Commentaires de films faits par DrunkenSailor
Répliques de films par DrunkenSailor
Commentaires de films appréciés par DrunkenSailor
Répliques de films appréciées par DrunkenSailor
J'avais complétement oublié mais j'ai du passer énormément de temps devant le dessin animé quand j'étais petit, et le film a tellement à coeur de lui rendre hommage que j'ai cru me retrouver devant.
On peut critiquer le fait que le film reprend beaucoup de mécanique de la série animé, et qu'en film, forcément, ça marche pas. Je suis pas objectif quand je dis que pour moi ça a marché mais du feu de dieu, les scènes avec Dino, les tablettes pour écrire, les voitures, les bruitages, le yabadabadoo, je suis a peu près sûr que c'était de très mauvaises idées d'adapté ça aussi fidèlement dans un film live... mais j'ai adoré.
La cerise sur le gâteau de mon amour sur ce film c'est le casting. John Goodman est peut être l'acteur que je suis le plus heureux de voir sur un écran, Rick Moranis est le choix de casting parfait pour Barney, et cerise sur le gâteau, Kyle MacLachlan en méchant fut une surprise géniale.
YABADABADOOOOOOO.
Sauf qu'au milieu le film change son fusil d'épaule et part dans une direction que je trouve moins intéressante.
La décision des Kranks au début de l'histoire, je la trouvais très loin d'être bête, ou méchante, je trouvais ça même plutôt cool et je me suis attaché a eux a travers cette lutte contre le conformisme des fêtes. Sauf que je me suis rendu compte a ce moment là que le film considérait leur décision égoiste et mauvaise.
Alors du coup oui le film comporte le message de noel classique, l'amour de son prochain, la tolérance, la famille, l'entraide, l'altruisme... Mais derrière ça moi je vois vraiment une incitation a suivre la masse et se conformer assez grossière qui m'a procurer un certain malaise.
Le film se termine sur une rédemption du personnage de Tim Allen... sauf que durant tout le film j'ai pas trouver grand chose a lui reprocher. Si les gens veulent pas fêter Noel foutez leur la paix, n'en faites pas des parias. Il y a vraiment quelquechose qui me dérange dans ce que le film véhicule.
Alors peut être que le film critique en fait subtilement la banlieue américaine, mais c'est pas l'impression que j'ai, c'est juste un film d'apparence innocent de noel. Et quelquechose me dérange vraiment dedans.
Je suis un peu triste parce que j'adore Dan Aykryd dans ce film, et Jamie Lee Curtis, et Tim Allen, et il y a le gamin qui joue Dewey dans Malcolm et c'est cool voilà...
Je me suis donc bien pris la tête sur un film assez insignifiant, mais ça m'emmerde, parce que quand je regarde un film de Noël je m'attends a sourire comme un débile devant une production dont je sais qu'elle est assez moyenne voir médiocre, mais qui a ce petit quelque chose de magique. J'ai souris, j'ai passé un bon moment, mais ma foi tout ce que j'ai énoncé m'a quand même plutôt gâché le plaisir.
Je voulais pas spécialement le voir, mais j'aime bien Fabrice Luchini du coup je me suis dis pourquoi pas, au pire ce sera juste sympa.
C'est pas sympa, vraiment pas sympa.
Le film se veut être une comédie, sauf que toutes les vannes du film c'est l'AVC de Luchini qui lui fait dire des conneries et c'est lourd, mon dieu que c'est lourd. C'en est malaisant.
Et au delà de ça, y a rien, c'est très mal écrit le film se perd dans des sous intrigues ridicule en oubliant parfois de les introduire, c'est démago, en bref ça se prends les pieds dans le tapis et Luchini ne sauvent pas le métrage, loin de là.
Le scénario est donc pas le point fort, même si au delà de sa simplicité j'adore cette histoire, qui comporte quand même des subtilités qui lui donne un certain charme.
Le vrai point fort du film c'est indéniablement ses visuels, que ce soit les fantômes, un peu grotesque mais que je trouve personnellement magnifiques, le traitement général des couleurs, ou surtout la magnificence des décors et des costumes, j'ai Crimson Peak imprégné sur la rétine depuis que je l'ai vu ! Mention spécial au trou dans la toiture qui laisse tomber la neige au centre du manoir, c'est splendide.
C'est un magnifique hommage aux films d'horreur gothique de la Hammer, un des films les plus abouti niveau visuel que j'ai vu chez le réalisateur, que je conseil très fort.
Sinon chaque segment a sa manière a su me touché, me faire rire, bref réussir ce qu'il entreprenait.
Les deux premiers sont plus portés sur la comédie burlesque a la Coen, et ça marche tellement qu'on sort en en redemandant, surtout le premier qui contient le potentiel pour un long métrage grandiose. Presque frustré que ce soit si court.
Les deux suivants sont plus touchants, avec un message assez clair et simple qui passe très bien, c'est agréable à suivre, les acteurs sont très bons, c'est beau.
Le cinquième segment m'ennuie, c'est trop long et ça raconte pas grand chose.
Et le dernier est une conclusion poétique très bien mené qui termine parfaitement ce film qui pour moi n'aura été entaché que par cette cinquième histoire.
Le film enchaine les clichés de film de mafieux sans vraiment de passion, assez froidement, le personnage incarné par Jared Leto est une immense coquille vide qui peut rappeler Ryan Gosling dans Drive sauf que dans Drive j'avais de l'empathie pour cette coquille. Ici... Aucune. Le personnage commet pas mal de saloperies dans le films, et pour que j'accepte ça et que je l'aime quand même j'aurais aimé le connaitre un peu plus. J'aurais aimé le connaitre juste un peu.
Un film qui navigue donc entre les personnages secondaires clichés et les grosses ficelles d'écriture, pour aboutir a un résultat déjà vu mille fois et pas vraiment digne d’intérêt. Le film ne se distingue ni par sa mise en scène, ni par son scénario, ni par Jared Leto, ni par que dalle.
Dommage.
Peut être celui que j'affectionne le moins (a part les boxtrolls que j'aime pas trop), le film n'atteint pas la claque visuel et poétique d'un Kubo et l'armure magique, ou le malaise jouissif de Coraline, c'est tout de même un excellent film d'animation qui se focalise vraiment sur une thématique, ici le rejet de la différence, et le fait vraiment bien.
Exactement le genre de film que tu peux montrer a tes gosses quoi, c'est beau, ça véhicule plein de super choses, Laïka je vous aime !
Sauf que Festen, en appliquant ces règles, arrive a être un des trucs les plus fort humainement que j'ai vu. C'est dérangeant, maitrisé dans les moindres détails sur le plan narratif, et surtout et c'est pour ça que c'est si dérangeant : ça sonne viscéralement vrai. Le jeu des acteurs très juste et naturel, la lumière naturelle elle aussi, l'absence d'artifice, la caméra de merde a l'épaule qui te donne souvent l'impression de voir un found footage, tout ça donne vraiment à Festen un sentiment de réel terriblement dérangeant. Et ça en fait selon moi un vrai chef d’œuvre.
Donc même si je trouve ça pas super intéressant sur le papier, Festen montre a lui seul que suivre les directives du dogme peut aboutir a un film magnifique.
Bon évidemment, Jason Segel = 0 objectivité, mais là je crois que j'ai trouvé le rôle dans lequel je voulais le voir. Jeff, ce rêveur, déconnecté du monde et qui croit aux forces cosmiques de l'univers, était fait pour être interprété par lui.
Je voulais pas écrire dessus a la base parce que je sais pas trop quoi dire, mais il fallait que j'écrive un petit truc dessus quand même parce que ce putain de tout petit film m'a ému plus qu'énormément de grosse production qui y mettent pourtant les moyens.
Et avant toute chose, je sais qu'on parle pas de séries ici, mais c'est un énorme coup de cœur et une de mes séries préféré, ça fonctionne niveau horreur, mais surtout ça fonctionne au niveau drame, et les deux dimensions s'articulent pour créer une œuvre qui te prends véritablement aux tripes, dont on regrettera seulement la fin, hyper simple et décevante surtout par rapport a la qualité général de l’œuvre.
Et c'était pas gagné vu que ses films, eh bah c'est vraiment pas ça.
Before I Wake, c'était cool, c'était cool mais c'était pas un film d'horreur du tout. Certes on en reprends beaucoup de gimmicks, des gimmicks qui me font très peur en temps normal genre des enfants avec les yeux tout noirs, une créature au design assez original et flippant... et j'ai pas détourner le regard une fois, y a pas de tension, pas d'ambiance, pas de surprise, pas de mystère.
Mais les personnages sont attachants, il y a une vraie poésie qui se dégage de quelques scènes, et l'explication finale est magnifique et n'est pas passé loin de me faire chialer.
Donc, mitigé.
Le film a pas grand chose pour lui, si ce n'est quelques visuels assez inspirés dans la foret, le scénario n'arrive a vraiment traiter aucune des vagues thématiques qu'il essaie d'aborder, le film ne démarre jamais, on y croit juste pas. J'ai éclater de rire devant les scènes d' """"entrainement"""", mais surtout...
Le fail de casting absolu. Entendez moi bien, voir Abigail Breslin me fait quasiment toujours plaisir, depuis little miss sunshine elle a toute mon affection, je l'adore dans Scream Queens, elle est très bien dans Maggie, mais elle est la dernière personne a qui j'aurais pensé pour un rôle de tueuse surentrainée !
Alors des fois, on est agréablement surpris par une performance du tonnerre sortie de nul part... Bon bah là non, hein, elle fonctionne pas du tout, malgré les efforts.
Donc voilà, a ne pas confondre avec "The Final Girls" qui est un super film, Final Girl est a laisser mourir au fond du catalogue Netflix.
On pensera évidemment devant le film a "The Raid", et a raison, ça se ressemble énormément et ça m'étonnerait pas que Iko Uwais ai été chorégraphe sur ce film tant on retrouve la même dynamique dans les combats.
Le scénario est minimaliste mais pas tant que ça, je trouve que tous les persos secondaire ont un petit quelque chose qui nous y attache et nous fait rentré vraiment dans les affrontements, et les protagonistes principaux sont vraiment assez passionnants. Et leur combat final, seigneur, probablement la violence la plus orgasmique que j'ai vu depuis The Raid !
A voir, revoir, et revoir encore si on aime le genre. C'est très particulier, mais du cinéma comme ça, j'en veux plus !
Alors évidemment devant une suite carrément moins bonne, c'est pas mieux. Déja pas de Spielberg, mais un français, Jeannot Szwarc, que j'aime bien parce qu'il a réalisé Hercule et Sherlock quand même. Et j'aime bien.
On a quelques scènes qui marchent pas mal, mais dans l'ensemble ça marche beaucoup moins bien, on recycle les thématiques du premier mais avec beaucoup moins de cohérence (on comprend dans le premier pourquoi le maire refuse de fermer la plage, on a pas de preuve "tangible", là on a une experte en requin qui dit "c'est PEUT ÊTRE un requin devant un orque a moitié bouffé, please) trop de personnage secondaire chiant, un truc ma foi très dispensable.
On retiendra quelques plan marquant et surtout une excellente performance des acteurs, ce casting prestigieux s'en sort à merveille.
Deuxième gros Western de cette année avec Hostiles, je trouve intéressant la manière que les deux films ont de traité la figure du cowboy, a mille lieu de la figure bad-ass et testostéroné qu'on peut se faire. Dans ces deux films on suit des personnages empli de doute, de failles, de défauts, et pas moindre. Grande prestation de Joachim Phoenix et John C. Reilly qui excellent à faire transparaitre la fragilité de ces deux frères pourtant As de la gâchette.
Je trouve l'idée de base du film vraiment très interessante, avec un pitch pareil tu pouvais tout faire, une vrai bonne comédie multipliant les situations cocasses, où un thriller dans lequel on suit des personnages torturés par le fait de pas savoir si leur mariage est un mensonge et si leurs propres sentiments sont réels etc.
Bon c'est ni l'un ni l'autre, a force d'essayer d'être les deux. Et au final ça raconte rien de bien intéressant, c'est pas très drôle, mais trop léger pour vraiment que tu t'attache aux enjeux, les scènes d'actions sont sympa sans être transcendantes, tu ne sais rien des personnages, des agences pour lesquels ils bossent, c'est un gros morceau de rien.
C'est un parti pris bien sur, de pas vraiment donner d'identité aux personnages, mais ça rend le film oubliable au dernier degré.
Quand j'ai vu un deuxième film sur Netflix, j'ai sauté dessus.
C'est pas vraiment aussi fun que le premier mais ça marche toujours très bien, surtout grâce a deux ajouts au cast : John Lithgow et Mel Gibson. Le premier surjoue à fond et le deuxième s'en fou royalement, mais ça a suffit a me rendre heureux.
Ce qu'on fait de plus classique en terme d'invasion de maison. Il y a une fille dans sa maison et un méchant qui veut rentrer la tuer, et il y a pas grand chose de plus à dire.
Le fait que la jeune écrivaine soit sourde muette apporte pas grand chose, il y avait surement des choses super a faire au niveau de la tension en jouant dessus mais c'est très peu et assez mal utilisé, sauf dans le final.
Niveau réalisation c'est ni bon ni très mauvais, disons qu'il y a pas grand chose de très intéressant, la lumière est fadasse et ne sert jamais le film c'est juste très faiblement éclairé c'est jamais utilisé comme un outil, et surtout en ce qui me concerne le tueur plombe vraiment le peu d’intérêt qu'aurait pu avoir le film.
Que le mec ai pas d'histoire je m'en fou, j'ai plus de soucis avec le fait que ce mec ne soit jamais inquiétant. Il a ni l'air d'un psychopathe, ni d'un tueur de sang froid, on dirait juste vaguement un gamin qui a trouvé une arbalète. Dans un combat 1v1 entre lui et l’héroïne, j'aurais parié qu'elle lui pèterait la gueule. Et dans ce genre de film il faut quand même ressentir un minimum de menace.
Enfin, ça a le mérite de durer 1h20, qui est déjà plus long que le temps nécessaire pour ce que ça a a raconter.
Le film m'a fait rire. C'est bas de plafond, mais je trouve que certains gags fonctionnent pas mal.
Je trouve la méchante hyper prometteuse avec un design vraiment classe et une histoire pas inintéressante même si complètement baclée dans le film.
Voilà pour les bons points.
Le plus gros problème que j'ai c'est au niveau des enjeux : comme pour le premier, Scott Lang n'a rien a foutre au milieu de l'intrigue, il est pas là c'est pareil. Et quand bien même, ce film c'est juste du remplissage merde. Tout aurait pu être fini en 5 minutes, on nous pond une pseudo intrigue avec une méchante sous exploitée et un méchant secondaire... horrible. Un type juste prétexte a pouvoir faire des scènes d'action parce qu'il a des sbires.
Bref c'est trop long pour ce que ça a a raconter, ça sert a rien, mais en même temps, c'est normal.
C'est un film de transition, tout le monde s'en fou de sa qualité, c'est juste pour que les gens se souviennent de Antman et faire redescendre la pression avant les deux très gros films a venir.
Donc ouais, pas très intéressant.
C'est pas horrible non plus, Gary Oldman est assez bluffant dans le rôle de l'IA et les deux autres sont pas mauvais non plus.
Le soucis c'est surtout que c'est prévisible, beaucoup trop prévisible. Tout ce que tu peux t'imaginer qui arrive avec ce pitch arrive. Du coup c'est très chiant a mater.
J'aime bien le travail qui est fait au niveau visuel sur l'interface de TAU, gagnant en couleur au fur et a mesure qu'il gagne en humanité, avec comme point d'orgue une scène vraiment belle pour le coup.
Mais c'est vraiment oubliable et ce sera vite oublié.
Je conseil énormément ce film, dans le genre j'ai rarement vu mieux. C'est bien réalisé, ça joue a fond sur les différentes peur du spectateur, les personnages sont écrit juste ce qu'il faut pour qu'on s'y attache.
Après je suis bon publique, les fonds marins ça me terrifie de base. Mais ce film est dans tous les cas, loin d'être un navet a requin.
Déja il faut relever un certain travail au niveau visuel, une aura crépusculaire entoure le lac pendant la quasi totalité du film. Je pense que c'est majoritairement de la lumière naturel, et je me dis que la fenêtre de tournage sur une journée ne devait pas être bien grande. Mais ça vaut le coup, c'est super agréable.
Pour rester dans le visuel, il y a dans l'ensemble une sacré retenu sur les gros effets numériques. C'est souvent de l'animatronique et quand c'est pas le cas, le film s'arrange pour pas que ce soit trop moche. En général.
Sinon j'adore les personnages et la dynamique qui se crée entre eux. Surtout entre le flic et le milliardaire bargeot, leurs échanges donne lieu a des scènes hilarantes. Je parle même pas du personnage de la vieille dame, qui est une usine a réplique culte.
Le film jongle effacement entre ses scènes d'humour, de tension et d'émotion (bon sur ce dernier point ça pisse pas loin) et les 1h20 passent au final, très vite.
Mais celui là a quelques idée qui me font dire que c'est le meilleur de la saga.
Déjà niveau enjeu, alors que souvent c'est juste un prétexte de revenir sur les "origines" ,cette idée de première purge est excellente pour plusieurs raison. Sur un plan purement cinématographique, ça permet de resserrer l'intrigue géographiquement a une seule ville. C'est con mais les trois premier n'ont jamais réussi a retranscrire efficacement l'ampleur national de la purge.
Aussi, c'est super intéressant de voir ce que les gens ressente alors que c'est le tout début de l'expérience, ceux qui y croient, ceux qui n'y croient pas, ceux qui veulent purger et savent déja ce que ça implique, ceux qui ne savent pas dans quoi ils se lancent... On voit aussi un truc que je veux voir dans la saga depuis le début : les implications dans les organisations criminelles.
Et surtout plus que jamais on voit de quoi veut vraiment parler James DeMonaco avec sa saga : de politique, et c'est le plus intéressant a ce sujet.
J'ai toujours gueuler que la saga utilisait mal son concept enfait, pour moi ça aurait du être des œuvres glauque et pessimiste sur les travers et les perversions de l'âme humaine. Mais ça a jamais été l'idée en fait. Tous les films croient en l'humain au final et montre du doigt un système politique.
Donc ce que je veux que ce soit bah on s'en fou, la démarche c'est de montrer le peuple face a un système qui veut sa mort et en ce sens la démarche est assez optimiste puisque chaque film se termine sur une happy ending dégueulasse. Le message c'est pas que l'homme est mauvais, c'est que le système l'est mais que si il se bat contre lui l'homme et ses valeurs survivent.
Le truc c'est que même dans cette démarche le manque de drame et l'happy end reste un gros problème. Pas un seul personnage auquel tu t'attache ne meurt. Et le film fini sur une "victoire". Tu ressors avec le sourire.
Si tu veux que tes films aient un impact même minime sur les gens, il faut les remuer un minimum, et je suis certains que la ligne qui sépare The Purge d'être une saga reconnue est très fine.
On a une formule qui marche, a voir ce qu'on en fait. Moi j'aime cette saga mais là, tout ce qu'elle est, c'est une saga sur laquelle il fait bon cracher quand on veut passer pour un cinéphile averti mais qui au final est juste une saga moyenne qui ne va pas au bout de ses idées mais qui fera toujours des entrées parce que comme je l'ai dis, la formule marche. Les gens iront le voir, même si c'est pour dire a quel point c'est de la merde.
Le propos est actualisé, pas vraiment de drogue ici mais plutôt question de terrorisme, et la question du bien et du mal avec des services secrets américains vraiment pas mis du côté du bien.
Le film dégage une froideur assez ouf, qu'on retrouvait déjà un peu dans le premier. Les scènes de fusillades par exemple me font froid dans le dos : c'est très factuel, on vise l'efficacité, pas d'émotion on ne tire pas sur des être humains mais sur des cibles a abattre.
A côté de ça Benicio Del Toro me bluffe encore, lui pour le coup est très touchant, peut être un peu trop même.
Je recommande chaudement, c'est une excellente suite avec des scènes fortes, des thématique importantes, un casting de batard et c'est un putain de bon film !
Tout le travail sur le son, cœur du film, est assez remarquable et j'adore la façon dont le film se construit et les trouvaille de scénario, notamment avec quelques Set-Up qui trouveront un excellent Pay-Off, inattendu, pertinent bref de la super came.
Les créatures ont un design plutôt intéressant même si peut être un peu compliqué pour rien, par contre avec la fin du film je me met a fantasmer une suite avec un changement de ton total, dans un trip de thriller action qui pourrait être super intéressant. Jamais ça arrivera mais laisser moi rêver.
Je ne remet pas en cause toute ses qualité et tout ce qu'il représente, c'est blindé de réplique culte, les acteurs débordent de naturel, ça sent la sincérité et l'envie de se détacher du cinéma traditionnel a trois kilomètre.
Mon problème est simple : je trouve que le personnage de Belmondo est absolument détestable. Déjà bah il tue un flic pour rien et n'éprouve jamais de remords, et également ce personnage est d'un sexisme assez prononcé !
Et je trouve bizarre que personne le souligne. C'est pas vraiment une critique qu'on peut faire au film parce que l'époque tout ça tout ça.
Mais je trouve quand même ça abusé, l'emprise qu'il essai d'avoir sur sa partenaire, les quasi ordres qu'il lui donne constamment, le nombre de réflexion tellement beauf (alors que Godard ça incarne quand même un certain raffinement paradoxalement) et le fait que quand même le mec fait arrêter le taxi pour aller soulever les robes dans la rue... Mon taux d'empathie pour ce type est dans le négatif.
Même si le personnage de Jean Seberg pour le coup, n'est pas vraiment là dedans, elle est un personnage profond qui malgré le bonhomme qu'elle a sur le dos, est son égale, a ses volontés et s'y tient, et ne cède que très rarement aux caprices de l'autre gros con. Et c'est surement cette dynamique relationnel qui fait tout le sel du film.
Après ça a beaucoup de charme dans son ensemble et ça se regarde encore très bien en témoigne les nombreux commentaires positifs. Et c'est un film qui fait l'histoire du cinéma donc je peux brailler autant que je veux c'est parfaitement stérile.
Je trouve que ça dépasse assez le stade du film de noël classique sur lequel on rajoute de la vulgarité de façon artificielle pour avoir l'air subversif. C'est vraiment crade, les blagues sont immondes, mais surtout le film est quand même assez dépressif avec un personnage principal plus complexe qu'il n'y parait.
Bref attention a ne pas mettre vos enfants là devant par inadvertance, c'est pas pour eux, mais je recommande tout de même le film pour les adultes aiment ce genre d'humour très gras.