Un beau film. En noir et blanc, mais assez récent (2007). Il retrace la genèse d’un groupe, les Joy Division et raconte surtout l’histoire de son leader, Ian Curtis. Je ne connaissais absolument pas ce groupe, avant de voir ce film. C’est un peu une descente aux enfers, Ian aurait pu avoir une vie bien rangée, mais il perd le « control » (faut dire, être épileptique et devoir s'abrutir de médicaments pour éviter les crises, ça aide pas...).

Malgré le fait que ce soit en noir et blanc, que tout ne soit pas explicitement dit, j’ai bien aimé ce film, je l’ai trouvé très sensible et réaliste.

J’ai beaucoup aimé ce film, qui se déroule sur deux histoires parallèles : le fil principal est le deuil et la reconstruction de la famille les mois qui suivent la mort de Bennett et le second fil raconte l’histoire entre Rose et Bennett et « the greatest » nuit. Le tout forme un film très émouvant qui sonne juste.

Les acteurs très bien et convaincants dans leur rôle, notamment Carey Mulligan.

J’ai adoré ce film. L’histoire d’un petit garçon qui veut changer le monde en faisant en sorte que les gens s’entraident. Et ça marche ! Trevor aide trois personnes, qui en aident chacune trois autres. Et ainsi de suite, cette chaîne parvient à : sevrer un drogué, sauver une suicidaire, faire passer une jeune fille en danger de mort devant les autres aux urgences, donner une voiture à celui qui s’est fait prendre la sienne, faire en sorte que deux personnes trouvent l’amour…

La théorie du battement d’aile d’un papillon (ou des dominos), sauf que ce papillon-ci a fait preuve de courage et de volonté en battant des ailes pour changer le monde…

Ce qui est bien, c’est le réalisme de ce film : ça serait réellement possible que quelqu’un aide des personnes, en lui disant qu’elles ne lui doivent rien mais doivent en aider d’autres pour le remercier. Parce que chacun à son niveau, au gré de ce que la vie nous réserve, on est capable d’aider les autres. Il faut juste, souvent, « une bonne raison », et se sentir redevable, c’est peut-être la meilleure motivation (la « meilleure » dans le sens « la plus efficace », pas « la plus noble », ceci dit).

Spoiler(cliquez pour révéler)La seule chose qui me déçoit un peu, c’est la fin, j’ai l’impression qu’elle vide de sens tout l’espoir transporté au long du film…

Ce film a fait une très forte impression sur moi, car en étant très réaliste, il nous fait tout de même comprendre qu’un peu d’idéalisme est possible, et que perdre son cynisme et sa résignation au profit de l’espoir d’un « monde meilleur » n’est pas vain, que n’importe qui peut changer le cours des choses.

Ah, Titanic. Un de mes films préférés (pour ne pas dire, mon préféré), tout simplement parce qu’il y a tout, dans ce film.

Et au-delà d’une « simple » histoire d’amour, j’y vois l’histoire d’une jeune fille qui ne trouve aucun sens à sa vie au début du film et qui à la fin, s’y accroche coûte que coûte, en soufflant désespérément dans un sifflet alors qu’elle était prête à se jeter à l’océan quelques jours (une éternité) auparavant. Et ce n’est pas seulement parce qu’elle a rencontré l’Amour, c’est parce qu’elle a rencontré une personne qui lui a montré que la vie vaut la peine d’être vécue. A la fin du film, quand on voit dans sa cabine toutes les photos de sa vie (à cheval, devant une attraction… heureuse), on comprend que peu importe combien la vie peut sembler vide, étriquée ou atroce, il est toujours possible d’en faire quelque chose. C’est cela que je vois quand je regarde ce film.

« Il m’a sauvée de toutes les façons qu’une personne puisse être sauvée », la phrase-clé de Titanic, pour moi.

Bon, et bien sûr, on a tous les ingrédients qui font un bon film : de l’amour, du drame, de l’humour, une bonne musique (voire magnifique), beaucoup d’émotions, de l’action, des personnages attachants (que ce soit Rose, Jack, Fabbrizio, Sir Andrews ou Molly), quelques éléments historiques…

Titanic, un film incontournable du 20° siècle, en somme.