Commentaires de films faits par dacotine
Répliques de films par dacotine
Commentaires de films appréciés par dacotine
Répliques de films appréciées par dacotine
La justice restaurative, un concept que je ne connaissais pas du tout, elle a pourtant été mise en place en 2014 chez nous et si ça peut faire peur dans un premier temps, je pense sincèrement que si nous prenons le temps de la comprendre, elle peut clairement devenir le futur du milieu carcéral, pour le faire évoluer plus humainement. De prime abord, il est difficile d’imaginer se faire confronter des victimes, avec des coupables, bien que ce ne soit pas ceux qui les ont agressés, ils ont commis les mêmes actes et ont été emprisonnés pour ceux-ci, alors on peut se demander le bien-fondé d’un tel programme, n’est-ce pas trop éprouvant, n’en demande-t-on pas trop aux victimes, pourquoi écouter des personnes qui ont commis de telles violences. C’est là toute l’intelligence de la chose, on ne demande pas de comprendre, on ne demande pas de pardonner, on impose surtout rien, mais on écoute simplement, on apprend de l’autre, on confronte ses vies, ses décisions, les choix qui nous ont poussé dans certaines directions, plutôt que d’autres. Il n’est jamais question de minimiser les actes commis, ou même de faire rejaillir sa colère sans but, mais de parler ouvertement, avec respect et on se rend compte que c’est possible, qu’en échangeant à cœur ouvert, sans filtre, on parvient à construire, à tisser des liens que l’on pouvait penser contre-nature, mais lorsque l’on parvient à connaître pleinement l’autre, au-delà de ses préjugés, on découvre toute l’humanité dont il peut faire preuve. La réalisation de Jeanne Herry est simplement sublime, d’une finesse, d’une subtilité extraordinaire, elle met en lumière un univers pourtant difficile, elle parvient à insuffler un espoir incroyable, dans ce milieu carcéral pourtant tellement froid, tellement désespéré, on ne peut s’imaginer voir des destins que l’on pensait perdus pour toujours, prendre finalement un second souffle. Visuellement, c’est tout en simplicité, bien sûr, il n’y a rien d’extravagant, mais seulement la beauté des gens, la force de certaines images, des scènes impactantes, qui suggèrent plus qu’elles ne montrent, parce qu’il n’y a pas besoin de tout voir, pour comprendre, l’essentiel se trouve parfois dans ce qui nous est caché. En ce qui concerne le scénario, là encore, superbement écrit, il laisse place aux mots, aux dialogues, aux réflexions qu’elles nous font partager, au cheminement de pensées que nous allons emprunter nous-mêmes, en même temps que l’expérience vécue par ceux à l’écran, nous faisant passer par les mêmes émotions. Après la colère, après l’injustice, on laisse simplement place à l’écoute, on fait connaissance des vies de chacun, de ce qui les a menés ici, on découvre des êtres humains, comme vous et moi, on ne parle pas de pardon, mais de compréhension, on met des mots parfois difficiles sur les parcours, on confronte ses choix et finalement, on se rend compte qu’il est possible de prendre un chemin plus sain pour chacun, d’avancer, tous autant que nous sommes. En ce qui concerne le casting, nombreux, ils sont tous extraordinaires, bien que je ne sois pas la plus grande fan d’Adèle Exarchopoulos, elle est bluffante, Élodie Bouchez est d’une douceur sublime, Leïla Bekhti est d’une puissance bouleversante et j’aimerais souligner la performance tout en nuances de Dali Benssalah.
En bref : Un film d’une intensité extraordinaire, qui met en lumière un programme qui gagne clairement à être connu, qui met une humanité extraordinaire au centre d’un milieu carcéral, qui en manque malheureusement cruellement, un film qui répare, sans que l’on ne parle de pardon, ou d’effacer ce qui a été commis, nous sommes dans l’acceptation, dans l’écoute de l’autre, de son vécu, sans préjugés et avec toutes les émotions qui vont avec !
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Le casting d'abord : ils sont tous extrêmement talentueux, ont mis toutes leurs tripes dans ce film et viennent nous saisir au creux du ventre ; on est terriblement boulerversés en voyant la sincère détresse, colère, et le besoin de comprendre qui se lie sur leurs visages, à tous, mêmes aux délinquants qui sont tous profondément humains.
Le film ne cède pas à des facilités, ne cède pas non plus au manichéisme. Le but n'est pas de détester un personnage, pas même Benjamin (même si c'est le plus difficile à humaniser).
Je salue aussi la capacité à faire tout un film en silence - et là j'entends sans musique. Ainsi, lorsqu'ils ne se parlent pas, le silence résonne, et il fait un bruit terrible.
Je salue le scénario, donc, subtile, fin, important. Je salue l'image, la photographie, la colorimétrie, effacée et à leur service. Le travail sur la lumière. La capacité à filmer les visages de près, qui indiquent des émotions si bien portées.
J'applaudis Leïla Bekhti, j'applaudis Gilles Lellouche, j'applaudis MiouMiou, j'applaudis Adèle Exarchopoulos, parce qu'ils font des victimes terriblement poignantes, qui refusent justement de laisser ce statut de victime les bouffer, qui veulent agir dessus.
Mais j'applaudis aussi Dali Benssalah, Birane Ba, Fred Testot, qui font des criminels humains qui semblent - difficilement parfois - accepter d'écouter et de se confronter à ce qu'ils ont fait. Je salue même Raphaël Quenard,
Enfin, bravo à Suliane Brahim, Jean-Pierre Daroussin, Denis Podalydès et Elodie Bouchez pour ces personnages si importants dans ce film, parfois énervants dans une écoute si attentive qu'on a envie de les secouer, mais qui justement sont là pour offrir cette sérénité à une violence différente.
Pour finir cette très longue éloge, je dois dire qu'il est beau de voir qu'un film s'empare de ce sujet ; peut-être motivera-t-il des victimes ou d'ancien détenus à se confronter à ce type de passé terriblement présent.
Les flashbacks n’entravent en rien la compréhension du film, ne l’alourdissent pas et permettent de bien suivre les deux histoires, procès et vie de Kay.
J’aurais certes aimé qu’on ait un peu plus de procès, parce que là, il passe assez au second plan et les enjeux qu’il présente en sont amoindris, je trouve…
Mais il fait le job tout de même, ce procès, et donne toute satisfaction !
Quant à la vie de Kay, c’est plein de tendresse (avec le patron de la boutique, le premier amoureux), d’injustices qui prennent gentiment aux tripes, de belles images et d’intérêt.
Le tout avec de très bons comédiens (même si Chase en fait un peu trop), la gamine jouant Kya en tête.
Chouette moment.
Les attentats du 13 novembre sont au centre de toutes les attentions ces derniers temps et comme souvent, on peut craindre le pire lorsqu’ils sont abordés, peut-être est-ce encore beaucoup trop frais dans nos mémoires, mais une chose est sûre, il est encore trop délicat d’en parler pleinement. C’est à mon sens, en ce point que ce film dénote, justement, parce qu’à aucun moment, nous serons les témoins directs de ces attaques, aucune scène ne nous montre l’horreur de ces longs instants et jamais nous nous attardons dessus. Et dans un sens, c’est ce qui était nécessaire, parce que nous savons tous ce qui c’est passé, nous avons tous entendu parler du pire, des évènements dans toutes leur terreur, dans leurs plus affreux détails, il n’y avait donc aucunement besoin de nous les montrer ici, ça n’aurait été que purement sensationnel. Le véritable intérêt ici, est de suivre l’enquête immédiate qui a suivi, cette véritable course contre la montre, presque une chasse à l’homme en quelque sorte, où chaque minute sera comptée, chaque jour passant, les éloignant un peu plus des coupables. J’avais déjà beaucoup aimé le précédent métrage de Cédric Jimenez, ce fut de nouveau une réussite pour moi, un style extrêmement vif, presque brutal parfois, survitaminé, il ose et ne cache aucun des aspects les plus difficiles de la situation qu’il met en avant. Visuellement, tout en sobriété, il mise sur le réalisme, pas de fioritures, pas d’effets spéciaux en surnombre, simplement la vérité de l’instant, de ces hommes et de ces femmes qui ont tout donné pour faire leur travail, allant parfois au-delà du supportable. En ce qui concerne le scénario, assez simple, il se déroule sur un laps de temps très court, 5 jours seulement, mais 5 jours à un rythme haletant, parfois même insoutenable, sans aucun temps mort. Et c’est bien ce qui fait la force de cette intrigue, ne jamais nous laisser reprendre notre souffle, nous serons quasiment en apnée tout le long, sentant la pression qu’ils pouvaient avoir sur les épaules, la leur, autant que celle de tout un pays, qui attend des résultats, pour que justice soit faite. Quant au casting, il est parfaitement à la hauteur, avec un Jean Dujardin extrêmement crédible, Sandrine Kiberlain y est surprenante d’intensité, j’ai adoré le rôle d’Anaïs Demoustier et j’ai eu un immense coup de cœur pour celui de Lyna Khoudri.
En bref : Un film d’une efficacité redoutable, qui traitera des attentats exclusivement du point de vu des enquêteurs, sans jamais nous montrer l’horreur, il se concentrera sur le travail des hommes et des femmes qui ont été en charge de trouver les coupables, une véritable course contre la montre au rythme saisissant, qui ne nous laissera aucun temps mort, nous immergeant pleinement dans ces quelques jours terrifiants !
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Pour le reste, je m'attendais pour ma part à un film plus émouvant, au vu de la puissance du sujet de départ. Aussi à un film plus transversal dans son approche, qui n'aborde pas que des considérations policières. Il y a sûrement une part de respect, de pudeur, de "trop tôt", de pas vouloir tomber dans le pathos ou le larmoyant, et surtout de ne jamais essayer d'expliquer, de comprendre et de trouver des raisons à ça. C'est tout à fait entendable et respectable comme approche, mais on ne parle du coup quasiment pas des victimes, l'aspect politique n'est pas vraiment traité, juste quelques incrustations d’émissions de télé en fond sonore, je sais que c'est touchy mais on ne voit jamais non plus les choses sous l'angle des terroristes (qui ne sont jamais montrés). On plonge vraiment, strictement, dans un polar qui nous décrit l'enquête qui a suivi les évènements. On le fait très bien, avec didactisme et réalisme, mais du coup j'ai eu un peu le sentiment de voir quelque chose d'hors sol, "que" un polar, passionnant, haletant, mais froid et pas marquant plus que ça - finalement peut-être pas assez "fictionnel", pas assez romancé. En tout cas Bac Nord l'année dernière m'avait plus marqué, alors que le sujet de départ était moins fort pourtant.
Mon ressenti sur l'interprétation est un peu similaire, les acteurs sont bons, franchement je devrais mentir si je disais untel joue mal ou est pas crédible. Mais je trouve que les interprètes, et leurs personnages, se font un peu broyer par la grandiosité du film et font un peu parti du décor, sans rien qui ressort réellement. Peut-être quand même une mention bien pour Anaïs Demoustier, déjà parce qu'on n'a pas l'habitude de la voir dans ce genre de rôle et aussi parce que son duo avec Lyna Khoudri forme tout de même la clé de voûte du film. Inès et Samia sont finalement les seuls personnages du film pour lesquels on a une sorte d'empathie et elles nous font largement oublier l'acteur oscarisé sur l'affiche, ce qui inspire quand même le respect.
On y découvre un jeune homme avec des valeurs familiales, amicales, à l'écoute des autres et des problèmes de son pays, dans une Amérique en changement mais encore marquée par le racisme.
Un amoureux de la musique et de son public, qui naïvement va se laisser manipuler par un manager égoïste et vénal (bien campé par unTom Hanks méconnaissable)
Une vie écourtée certainement par des addictions provoquées de façon à ce que quoiqu'il en soit The show must go on.
Austin Butler, l'acteur, est bluffant dans ses expressions et attitudes, dans sa façon de bouger. Inutile de dire que la musique est excellente ! Les images (mêlant parfois des archives d'époque) vont très vite, elles en paraissent parfois agressives mais servent le propos d'une vie courte et à 100 à l'heure.
Les dernières sont émouvantes et portées par une voix à nulle autre pareille.
Toute l'histoire de ce petit garçon devenu aveugle et qui va finir célèbre alors qu'il partait de rien est bien racontée, sans céder à la faciliter de s'apitoyer sur la cécité de son personnage, en montrant bien dés le début qu'il est volé et qu'il est un poids pour ceux qui travaillent avec lui.
Le personnage a une force qui lui permet de passer les obstacles jusqu'à son succès, malgré l'addiction grandissante à la drogue.
Les différents styles musicaux développés dans le film montre également très bien l'évolution musicale de Mr Charles.
C'est donc un très bon biopic qui rend bien hommage à ce génie de la musique, cet homme avec ses qualités et ses défauts, son enfance difficile, son handicap et ses addictions, bref, ce qui fait de Ray Charles cet être unique en son genre.
Voilà exactement ce que j’attends du cinéma français, prendre des risques, sortir des sentiers battus, aborder des sujets difficiles, presque sensibles même et le tout, avec une réussite assez bluffante. Je ne suis pas forcément une grande adepte des films de guerre, j’avais également peur qu’il souffre de la comparaison avec les Américains, qui ont sûrement fait les meilleurs du genre, mais sincèrement, il n’y a pas à rougir du résultat. Certes, le budget n’est évidemment pas le même, mais j’ai justement aimé le côté plus intimiste que ça lui donne, plus réaliste aussi, parce que justement moins dans la surenchère visuelle. D’autant plus que ça correspond parfaitement au conflit abordé, il ne faut pas oublier que c’est une armée avec peu de moyens, de simples civils qui se sont soulevés à la base et qui se battent comme ils peuvent. Pour tout vous dire, je connaissais peu cette histoire, mais lorsque je suis sortie de la salle, l’actualité a violemment résonné en moi, j’avais la terrible sensation que rien n’avait malheureusement changé. Il est difficile de concevoir qu’un peuple soit ainsi persécuté depuis tant d’années, qu’ils ne peuvent prétendre qu’à de courtes périodes de paix toute relatives. Mais il est encore plus inconcevable qu’en son sein même des divergences subsistent, créant ainsi une instabilité toujours plus grande. Plus que leur combat, c’est celui des femmes, simples esclaves sexuelles, elles deviennent des soldats redoutés, en face d’hommes qui ont peur d’être tués par elles et de ne pas accéder à une mort digne. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Caroline Fourest, elle a su nous plonger au cœur d’un pays dévasté par des conflits religieux, nous montrer sans fard, ce que la vie peut être là-bas. Visuellement, la qualité est là, peu d’effets spéciaux, pour un résultat tellement plus naturel, plus brut, qui correspond bien plus à la réalité des faits, aucune surenchère ici et c’est pour le mieux. La violence y tient évidemment une part importante, mais j’ai apprécié qu’elle soit plus suggérée que directement montrée, il est suffisant de comprendre les tortures infligées, en être témoins n’est pas nécessaire pour que ce soit impactant. D’ailleurs, certaines scènes restent particulièrement difficiles, mais la guerre est ainsi, elle se fait au prix de sacrifices, tant physiques, que psychologiques. En ce qui concerne le scénario, il n’est pas forcément très complexe, mais tout l’intérêt réside essentiellement dans la force de son histoire et dans ce que l’on pourra en retirer. Bien sûr, les femmes en sont les héroïnes, mais pour autant, on ne rejette pas les hommes, on ne les diabolise pas non plus, on dénonce certains monstres, mais on applaudit aussi ceux qui aident. Alors, il est encore plus beau de voir qu’il est possible de vivre ensemble, de se battre pour une bonne cause, en totale égalité et que la stupidité des uns, ne fait pas la généralité des autres. Tout est une question de solidarité, au-delà des religions, au-delà des langues ou des statuts de chacun, on peut vivre en harmonie, dans le respect des différences, le message livré est d’une puissance extraordinaire et surtout, d’une émotion rare. Quant au casting, il est parfait, j’ai un vrai coup de cœur pour Dilan Gwyn, Amira Casar est tellement charismatique et Camélia Jordana est tout à fait à la hauteur.
En bref : Un film de guerre plus intimiste que ce que l’on a l’habitude de voir, plus réaliste aussi, c’est un combat bouleversant qui nous est livré, où détermination et courage seront incroyablement percutants !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2019/10/29/soeurs-darmes/
J’avoue que je ne connaissais pas grand chose à cette époque et encore moins à ce système judiciaire très particulier, qui conduisait beaucoup d’accusés au bagne en Guyane. Eh bien, je peux vous dire que mon immersion dans ce monde fut difficile, c’est violent, cruel et pire que ça, c’est même inhumain, j’étais loin de m’attendre à ça, ce fut un choc. Il est certain que lorsqu’un crime est commis, il doit y avoir sanction, mais la punition doit rester un minimum respectueuse, on parle tout de même d’hommes et c’est d’autant plus le cas, lorsqu’il est question simplement d’un vol ou pire lorsque l’on est tout simplement innocent. Je ne vous le cache pas, il est très difficile d’assister aux traitements subis par ces hommes, tortures physiques et psychologues, privation de nourriture, enfermement sans voir le jour, c’est d’une cruauté sans nom. J’ai beaucoup aimé la réalisation de Michael Noer, tout en sobriété, il parvient à nous montrer le paradoxe qui existe entre l’enfer du bagne et le paradis que peut représenter la Guyane. D’un côté, les paysages sont absolument fabuleux, ils nous font carrément rêver, de l’autre, tout ce qui concerne cette prison, nous livre des images très fortes, des scènes parfois crues, mais malheureusement totalement réalistes. Il ne faut pas le nier, la violence y est omniprésente, que ce soit celle infligée par les bourreaux, ou celle qui existe inévitablement entre prisonniers, elle ne nous est pas cachée, malgré la dureté qui en résulte. En ce qui concerne le scénario, il peut être assez simple en apparence, mais l’importance ici, est surtout dans l’histoire vraie qu’il nous conte et en cela, c’est une incroyable réussite. L’aventure de ces deux hommes, réunis par la force des choses, sera incroyablement poignante, elle nous prendra littéralement aux tripes, elle nous fera vivre mille émotions. Nous serons immanquablement dans une véritable compassion avec eux, traversant le pire, leurs espoirs, mais surtout leurs épreuves, les punitions, les violences, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur cette amitié qui s’est forgée dans la douleur. Il faut le savoir, c’est un témoignage bouleversant, de ceux qui vous marque, qui vous fait voir la vie autrement, qui vous fait réfléchir et qui vous laissera avec les larmes aux yeux. Quant au casting, il n’y a rien à dire, le duo Charlie Hunnam/Rami Malek fonctionne à merveille, l’alchimie est bien là, ils sont superbement crédibles.
En bref : Un film extrêmement difficile, qui a eu l’intelligence de ne pas nous cacher l’horreur qui existait à cette époque, ce qui le rend plus réaliste et percutant, nous faisant ainsi partager une histoire intense en émotions !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2018/09/27/papillon/
La prestation des actrices, notamment Emma Stone et Rachel Weisz qui se livrent un duel sans répit à grand renfort de coups bas pour s'attirer les faveurs de la reine,
Les Moins :
- Une fin totalement bâclée
- Une "musique" plus qu’agaçante, c'est à croire qu'ils n'avaient plus d'argent pour la BO et qu'ils ont fait avec les moyens du bord.
- Des Grossièretés à répétitions, j'ai l'impression que c'était un peu à celui qui allait dire le plus de gros mots.
- Des moments de longueurs
Au final j'avoue avoir été très déçue par ce film, je ne m'attendais pas du tout à ça !
Je conseille donc cette comédie à la fois pour son humour et son côté satirique.
J'aime le concept de vouloir stéréotyper des gens et montrer qu'ils sont plus que cela. Il y a quelques scènes intéressantes, surtout celles de la fin où ils se confient. Surtout de se dire que c'est pas parce que nous sommes différents que nous ne traversons pas nécessairement des épreuves.
Un film à regarder, car c'est un classique quoi, en penser ce que vous voulez, j'ai pas tant accroché personnellement. Les acteurs sont bons toutefois.
Un questionnement sur les conditions sociales et les préjugés dans le lycée qui réunit toutes les personnalités qui font un lycée.
J'ai trouvé très percutante la façon comme "détachée" avec laquelle certains passages sont traités...
Ok, le film est drôle mais moins délirant qu’un Hudson Hawx, relax cool mais moins qu’un Océan Eleven, plein d’action mais moins qu’un Salt, de l’aventure mais moins qu’un Indiana Jones…
Le problème est ce mélange des genres un peu loupé qui fait que les casses et menaces sérieux atténuent l’humour de ceux-ci quand l’humour atténue la pression des scènes sérieuses…
Mais qu’importe, dans l’ensemble, c’était drôle, léger, sympathique cette bande de copine…
Mais la fin ???
Incompréhensible, sans logique, aucun sens !!!
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[spoiler]Mélanie Laurent qu’on retrouve 4 ans après, fraîche et pimpante dans le désert avec son gamin ?? Elle s’est fait tirer dessus, probablement emprisonnée et hop, elle est dehors ???
[/spoiler][spoiler]Adèle n’a pas su qu’elle s’en était sortie ? Elle s’est jamais renseignée sur l’enterrement ou l’éventuel procès ???
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[spoiler]Sam vient la retrouver après 4 ans, elle pouvait pas venir avant ?[/spoiler]
[spoiler]Et pourquoi Mélanie Laurent n’est pas revenu plus tôt alors qu’elles étaient pote à la vie à la mort ? Pourquoi 4 ans ??? Tu reviens direct ou tu reviens jamais, c’est quoi cet entre-deux à la noix ?
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[spoiler]Ce final est totalement brouillon pour faire un happy end débile en nous faisant croire que l’héroïne est morte mais non… Et la frustration vient de la phrase d’Adèle qui elle a eu le droit d’entendre l’histoire : « t’as intérêt à raconter et à raconter bien ».
Cette fin me frustre énormément et atténue le plaisir que j’ai eu à suivre le film.