem, Grand Aigle, et sa domestication de Petit Tonnerre. On le suit ensuite dans plusieurs rencontres et actes de courage et de générosité pour défendre les animaux. Si la technique d’animation n’est pas des plus modernes, elle donne un sentiment d’authenticité à l’ambiance western du dessin animé. “Yakari” est un bonhomme attachant qui séduira les plus jeunes.
Le film relate l'histoire d'une jeune irlandaise qui se marie avec un instituteur beaucoup plus âgé qu'elle et qui veut s'échapper de l'ennui en tentant une aventure avec un officier anglais. Le réalisateur élabore un film fort, bouleversant et juste sans sombrer dans le pathétique, usant d'une certaine violence et d'une certaine volonté à afficher clairement la bêtise humaine. Ainsi, on retrouve la trahison, le lynchage, le sadisme, la jalousie, le mépris, la haine. Cette haine est parfaitement traduite et exposée au spectateur, signifiant le rapport de force et les tensions entre les Anglais et les Irlandais.
Robert Mitchum endosse avec talent et sensibilité le rôle d'un homme qui doit subir les aventures de sa femme avec un autre. Sarah Miles remplit son rôle de façon intelligente, ne surjoue pas et demeure naturelle. Ce film réalisé en 1970 n'a pas pris une ride et détient le mérite de fouiller avec soin les personnalités de tous les personnages mis en place et mettre en valeur leurs qualités comme leurs défauts. En un mot, grandiose !
Devant la caméra -et réunis pour la troisième fois- le duo R.Gosling/E.Stone trouve sa plus parfaite partition. Au delà du charme, au delà de l'alchimie, ils sont tout simplement au delà. Et comme de juste, la bande originale est un vrai bijou.
Soul pioche des éléments pour brasser un éventail assez hallucinant de thèmes : la mort, la naissance, la passion, les vocations, la musique, la famille, le pardon, l'acceptation, le don de soi, les regrets... En partant du postulat que Joe vit pour sa musique (peut-être un peu trop), Docter livre in fine une vraie ode à la vie et aux petits riens qui la constituent. Désireux d'en explorer le sens à la naissance de ses enfants, le réalisateur arrive avec une aisance assez hallucinante à matérialiser des concepts philosophiques, ésotériques et abstraits : le tunnel vers l'Aù-Delà, le Grand Avant où les âmes s'apprêtent à trouver leur corps, le Grand Bazar où chacune tente de trouver sa passion, ou même un océan désertique où se trouvent les âmes égarées en peine...
Soul va à l'essentiel avec une fluidité communicative rare. Émotionnel le film l'est, et touche à ce qui nous définit tous en tant qu'être humains. Une ode à la vie tout simplement, et un des plus beaux films de l'année.
S'il y a toujours Guy, Eep et Grug au centre, on se concentre moins sur eux et on laisse un peu de place aux nouveaux personnages et à la grand-mère, étonnamment.
Côté animation on s'en prend plein les yeux, comme c'était déjà le cas avec le premier opus. On sent que les réalisateurs derrière ce film ont eu envie de nous impressionner avec de gros plans-séquence ou des personnages qui virevoltent de tous les côtés du cadre lors d'une scène d'action. C'est parfois un peu rapide mais globalement ça reste fait avec bon goût. En somme c'est un divertissement sympa, et je trouve ça pas mal du tout de la part de Dreamworks.
L'action est censée se dérouler en 1993 ; elle pourrait aussi bien avoir lieu de nos jours. Des organisations évangéliques existent aux Etats-Unis, telles Restoration Path, qui proposent à leurs membres des programmes afin de les guérir ou de guérir leurs enfants de leurs "déviations sexuelles".
Une fois Cameron installée à God's Promise, une fois le tour du propriétaire effectué et les différents locataires, dont chacun incarne stéréotypiquement une caricature (le Lakota transgenre, la rebelle fumeuse de joint, la fille en surpoids...), l'action fait du surplace. On est reconnaissant à Desiree Akhavan de ne pas l'avoir artificiellement dramatisée, qui refuse la facilité de dépeindre l'encadrement de God's Promise en dangereux tortionnaires. Mais on aurait aimé plus de nerfs à ce scénario qui en manque cruellement jusqu'à un dénouement téléphoné et prévisible que l'affiche du film nous a déjà révélé.