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Commentaires de films faits par _Sayanel

Répliques de films par _Sayanel

Commentaires de films appréciés par _Sayanel

Répliques de films appréciées par _Sayanel

date : 14-12-2023
Encore un film qui vend du rêve niveau féminisme... et qui rate dans son message / propos : la morale du film est catastrophique et emprunte d'un profond révisionnisme historique.
En effet, la moral de la fin "la violence des suffragettes c'est nul ça marche pas, mieux vaut épouser un bourge pour obtenir une réforme", un parti pris donc éminemment politique, réformiste, anti-révolutionnaire. Et en décalage total avec les faits historiques ; les suffragettes ont jouées un rôle important dans l'obtention de la réforme, en faisant pression par la rue.
En vrai, le réalisme on s'en fou, (genre ça me gêne pas que pour le film ça joue à un vote près alors que ce ne fut pas le cas en réalité), mais la distorsion au réel sur l'efficacité soit-disant nulle des suffragette véhicule un message idéologique nauséabond.

Après tout n'est pas à jeter, chouette histoire, et la fille ne se marie pas à la fin, un bon point pour le film =).
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date : 14-12-2023
Comme d’habitude, je fonce toujours sur le cinéma d’animation les yeux fermés, kiffant de tout mon cœur les productions de ce genre. Mais cette fois, c’est un mélange de “oh c’est mignon” et, plus le film avance, de “WOW que c’est MALSAIN”. L’explication ? Le pitch du film Le Grand Magasin tout simplement.

LE PITCH (le vrai)
Plusieurs années dans le futur, la plupart des animaux sont massacrés par les humains. Les quelques membres restants des espèces en voie de disparition se voient offrir par l’Humanité un espèce de havre pour profiter à leur tour de la sainte consommation et du capitalisme ; le Grand Magasin.
On y suit une jeune humaine qui, plein d’étoiles dans les yeux, va suivre les petits problèmes de ses clients et se donner à fond pour les résoudre, un amour de hiérarchie, et des valeurs du capitalisme au plus profond de son discours. En bref, un condensé de conneries en terme de valeurs proposées au public cible, des enfants de 5 à 14 ans.

MON AVIS
Dans un Japon en pleine schizophrénie politique, complètement convertis au capitalisme, idéologie pourtant cause de leurs grands traumatisme, ce film hideux moralement n’est finalement pas tant surprenant. Ce qui est surprenant c’est la présence de ce film aux Utopiales, et de critiques positives sur l'internet français vantant sa superbe animation. Mais cette dernière, pour intelligente qu'elle soit (le film est loin d’être moche et narrativement stylé), reste au service de positions rétrogrades à base de discours soi-disant nuancés, entre le bon capitalisme (celui de l’héroïne et du patron) et le mauvais capitalisme (celui des clients méchants et des employés aux ressources humaines du Grand Magasin). Je passe sur le sous-titre du film ("Au bonheur des animaux") référence au roman "Au bonheur des dames" de Zola, censé précisément être une critique du consumérisme, ici dévoyé de manière crapuleuse en valeur positive.
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date : 23-05-2023
Chouette film même si c'est pas mon genre de prédilection.
L'animation est datée (visages un peu fades peut-être ?) mais vraiment top ; pleins de choix graphiques ou de rythmes très intéressants, surtout au niveau des courses poursuites.
Dans sa violence, il n'est pas du tout blockbuster, la violence est sale, se fait dans les détails, le saccadé, et pas dans le grandiose. L'ambiance qui en est générée est vraiment à découvrir.
Et niveaux thématiques, ya de quoi bouffer, sur le showbiz, internet, le harcèlement etc... même si 20 après les thématiques sont éculées.

Le film n'est pas tant compliqué à comprendre par rapport à ce que j'ai pu lire. F'in j'ai quand même dû manquer un truc car je n'ai tjs pas compris le titre du film x).
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date : 21-05-2023
Ce film n'est pas une révolution...mais laissons lui sa chance.
Si vous avez pour attente un film aussi visionnaire, inédit, et fou que le 1er opus, vous ne pourrez qu'êtres déçu.
Cependant c'est un très bon film, largement à la hauteur du 2 et 3, qui fait honneur à la saga. Quelques arguments...
Spoiler(cliquez pour révéler)
- De part le monument qu'est Matrix dans la culture populaire, ne pas parler de l'impacte du film, des conditions de production de ce 4, d'Holywood etc. était risqué. Le film est donc évidemment méta, sans pour autant n'être que cela. Le propos est ailleurs tout en descendant le concept de remake, jouant la carte de la parodie par moment. Pas trop non-plus.
- Il y a masse de fond, que ce soit sur le cinéma, sur la dictature, sur les liens hommes machines (qui sont beaucoup moins binaires que dans les 3 premiers opus), sur l'altérité, sur la place du virtuel dans nos vie, nos dépendance aux écrans, algo, IA/bots, etc... Rien de totalement nouveau, du matrix classique, mais certainement pas du matrix au rabais qui ne serait que de l'action au bullet time.
- Le propos du film n'est pas subtile, parce-que le monde dans lequel nous vivons ne l'est pas. De la même manière que la matrice ne se cache même plus d'en être une, le contrôle policier, le contrôle social aux affects fonctionne suffisamment, pour que même conscients de leur existence, l'humain ne recherche plus la liberté. C'est un point énorme par rapport au reste de la saga.


=> Matrix 4 est ni plus ni moins qu'une réactualisation de la saga (une mise à jour de la matrice dirait-on plutôt...) à l'aune des processus de contrôle social et des technologies d'aujourd'hui, désormais beaucoup plus poussés et évoluées.
Il a quelques défauts (quelques lourdeurs sur l'importance de l'amour, et des scènes d'actions ultras-cutté), mais c'est un très bon film vraiment à la hauteur.
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date : 27-02-2023
Excellent film, mais pas pour tout public.
Violent, gore, cynique voire nihiliste, malaisant, vraiment pas consensuel, il peut laisser bcp de spectateur non avertit sur le carreau.
Il n'empêche que le fond du film passe : anti-militaire/guerre, anti-propagande, anti-clérical etc... et d'une manière absolument pas subtile, parce-que la guerre, c'est grossier, et qu'à la fin, yen marre des puritains du ciné qui se masturbent sur la métaphore mise en abîme de on sait même plus quoi. Unicorn Wars ne tombe pas dans ces travers et il fera chier par sa simple existence Cannes & Companie, mais on s'en fou, c'est justement ça qui fera du bien au cinéma.
Pour les considérations esthétiques, rien de bien nouveau sous le soleil depuis Psychonautas, mais c'est toujours très chouette.
Après, j'avais une certaine hype d'un film aussi fort que ses précédents (Psychonautes m'avait claqué la gueule), une grande hâte de ce long métrage si longtemps attendu, et j'ai été un peu déçu par ces trop grandes attentes je pense.
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Qu'on le juge en tant que film ou en tant qu'adaptation, ça reste une "oeuvre" à chier comme on en a rarement vue. Du niveau de l'Adaptation d'Eragon.

Au delà de sa nullité, ce film est une catastrophe qui aura retardé d'une décennie l'apparition d'une vraie adaptation (aujourd'hui celle de HBO, qui tient la route), en plus de salir l'immensité du travail de P. Pullman, qui tentait de servir à la jeunesse autre chose que la soupe commerciale, condescendante et moralisatrice à la Disney dont ce film fait partie.
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Un film qui a tendance a prêché les convaincus, qui a du mal a toucher un public autre que ceux qui connaissent déjà de près la thématique des violences policières.
Cependant le documentaire est honnête, fait un travail d'archivage, de mises en relation, de critique systémique du pouvoir qui est toujours bon à prendre. Les boomers prendront une claque. C'est un rappel intransigeant de l'autoritarisme en marche.
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