Commentaires de films faits par Echo-Engoulevent
Répliques de films par Echo-Engoulevent
Commentaires de films appréciés par Echo-Engoulevent
Répliques de films appréciées par Echo-Engoulevent
Je crois que la bande-son tonitruante y est pour beaucoup... Néanmoins, les personnages sont très attachants, j'ai adoré l'expressivité de Oh. Le côté amusant est distrayant sans être réellement drôle (mais je suis particulièrement difficile à ce sujet), l'histoire reste relativement prévisible bien que ce ne soit pas trop grave (ce n'est pas le genre de film que l'on regarde pour être surpris).
Bref, j'ai passé un agréable moment mais sans plus, voilà.
Je trouve que la relation entre les personnages est ultra-intéressante et d'un réalisme terrible (bon, après tout, c'est normal, c'est tiré d'une histoire vraie), la descente aux enfers subtile mais véridique de Lizzie a quelque chose d'incroyablement passionnant, les réflexions quant aux relations entre les personnages, la façon dont cette jeune fille se fout en l'air, admet que son comportement n'aide en rien mais ne parvient pas à l'améliorer, suivie de cette conclusion, en fin ouverte, qui laisse le spectateur se faire son propre avis, sa propre opinion ; pour toutes ces raisons, je recommanderais ce film.
Je ne l'ai pas mis dans la catégorie "pas appréciés" parce que ça reste Star Wars et que je ne me suis (presque) pas ennuyée.
Le début, j'étais dedans, emballée et tout, prête à ce qu'on m'en mette plein la vue et persuadée que le résultat serait meilleur que le précédent (que j'avais bien aimé mais qui n'avait rien d'original par rapport aux précédents). Et dans un premier temps, ça a fonctionné. Puis il y a eu un événement qui m'a paru totalement incohérent
Et en effet, ce fut le cas. Je ne citerai pas tout ce qui m'a fait tiquer et, n'étant pas une puriste, il est possible que, d'une part, je sois passée à côté de certaines incohérences encore plus monumentales et, d'autre part, que certaines aient en fait une explication logique pour qui s'y connait. Quoi qu'il en soit, le scénario manque totalement de fond, les combats de sabres sont nazes et ridiculement chorégraphiés, les neuf dixièmes des actions des personnages ne sont pas développés ou justifiés (de même que leur caractère, au passage, merci des clichés), même les effets spéciaux étaient quelconques lorsqu'ils n'étaient pas carrément mauvais (je pense en particulier au rendu de texture sur les créatures divers et variées, on sentait le digital à mille kilomètres) et l'humour était d'une banalité affligeante.
Bref, sans avoir passé un mauvais moment, je dois admettre que la dernière demi-heure était celle de trop, et j'étais bien impatiente que ce film se termine.
[spoiler]Le seul point positif qui me reste, c'est ce moment que j'ai trouvé absolument magnifique où Holdo fait passer le vaisseau en vitesse lumière et traverse littéralement la flotte du Premier Ordre. Okay, ça, ça en jetait.
J'adore le fait que les personnages soient communs, qu'ils aient une vraie âme mais qu'ils puissent au fond être n'importe qui, le vendeur du supermarché, le type qu'on croise dans la rue, celui qui attend à l'arrêt de bus.
L'histoire n'est pas exceptionnelle mais elle possède la justesse de la réalité et correspond parfaitement à son titre.
Que dire ensuite des acteurs qui sont vraiment touchants, de ces musiques superbes ?
Et j'ai adoré me balader dans Dublin avec les personnages.
Bien sûr, l'histoire est super-prévisible. On sait tous comment ça va finir (encore que le joli twist de la fin m'a surprise - c'était une idée brillante, j'ai vraiment eu peur) mais c'est un peu la raison pour laquelle on regarde ce film : c'est léger, ça fait du bien, on ne se prend pas la tête, les personnages sont attachants et amusants, mais ce n'est pas non plus d'une niaiserie confondante ou d'une bêtise abrutissante.
Karen Gillan est une actrice géniale, j'ai adoré l'ambiance écossaise et le foisonnement d'accents, j'ai même ri une ou deux fois, bref, j'ai passé un bon moment.
L'idée de base est cool. Le fait que l'histoire soit prévisible, qu'on sache ce qui va mal tourner et comment, que le personnage principal prenne des décisions merdiques, que l'on devine d'emblée qui sont les "méchants" et les "gentils" dans l'histoire, tout ça, c'est rien, ça n'enlève rien au film.
Le problème, c'est que tout est traité en surface.
Premier point : les personnages manquent de profondeur.
Ensuite, Ty Lafitte : qui est ce mec ? Ouais, le concepteur du réseau, d'accord, mais comment/pourquoi s'est-il fait évincer ? Ses réactions sont totalement incohérentes vis-à-vis de Mae : d'abord, il lui fait confiance parce qu'elle semble différente ; on ne sait pas ce qui l'a mené à cette conclusion mais soit, pourquoi pas. Cependant, une fois qu'il est clair qu'elle joue totalement le jeu de la compagnie, comment se fait-il qu'il se plie à ses moindres désirs ? (okay, un peu excessif, mais pourquoi est-ce qu'il l'aiderait, à la fin, sans garantie que c'est pour un mieux ?)
Je m'arrêterai là pour les personnages, il y a encore mille choses à dire.[/spoiler]
Deuxième point : le scénario. Il ne se passe presque rien dans ce film... Et quand il se passe quelque chose, les réactions des personnages sont tellement décalées, tellement "soft" qu'on ne se sent pas impliqués (je pense entre autre à l'incident avec les parents). Du coup, tout se déroule sur le même fil, manque de relief et de surprises (ce qui ne serait en fait pas grave si la réaction des personnages était plus contrastée).
Troisième, dernier et principal point : la fin. [spoiler]Imprévisible, certes. Mais pourquoi imprévisible ? Parce qu'en totale incohérence avec le personnage de Mae. Cette fille, bien qu'elle semble ne pas savoir que penser de ces innovation - d'une part prête à y perdre son âme, d'autre part remettant les choses en question - se laisse faire avec une naïveté confondante. Sa seule prise de position est la transparence totale qu'elle impose à ses boss, ce qui est un intéressant rebondissement scénaristique auquel, pour être honnête, je ne m'attendais pas. Et c'est là, précisément, qu'aurait dû se terminer le film. Selon que logique en vient-elle à réclamer cette transparence pour le monde entier ?! Soit c'est une fille totalement stupide (contrairement à ce qu'on nous démontre tout au long du récit) incapable de voir plus loin que le bout de son nez et d'imaginer les conséquences futures, soit elle est devenue tellement amère qu'il s'agit en fait d'une sorte de vengeance. Si c'était bien le deuxième cas, il aurait fallut la laisser macérer dans sa dépression un peu plus longtemps que cela.
Un point positif en-dehors de tout cela : Emma Watson, qui n'est pas selon moi une actrice de grande envergure, est néanmoins parvenue dans ce film-ci à me faire oublier Hermione Granger.
En fait, on dirait qu'ils avaient prévu le scénario pour deux films, puis ont réalisé que ça n'arriverait pas, et ont grossièrement tranché dans le vif pour que tout tienne en environ deux heures. Du coup, on se trouve face à un truc bien fichu à la base mais mal ficelé dans les finitions.
J'ignorais tout du pitch, sauf qu'il s'agissait d'un thriller.
En conclusion, il s'agit d'un film très intéressant. Je suis certaine d'avoir manqué la moitié des métaphores et références bibliques présentes mais celles que j'ai comprises étaient déjà d'une justesse percutante.
Je ne crois pas que ce soit un film que l'on puisse résumer avec un "j'ai aimé" ou "je n'ai pas aimé", aussi justifiée que soit cette opinion.
Ce film m'a touchée bien plus profondément que je m'y attendais, moi qui ne suis qu'une néophyte au sujet d'Amy Winehouse, et m'a laissée avec un sentiment d'entre-deux et de tristesse surprenants.
Tout d'abord, je dirais ceci : il s'agit d'un film documentaire, et le mot à retenir est "film". Par là même s'assume clairement un choix esthétique, un manque éventuel de linéarité dans la construction et une construction qui choisit délibérément de mettre en valeur certains éléments.
Cela se vérifie d'ailleurs par la façon dont sont représentés les paparazzis, leurs flashs mis en exergue à l'écran et le son démultiplié de leurs appareils reflex.
Mais je ne critique pas cet aspect, je précise juste qu'il n'est, selon moi, pas à comparer littéralement aux autres documentaires traitant du sujet.
Bref, pour en revenir au film, "Amy", c'est l'histoire d'une descente aux enfers. J'ai été émue par ses débuts, touchée par son histoire et j'ai plongé avec elle quand tout s'est dégradé. Son histoire, je ne m'étalerai pas dessus, je n'estime pas avoir le droit d'en commenter quelque aspect que ce soit. J'ai juste eu du plaisir à ce qu'elle nous soit présentée comme une personne, une personne "normale" avec ses défauts et ses qualités, son passé, ses cicatrices, sa grandeur et sa magnificence humaine.
Ce qui m'a cependant plus dérangée, c'est le paradoxe qui tisse en lui-même la trame du film : d'une part, on nous fait comprendre que sa célébrité, et plus particulièrement les conséquences de celle-ci (j'entends par là la presse, les médias, les tabloïds et les parasites qui s'y vautrent), est au moins en partie due au besoin d'échappatoires d'Amy Winehouse, et à sa confusion face à "ce qu'elle était devenue". Néanmoins, une grande partie des passages incriminants les-dits médias et paparazzis sont en fait des tirages ou extraits vidéos qui n'existeraient pas sans eux !
Cela me semble un peu facile d'accuser un système dans lequel on puise largement sa défense.
Après, pour ce qui est de la réception mitigée du côté de la famille d'Amy Winehouse, précisons que celle-ci n'est pas mise en valeur de façon immaculée... Dés lors, une réaction relativement négative n'est pas surprenante et ne constitue pas, selon moi, une preuve quelconque du manque d'objectivité du film.
La fin, quant à elle, m'a prise de court, et j'ai le sentiment qu'un second visionnage va être nécessaire pour en comprendre la teneur.
Et c'était un tort.
J'ai passé un très bon moment, plein d'émotions dans tous les sens. L'ambiance irlandaise est succulente (ces accents sont une musique à mes oreilles), la bande-son est superbe, l'histoire m'a fascinée et les personnages possèdent tous (même les plus secondaires) une sorte de réalité à laquelle on croit d'emblée.
Pour moi, c'est un film qui se range dans la même catégorie que "Pride" (que je recommande chaudement).
Et j'adore. D'accord, l'intrigue n'est pas d'une originalité sans failles, de même que les personnages, et un certain nombre d'éléments de l'histoire sont relativement faciles à deviner
J'ai trouvé le rendu des fantômes vraiment fascinants, la demeure est magnifiquement glauque - j'ai apprécié qu'ils l'aient rendue réellement inhospitalière, pourrie de l'intérieur, et pas juste austère (ce qui aurait suffit à justifier une réaction de rejet de la part d'Edith) - et mon affection pour les phalènes s'est trouvée ici parfaitement à sa place. Puis il y a évidemment tout ce jeu des couleurs, ce rouge sanglant [spoiler](franchement, je m'attendais à ce que l'on découvre un charnier sous la maison, style Sweeney Todd, et pas simplement de l'argile), le contraste avec les pastels d'Edith, la noirceur de Thomas et Lucille, etc.
Un récit gothique savoureux.
Je me suis sentie terriblement mal à l'aise, tenue par une curiosité morbide à regarder la suite mais également pleine de dégoût pour ce que cette suite pourrait être...
Je trouve que le viol ne devrait jamais, JAMAIS être un prétexte pour ce genre de récit. Enfin, comme je n'ai pas regardé la fin, je ne sais pas exactement ce qu'il en est, mais j'en ai vu assez pour que cet aspect-là me répugne au plus haut point (pour ceux qui savent, mon visionnage a été interrompu au moment où le mec attache son épouse au lit). Le viol, c'est horrible, absolument horrible, que ce soit du vécu ou non, et je trouve offensant que ça devienne prétexte à une intrigue fanstico-effrayante hollywoodienne. S'il s'agissait d'une métaphore ou, je ne sais pas, d'un but philosophique, pourquoi pas. Mais ce n'est pas le cas ici.
Bon, ça, c'est mon avis peut-être un peu extrême.
Néanmoins, et plus objectivement, le reste n'est pas plus engageant.
Les personnages sont des clichés sur pattes, chaque réplique plus stéréotypée que l'autre, et d'une vulgarité que j'irais jusqu'à juger déplacée. Enfin, ce genre "d'humour" a son public, je n'en fais juste pas partie...
Quoi qu'il en soit, on voit très clairement que le film n'est absolument pas axé sur l'histoire d'amour entre les personnages mais que celle-ci sert simplement de base (fort peu solide, si je puis me permettre) sur laquelle s'appuie la partie fantastique du récit.
Voilà, je ne sais quoi ajouter, c'est pour moi un film qui vole bien bas. Dommage, j'avais vraiment envie d'y apprécier Rose Leslie.
D'autre part, il ne m'a pas transportée, comme si j'étais restée sceptique durant tout le visionnage.
J'aurais probablement préféré le voir au théâtre ; je n'ai pas les mêmes attentes qu'avec un film.
Néanmoins, j'ai a-do-ré le retournement de situation final ! Je ne sais pas si c'est juste moins qui suis profondément naïve, mais je ne l'avais pas du tout senti arriver.
Quoi qu'il en soit, j'ai passé un très bon moment. Il m'aura fallu un peu de temps pour accrocher à cause des scènes de sexe relativement inutiles (non mais sérieux, c'est quoi cette mode ridicule ?!) et des blagues à la limite du vulgaire mais, si vous êtes comme moi, ça vaut la peine de passer au-dessus de ces désagréments : le film démarre tout de même assez vite et, une fois dedans, difficile de le lâcher.
Les personnages sont tout bonnement fascinants, avec des acteurs qui n'ont plus à prouver leur brio. J'ai particulièrement adoré Rosamund Pike que j'avais vu précédemment dans "Pride and Prejudice" et qui est ici transfigurée dans un rôle succulent et effrayant à la fois.
Amy est absolument magistrale, elle se tient du début à la fin et je me suis terriblement attachée à elle alors qu'elle n'a rien d'aimable. Comme quoi, le récit est bien mené pour que ce personnage en vienne à manipuler jusqu'au spectateur... Et c'est un sentiment qu'on accepte !
Après, je sais, c'est un film pour enfant, et ça fonctionne bien comme ça. Mais pourquoi est-ce que les adultes passent leur temps à prendre les enfants pour des cons ? Pourquoi ne pas leur faire des films intelligents tout en étant fins et humoristiques ?
C'est un récit qui prend par les tripes, touchant et beau, bien que j'émette une réserve envers le jeu de certaines actrices (j'ai du mal à me faire au jeu des français). L'histoire, méconnue, est des plus intéressantes, et profondément importante, une fois confrontée au fonctionnement rétrograde et toujours bel et bien patriarcal de nos sociétés.
Mon seul regret, c'est qu'on ne se soit pas plus attardé sur l'histoire des personnages, sur leur passé ; parce que le film exploite ce caractère psychologique - les relations entre humains, ceux qui perdent les pédales, etc. -, détailler les raisons de ces événements aurait ajouté une dimension en plus au film.
Maintenant, je trouve que ça reste un récit intéressant, des personnages bien foutus et bien interprétés, une fin bien pensée, un côté humoristique présent en filigranes, juste assez pour que les choses aient un aspect léger sans pour autant se bidonner tout du long.
Le seul bémol, selon moi, c'est la moquerie constante des personnages a priori handicapés (Gerard et Becky). Bien que ce soit compensé par le fait que Dory, malgré sa maladie, finit par s'en sortir, le phoque et l'oiseau sont tous deux là dans le seul but de faire rire par leur bêtise.
Je me suis sentie mal à l'aise pendant une bonne moitié de celui-ci, les silences et sous-entendus difficiles à deviner me laissaient perplexes et je ne savais trop qu'en penser. Maintenant, je crois quand même que c'est une histoire intéressante.
En tout cas, elle est certainement bien interprétée, bien que je n'aie pas réussi à m'attacher aux personnages. Adele est trop soumise à mon goût, j'ai du mal avec les personnages féminins manquant de caractère (et je n'ai vraiment pas apprécié la phrase de fin...). Je trouve qu'on a assez peu d'évolution au niveau de son caractère alors qu'il y avait le potentiel pour que ce soit le cas.
Malgré tout, j'étais bien plongée dans le récit,
Okay, je suis peut-être un peu extrême. Mais en faire un film était une grande idée, à la base. C'est juste que ça a foiré sur la réalisation et c'est devenu un navet passe-partout pour un public inculte.
J'ignorais que l'Empire Britannique avait eu une influence aussi néfaste.
Les images sont magnifiques, les personnages, brillamment interprétés, sont terriblement attachants (ou détestables), la réalisation est au top et exécutée avec finesse et intelligence. Pas de grosses scènes de massacre sanguinolentes et pourtant, on sent la tension, le désarroi, la peur.
J'ai adoré la façon dont la réalisatrice a entrelacé la partition de l'Inde et la relation entre Jeet et Aalia. Chacun d'eux représentant une partie du pays, le film se déroule sans que leur romance n'entache un seul instant le caractère sérieux de l'histoire par un excès de niaiserie ou quoi que ce soit de ce genre.
Quoi qu'il en soit, j'ai l'ai regardé avec un vrai plaisir. L'actrice principale est terriblement expressive (sans être excentrique), il y a un côté burlesque (probablement décuplé pour nous autres occidentaux) qui m'a fait rire plus d'une fois, mais l'histoire reste profonde et touchante, avec son lot de métaphores et de sous-entendus.
Bref, une très belle découverte, je le recommande chaudement.