"Le diamant du Nil" est la suite directe du film "A la poursuite du diamant vert"sorti en 1984. Jack Colton (Michael Douglas) et Joan Wilder (Kathleen Turner) filent le parfait amour sur leur bateau, jusqu'au jour où un prince nommé Omar demande à Joan d'écrire sa biographie. Alors que Joan accepte de suivre Omar en Afrique pour écrire sa biographie, son couple éclate quand Jack refuse de la suivre.
Une fois Joan partie en Afrique, Jack va être victime d'un attentat. Il comprend vite qu'Omar est derrière tout ça, et s'empresse d'aller en Afrique libérer Joan du sceau d'Omar.
"Le diamant du nil" est une bonne suite au film culte "A la poursuite du diamant vert" . Lewis Teague prend la relève du réalisateur Robert zemeckis pour réaliser cette suite et il s'en sort bien. Le film est un bon cocktail d'aventure, d'action et d'humour, avec un casting en or comme dans le premier opus. Bref tout les ingrédients pour passer un bon moment.

Je n'avais encore jamais vu "A la poursuite du diamant vert", c'est désormais chose faite ! Du cinéma d'aventures de qualité qui, je trouve, ne vieillit pas malgré ses 25 ans. On est entrainé dans la jungle colombienne avec un couple mythique du cinéma : Kathleen Turner, une charmante citadine et auteure de romans d'aventures, et Michael Douglas, un aventurier roublard. Leur duo fonctionne à la perfection et fait tout le charme du film. Les paysages luxuriants et les nombreux rebondissements nous passionnent, et l'humour est également omniprésent. Ce film est un vrai régal. L'objectif de divertir sans se prendre la tête est largement rempli, tout cela sans effets spéciaux mais en utilisant parfaitement les codes du genre (pont de singe, cascade d'eau, crocodiles...). Un merveilleux cocktail d'aventures, d'action, d'humour et de romance.

Comment faire un enfant dans le dos à sa compagne ... "Énorme" est un film qui a très mauvais esprit, qui se complait dans une certaine absurdité, verse parfois dans la vulgarité et se contrefiche de la morale. Autant d'éléments qui changent agréablement de la comédie française populaire de base et qui donnent lieu à quelques scènes jubilatoires. Au-delà, c'est à l'évidence une façon maligne de désacraliser la grossesse et les clichés bienveillants qui l'accompagnent, en osant choquer si besoin est. Tout cela en s'amusant de la place du père, ici bien plus encombrant, dans le sens gênant, que son épouse qui n'en peut mais. Le personnage burlesque de Jonathan Cohen (épatant dans la surenchère et qui éclipse quelque peu Marina Foïs) contraste avec le jeu maladroit de comédiens amateurs qui interprètent leur propre rôle, notamment au sein du personnel hospitalier. La rencontre de la fantaisie et de la docufiction, pour être inattendue, est assez stimulante et fait presque mouche à tous les coups. En revanche, la fin du film s'apparente à un documentaire gynécologique qui s'articule mal avec la douce folie du reste de cette énormité. Surprenant. Ces dernières minutes douchent un peu l'enthousiasme devant ce long-métrage qui a cependant le mérite de sortir des sentiers battus et d'assumer son altérité pas très politiquement correcte.

Vincent est le baby-sitter du jeune Bart, en âge d'aller à l'école primaire. La maman, qui élève seul son fils, n'est pas très disponible de part son métier. Vincent va donc se retrouver petit à petit de plus en plus impliqué dans la vie scolaire de ce gamin, au point de plonger dans le petit monde très particulier des parents d'élèves. Voici typiquement la petite comédie française qui aurait mérité de ne sortir qu'à la télévision tant l'histoire frôlent le niveau zéro de la finesse, tant les personnages ne sont que de grotesques caricatures et tant les situations sont gnangnans et cousues de fil blanc. Les comédiens, heureusement, sauvent cette gentille bluette du naufrage total : Vincent Dedienne et Camélia Jordana forment un duo plutôt séduisant.

Un de mes Roald Dahl préféré quand j'étais enfant, que j'ai du lire une bonne dizaine de fois. Cette adaptation cinématographique est de bonne qualité, même s'il faut avouer que le film et plus particulièrement les effets spéciaux ont assez mal vieillis. musante apparition de Rowan Atkinson (Mr Bean) dans cet agréable divertissement. Les Sorcières semble s'adresser aux enfants mais ce film fantastique n'est pas dénué d'une certaine noirceur, malgré une fin différente de celle du livre.

Une bonne comédie romantique, certes clichée à l'extrême, mais qui permet de nous faire passer un bon moment malgré tout.

La suite de la romance entre Tasha et Alexander. Le film commence par les fiançailles de nos deux tourtereaux. Mais alors que tout semble parfait pour un mariage d'hiver la Princesse Miranda va mettre son grain de sel dans l'histoire, ne supportant pas d'être éclipsée par une autre femme.

Tasha est une jeune pédiatre dévouée corps et âme à son travail. Un Noël elle se retrouve obligée de s'occuper du Prince Alexander qui s'est blessé au ski. Ce prince n'est pas un inconnu car ils ont tous les deux étudiés dans le même pensionnat durant leur adolescence. Mais alors que Tasha avait un énorme béguin pour lui, le prince était indifférent à celle qu'il considérait comme la petite soeur de son ami. Aujourd'hui tout deux devenus adultes, leur relation va prendre un nouveau tournant.

Une bonne comédie pour une soirée sans prise de tête. Un film drôle et léger, avec une héroïne attachante qui porte bien le film.

Un film décalé mais très drôle, avec une histoire de départ vraiment originale : une juge tombe enceinte d'un criminel après une nuit très arrosée.

Adaptation du comte du haricot magique avec Mickey, Donald et Dingo. Nos 3 amis sont des paysans, affamés depuis que la harpe magique qui rendait le royaume prospère a été volée. Ils se décident à vendre leur vache en échange de nourriture, mais au lieu de cela Mickey vend la vache contre 3 haricots magiques. Après s'être disputé avec Donald et Dingo, il s'avère que ces haricots sont réellement magiques...

Un petit garçon va aider un dragon poète pour se battre contre un chevalier tueur de dragons. Un très mignon petit court-métrage.

Très bon film familial qui illustre de nombreux thèmes : intégrité, communication entre peuples différents, respect d'autres cultures, partage des savoirs, manipulation des peuples par la désinformation, l'ignorance et la peur, amitié, amour, courage, altruisme... De l'humour comme un fil rouge qui surligne l'histoire, un scénario dense et bien construit où tous les personnages ont du relief. Quelques chorégraphies enneigées de comédie musicale, quelques allusions, dans le paysage, sur cet Himalaya investi par la Chine et les touristes, un clin d’œil au narcissisme que développent les téléphones mobiles, d'autres clins d’œil à la filmographie de la nature... et à d'autres bons films d'animation.... L'efficacité de ce film repose sur de nombreux ingrédients, y compris les voix françaises. Un très bon moment à partager.

Un pur chef-d'oeuvre. Il faut quand même avouer que le mot liberté est un mot très apprécié par Mel Gibson. En effet, il a joué dans d'autres films de ce genre comme '' Braveheart '' par exemple. Bref, pour moi ce film historique est un excellente surprise, car je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il puisse me plaire autant que cela. Même si le film dure 2 heures et 50 minutes, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'ennuyer. La réalisation est vraiment très belle, les plans de caméras sont très bien travaillés, les décors sont magnifiques tous comme les batailles, bref Roland Emmerich a fait du très bon travail, et signe l'un de ses meilleurs films. Le scénario est passionnant et vraiment très intéressant à suivre, franchement, j'ai été captivé du début jusqu'à la fin du film. Les personnages sont excellents, attachants et travaillés, et ils sont aussi magnifiquement bien interprétés. Mel Gibson est parfait et très charismatique dans son rôle de Benjamin Martin, Heath Leger et Tcéky Karyo aussi sont très convaincants tout comme Jason Isaacs dans son rôle du méchant. Les musiques de John Williams sont pas mal du tout, mais me font souvent penser à des musiques composées dans d'autres films.
En conclusion,'' The Patriot '' n'est certes pas un film du même niveau que '' Braveheart '', mais j'ai tout de même adoré.

Une jolie comédie musicale qui intègre les chansons de France Gall et Michel Berger pour former une histoire, comme c'est le cas avec "Belles belles belles" et les chansons de Claude François. On suit l'histoire de Maggie et sa soeur, qui tentent de sauver le night club familial de la ruine, aidées par leurs amis.

Une suite toute aussi réussie que le premier volet ! Dans ce second opus Ralph et Penelope vont devoir se plonger dans le monde d'Internet afin de trouver le volant de rechange du jeu Sugar Rush. La représentation d'Internet dans ce film d'animation est vraiment bien travaillée : les applications (Facebook, Twitter, Ebay...), les univers étendus (Star Wars, les princesses Disney, Marvel...) mais aussi la mise en scène assez drôle des pop-up, des spams et des connexions internet perdues comme exemples. Les dialogues restent parfois assez enfantins, forcément, mais on prend un réel plaisir à découvrir ce nouvel univers avec nos héros, (sans oublier le mode arcade), et avec à la fin une jolie leçon d'amitié qui nous parlera à tous. Beaucoup d'imagination qui ravira petits et grands.

Dans l'Angleterre victorienne, une jeune fille d'une famille en déclin va recroiser le fiancé qu'elle avait été contrainte d'abandonner plusieurs années auparavant. Comme dans la plupart des films tirés de Jane Austen, "Persuasion" consiste essentiellement en une série de chassés croisés amoureux et de non-dits, et faisant contraster des personnages nobles d'esprits avec d'autres plus présomptueux, malveillants, ou superficiels. L'ensemble est bien joué, et plutôt intéressant avec sa manière réaliste de montrer la vie dans le ville telle que Bath à l'époque.

"Nos pires voisins 2" aurait pu être pas mal, c'est à dire à l'image du premier ou peut-être pourquoi pas même le dépasser. Mais à vouloir trop charger la mule, ça finit par casser car politiquement incorrect ou irrévérencieux, ne rime pas forcément avec vulgarité et laideur... De dialogues assez crus du premier, on passe ici à un humour franchement gras et gratuit, pas toujours justifié, et que l'on répète en boucle à n'en plus pouvoir le digérer dont certaines allusions étaient même très déplacées, voire choquantes... Pour revenir au scénario, on reste sur le même schéma un peu réducteur et répétitif et cette fois ce sont les filles et la sororité qu'elles viennent de créer, qui sont dans le collimateur de ces voisins excédés, même si un allié inattendu voit le jour dans cette suite...
Un film clinquant et racoleur où cependant de bons gags et de bonnes idées bien trouvées font franchement rire par instant, et qui ainsi font encore plus regretter cet esprit généralisé si clinquant et limite, qu'on aurait pu éviter sans problème. Un humour parfois gênant qui se veut fun et intéressant (?), mais inutile ou trop appuyé en parasitant le plus souvent cette suite de Nicholas Stoller...

Production Netflix très sympathique. Très bon moment entouré de tous ces bons acteurs, les moments gênants sont vraiment drôles. Le concept de l'histoire est une très bonne idée, c'est simple, original et divertissant. Personnellement, j'ai passé un agréable devant ce scandaleux mariage !

Poppy et Branch découvrent qu'il existe en fait six différentes tribus de Troll réparties sur plus de six territoires différents et dévouées à six différents genres de musique : Funk, Country, Techno, Classique, Pop et Rock. Leur but est de s'agrandir et de se faire entendre. Mais la Reine Barb, membre de la royauté hard-rock, aidée de son père le Roi Thrash, veut détruire tous les autres genres de musique pour laisser le rock régner en maître. Le destin du monde en jeu : Poppy et Branch, accompagnés de leurs amis – Biggie, Chenille, Satin, Cooper et Guy Diamond – partent visiter tous les autres territoires pour unifier les Trolls contre Barb, qui cherche à tous les reléguer au second-plan.

Excellente comédie musicale qui reprend l'oeuvre éponyme de Stendhal, que ce soit au niveau des chansons ou de la mise en scène.

Ce film nous raconte l'histoire du chien Buck. Sa vie commençait pourtant de façon paisible, bien au chaud dans un doux foyer de Californie. Puis, certaines circonstances vont le propulser vers un destin rempli de rencontres, d'aventures et de grands espaces sauvages à l'époque de la ruée vers l'or. Les présences d'Omar Sy et surtout d'Harrison Ford sont bien sûr un énorme et délicieux bonus, mais le véritable héros est bien ce gros toutou courageux et attachant. Cette adaptation du roman de Jack London paru en 1903 est une petite pépite cinématographique qui fait mouche dans les coeurs et dans les âmes, quel que soit l'âge.

Réalisé par l'un des maîtres du genre La "Rivière d'argent" a pourtant un peu de mal à nous séduire. Malgré tout le film sait se faire apprécié à bien des points de vue : une période intéressante, des difficultés économiques bien décrites, des personnages loin d'être lisses. Et pourtant, faute de rythme notamment, de passion également, le film se passe sans jamais nous captiver vraiment, l'ensemble se révélant peut-être aussi moins spectaculaire que prévu. Errol Flynn nous offre ici un personnage ambigu, parfois même antipathique (rassurez-vous, ce n'est pas tout le temps non plus), ce qui est bien sur toujours appréciable d'autant que ce dernier réussit en définitive une prestation d'assez haute volée. Bref, pas forcément d'enthousiasme en vue, mais tout de même un film d'une qualité certaine.

Pour son premier film Autumn de Wilde choisit d’adapter un roman de l’illustre écrivaine Jane Austen, une auteure que le septième art aime vu le nombre d’adaptations de ses œuvres portées sur grand écran. Et un art qui le lui rend bien, les films étant en général de bonne qualité. On pense notamment au célèbre « Orgueil et préjugés » de Joe Wright mais surtout à « Raisons et sentiments » de Ang Lee et sa pluie de récompenses.
« Emma. » est la seconde adaptation du roman éponyme après « Emma l’entremetteuse » avec Gwyneth Paltrow et Toni Collette. Et ces deux versions se valent, sympathiques mais pas inoubliables en comparaison à d’autres adaptations. « Emma. » version 2020 étant juste visuellement plus contemporaine et un tantinet plus vacharde que son aînée des années 90.

Il faut avouer qu'au départ on a du mal à rentrer dans le film car la mise en route de l’histoire est plutôt laborieuse. En effet, « Emma. » commence vite sans véritable prélude et nous noie sous un déluge de personnages et de noms qu’il nous est bien difficile à assimiler. On s’y perd quelque peu, mais cela ne dure pas.
On vient vite à se délecter des joutes verbales et des beaux textes de l’écrivaine. On prend plaisir à suivre ce délicieux marivaudage victorien où les coups bas sont légers mais les rebondissements nombreux. Les joutes verbales sont fréquentes et plaisantes et les acteurs s’en donnent à cœur joie. Anya Taylor-Joy sort de ses rôles bizarres et/ou torturés et convainc en entremetteuse ingénue. Le reste du casting est du même acabit avec un Bill Nighy en père hypocondriaque.
On apprécie donc sans problème « Emma. », de par la reconstitution d’une petite ville d’Angleterre du XIXème siècle, les décors et les costumes, en passant par les accessoires est en tous points parfaite. Tout comme la mise en scène de la néo-cinéaste qui alterne beaux plans larges et champs-contrechamps habiles avec maestria.

A l'abordage n'est pas un grand film de pirates mais il a le mérite d'être très distrayant. De plus son casting est splendide entre un Errol Flynn encore d'attaque, la belle Maureen O'Hara, Anthony Quinn en pirate sanguinaire. Les décors sont proches du kitch mais restent beaux et plein de couleurs flamboyantes. Pas grandiose mais un cinéma tout à fait agréable et bien sympathique à regarder.

J’avais très hâte de voir le nouveau film du studio qui a fait Dragons. Difficile de passer après cette saga et je dois dire qu’avec Abominable, ils ont réussi leur pari. Dans Everest, on retrouve un peu de Krokmou mais ils ont su créer une histoire forte et surtout pleine de sentiments. Difficile de ne pas verser une petite larme à la fin, aussi bien pour l’histoire avec Everest que celle de Yi.
Yi est une jeune fille qui vient de perdre son papa et qui a du mal à remonter la pente. Elle n’arrive pas à parler à sa mère ni sa grand-mère et elle passe son temps à faire des petits boulots pour occuper son esprit et ne pas penser à lui. Elle en oublie même ses amis, elle ne rêve que d’avoir assez de sous pour faire le voyage que son père voulait qu’ils fassent en famille. Mais un jour, elle rencontre un yeti sur le toit de son immeuble et cette rencontre va changer sa vie. Poursuivit par des scientifiques, ce dernier veut rentrer chez lui et Yi va faire tout ce qui est en son possible pour réussir.
Un film vraiment très beau, coloré, on en prend plein la vue avec les plus beaux paysages de Chine. Le rythme est vraiment excellent et l’humour est parsemé à très bonnes doses, avec de nombreux rebondissements.
En résumé, Abominable est une franche réussite. Je suis tombée sous le charme de ce petit Yeti avec sa tête trop mignonne et de cette bande d’amis qui finit très soudée. Un vrai bonheur ce film d’animation aux couleurs vives et aux paysages magnifiques. Un régal qui ne vous laissera pas du tout indifférent !