Commentaires de films faits par Fells
Répliques de films par Fells
Commentaires de films appréciés par Fells
Répliques de films appréciées par Fells
Ce qui est surtout remarquable c'est la manière d'utiliser la technologie comme outil qui sert l'ambiance et la terreur. Genre les vieilles caméras qui permettent d'obtenir des images NB granuleuses, et donc une vue anxiogène de la réalité. Très réussi.
Sinon niveau scénario, ben c'est de la seconde zone. Le spitch reste très classique, et les personnages sont carrément nœuds-nœuds. Donc c'est un film intéressant, novateur sur le plan filmique, mais qui reste très moyen dans l'ensemble.
Certaines idées apportent une plus-value à l'univers comme le fait de montrer la colonie asgardienne, les dieux de tous les peuples de l'univers, ou encore le royaume des ombres. Et la musique, j'adore. Mais les éléments des films précédents - que ce soient les gardiens de la galaxie, Jane, les pièces de théâtre etc. - sont tournés en ridicule, complètement niés, ou juste balayés.
L'intrigue est pas crédible. Jane qui refait son apparition alors qu'on ne l'a plus vue depuis le seconde Thor... Et en plus on bouche le vide relationnel avec un film aseptisé de leur prétendue "histoire" qu'on n'a finalement jamais à l'aide de Korg, qui casse par la même occasion le 4e mur. Pareil pour Mjolnir. Détruit, et puis finalement il est réparé on ne sais comment, anihilant de ce fait tous les efforts de Thor pour se forger une nouvelle arme.
Et pleins d'éléments comme ça qui sont niés, puis utilisés, parce que vous voyez, "Thor a fait ça avant, c'est pour ça que..." ou "Il s'est passé ça donc maintenant..." Des jokers scénaristiques qui sont sur-utilisés, et je déteste ça.
En fait, tous ces événements qui font "référence à" n'utilisent les matières des autres films que dans un but humoristique et risible. Ce qui ne marche même pas, parce que c'est même pas drôle. C'est lourd et pataud. Je me suis demandé si le coup des chèvres c'était censé être drôle, parce que moi leurs cris me font plus flipper qu'autre chose.
Et le visuel n'en parlons même pas, les costumes sont kitsch, Christian Bale est pas crédible, et les décor sont éclectiques, un mélange de pleins de trucs bizarres.
De toute façon, un film pareil n'existe que parce que l'équipe s'est dit qu'elle allait amasser de la thune en surfant sur le succès du personnage de Thor. À ce niveau là, pas grand chose à en espérer.
En fait c'est vraiment la biographie d'un vampire, de sa vie à ses amours perdus, de ses peines à ses espoirs, qui est vraiment le sujet. Ca reste très gothique dans le fond. Avec ce personnage torturé, ces anges déchus qui survivent au monde, seuls, oubliés et bla bla bla.
Niveau visuel, on sent qu'on est fin années 90, niveau cadrages et décors. Les effets spéciaux sont par contre remarquables, et très bien exécutés. Les ambiances historiques sont très immersives ; de la Nouvelle-Orleans du XVIIIe au Paris du XIXe, les décors sont bien reconstitués.
Mais alors, qu'est-ce qui ne va pas trop ? Certaines longueurs, trop souvent j'ai été tentée d'abandonner. Des dialogues qui comprennent (je l'ai ressenti comme ça) des parties du texte original qui s'intégraient très mal, surtout avec Claudia. (Pas compris le délire mon amour, mon père, mon ami...), ce qui fait que ça restait un peu en surface, et que je n'ai pas compris la moitié des élucubration métaphysiques qui étaient lancées. Et le jeu d'acteur un poil trop forcé. Donc pas mal de trucs qui malgré une fin très réussie (je ne m'y attendais pas, pour le coup), ne me permettent pas une adhésion complète et totale.
C'est... complètement chtarbé.
>>Gros TW: scènes violentes (suggestion de la nécrophilie et de l'inceste, tuerie, plaies sanglantes...). Pour public averti et adulte, bien accroché à ses tripes.
Playdurizm est un film d'auteur qui s'amuse à tordre la réalité et à mettre à mal la rationalité. Il nous sert un monde mirobolant, très à la Wes Anderson pour la minutie qui confine à l'obsession pour les cadrages et les décors, jusqu'aux réactions des personnages, totalement étudiées et statiques. Ces derniers sont complètement déconnectés de principes moraux, ils sont froids, et tous les dialogues sont médusants.
Cette froideur contraste fortement avec les décors colorés et kitch, très criards. Les tons de photographies, néons et tamisés à certains moments, participent à la sensation de se trouver dans un paradis artificiel.
Sur le plan visuel, c'est une pure réussite, on voit que le but c'est d'esthétiser, de donner à voir une forme artistique.
En ce qui concerne le récit, c'est un peu plus flou. On a droit à une montée en tension, mais le dénouement est violent. On comprend tout d'un coup, et clairement ça a été too much pour moi, notamment car
Donc d'un côté, j'ai adoré le plan visuel, d'un autre côté, la claque de la fin m'a un peu refroidie. Ce film ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais je le catégorise tout de même or, pour la qualité et la précision quasi chirurgicales du travail photographique, et les personnages qui servent à merveille ce delirium.
Au final c'est d'un banal un peu triste. C'est hyper intéressant au niveau de la psychologie du personnage, mais pas assez assez creusé, ni exacerbé. Trop ancré dans les actions, dans son schéma, qui n'est même pas très pointu.
Et surtout je sais que ce n'est peut-être pas voulu, mais je n'en peux plus des clichés qu'on peut retrouver sur les tueurs en série en ce qui concerne les penchants sexuels refoulés. Ici c'est une réalité en soi mais je pense qu'on aurait pu prendre une autre affaire bien plus intéressante pour raconter une histoire de tueur. Car comme je l'ai dit, le mode opératoire n'est pas super accrocheur, et la capture non plus. J'ai été déçue de la manière dont ça se termine.
Donc bref, un bon moment, mais avec un goût d'inachevé, un film en demi teinte qui m'a déçue sur la fin.
Malgré la beauté des images et de la musique, j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire.
Le rythme est très lent, les dialogues sont toujours très posés, et le voir en VOST ne m'a pas aidée dans la compréhension.
Mais c'est une belle fresque que dépeint cette œuvre, je n'ai juste pas vraiment accroché ni ressenti d'émotions particulières.
Niveau images rien à redire, les plans sont magnifiques, les scènes de batailles plutôt sympa, et la musique est comme toujours épique.
Mais l'histoire en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard. Les personnages bien que campés par un casting mémorable, manquent de profondeur.
C'est un Ridley Scott après, on ne regarde pas ses films pour se muscler le cerveau. Mais voilà j'ai décroché à quelques reprises.
Certains événements sont traités très rapidement, certains actes des personnages auraient pu être mieux expliqués ou approfondis. J'ai l'impression que le film est resté très superficiel malgré l'effort de la part de Miyasaki à donner du corps et une nouvelle dimension à l'œuvre originale.
Et puis je n'arrêtais pas de regarder le temps qu'il restait du film. Trop de longueurs, peut-être pas assez de passion comme j'ai pu assister dans d'autres productions. Donc c'est une belle prouesse visuelle, qui m'a embarquée dans un bel univers, mais qui m'a déçue par les longueurs et la superficialité de l'histoire.
Quelques bons points, la musique très sympa et les scènes de violence et de tuerie, qui m'ont énormément rappelé The Mask par leur côté déjanté. La performance de Christian Bale est des plus passionnées.
Les effets spéciaux sont peut-être un poil trop saturés, j'ai eu l'impression d'être étouffée parfois. Mais certains décors plus légers ont su ajouter des espaces de respiration.
On a un côté très sombre d'un certain personnage qui est très bienvenu, et qu'au fond je voulais voir apparaître à l'écran.
Après l'histoire de la fille qui peut voyager de mondes en mondes reste un peu superficielle. Je ne sais pas si c'était nécessaire d'ajouter encore un élément. Mais ça reste un bon film, que j'ai pris plaisir à visionner.
Un classique à voir au moins une fois.
Mais malgré une ambiance tendue d'émotion, je n'ai pas réellement saisi le thème prédominant. On dirait que tous sont traités avec la même intensité. J'ai eu l'impression que j'assistais à un déroulement de scènes de vies, sans qu'il y ait à aucun moment de montée de la tension dramatique.
J'ai attendu un coup de théâtre, une scène qui remuerait tout ce petit monde, mais elle n'est jamais arrivée. La fin m'a rendu perplexe et frustrée, et je ne comprenais pas dans quelle direction nous avait mené le film.
Donc bien que j'ai été emportée par l'ambiance et les personnages, le scénario fouillis et la fin plus que confuse pour moi m'ont déçue. Dommage, mais peut-être le revisionnerai-je, pour pleinement en saisir les subtilités.
On suit un récit de vie poignant, où la souffrance et la violence de la répression identitaire sont au cœur du propos. Les acteurs nous offrent une performance intime, superbe, dans une ambiance sombre et sans concession. Découpée en scènes, la vie de nos personnages se confondent et se répondent entre passé et présent. C'est un film poignant, où la liberté n'est jamais vraiment conquise, dans une époque d'après-guerre traumatisée.
Et bah bof bof. Beaucoup de jérémiades, un jeu surjoué, et une fin qui fait flop. Clairement le personnage de Benedetta est insupportable. Il n'est pas assez fort pour qu'on la croit entièrement folle, (il n'est pas aussi poussé qu'il aurait pu l'être je pense) et pas assez subtil pour engranger une quelconque émotion.
Benedetta reste dans son délire mégalo sans montée véritable de sa folie ou de sa mégalomanie. On n'a pas d'évolution, juste ses plans mystiques qui se succèdent les uns après les autres.
La fin est plate et simple (surtout les dernières minutes) et casse un rythme plutôt bien mené dans la deuxième partie du film.
Et puis moi qui pensait que c'était une œuvre originale, en fait c'est une adaptation, tirée de faits réels. Je pense que c'est ça qui a péché en partie, parce que ça n'a pas donné assez de liberté à l'histoire et au développement du personnage principal.
En gros beaucoup de bruit et de démonstrations ronflantes pour pas grand chose, mais ça se laisse regarder.
Mais la majorité des dialogues sont du "tell don't show". En gros ils nous prennent par la main et nous racontent les trucs importants à connaître, mais de façon assez lourde et pas très subtile.
L'intrigue est basique et assez clichée
Comble du mauvais goût si je puis dire: les acteurs principaux CENSÉS, je dis bien CENSÉS être PERSES, et qui ont tout des ÉTATSUNIENS blanc pur souche !
Alors que tous les autres perso secondaires sont "typés" et reflètent une réalité ethnique axée Orient, Afrique subsaharienne...dans laquelle les personnages principaux et l'action sont encore censés êtres inscrits !
(Quoi ? Ce point m'agace tout particulièrement ? Mais pas du tout voyons !)
Après j'ai globalement bien aimé. Les actions s'enchaînent bien, le rythme est haletant, on rencontre des personnages assez intéressants. La princesse est capricieuse, têtue (c'est une princesse !) mais elle sait montrer de la force, un certain esprit, et c'est pas une potiche décorative. Les décors sont superbes, et l'acteur principal ! In love with Jake Gyllenhaal.
(dernière remarque pas très objective je l'avoue) ^^
Bref des enjeux actuels qui certes étaient par exemple présent chez Disney, mais jamais incarné vraiment par un personnage qui y était confronté (je pense alors à la Bête, qui n'a au final pas trop de pb à pécho malgré sa laideur extérieure). Donc j'ai énormément apprécié les thématiques, qui étaient au service d'une animation ma foi très réussie. Le truc c'est que j'ai trouvé que le message pouvait desservir le film. Pas dans le sens de "on a vu ce que tu voulais dire" mais plutôt dans la façon de le montrer. Il y a beaucoup de longueurs pendant lesquelles les personnages laissent échapper la chance qui leur est donnée de s'expliquer, de parler. L'histoire des souliers rouges est sympa, mais à force de montrer une héroïne complètement paumée, qui ne sait pas si elle est mieux avec ou sans les chaussures, je me suis mise à douter aussi de ce que le film voulait nous dire au final.
Et certains dialogues sont un peu nébuleux, certains personnages interviennent pour ne rien dire ou alors font au mieux offices de figurants, qui ne servent à rien. Donc malgré des visuels réussis, l'histoire ne m'a pas totalement convaincue.