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Commentaires de films faits par ldi-maria

Répliques de films par ldi-maria

Commentaires de films appréciés par ldi-maria

Répliques de films appréciées par ldi-maria

Réalisé par Robert Bresson en 1956, Un condamné à mort s'est échappé est basé sur l'histoire vraie d'André Devigny emprisonné par la Gestapo pour ses activités avec la Résistance française durant l'Occupation. Le film détaille sa véritable évasion de la prison du Fort Montluc à Lyon en 1943. Bresson explore plus en détail les thèmes de la solidarité, la liberté, le désespoir et la résurrection. C'est un film qui se concentre sur la situation désastreuse d'un homme cherchant sans relâche le chemin qui l’amènera vers la liberté et la vie. Un condamné à mort s'est échappé est un film formidable car il expose la moralité de l'homme lorsqu'il se confronte à la fatalité. Dans cette histoire simple, il y a une panoplie de valeurs, l'esprit de liberté, la foi, le courage, la confiance et la solidarité qui sont des éléments précieux de la vie. C'est un film à voir absolument et si particulier notamment pour l'utilisation d'acteurs amateurs et inexpérimentés qui réussissent à donner au film une réelle authenticité malgré le peu de dialogues dominés par la narration du héros principal. Forcément il est tout naturel de faire un lien entre Un condamné à mort s'est échappé et Le Trou (1960) de Jacques Becker car les deux films comportent des similitudes flagrantes sur le désir d’évasion avec un format de huis clos carcéral terriblement efficace. C'est très certainement le film de Bresson qu'il faut absolument voir.
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date : 26-07-2022
"La Queue du scorpion" dit "La coda dello scorpione" est un giallo sorti en 1971 signé Sergio Martino et qui s'inscrit parfaitement dans la période dorée du giallo. On assiste à une série de meurtres tous plus au moins liés. Tout le long du film, Martino engage un rythme semi-érotique en abusant visuellement des formes généreuses de ses actrices plus élégantes les unes que les autres. La musique de Bruno Nicolai est sincèrement marquante et colle parfaitement avec l’atmosphère de ce giallo qui connaît un twist final quasi-imprévisible. Loin d'être un chef-d’œuvre,"La Queue du scorpion" fait néanmoins parti des meilleurs du genre.
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Green Book - Sur les routes du sud est l’un des plus beaux films de ces dernières années. Il est tiré de la véritable tournée du grand musicien Dr Don Shirley et de son chauffeur et garde du corps italo-américain Tony Lip .

Le titre du film fait référence au petit livre vert servant de guide de voyage aux personnes de couleur aux États-Unis durant les années 60. Ces derniers ne pouvant pas loger dans n’importe quel hôtel, ni aller manger n’importe où.

Green Book - Sur les routes du sud retrace toutes les étapes de cette tournée et dresse le portrait de deux hommes aux origines différentes en tout point de vue mais qui vont apprendre à s’apprécier et à se respecter dans une Amérique baignée par la Ségrégation encore omniprésente au Sud.

Mahershala Ali et Viggo Mortensen sont formidable dans leur rôle respectif, l’alchimie entre les deux hommes fonctionne à merveille.

Green Book - Sur les routes du sud c’est donc une histoire touchante dans laquelle l’humain étale ses pires défauts ainsi que ses plus grandes qualités, cette rencontre improbable entre deux hommes que tout sépare réchauffe le cœur et redonne foi en l’humanité et c’est la toute la puissance du cinéma.
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date : 26-07-2022
Sorti et présenté au Festival de Cannes en 1973, Le Far West reçu un accueil critique très sévère. Il est le deuxième et dernier film de Jacques Brel qui arrêta la réalisation suite à l'échec commercial de celui-ci. En effet Jacques Brel fut très affecté par cet insuccès et ne poursuivra sa très courte carrière derrière la caméra. Éreinté par les critiques, Le Far West attire la curiosité surtout pour ses seconds rôles, c'est avant tout un film de copains où l'on remarque les apparitions amicales de Michel Piccoli, Danielle Évenou, Juliette Greco, Lino Ventura, Charles Gérard ainsi que Claude Lelouch qui a produit le film. C'est un métrage surprenant qui pour ma part m'a déplu pour son script dissonant et son jeu d'acteur très mauvais. L’inexpérience de Brel dans la mise en scène se fait très fortement ressentir dans ce "road-movie" incompris pour sa naïveté qui pourtant est une allégorie sur l'enfance, la fantaisie, la liberté et le rêve. Le spectateur reste déçu par ce navet à petit budget qui n'a du plaire qu'a Brel et ceux qui l'ont connu car Le Far West est un avant tout un film personnel et propre à l'acteur-chanteur. On est malheureusement bien loin de ses excellentes prestations dans Les Assassins de l'ordre, L'Aventure c'est l'Aventure ou encore l’Emmerdeur qui sortira un peu plus tard dans l'année 1973.
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date : 31-03-2022
Le Viager est un film excellent sur la caricature et l’ironie ou la distribution se veut bien garnie. En effet dans cette comédie culte, Pierre Tchernia réussi à réunir une pléiade d’acteurs, on retrouve Michel Serrault dans le rôle de l’inépuisable Louis Martinet, Michel Galabru en Dr Léon Galipeau semblable au docteur Knock et plus investi à faire souscrire des viagers à ses patients qu’a les guérir, Claude Brasseur est Noël Galipeau le fils bon à rien qui n’a que pour intérêt l’argent, celui-ci est souvent accompagné de son pote Victor (Gérard Depardieu) bête comme la lune sans oublier d’autres têtes bien connues du cinéma français comme Jean Carmet, Jean Richard ou encore Yves Robert. Le scénario de René Goscinny est rigoureux et les gags sont bien trouvés, on passe un moment agréable devant ce film qui fait écho à la fable Le Vieux Chat et la Jeune Souris qui a pour morale: «La jeunesse se flatte, et croit tout obtenir ; La vieillesse est impitoyable.»
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Sorti en 1961, «Un Taxi pour Tobrouk» met à l’honneur l’esprit de camaraderie durant la guerre. Les dialogues excellents qu’ils soient, sont facilement reconnaissables à la patte Audiard. La simplicité du film en fait sa force et Lino Ventura et Charles Aznavour sont formidable pour déclamer ces dialogues finement ficelés. Ceux-ci sont entourés d’excellents seconds rôles (Maurice Biraud, Hardy Kruger et German Cobos) qui prennent presqu’autant de place qu’eux. Ce huis-clos en plein désert est une réelle révélation pour ces messieurs. Ils apprennent à se connaître en cours de route et finissent par fraterniser pour survivre. Parfumé de dialogues savoureux «Un taxi pour Tobrouk» évoque de manière ironique l’autorité supérieure à qui l’on doit obéir aveuglément au sein de l’armée mais également et ce avec beaucoup d’humilité, la fraternité entre les peuples. On est face à un classique du cinéma français et au plus gros succès de la carrière de Lino Ventura au box-office avec 4 927 793 entrées en salles. Le film antimilitariste qu’il soit, est encré dans nos cœurs pour sa modestie et surtout sa sagesse. Du cinéma marquant dénonçant la guerre et son absurdité, le tout dans une ambiance vigilante ou l’ennemi pourrait être un ami sans ce fichu uniforme
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Jenny (Suzy Delair) et Maurice (Bernard Blier) s’aiment à en mourir. Seulement, Maurice est un homme jaloux, violent et gêné à l’idée de voir son amante faire carrière dans le show biz. Très élégante, elle attire de riches hommes d’affaires comme ce Georges Brignon que l’on retrouve assassiné. Très clairement, Quai des Orfèvres voit son intrigue prendre son temps et s’installer définitivement lors du déclenchement de l’enquête menée par l’inspecteur Antoine joué par le grand Louis Jouvet qui crève l’écran au passage. Clouzot réussi à répartir les scènes à tous les protagonistes de l’affaire, nous permettant d’avoir un œil attentif sur leurs attitudes. Remarquons que le mensonge et la jalousie sont omniprésent durant toute l’affaire. De manière fort intéressante, des sujets sensibles à cette époque sont mis à l’écran par Clouzot, comme l’adoption d’enfants de couleurs ou encore l’homosexualité féminine, illustrée par le personnage de la photographe Dora Monnier ( Simone Renant). Des sujets qui sont restés intacts encore aujourd’hui car ils divisent. La maîtrise scénaristique et l’intrigue policière sont la marque de fabrique de Clouzot qui avec Quai des Orfèvres nous propose un mélodrame d’après guerre de qualité.
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Sorti en 1949, L’École buissonnière est un film français réalisé par Jean-Paul Le Chanois et qui est à ce jour un des plus grands films français d'après-guerre. De façon touchante et romancée, Le Channois met à l'écran les prémices de Célestin Freinet dans l'enseignement novateur, à travers Bernard Blier qui campe Monsieur Pascal le nouvel instituteur d'un village provençal en 1920. Celui-ci va adopter des méthodes radicalement opposées à celles de son prédécesseur en promouvant l'autonomie de ses élèves à qui il cherche une mise en valeur et une progression par leurs centres d'intérêt et leurs découvertes. Tout en se faisant respecter, il n'hésite pas à faire preuve de sagesse pour les éduquer et favorise leur émancipation, mais surtout, il les initient et à des cours en plein air dans un procédé similaire aux principes d'éducation à la Rabelais dans Gargantua. C'est un beau film aux dialogues justes et plaisants, porté par le talentueux Bernard Blier. Avec ses dialogues touchants et justes, L'École buissonnière met donc en avant la liberté de la pédagogie novatrice initiée par M. Pascal à ces jeunes garçons, une innovation qui vient se confronter à l'enseignement réactionnaire et conservateur de sa consœur Lise (Juliette Faber) l'institutrice des jeunes filles. Une belle découverte.
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date : 31-03-2022
Réalisé par Serge Leroy, La Traque possède un casting solide avec des têtes familières de l’époque: Marielle, Léotard, Constantin, Lonsdale, Bideau ou encore Crauchet. C’est un film d'une rare dureté, et injustement critiqué à sa sortie pour son scénario brutal. Leroy réussit à dresser une atmosphère pesante accompagnée d’une tension encombrante durant toute cette chasse qui paraît interminable pour cette pauvre étudiante anglaise interprétée par Mimsy Farmer. La Traque marque les esprits et nous fait porter un regard différent sur cette brochette d’acteurs qui pour les besoins du script, se retrouvent chacun avide de férocité, dénué de faiblesse et de désespoir face à leur lâcheté. Dans cette position de bêtes féroces sans compassion, ils jouent ici avec tout le talent qu’on leur connaît, un registre totalement opposé à leurs rôles habituels. Aujourd’hui bien que jamais diffusé ce film reste un classique incontournable pour beaucoup, La Traque aurait mérité des louanges bien plus tôt et est à (re)découvrir.
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date : 31-03-2022
Réalisé par Louis Daquin sous l'Occupation, Nous les Gosses rend hommage à l'amitié et l'esprit de camaraderie dont peuvent faire preuve des gamins pour aider les copains en difficulté. Il y a beaucoup de références qui nous ramènent à l'enfance, les batailles entre les bandes rivales, les chasses aux trésors, les parties de football dans la cour de récréation et les ballons qui finissent à travers un carreau. Après cette nouvelle bêtise commise maladroitement, un remboursement s'impose pour un élève sans le sou, dès lors la solidarité enfantine se met en place machinalement aux dépens de vacances sacrifiées. Durant quatre-vingt-dix minutes, il règne une atmosphère ingénue et insouciante, forte appréciable. Ces gosses possèdent un naturel déconcertant devant la caméra et cela est réjouissant dans un film trop peu connu et pas considéré à sa juste valeur par le cinéma français.
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date : 22-01-2022
Sorti en 1960, Plein Soleil est la première adaptation cinématographique du roman policier Monsieur Ripley écrit en Patricia Highsmith en 1955. Alain Delon tout juste remarqué par Luchino Visconti pour le tournage de Rocco et ses frères, est le premier à incarner à l’écran Tom Ripley. Jeune au charisme insolent, Tom est éblouissant de froideur en s’infiltrant dans la vie intime de son « ami » milliardaire Philippe Greenleaf (Maurice Ronet), une vie qu’il convoite par-dessus tout dans un cadre italien paradisiaque. La suite se veut monstrueuse puisqu’il ira jusqu’à élaborer un plan d’usurpation d’identité après l’avoir assassiné, usant d’une intelligence effroyable pour échapper à la justice, ce protagoniste machiavélique au caractère imprévisible, fait que le talent de Delon se confirme dés la fin des années 50, une performance qui sera saluée par la critique. Film froid avec une fin bien escarpée, Plein Soleil met à l’honneur toute la beauté de la Méditerranée et son climat transalpin par son procédé Eastmancolor rendant un résultat d’image splendide. Bien que le film soit inscrit au Panthéon des thrillers français, le tournage de celui-ci fut compliqué en raison des relations litigieuses entre Marie Laforêt dont ce fut le premier rôle au cinéma et Alain Delon, l’actrice jugeant celui-ci prétentieux et très irrespectueux envers elle.
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La Porte de l’Enfer est un film de Teinosuke Kinugasa sorti en 1953 et palmé du meilleur film au festival de Cannes en 1954 en signe de son importation réussie à travers les frontières. Les années 50 sont la période ou le monde cinéphile découvre le cinéma japonais pour son plus grand bonheur. On parle alors d’âge d’or puisque qu’il possède un patrimoine cinématographique impressionnant plongé dans le romantisme tragique, et ici, il est parfaitement représenté par La Porte de l’Enfer où l’on retrouve dans ce Japon féodal alors en pleine guerre civile, une idylle dramatique entre une jeune servante mariée et un samouraï, une idylle synonyme d’amour impossible par les valeurs imposée par la tradition japonaise et la virilité demandé à la classe guerrière. Le décor du film est parfait et on ne compte plus les costumes plus beaux les uns que les autres. Le résultat du procédé Eastmancolor donne une qualité d’image spectaculaire surtout en salles. Avec La Porte de l’Enfer, nul doute que Teinosuke Kinugasa fasse partie des plus grands cinéastes japonais sous cette période dorée.
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date : 22-01-2022
C’est sans nul doute à l’un des plus passionnants métrages qui puissent exister auquel je m’attaque : Cinema Paradiso (version longue et donc Il Nuovo Cinema Paradiso), un des plus beaux films traitant l’amitié. Une amitié hors du commun entre Alfredo (Philippe Noiret) un cinquantenaire illettré, projectionniste au Cinema Paradiso et Salvatore dit ‘’Toto’’ un jeune gamin captivé par le septième art. Cinema Paradiso est le prototype même du film comique italien et pourtant parfaitement illustré par le grand Philippe Noiret étincelant de tendresse, enseignant à son jeune protégé la vie et ses difficultés. La complicité entre cet homme et cet enfant est forte comme un père avec son fils. Mais cette complicité est surtout reflétée la conscience d'adulte opposée à l'insouciance de l'enfant. Les acteurs transalpins sont convaincants bien que méconnus en France. Giuseppe Tornatore fait une véritable déclaration d’amour au cinéma dans une atmosphère sicilienne tout juste impactée par la Seconde Guerre mondiale. Ce bijou est rempli de mélancolie et de nostalgie et est donc chargé en émotion, il est difficile de trouver les mots justes pour décrire cette merveille. La passion y est le moteur, elle accompagne la vie de Salvatore, en commençant par son adoration pour le grand écran tout en passant par son amour exaltant pour Elena qui frise le tragique. Ennio Morricone signe une de ses plus belles compositions pour nous émouvoir davantage et apporté un parfum de beauté supplémentaire à l'œuvre. De par des sentiments indescriptibles qu’il procure, Cinema Paradiso fait bel et bien parti du gratin du septième art. C'est tout simplement l'œuvre de la vie.
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date : 13-01-2022
Réalisé par Jean-Jacques Annaud et sorti en 1979 “Coup de Tête” est vraisemblablement une des plus belles réussites françaises traitant l’hypocrisie notable dans le football amateur. On suit ici l’épopée fantastique en Coupe de France du petit club de Trincamp qui voit tous les projecteurs portés sur lui. L’attaquant de l’équipe, François Perrin (Patrick Dewaere) est le véritable mal aimé du village et est victime d’une erreur judiciaire avec un viol qu’il n’a pas commis. Emprisonné depuis deux mois, les multiples absences de Trincamp vont lui permettre de réintégrer l’effectif et de régler ses comptes au bénéfice d’une liberté conditionnelle. Par cet heureux hasard footballistique, il est enfin prêt à accomplir sa revanche face à la fourberie des citadins de Trincamp. “Coup de Tête” dépeint toute la fausseté du football provincial rempli de mercanti sans dignité. Jean-Jacques Annaud réussit a reproduire l’ambiance curieuse qui entoure le football populaire et en fait une belle satire à travers des personnages espiègle comme Sivardière, le président du club de Trincamp, interprété par Jean Bouise qui comme un symbole se voit césarisé dans la catégorie du meilleur second rôle. Patrick Dewaere lui est dans son élément, on retrouve cet être lunatique, capable de passer d’une extrême douceur à une violence inattendue en une fraction de seconde. Une fois de plus, il faut rappeler le talent extraordinaire de cet acteur exceptionnel. France Dougnac est charmante et apporte une docilité aux rapports quelle entretien avec Dewaere et c’est un pur plaisir. “Coup de Tête” est l’archétype du cinéma français des années 70 plaisant a regarder et qui traite des drames sociaux dans un registre comique rudement bien mené.
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date : 02-12-2021
Sorti la même année que Le Parrain, Cosa Nostra raconte le parcours et l’histoire vraie du mafieux et repenti Joe Valachi (Charles Bronson), son implication dans la guerre des gangs durant laquelle il rencontre et se lie à Salvatore Maranzano (Joseph Wiseman) avant de rejoindre l’ennemi Vito Genovese (Lino Ventura) grand ami de Lucky Luciano (Angelo Infanti) et qui de là est arrêté. Convaincu qu’il a été balancé par Valachi, Genovese lui assène un baiser de la mort en prison. Valachi se sachant quasi condamné, il décide de passer aux aveux et de collaborer avec les autorités américaines, un acte inédit retranscrit sous forme de flash-back afin de mieux aborder les raisons qui ont conduit Valachi à briser la fameuse loi du silence et à révéler au monde entier le fonctionnement de la Mafia. Cosa Nostra est un film très instructif car il relate des faits inspirés de faits réels et de personnages authentiques, il représente la période de prohibition, mais surtout les jeux de pouvoirs opposant deux familles aux visions différentes. D’un côté Salvatore Maranzano sicilien conservateur et très attaché aux traditions, de l’autre, Vito Genovese et Lucky Luciano qui représentent un clan à l’ambition grandissante prêt à tout pour atteindre les sommets. Ce qu'il faut réellement retenir, c’est que contrairement à Francis Ford Coppola, Terence Young se veut historien. Malgré des anachronismes flagrants, Cosa Nostra tient la route et vaut le détour pour la présence de Lino Ventura toujours aussi appliqué, donnant la réplique à un Charles Bronson bien loin de son cultissime harmonica car pas du tout convaincant dans ce rôle de premier plan.
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Palerme, Mai 1982, le général Carlo Alberto Dalla Chiesa (*Lino Ventura*) est nommé préfet de Sicile dans le but de poursuivre la lutte contre la Mafia. Durant le retraçage de ces cent jours, Dalla Chiesa va essayer de pallier les lacunes et les fautes du gouvernement et subir les pressions mafieuses. Confiant dans ses promesses, le général affronte sa difficile mission avec un profond sens du devoir, sacrifiant ses sentiments personnels, il ne veut pas de privilèges, il est très clair, très énergique, mais aussi très humain et c'est ce qui nous touche énormément chez Lino Ventura. Il est une fois de plus excellent de charisme et de prestance. Accompagné de Giuliana De Sio qui interprète de manière touchante sa femme Emmanuela, le Dalla Chiesa de Ventura est crédible, mais surtout dure et à la fois gentleman vis-à-vis de celle-ci, conscient que son couple est dépassé par la situation, mais qui tiendra parce que l'amour est plus fort que tout. *Cent Jours à Palerme* est donc un film très intéressant, car il confronte une réalité criminelle organisée, ramifiée et dégradée à un pays qui convoite une justice pérenne et efficace, propre à l'utopie face à l'invincibilité de la vérole mafieuse.
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Ce film est inspiré par l'assassinat du juge François Renaud survenu à Lyon en juillet 1975. Ce polar d’Yves Boisset sorti deux ans après les faits, est d’une farouche efficacité. *Le Juge Fayard dit "Le Sheriff"* est fort car dénonciateur d'un pouvoir Français peu démocratique durant les années 70. On a affaire à un basculement concret où d'un simple braquage de station service on passe à une affaire d’Etat très compromettante et qui atterrit dans les mains du jeune et ambitieux juge Fayard qui découvre que les truands en question sont membres du SAC (Service d’Action Civique). Dès lors, Boisset dévoile un système prétendument démocratique, qui en réalité est trempé par la violence et la corruption, tout en mettant en avant la complicité de certains politiciens. Concernant Dewaere, malgré la pression permanente que subit son personnage, il trouve une fois de plus un rôle lui collant parfaitement à la peau et correspondant impeccablement à son jeu d'acteur fougueux et impétueux.
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date : 25-11-2021
Le Pull-over rouge est un film dédié à Christian Ranucci probablement victime de la plus grande erreur judiciaire française et qui a été conduit à la guillotine le 28 juillet 1976, jugé coupable du meurtre de la petite Marie-Dolorès Rambla âgée de 8 ans au moment des faits à Marseille, soit le 3 juin 1974. Ce film est clairement un appel à la révision du procès de Christian Ranucci et se veut ouvertement opposé à la peine de mort. Le film détaille fidèlement la succession d'erreurs commises par les enquêteurs durant l'affaire et la mauvaise instruction qui s'en est suivie. Cela nous permet de comprendre facilement les faits, les incohérences et les témoignages dissimulés volontairement par l'accusation et qui discréditent Ranucci. Concernant les acteurs, leur performance est plutôt bonne alors que la plupart d'entre eux étaient méconnus à l'époque, c'est notamment le cas de *Serge Avédikian*qui joue Ranucci et qu'on aperçoit pour la première fois au cinéma. La scène du procès est bouleversante on se retrouve dans la salle d’audience des assises, là où tout se joue, ou plutôt, là où tout est joué d'avance. Forcément c'est un film qui nous force à prendre position, surtout en faveur de l'accusé, mais Le Pull-over rouge ne demeure pas moins un film à voir absolument pour comprendre toute cette terrible affaire.
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date : 25-11-2021
L’Assaut met en scène l'intervention référence du GIGN survenue à Marignane le 26 décembre 1994 sur le vol du vol Air France 8969 Alger-Paris. On est face à une reconstitution minutieuse et le film nous faire vivre ces évènements marquants à travers trois personnages aux intérêts totalement différents : un membre du GIGN, le cerveau de l'opération terroriste, et une jeune diplomate ambitieuse du Quai d’Orsay. Cet assemblage apporte un suspense étonnant à une fin connue de tous. Le film est assez bien rythmé et nous plonge au plein cœur de l'action. En bref contrairement à sa moyenne peu élogieuse, l'Assaut me semble être une réussite à la gloire du GIGN bien que certains détails de l'intervention aient été modifiés par le réalisateur Julien Leclercq.
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Le juge d'instruction Level (Jacques Brel) enquête sur des policiers qui auraient battu à mort un simple suspect dans un commissariat de Marseille. Très vite il fait face aux pressions mais il se veut ignare de celles-ci et se bat pour une cause juste et existentielle. On est dans un contexte post-soixante-huitard peu emballant au premier abord, mais Les assassins de l'ordre nous touchent par sa sincérité. Jacques Brel est tout simplement immense. Il donne corps, cœur et authenticité à son personnage de juge idéaliste, faisant preuve d'un humanisme poignant notamment lors de son beau plaidoyer et de sa réplique pleine de sens : ''La justice n'est que l'équilibre entre les mensonges, la balance finit toujours par s'incliner du côté où la pression est la plus forte'' qui sonne sous forme de baroud d'honneur dans un procès perdu d'avance. Les Assassins de l'ordre s’avère être un excellent film audacieux sur les violences policières en France après les événements bouleversants de Mai 68, des bavures qui sont couvertes encore aujourd'hui malheureusement.
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date : 22-11-2021
En 1972 César et Rosalie sort en salle et nous retrouvons dans ce classique de Claude Sautet, un triangle amoureux surprenant. Rosalie (Romy Schneider) représente une femme moderne et perdue, qui n’arrive pas à choisir entre le charme et l’effervescence de César (Yves Montand) et l’attention ainsi que la douceur de David (Sami Frey), Rosalie est attirée par les deux hommes pour ces différentes raisons et n’arrive toujours pas a se décider. L’effritement du couple César-Rosalie est parfaitement représenté et beaucoup de séquences contribuent a un mélange des sentiments humains très juste. Les trois acteurs sont formidables et forment un triangle amoureux auquel nous y voyons étrangement aucune déplaisance d’un point de vue spectateur tant l’humanité des trois personnages nous touchent au cœur. On peut retrouver chez Sautet, un quasi-jumelage scénaristique avec Une histoire simple qu’il réalisera six ans plus tard et dans lequel on retrouve Romy Schneider une nouvelle fois, cette fois-ci absorbée entre Claude Brasseur et Bruno Crémer.
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date : 22-11-2021
Une histoire simple est un portrait d'une époque où sonne chez les femmes un vent de liberté. Sautet nous dévoile une bande de copains unis et soudés, mais il s'intéresse surtout à l'évolution des droits des femmes. Pour cela, il met une nouvelle fois en avant son actrice de prédilection Romy Schneider qui est comme à son habitude bouleversante. Elle est ici une femme libre de choisir, mais qui doit affronter les difficultés de la vie (suicide, avortement, rupture ou encore licenciement).
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date : 22-11-2021
On retrouve Gainsbourg dans son propre rôle et qui interprète son célèbre morceau Requiem pour un con. Les dialogues du monument Michel Audiard contribuent énormément au succès du film, Gabin magistral, transforme l'essai en commissaire divisionnaire quasi-retraité, qui, avant de partir, veut venger son ami de toujours : Albert Gouvion (Robert Dalban).
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Le Deuxième Souffle est un thriller policier adapté d'un roman écrit par José Giovanni. L'histoire oppose principalement le criminel parisien évadé de la prison de Castres Gustave Minda (Lino Ventura), ou "Gu" pour faire court, à l'inspecteur Blot (Paul Meurisse) qui le poursuit sans relâche.
Blot, est sacrément rusé et connaît tous les tenants et aboutissants du monde criminel, il calcule tout et son raisonnement déductif est sans précédent. Film d'une qualité insolente avec des gangsters durs, des évasions de prison, des braquages et des fusillades. La mise en scène, le cadrage ou encore la qualité d'image exceptionnelle de la caméra de Melville font que ce film noir se démarque. Oui, il dure deux heures et demie, mais pour moi, le rythme était très gérable et j'ai été pendant toute la durée du film, plongé dans la cavale de ''Gu'' bien décidé à laver son honneur.
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Nous ne vieillirons pas ensemble nous dessine une histoire d'amour qui se détériore au fil des années. Jean (Jean Yanne) un cinéaste raté se comporte de façon odieuse envers sa jeune maîtresse Catherine (Marlène Jobert) et celle-ci doit supporter les changements d'humeur de son amant. C'est une relation fragile qui oppose brutalité et douceur. La sensibilité de Marlène Jobert est touchante, et donne un aspect tragique à cet amour dégradé par les violences physiques et morales de son bourru de conjoint, grand responsable de l'instabilité du couple. Malgré ce ménage plus que toxique, ces deux là semblent inséparables. À la longue, cette romance sans issue nous lasse et on en a très vite assez de ce cycle répétitif rupture/réconciliation.
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date : 15-11-2021
Série noire est un film étrange avec des personnages totalement décalés. L'ambiance qui y règne m'est déplaisante face à toute la schizophrénie qu'apporte Dewaere à son personnage totalement fauché, mais ici tout le but recherché par Alain Corneau. N'étant pas un grand fan de celui-ci, je suis forcé de constater l'immensité de son talent dans ce genre de films. Ce faux polar est très abstrait, on retrouve toute la fraîcheur de la France des années 1970 et Dewaere est en pleine gloire. Il crève l'écran sur chaque séquence et porte le film en compagnie de Marie Trintignant et de Bernard Blier. Baigné de folie Série noire porte bien son nom, car il nous plonge dans une atmosphère sombre ou la rationalité n'existe pas. À travers ce film et bien d'autres, Dewaere marque de son empreinte et de sa personnalité le cinéma français.
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