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Les commentaires de beckygirly

Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-23T23:30:03+01:00
Argent

Si The Last Stand détone avec ce que nous avait habitué Jee-Woon, il reste malgré tout un bon film d’action qui joue avec la corde de la nostalgie. Entre courses poursuites, gunfights et bagarres, on retrouve un mélange réussi qui rappelle avec plaisir les bons films décérébrés des années 80/90. On l’aura compris, on regarde ce film pour ses scènes d’actions, et non pour son scénario plus que maigre qui tient en une phrase. On regrette d’ailleurs qu’il soit bancal et si peu consistant et qu’il ne laisse aucune place à la surprise puisque dès le départ on sait exactement la direction que prend l’histoire. Mais l’essentiel du film tient, outre les scènes d’action, dans le personnage de Ray Owens, ce shérif meurtri qui tente de trouver la tranquillité dans une petite ville près de la frontière mexicaine. On ne s’attarde aucunement sur le côté psychologique du personnage mais bien sur sa vieillesse. Jee-Woon s’amuse avec respect à rappeler au spectateur que Schwarzenegger a bel et bien vieilli : on le voit moins bouger, il est encore moins éloquent qu’auparavant, et lui-même souligne le fait qu’il se fait vieux. Il est loin le temps où on le voyait courir en pleine forme. Ca ne l’empêche pourtant pas de tout faire pour défendre sa ville.

En plus de jouer sur le côté vieillissant du héros, le film offre un côté plus que caricatural des autres personnages. Ces derniers, au final peu présents, démontrent du peu d’imagination du scénariste qui use des clichés déjà vus et revus. On retrouve ainsi le beau gosse courageux qui a servi l’armée, la fille téméraire amoureuse du beau gosse, le fou déluré qui contribue au comique du film et l’adjoint mexicain, immigré parfaitement intégré mais toujours feignant et qui ne sert pas à grand-chose. Quant au méchant, c’est le bon mafieux mexicain sans cœur ni âme prêt à tout pour parvenir à ses fins, mais qui est hélas, trop effacé.

The Last Stand, bien que divertissant, semble pourtant se destiner à un public en particulier : les républicains. Il est difficile de passer à côté de l’idée de patriotisme qui se révèle dans le titre même. Mais le film semble également démontrer la nécessité d’avoir une arme chez soi afin de se protéger dans n’importe quelle circonstance. Cela se traduit notamment dans la scène du fermier qui roule sur son tracteur accompagné de son fusil, ou bien celle avec la vieille dame qui n’hésite pas à tirer sur un malfrat. Ainsi, quoi qu’il arrive, il faut être armé et prêt à se défendre et défendre son pays. Heureusement, cette idée s’efface quelque peu face à la réalisation du sud-coréen. Même s’il n’avait pas une totale liberté, on sent la patte de Jee-Woon dans de nombreux plans, en particulier les plus violents et les plus gores, ou encore cette magnifique course poursuite dans un champ de maïs.

En conclusion, The Last Stand est un très bon film d’action qui surfe sur la nostalgie des films des décennies précédents. Caricatural, mal écrit mais à la réalisation quasi impeccable, on est sûr de passer un agréable moment avec Mr Univers si tant est que l’on prend le film pour ce qu’il est : une série B avec de l’action à gogo sans prétention.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-23T23:28:28+01:00
Bronze

Ce film n’est pas seulement une comédie pour nous changer les idées : au contraire, c’est une réflexion sur l’adolescence et il aborde des sujets intéressants et importants dans la vie de tout adolescent. La transformation en loup-garou n’est qu’une métaphore pour parler des changements physiques qui accompagnent la puberté ainsi que des relations qui se tissent entre élèves. Scott va mettre en avant son changement pour devenir une superstar du basket, mais quel est le prix de tout ça ? Est-il obligé d’être en loup-garou pour réussir ? A travers ces changements hormonaux et sociaux, Scott va comprendre qu’il suffit d’être soi-même pour réussir dans la vie : il faut s’accepter tel que l’on est. Telle est la morale du film. Pourtant, le film va plus loin puisqu’à travers le basket-ball et le loup-garou star, c’est un problème de racisme qui est sous-jacent. Le fait que tout le monde accepte la particularité du héros montre une ouverture d’esprit qui n’est pas forcément présente dans la vie réelle. Ainsi, en plus du fait de devoir s’accepter tels que nous sommes, avec les changements que la vie nous apporte, nous devons aussi apprendre à connaître et accepter les autres, quelle que soit leur origine.

Cette comédie est sympathique, mais la réalisation n’aide pas à l’avancée de l’histoire. Elle est trop basique, trop souvent coupée par des matchs de basket qui durent une éternité pour que le plaisir du film soit bien présent. Côté prestation, il n’y a rien à dire sur Michael J. Fox toujours aussi parfait dans ses rôles. On retiendra le maquillage plutôt déluré pour le loup-garou, qui ressemble plus à un gentil toutou qu’à un vrai loup-garou. On est très loin de Hurlements de Joe Dante, mais c’est sûrement la comédie qui veut ça.

Loin d’être exceptionnel, ce film se laisse voir et on passe quand même un bon moment.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-23T23:27:11+01:00
Bronze

Comédie déjantée, Superbad (Supergrave en français) s’inscrit dans la lignée des teen movies du genre American Pie. Produit par Judd Apatow à qui l’on doit entre autre En Cloque, mode d’emploi et 40 toujours puceau, ce film s’attarde une nouvelle fois sur les losers, mais du point de vue de l’adolescent cette fois-ci. On suit donc trois losers qui, comme tout adolescent à leur âge n’est-ce pas, n’ont d’autres buts que de vouloir perdre leur virginité. Pas facile quand on voit le portrait de chacun dans une première partie qui plante assez bien l’ambiance et le décor. Entre le petit gros grossier et obsédé (Seth), le nerd gentillet mais effacé (Evan) et le simplet chanceux (Fogell), on a un trio gagnant des plus atypique, décalé, mais qui représente en même temps assez bien cette catégorie de jeunes souvent mis à l’écart. Spoiler(cliquez pour révéler)Pour la première fois ils se retrouvent invités à une soirée, qui devient pour eux l'occasion de s'envoyer en l'air avant la fin de l'année (scénario qui ressemble ici énormément à American Pie). Comme il faut absolument passer pour le cool de service, nos lascars se retrouvent avec le devoir d’amener l’alcool. Mission assez compliquée étant donné qu’ils n’ont pas l’âge requis pour s’en payer. C’est sans compter notre ami Fogell qui parvient à avoir une fausse carte d’identité: cette dernière promet déjà de bons moments, au vue de sa "crédibilité".

C’est alors que débute une seconde partie très dynamique, qui joue énormément sur les quiproquos, donnant des scènes délirantes. On doit notamment ces moments de plaisir à Fogell devenu McLover qui est lancé dans une aventure qui tiendrait presque de l’irréel. Les délires s’enchaînent mêlant stupidité et irresponsabilité. Accompagné de deux policiers qui semblent avoir pris sous leurs ailes le jeune homme, ce dernier se retrouve embarqué dans des situations totalement loufoques qui laissent à penser qu'il est en voie d'apprentissage. En effet les deux policiers ne sont que l'échos des losers, version adulte et ils semblent conduire McLover vers la voie des hommes à travers des scènes qui tiennent du rite initiatique.

Malgré ses scènes farfelues, le film est assez réaliste et intelligent dans sa manière de dépeindre une certaine partie de l'adolescence. Nos trois héros tentent avant tout ici de s'intégrer aux autres, et le seul moyen sera de passer pour le sauveur de la soirée qui ramène l'alcool et par extension de s'envoyer la fille de ses rêves. L'amitié a elle aussi une place importante, puisque celle entre Seth et Evan sera mis à mal durant leurs parcours.

Si Superbad ressemble à un teen movie uniquement basé sur le cul, le film fait malgré tout preuve d'esprit et d'humour acéré qui montre un travail brillant. Lourd, cru, grossier, rien n’échappe au vulgaire de Seth. Malgré une fin un peu trop longue, on passe un agréable moment en compagnie de ces losers qui prouvent que malgré tout, on peut parvenir à son but, ou du moins s’en rapprocher grandement en restant au final naturel. Petite réussite pour les productions Apatow, qui ouvrent un peu plus la porte aux héros/losers tels qu’on pourra les retrouver par exemple dans la série British The Inbetweeners.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-23T23:22:37+01:00
Bronze

10 ans après le dernier volet de la trilogie, Wes Craven revient avec ce nouvel opus qui tent à reprendre les ficelles qui fit le succès du premier Scream. Alors que le genre du slasher s'est épuisé et a laissé sa place aux tortures porn (Saw), Craven s'en ré-empare et le remodèle au goût du jour, ce qui donne finalement un film supérieur aux Scream 2 et 3.

On retrouve nos même 3 héros: Sydney, Dewey et Gale qui vont encore une fois être aux prises d'un tueur. Comme pour les précédents, Sydney est encore et toujours visée, Dewey a toujours l'air du petit flic pas doué et Gale tente par tous les moyens d'avoir le scoop du siècle en se lançant elle aussi sur les traces de Ghostface. Sauf que tout le monde a vieillit, et le film prend cet aspect en compte et le retranscrit avec une note de cynisme. L'exemple de Gale est le plus parlant. En effet, elle ressemble parfaitement à ces femmes qui aiment le succès et l'ont touché du doigt avant de connaître la déchéance. Botoxée pour tenter de faire plus jeune, elle est sur le déclin et est prête à tout pour revenir sur le devant de la scène.

L'ironie de Craven ne s'arrête toutefois pas ici. Il se sert des nouvelles technologies pour décortiquer les nouveaux codes du genre, et pour tourner en dérision les suites et remakes de slashers ou films d'horreur dignes de ce nom. Ainsi, il nous offre une des meilleures scènes d'introduction réalisées ces derniers temps dans ce genre. Il utilise la mise en abyme avec brio, menant en bateau le spectateur que nous sommes, se moquant avec malice de nous et de notre tendance à ingurgiter des suites et à en redemander. Il parodie en même temps le début si célèbre du premier Scream, tout en finesse et beauté.

Et puis commence réellement l'histoire du film, nous plongeant dans cette réalité régit par les technologies comme les iphones, les mini caméras qui retransmettent en temps réel ce qu'elles filment. La surprise et l'horreur ne sont pas de mises dans cet opus. Les scènes des meurtres que nous offre Craven se devinent et ne causent pas réellement d'effroi. Ce sont les dialogues qui nous interpellent le plus et qui font la richesse de ce film.

Comme toujours, ce qui prédomine dans ce film c'est: qui est le tueur, ou plutôt les tueurs? Car ils agissent toujours en binôme dans Scream. Ici aussi Craven arrive à nous perdre, nous montrant des personnages suspects, nous faisant élaborer des théories alors que finalement nous sommes loin de la vérité.

C'est ce mélange de genre, allant du slasher à la comédie ironique qui fait que nous accrochons à ce film.

La séquence de fin est à la hauteur de celle du début, et le film se termine sur une réflexion sur notre société bien amer.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-23T23:20:47+01:00
Pas apprécié

Cette adaptation est désastreuse en tout point et dénature assez l'oeuvre originale.

Il faut aussi dire qu'Anderson ne fait en aucun cas preuve d'originalité, tant dans sa réalisation qu'au niveau musicale, puisque l'on se retrouve avec un mixe de différents films. La patte du réalisateur n'est pas présente, à part pour les scènes les plus ridicules du film, Spoiler(cliquez pour révéler)bataille 4 contre 50, bateau volant, combat sur le toit de Notre-Dame.

On se retrouve avec des mousquetaires qui empruntent à Hulk ou au héros d'Assassins Creed; le duc de Buckingham devient l'opposé du personnage du roman et Orlando Bloom copie un peu trop Johnny Depp en Jack Sparrow. Je passe sur le jeu d'actrice de Milla Jovovich qui ressemble à ce qu'elle fait d'habitude.... comme dans Resident Evil par exemple.

Bref, pour moi rien ne va, du scénario à la réalisation, sauf le jeu de la plupart des acteurs. Cette adaptation est médiocre, brouillonne et sans intérêt.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-19T11:36:59+01:00
Or

Ce film réussit à créer son petit effet avec notamment quelques clichés du genre qui fonctionnent à merveille: une grande maison ayant abritée des enfants auparavant et qui se trouve à l'écart, des bruits étranges dans cette immense demeure, une vieille femme bizarre que personne ne connait et qui semble en vouloir à l'enfant. Bayona nous plonge dans l'univers de cette famille avec une technique efficace: des plans larges avec une caméra qui se déplace lentement, prête à montrer aux spectateurs un monstre sorti de l'obscurité, alternée avec une réalisation plus intimiste, en particulier au début pour la présentation des personnages.

L'intrigue se mélange à un jeu de piste qui atteint son apogée à la fin, avec la révélation qui ne peut qu'étonner. Cette fin contraste avec le rythme du film qui monte en adrénaline, mais elle reste largement correcte, nous offrant une réponse des plus plausibles.

Le thème du film se concentre sur la disparition d'un enfant dans une famille, le refus d'abandonner des parents en ne sachant où se trouve leur enfant. Mais c'est surtout la lutte d'une mère prête à croire et tenter l'impossible afin de retrouver l'être aimé. Jusqu'où seriez-vous prêts à aller?? Voilà ce que ce film démontre, avec justesse, en incluant une bonne part d'humanité souvent absente de films d'horreurs ou thrillers.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-19T11:36:10+01:00
Vu aussi

Enième remake à fleurir sur nos écrans, Maniac remet au goût du jour le film du même titre sorti en 1980, réalisé à l’époque par William Lustig. Produit par Alexandre Aja qui semble s’être spécialisé dans les remakes et réalisé par Franck Khalfoun, ce film d’horreur présente une histoire au résumé intéressant puisque l’on suit ici les pas d’un tueur en série pendant sa descente aux enfers et sa chasse aux scalps.

Cette nouvelle version de Maniac s’éloigne de l’original par bien des points, avec notamment un acteur inattendu dans le rôle de Franck, psychopathe à ses heures perdues puisqu’il s’agit d’Elijah Wood. Chétif, petit, il est l’opposé du premier Franck incarné par Joe Spinell. Ce choix a d’ailleurs fait hurler certaines personnes, en ravissant d’autres. Loin d’être le meilleur rôle de Wood, ce dernier parvient néanmoins à rendre crédible la folie de Franck malgré ses rares apparitions. Le contraste entre son apparence chétive et ses actes l’ancrent dans une réalité trompeuse où le diable revêt le visage d’un ange.

Autre changement majeur : la réalisation. Pour mieux immerger le spectateur, Khalfoun a choisi un moyen assez particulier en utilisant la vision subjective. Si on est totalement pris au dépourvu dans les premières minutes du film, cette technique, pour aussi intéressante qu’elle soit, finit par lasser et ce pour au moins deux raisons. La première est qu’être totalement immergé dans la peau du tueur peut mettre mal à l’aise voire dégoûter le spectateur qui n’a d’autre échappatoire que celle de vivre et subir la folie du personnage. La seconde est tout simplement que ce procédé empêche le film d’avoir une réelle ambiance stressante et horrifique puisqu’aucun effet de surprise ou de tension n’est possible. Le lieu de l’action contribue également à étouffer un possible sentiment de stress ou peur. On se retrouve dans un Los Angeles pratiquement vide, de jour comme de nuit, qui reste une banale ville sans mystère ou inquiétude.

Du côté du scénario, ça reste basique, linéaire, le tout dans la violence des meurtres. A part une réalisation peut être trop audacieuse, le reste est prévisible, parfois lourd. Les flashbacks qui laissent deviner la cause des maux de Franck ne sont guère intéressants et appauvrissent un récit déjà léger.

Au final, Maniac est étrange, il perturbe mais ne parvient pas à embarquer réellement le spectateur à sa suite. On se retrouve avec un film moyen au potentiel laissé de côté.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-19T11:35:19+01:00
Vu aussi

Tiré d’un court métrage de 2008 d’environ 3 minutes qui a tapé dans l’œil de Guillermo Del Toro, Mamà est un film de fantômes classique, jouant sur l’attirance du mal vers l’enfant de la famille, comme on déjà pu le voir dans Insidious, Sinister ou Paranormal Activity 4.

C’est ainsi que deux petites filles, disparues depuis 5 ans, vont enfin être retrouvées par hasard dans une cabane dans les bois et vont devoir réapprendre à vivre en société, entourées par leur oncle et son amie Annabel incarnée par Jessica Chastain. Seul problème, c’est qu’il semble que les petites filles ne soient pas vraiment seules, ce qui va apporter son lot de situations inquiétantes et inexplicables.

L’introduction du film est prometteuse : elle lance le spectateur d’emblée dans l’action, à la suite d’un père qui s’enfuit avec ses filles. Des questions sont soulevées tandis que l’on découvre un paysage enneigé magnifique. Dépassé le générique particulier, très bien fait et très intéressant, le film tombe dans le conventionnel, utilisant les techniques classiques pour effrayer le spectateur. Si certaines scènes sont plutôt efficaces, le tout est redondant, guère aidé par un scénario assez faible. En effet ce dernier, en voulant jouer sur l’opposition entre les deux figures féminines incarnées par Annabel et Mamà, finit par seulement se focaliser sur Annabel au détriment des autres protagonistes. Ainsi le personnage de l’oncle disparait une bonne partie du film tandis que le psychiatre, l’autre protagoniste masculin au rôle un peu plus important, est sous traité pour finalement ne donner qu’une image antipathique. Pourtant la présence du psychiatre est intéressante car il représente la raison et le rationnel qui se heurte au paranormal. Entre refus d’accepter les propos des fillettes comme réalité et envie de découvrir ce qu’il en est réellement, ce personnage se perd dans des scènes assez longues pour terminer dans une scène des plus ridicules. Ce sous traitement d’un protagoniste secondaire passerait encore si le personnage de Mamà était lui bien écrit. Cependant ce rôle supposé horrifique reste dans le basique, que ce soit pour son histoire personnelle ou ses tentatives de faire peur, laissant le spectateur dubitatif face à ce fantôme.

Mais la réelle déception provient de la fin : alors que durant tout le film le réalisateur s’est efforcé de nous plonger dans une ambiance de terreur, voilà que l’histoire prend un tournant différent et change de genre pour se transformer en récit fantastique. Si la surprise est réussie, on n’en reste pas moins dépité face à ce changement soudain qui casse un rythme difficilement établi.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-19T11:34:33+01:00
Diamant

Deuxième film d’une trilogie basée sur le thème de la vengeance, Old Boy est une œuvre forte qui ne laisse pas indifférents les spectateurs : que l’on aime ou pas, on ne ressort pas tout à fait intact du visionnage de ce film.

La force d’Old Boy tient en plusieurs points. Tout d’abord son histoire, d’une implacabilité déconcertante. Alors que la première partie nous plonge dans la perplexité, la suite va se révéler d’une ingéniosité frappante. Dès le début on se retrouve au même niveau que le héros, Oh Dae-Su, dans l’incompréhension de ce qui lui arrive : pourquoi se fait-il enfermer ? Pourquoi l’empêche-t-on de se suicider ? Et enfin, pourquoi le relâche-t-on ? Toute la complexité du film se résume par ces questions. Tandis que la chasse à la vengeance débute le film prend peu à peu une tournure déroutante qui va nous plonger dans les méandres d’un drame qui tournera à l’horreur.

Cette vengeance est un périple qui oscille entre la vie et la mort, comme le résume la simple image d’un homme sur une chaise, suspendu dans le vide. Un compte à rebours est lancé : Oh Daed-Su n’a que cinq jours pour trouver qui est derrière son calvaire qui a duré quinze ans. Son seul indice est un proverbe : « Le caillou et le rocher coulent dans l’eau de la même façon ». Les portes du passé vont devoir s’ouvrir devant cette course frénétique, et la vérité va éclater telle une bombe. Choqués, nous le sommes tout autant qu’Oh Dae-Su, car ce qui se cache derrière son emprisonnement défi les codes moraux et les pensées bienséantes, mais surtout touche presque au ridicule. L’ampleur des conséquences est disproportionnée par rapport au passé, et l’on ne peut s’empêcher de juger de folle la personne qui s’en prend au héros. La fin nous laisse pantois, désarçonnés : tout comme Oh Dae-Su nous nous sommes laissés entraîner dans la folie patente d’une personne et nous avons été manipulés comme de vulgaires marionnettes.

La vengeance est double dans Old Boy, mais surtout elle marque à jamais les personnes qui tentent de s’en acquitter. Les personnages sont prisonniers de cette envie et n’ont aucun moyen de s’en sortir : ils sont sienne à jamais. Ce qui m’amène au deuxième point fort du film : la prestation des acteurs, et de Min-sik Choi en tant qu’Oh Dae-Su. Il campe à merveille cet homme brisé, à la frontière de la folie et de l’animalité. Cheveux ébouriffés telle une crinière, yeux perçants, allure chaloupée d’un chasseur : tout en lui sonne comme un prédateur dans un corps d’homme prêt à sauter à la gorge du premier venu. Sa prestation est d’une justesse imparable. Alors qu’il aurait été facile de tomber dans le grotesque, comme c’est souvent le cas dans ce genre de films, Choi sait maîtriser son rôle à la perfection. Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste et tous nous offres des personnages pris dans les tourments de la vie, si réels et humains de par leurs défauts et leurs choix. C’est une œuvre complexe et humaine que le réalisateur nous offre ici, rendue prenante par la réalisation qui fait la part belle à la violence. Mais sous les coups et le sang, c’est un romantisme qui transparaît, sur un fond de drame Shakespearien. On le ressent surtout grâce à cette BO magnifique, qui contraste grandement avec les images et nous propose une vision poétique de l’histoire.

Déroutant et brillant sont deux adjectifs qui, selon moi, caractérisent parfaitement ce film. On oscille entre vengeance et pardon, violence et amour tout comme le héros. Park maîtrise son film d’un bout à l’autre, et c’est une œuvre magistrale qu’il a su nous présenter.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2013-12-19T11:33:27+01:00
Argent

Insidious reprend la trame de films d'horreur tels que Paranormal Activity, Amytiville, mais en bien plus réussi. Le réalisateur se joue des spectateurs, commençant doucement à mettre en place l'idée d'une maison hantée. D'ailleurs, on a encore droit à une immense maison avec les portes qui s'ouvrent toutes seules, des objets qui disparaissent, des bruits dans la chambre du bébé. Mais petit à petit la terreur s'installe pour de bon, avec une atmosphère qui se veut de plus en plus oppressante, et un suspens servi au bon moment. L'horreur est enfin présente, apparaissant à travers des images qui semblent presque subliminales tant elles disparaissent vite. La surprise tient du scénario et du revirement de situation en deuxième partie de film. Une idée fraîche et nouvelle qui démontre un scénario poussée en avant, rendant l'histoire plus intéressante qu'un simple film sur des fantômes.

Le rythme est constant, il faut rester vigilant, les yeux rivés sur l'écran afin de ne rien louper de ce qui peut arriver.

Les acteurs nous offre une très bonne prestation qui démontre leur talent déjà vu dans d'autres films.

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