Je m'attendais tellement pas a ça. Ce film est génial.

Je met vraiment ce film dans la veine de Kingsman au niveau du délire en fait, c'est du gros n'importequoi, ça encule les règles élémentaire de la physique et de la logique la plus élémentaire, mais pour peu qu'on accepte d'y croire, c'est jouissif.
Déja visuellement il y a des trucs assez fou, avec quand même un petit faible pour le moment de la bagnole/tremplin/salto.

Mais outre le gros délire d'action je trouve, dans une certaine mesure que le scénario est hyper original et rafraichissant.
On passe pas a côté de certains écueils, mais je trouve vraiment les retournement de situation dingues.

Spoiler(cliquez pour révéler)

C'est vrai que l'agent trahi par son organisation, c'est du vu mille fois, mais jamais comme ça ! Ici tout le truc sonnait comme un film d'initiation où le mec arrivait dans l'organisation, butait les méchants et basta. C'est comme si au millieu de Kingsman on apprenait que LOL en fait Colin Firth veut te bouffer le cul. Et oui j'arrête pas de comparer les deux films parce que vraiment je trouve le délire similaire.

Je trouve que ça marche hyper bien, et le titre, "choisi ton destin", prend sens, alors que ça serait pas le cas si il avait juste rejoins la confrérie et buté Cross.

Et du coup je suis assez partagé sur une chose : la liberté par rapport a la BD.
Je trouve dommage d'avoir un peu lâché le côté "sans concession" que semble comporter l'oeuvre de Mark Millar (aaah mais c'est pour ça la ressemblance avec Kingsman...) pour en faire un produit au final pas trop borderline mais assez consensuel.
Mais en même temps, je trouve les ajouts super malin, par exemple la société était dans le comicbook une ligue de supervilain. En faire des assassins d'un ordre millénaire permet de pouvoir vraiment les prendre pour des gentils, et surtout : leur cible leurs sont donnés par un métier a tisser géant qui leur tisse des trucs en code binaire ! c'est géant !

En bref je pensais pas dire ça, je m'attendais a un vieux navet, mais je recommande chaudement ce film !

Comment vous dire, qu'a chaque film Dolan parvient a me mettre totalement sur le cul ?

Déja j'aimerais clarifier un truc auprès de tous ceux qui taxent le film de " film de bobo", "branlette intellectuelle" et autre truc du genre.
Oui le film répond parfaitement a la description du film d'auteur tel qu'il est généralement conçu. C'est des gens qui parlent et qui s'engueule, le tout a un repas de famille, en fumant des clopes. Le cahier des charges est on ne peut plus rempli. Mais dieu que ce film est bon.

Je trouve dingue qu'on dénigre un film dès que celui ci est intelligent, qu'on le taxe directement de "prétentieux", "bobo".
Je comprend qu'on adhèrent pas, évidemment, mais j'ai tendance a m'offusquer de voir des gens critiquer un film pour être intelligent.

Attention a ne pas mal interpréter mon propos : je ne dis absolument pas que ce genre de film a le monopole de l'intelligence ou je ne sais quoi, pas du tout je suis même le premier a dire d'un film qu'il se donne beaucoup d'air intelligent pour pas grand chose, mais quand c'est ça je parle du fond de l'oeuvre qui n'est pas a la hauteur de la forme qu'il se donne.

Les gens qui critiquent "Juste la fin du monde" se formalisent pour la forme qu'il prend, sans même chercher a y voir le fond qui est ici d'une richesse incommensurable et tout a fait en harmonie avec la dites forme.
Ce film est dingue, les émotions qu'ils véhiculent sont d'une force énorme, il parle de différente problématiques au cœur de cette famille dysfonctionnel avec beaucoup de sensibilité.

Le film a deux gros point fort : son réalisateur et ses acteurs.
Malgré un presque huis-clos, Dolan fait de la mise en scène vraiment folle, le travail sur la lumière est dingue, les cadrages hyper bien pensé, mais merde ce mec a un talent de malade !
Et puis les acteurs, bordel, offrent des prestations innommables. Et là où c'est beau, c'est que c'est absolument tous. Tous sont parfait.
Les dialogues sonnent faux, j'ai vu dire, oui, ils sonnent faux comme ils sont censé sonnez faux dans ce genre de situation. Situation qui elle, sonne viscéralement vrai.

Encore une fois Xavier Dolan tape en plein dans le mille, et parvient a se renouveler tout en conservant sa patte.
Et du haut de ses 27 ans, que de chefs d’œuvre il a encore a nous offrir.

Premier film tourné aux états-unis par John Woo, et le moins que l'on puisse dire c'est que ce sont des débuts balbutiant.

Mais dieu que j'aime ce film, et je l'aime autant pour ses qualités que ses défauts.
Les scène d'action sont hyper bien troussé comme d'hab, mais là on part dans le surréalisme le plus total.
On assiste presque a une sorte d'autocaricature de la part de John Woo, il abuse totalement sur les pigeons et les trucs qui explosent pour un rien, mais c'est a la fois très classe et hilarant.

Le film en fait tellement des caisses pour rendre le personnage de JCVD stylé et ténébreux que.. ça marche en fait. C'est hyper forcé, mais c'est tellement forcé et Van Damme a tellement l'air d'y croire, que ce personnage est hyper classe malgré sa coupe de cheveux improbable est son nom.. pas très "star de film d'action" !

Du coup j'aime profondément ce film, malgré tout ses éléments presque nanardesque, c'est hyper, hyper cool !

Si on ne devait retenir qu'un seul film de la filmographie de John Woo, ce serait celui là.

Non seulement le film incarne a la perfection ses thématiques, a savoir l'opposition entre police et mafia, les héros rivaux mais étant les deux faces d'une même pièce, chacun d'un côté de la barrière, bref, voilà. Mais surtout le film est le plus epic, le plus énorme, le plus incroyable film de gunfight que j'ai vu de ma vie. La scène de l’hôpital est juste dantesque, ce film est un chef d’œuvre absolu de film d'action.

Et je trouve vraiment beau que sa dernière note honkkongaise soit celle ci, il termine vraiment en beauté avant de partir pour les états unis, chapeau bas.

J'ai voulu voir ce film avant l'original, pour ne pas le juger en rapport avec lui.

Verdict ? Je m'en tape totalement. Le film est hyper oubliable dans l'ensemble, même si on en ressortira quelques trucs sympa, et d'autre moins sympa. J'ai par exemple vraiment trouvé sympa les parallèles sur lesquels le film repose au niveau de ses scènes les plus importantes, c'est symbolique, puissant, une bonne idée en somme.

J'ai beaucoup plus de problèmes avec deux trucs en particulier, a savoir déjà le jeu des acteurs, fade, lisse, médiocre, il y en a pas un seul a sauver. Même Morgan Freeman me fait peine a voir.
Et également, la morale du film. Je pense que ça passait dans les années 60 mais là vraiment, j'attend pas d'un film qu'il me prodigue littéralement l'enseignement de Jésus.
C'est totalement osef déja dans le film, même si en fait pas tant que ça, puisque tout le film est quand même parsemé d'éléments menant a cette morale. Sauf que je la trouve relativement.. chelou. C'est un genre de spoil, mais en gros la conclusion du film c'est littéralement "suivez l'enseignement de Jesus". A la lettre. Aimez vous les un les autres. Mouaiiiiiiiiiis.

C'est n'importe quoi ce film; les vrais historiens savent que la vérité a propos de la cène, c'est que saint-pierre est un lapin... (les vrais comprendrons ! )

Conneries mise a part, je vais me risquer a dire que le film comporte pas mal de faille, tout en étant quand même vachement bien réalisé, avec de super idées de scénario.

L’enquête est très prenante, c'est haletant, les 3h passent relativement vite, en fait j'ai surtout un problème avec les personnages proposés et certains retournement de situation.

Pour les personnages, j'ai surtout un soucis avec celui de McKellen. Et c'est aussi lié au problème de twist susnommé.
Niveau twist, il y a aussi au niveau de l'identité du "graal" qu'on a déja vu venir depuis deux heures mais qui est présenté comme LA révélation.
Également, je sais pas qui est gentil, qui est méchant, qui veut faire quoi au final, c'est un sacré bordel.

Après je pense que j'ai pas du tout compris toutes les subtilités du film non plus, mais celui ci me laisse comme un goût amer dans le fond de la gorge.

Ce film est.. bleu. Très bleu. Je HAIS ce filtre bleu immonde.

Et j'aime vraiment pas ce film. C'est un premier film avec très peu de moyen, je le conçois, ça excuse certaines choses comme les effets spéciaux. Mais d'autre pas, c'est vraiment pas inspiré au niveau de la réal, les acteurs sont médiocre, les personnages insupportables ( le plan séquence dans l'abri souterrain, c'est un des pire truc de cinéma que j'ai jamais vu, des gens qui gueulent tous en même temps et une caméra qui sait juste pas quoi foutre..) et ce putain de filtre bleu putain.

Et je sais pas pourquoi le film nous fou des aliens, a part pour nous taper un pseudo twist a la fin. J'ai rien compris aux intentions des réals avec ce film.

Le film commence vraiment bien : une histoire d'infection vampirique qui a été assimilé par la société, où les gens normaux sont les vampires et la minorités les humains. A partir de ça il y avait plein de truc intéressant a faire.

Mais non, le film préfère se vautrer dans le manichéisme le plus total, propose des personnages fadasse et un scénario des plus banal en plus d'être bancal. On aurait pu parler de l'acceptation du vampirisme, poser la question de le voir comme une évolution ou pas. Peut-ont dire qu'un changement a ce point assimilé par le monde depuis plus d'une décennie est encore une maladie ?
J'ai rien contre le fait de poutrer des vampires, mais là les vampires sont les gens de tous les jours et semblent bien vivre ainsi.

Et sans proposer un propos hyper intéressant parce que je suis bien conscient que c'est beaucoup demander, je m'en fiche, je prend le film pour ce qu'il est, mais le film pose des pistes interessante et original avec cette histoire de pénurie de sang, parabole bien pensé d'une pénurie de matière première IRL. C'était vraiment intéressant, alors pourquoi ça finit par passer au second plan et on nous pond une histoire de remède a la con ?

Bref, peut mieux faire, vraiment.

Très sympa même si comportant des défauts assez majeurs, genre niveau effets spéciaux c'est vraiment pas ça, mais alors vraiment pas, il y a des ficelles de scénario énormes.

Mais je trouve le film vraiment raffraichissant, et je trouve que Michael J. Fox y pète la classe, c'est vraiment cool de le voir dans ce genre de rôle.

Plusieurs constats :

-Beowulf pète complètement la classe, le mec se fou a poil pour combattre sur un pied d'égalité avec un fucking démon, si ça c'est pas stylé quand même.

-L'adaptation avec Christophe Lambert était vraiment a chier et ne reprenait qu'a peine la surface de l'histoire.

-La performance capture est vraiment bien maitrisé, Zemeckis a progressé depuis le Pôle express.

-Mais je trouve toujours assez naze de faire des films totalement en perfcapture. Je trouve que aussi bien fait que ce soit, ça n'a aucun charme, et pour le moment on en est pas a avoir l'impression que ce sont de vrais prises de vu.
Le seul intérêt c'est que ça permet pour un budget moindre de faire des scènes vraiment stylé, donc bon je vais pas cracher dans la soupe le film est très cool.

Là je ne vais pas m'étendre, et tenir ma promesse pour une fois : Lost in Translation est LA comédie romantique, le film le plus génial de Coppola, et vous devez le voir.


Bisous.

Donnnc. Sofia Coppola. Je pense pouvoir dire que j'adore son travail, j'ai visionné cette semaine sa filmographie et je suis franchement conquis, mais.. Somewhere.

Le film est pas objectivement mauvais, les plan sont magnifique, et plein de sens, tout comme le montage, c'est presque son film le plus intelligemment pensé.
Mais c'est l'archétype même du film d'auteur chiant avec des gens qui se font chier.

J'admire Sofia Coppola car je trouve incroyable comme elle peut nous montrer des gens se faire chier sans que nous même on se fasse chier. Somewhere est clairement fait, pour nous ennuyer, et je trouve presque qu'elle tombe lamentablement dans l'auto-caricature. Et encore une fois c'est plein de sens mais.. juste non.

Et ça m'emmerde parce que les acteurs assure, c'est surement son film le mieux réalisé et pourtant ils le sont tous, mais malgré ça.. je ne veux surtout pas le revoir.

On prend les même et on recommence. Le film a le mérite d'actualiser son propos, en donnant un discours sur la protection de donnés etc etc, m'enfin c'est un peu facile, surtout que osef, c'est secondaire. Comme tous les enjeux des films Jason Bourne. Le seul truc qui compte, c'est :
-CIA vouloir tuer Bourne
-Bourne pas vouloir
-Bourne enculer CIA

C'est le même délire, encore et encore, des gens qui marchent vite, des scènes avec des types qui traquent Bourne derrière des écrans.. les autres films avaient le mérite de chacun apporté quelquechose a la saga avec des enjeux relayé au second plan mais intéressant. Là, même pas.

Pourtant on a faillit avoir une sorte de machin intéressant sur les conséquences des actions de Bourne a travers le personnage de l'atout joué par Vincent fucking Cassel. Sauf que en fait non, parce que vraiment le monde est petit (comprendront ceux qui ont vu le film)

Le film est loin d'être un chef d'oeuvre mais est franchement très très cool.

C'est un super film d'action, avec des oneliners efficace, des scènes d'actions bien troussé et un scénario qui sous ses apparences simple nous offre une belle histoire de rédemption, et de retrouvaille père/fille. Très loin au passage d'être des personnages lambda de film d'action, on est loin de Liam Neeson et sa gosse dans Taken.

J'attendais pas forcément ce film au tournant, et bien c'est une véritable bonne surprise.

Le film a un postulat de base simple mais percutant, qu'il exploite avec pas mal de talent.
Je suis vraiment conquis par le concept en lui même, qui a lui seul arrive a jouer sur une de nos peur les plus primaires : celle de l'ombre, de l'invisible, l'indiscernable. C'est bateau mais il fallait y penser, et la mise en scène autour de ce concept est vraiment très très stylé. Les jeu de lumières bien évidemment mais pas que.

Reste certains éléments de scénario téléphoné (c'est de la lumière NOIRE.. forcément..) mais néanmoins des twist vraiment sympa, pas forcément inattendu mais très fort.

Tous les personnages suivent un parcours psychologique vraiment lourd de sens, et c'est appréciable

Je conseil donc, vivement !

Je peux pas laisser passer ça, vraiment, vraiment pas. J'adore John Hughes, Breakfast club et la folle journée de Ferris Bueller font de lui, pour moi, le réalisateur majeur en matière de comédie teenage.

Mais 16 bougies pour Sam me donne des remontés gastriques assez impressionnantes.

C'est un des plus gros ramassis de cliché nauséabond, et de morale très très limité que j'ai vu.
C'est là les plus gros, et peut être même les seuls problèmes du film mais c'est dans des proportions telles que c'est impossible de laisser passer ça.

L'histoire d'amour déja, centre du récit qui n'a pas beaucoup plus de sens que n'importe quelle comédie romantique random. Mais c'est pas le plus grave, on a aussi le droit a un "chinois content", les "geeks" du films sont des clichés sur pattes (traduit "nuls" en vf.. voila) et surtout ce qui me tracasse ce sont les soucis moraux. Déja, la soeur de Sam qui s'engage dans un mariage qui sera vraisemblablement malheureux, mais ça on s'en branle totalement visiblement, l'important c'est que Sam pécho le BG.
Ce même BG qui a refiler sa copine raide morte a un gosse pour qu'il puisse la violer oklm. Si si, c'est ce qui se passe. "Have fun" qu'il lui dit. Et je m'en fou que le lendemain elle dise au gosse que c'était trop bien et lui roule une galoche, profiter d'une fille bourrée pour avoir des relations sexuelles, c'est un viol, même si le ton du film est tout beau tout joyeux. C'est pas le seul soucis du genre, c'en est blindé, mais ça c'est le torrent d'eau qui fait déborder le vase.

Alors oui, "l'époque blablabla", je peux laisser passer des trucs, évidemment, le chinois content me fait autant marrer que le chinois véner dans Diamant sur canapé, mais certaines choses qu'importe l'époque, n'ont pas de passe droit. Le film est sorti en 1984, c'est pas non plus le moyen age bordel, et autant je suis pret a tolérer le sexisme d'un film rapport a son époque, autant ça c'est pas tolérable, ça l'a jamais été et le sera jamais.

Je vais accepter de voir ça comme des maladresses de premier films, mais mon amour pour le monsieur en a pris un sacré coup et ce truc me restera en travers de la gorge.

Pas du tout au niveau de son grand frère mais sympathique. La première partie est vraiment interessante, c'est vraiment cool de centrer 50% du film sur la reprise de l'épidémie, c'est original et bien foutu, et puis Robert Carlyle est trop bien voilà.

Mais la deuxième partie se vautre dans un manque d'originalité assez chiant, et surtout, les mecs utilise la musique de John Murphy nimporte comment ! Et ça, c'est un sacrilège. Bon cette musique rendrait épique n'importe quelle scène, mais c'est trop facile. On met pas cette musique quand tout redevient calme.
Elle n'a sa place que la première fois qu'elle est utilisé.

A part ça c'est quand même une suite assez honnête.

Alors je vais pas dire qu'au premier visionnage j'ai tout compris, va falloir le revoir, mais ce film est un chef d'oeuvre.

Un compte macabre, erotique, un film touchant et a l'humour burlesque qui ne parvient pas a entacher sa profonde philosophie. Je m'attendais tellement pas a ça. C'est le genre de film qui se passent de mots, il faut le voir et c'est tout. Ce film est beaucoup trop méconnu pour l'experience de malade qu'il offre.

Un des films les plus mal gaulé que j'ai vu dernièrement. Ce film, c'est 1h40 de Kevin Hart et Dwayne Johnson qui font de l'impro nul autour d'un scénario nul avec une réalisation nul.

Je dis pas que les mecs sont pas drole hein, ils ont du potentiel, mais là ça marche pas, on sent que c'est que de l'impro et qu'on veut trop en gardé, ça casse le rythme du film qui se retrouve a être franchement chiant. En plus d'être prévisible et cliché au possible.

A boycotter

Romero et Argento qui unissent leurs force pour adapter deux très bonnes nouvelles d'un de mes auteurs favoris, ça avait tout pour me plaire. Résultat ? Pas mal mais peut mieux faire.

Et je pense pas que le problème vienne du travail des deux gus susnommé, mais plutôt du fait que le gros interet de Poe, c'est sa plume, ses œuvres ne sont pas faites pour le cinéma. Tout de même, c'est très plaisant de le voir adapté de la sorte, et le film est très agréable.

Braindead, c'est le chef d'oeuvre, que dis-je le monument, du film gore et décomplexé. Peter Jackson est quand même un type assez incroyable pour marqué l'histoire du cinéma a travers des œuvres ultra différente.

Pas vraiment besoin d'en rajouter, dans son genre ce film est le meilleur, une inventivité visuel monstre, des répliques cultissime ("Au nom du seigneur, je vous botte le cul", ça va devenir une de mes punchline récurente.) je conseil un milliard de fois ce film aux amateurs du genre, et même les autres.

J'y allais pour être honnête, pour voir 1h30 de Blake Lively en bikini, pensant que le film serait un navet.

Bonne surprise, absolument pas. C'est pas fou, mais c'est carrément solide.
Le film a des défauts, un peu de remplissage aurait pu être évitable, certains clichés aussi, il y a des sacrés incohérences (vu la taille du requin et comme il est véner, une si petite morsure, c'en est risible)

Mais la réal est sympa, il y a de vrai bonnes idées et certaines scènes de tensions passent franchement très bien.

Voila, pas fou, pas révolutionnaire mais un film de requin plutôt sympa.

Le film est étonnamment a la fois un film pas mauvais, et un super nanar. L'impression que j'en retire est très étrange.


D'un côté le film propose un univers vraiment original, avec des idées assez novatrice et montré au spectateur avec pas mal d'efficacité. C'est assez rythmé et faute d'être original l'architecture du scénario tient la route.

Mais si on regarde le design naze des robots, l'idée d'une brigade anti robots ménagers, la tronche du méchant, la love story nulle, le jeu du gamin, la moustache de Tom Selleck, les erreurs technique énormes, et les grooosses envolés nanardesque par moment.. beh le film est un epic nanar !

Inégale, mais dans l'ensemble vraiment cool. On reconnait vraiment les segments fait par Tarantino et Rodriguez, c'est intéressant de voir un film réaliser par quatre personne, ça met vraiment en relief la patte de chacun.

Je trouve que seul les segments des deux susnommés valent le coup.
Déja Tim Roth surjoue beaucoup moins, et la différence entre les segments me pousse a penser que c'est une question de direction d'acteurs.
Et puis c'est juste plus interessant, le segment de Quentin est jouissif au possible, dans son plus pur style.

Le film vaut surtout pour cette étonnante prestation de Coluche, totalement a contre-emploi dans un rôle ô combien dramatique et qui lui va ô combien comme un gant.

Le naturel de son jeu est ahurissant, et vient nous rappeler que derrière le comique, le bout en train, l'homme est parfois une âme a la dérive, comme Coluche l'était a l'époque.

Une pépite. Ce film est le meilleur que j'ai vu au cinéma depuis très longtemps, j'en chialerais tellement c'est beau.

Comme a chaque fois que je suis bouleversé par un film, je ne saurais vraiment réussir a argumenter dessus, je vais surtout vous conseiller de le voir. C'est un super film catastrophe, un excellent film de zombie, un thriller haletant, et surtout un film tellement chargé de poésie et d'émotion que j'en chiale encore. Il y a plusieurs scènes absolument énorme, dont je me souviendrai longtemps, ce film est ce qu'on peut aisément qualifier de chef d'oeuvre. Et je mesure mes propos.

L'été aura été riche en déception au cinéma, mais l'existence seul de ce film me fait tout oublier. Si vous ne devez voir qu'un seul film cet été, c'est celui là.