Commentaires de films faits par JulBarrow
Répliques de films par JulBarrow
Commentaires de films appréciés par JulBarrow
Répliques de films appréciées par JulBarrow
Sur une île du Chili en 1891, une (très) jeune fille amérindienne travaille au service de colons allemands. Après avoir vu son père tué par ses patrons, elle décide de chercher de l'aide pour rendre justice. L'administration coloniale et l'Église lui ayant fermer la porte, elle se tourne vers une groupe local qui pratique la sorcellerie.
C'est lent, très lent. Le film se permet de tirer en longueur des séquences dont on comprend assez vite les enjeux. Certains plans sont beaux, mais l'ensemble n'est pas assez marquant pour la contemplation. (Coup de coeur toutefois pour la tentative du suicide dans la mer.)
Ce n'est pas non plus le suspens qui sauve l'expérience, tant la marche des événements semble couler de source: le film nous montre d'emblée l'ensemble ses cartes. Il nous prépare même (trop) soigneusement au seul rebondissement du récit. Les protagonistes, quant à eux, ne sont pas mauvais, bien que "mous" dans les scènes de colère.
Le visionnage reste toutefois agréable. Le mien a eu lieu en festival (BIFFF, à Bruxelles), et a pu altérer mon expérience.
Saluons par ailleurs le scénario qui ne tombe jamais dans les pièges que tendent l'échange de corps : vulgarité, homophobie, transphobie... L'histoire donne lieu à des échanges parfois touchants dans le couple (ré)incarné par Raphaël Descraques et Julien Josselin.
Vincent Tirel est également impayable jusqu'au bout en petite fille de 5 ans (et demi!).
Le concept aurait même gagné à être un peu plus explorer, au vu des thèmes qu'offrent le "body swap" : l'idenité, l'immortalité, ou même le genre et les "races".
Bref, une comédie qui se prend au sérieux sans le prétendre, divertissante et engageante, sans tomber dans les travers franchement problématiques des comédies françaises mainstream. (Coucou le couple Christian Clavier - Philippe de Chauveron !)
J'ai découvert le collectif Suricate sur le tard. Je ne sais pas ce qu'ils deviennent. J'espère les retrouver bientôt. Et pourquoi pas une suite, d'ailleurs ?
Les images des enfants travaillant dans la mine dans ces conditions ne laisseront pas indifférents.
Le film demeure une introduction, restant sur la partie émergée de l'iceberg. Il ne fait, par exemple, que survoler la question des guerres entre les clans armés en RDC.
Un tabou est brisé à demi-mot, puisque le couple diabolique au centre de l'intrigue est composé de deux hommes.
Sorti peu avant les événements de mai 68, ce film incarne une rupture culturelle majeure !
Et c'est sans compter les acteurs formidables, et une violence inédite à l'époque, jusqu'à leur sort sanglant.
Classé pour son « importance culturelle, historique ou esthétique » par les Bibliothèque des Congrès des Etats-Unis en 1992. (source: Wikipedia)
Un des meilleurs rôles de De Funès (ici bien canalisé), en duo efficace avec Yves Montand.
Il s'agit tout de même d'un film précurseur sur l'homoparentalité.
Une comédie à prendre à la légère, avec la scène culte de la biscotte !
L'histoire, si son thème semblait audacieux pour l'époque, est sans intérêt, Jeanne Moreau est horripilante et les deux autres protagonistes principaux semblent ne pas avoir dormi depuis 10 ans. Le tout est filmé dans un style semblant s'apparenter à l'amateurisme, avec un narrateur mécanique, et un rythme soporifique, enchaînant les scènes inintéressantes...
Les 2 minutes de Marthe Villalonga en Ma Dalton sont amusantes; le reste est à jeter.
Ne vous laissez pas décourager par la filmographie du réalisateur.