Agnès Jaoui
Réalisateur
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Note moyenne : 6.63/10Nombre d'évaluations : 52
0 Citations 11 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Pour sa première réalisation, Agnès Jaoui frappait fort, très fort. Une comédie dramatique chorale avec des acteurs tous épatant de naturel, des relations humaines avec des personnages que l'on croise tous les jours.L'un des sommets du couple Bacri/Jaoui.
Afficher en entierMoi, j'ai marché à suivre ces personnages, perdus pour la plupart, touché, touchant, blessés, fragiles, se découvrant... Ce n'est peut-être pas impérissable comme film, mais c'est bien fait et ça m'a emporté pendant presque deux heures.
Afficher en entierJe n'ai pas tellement apprécié ce film que j'ai trouvé sans grand intérêt. Dommage.
Afficher en entierBon c'est clairement pas mon préféré
Ça reste un bon film quand même avec un bacri toujours au top
Afficher en entierJe n'avais encore jamais vu de film de Jaoui/Bacri, et faut bien avouer que le film est assez surprenant.
Il n'y a pas de véritable "enjeu" au film comme dans la plupart des longs métrages, dans le sens où l'on a vraiment l'impression d'être plongé dans une soirée de la 'haute sphère' comme on peut se l'imaginer.
L'humour sec du film m'a assez séduite, et même si quelques passages sont un peu mous, ils sont vite rattrapés par des échanges tout simplement excellents !
Afficher en entierUn bon moment , une réelle comédie, grinçante comme le couple Bacri et Jaoui sait les faire. Le monde de la TV et l'audimat en prend pour son grade, l'opposition traditionnelle vieux-jeune aussi, ainsi que connu - anonyme, parisien - villageois... Une" fête " grandement réussie !
Afficher en entierDu Bacri Jaoui tipyque : des petites tranches de vie de la part de personnes vaguement heureuse (ou malheureuse, c'est pareil chez eux).
Rien d'exceptionnel, on déroule les scènes intimes, les déchirements, les joies, le cynisme.
Humour, tendresse, on est clairement dans le doux amer qu'ils affectionnent et ça marche sans être exceptionnel.
Afficher en entierBon, ben globalement, dans ce film, le meilleur, c’est le titre…
Pour le reste, un empilage de clins d’œil à des contes qui font plus ressembler le film à un référencement qu’à une histoire.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dedans parce que je ne comprenais pas où ça voulait en venir. Et puis ce n’était pas intéressant. Les dialogues sont pauvres, inutiles, vides. Donc plus ça avançait, moins je m’intéressais…
Le moins bon film du duo pour moi.
Afficher en entierUn très bon film servi par une équipe d'acteurs de haut niveau. Finalement ce n'est pas le scenario qui porte l'histoire mais les acteurs qui la font vivre. Les dialogues, comme à l'accoutumée avec ces artistes, sont partiellement improvisés, et d'ailleurs s'ils ne le sont pas, ils donnent l'impression de l'être. Peut-être pas le meilleur film pour Jaoui/Bacri, mais une réussite quand même, avec des scènes liées à tout un tas de références de la vie qu'il serait interminable de lister (essayez, vous verrez).
Afficher en entierLa distribution à elle seule est un gage de qualité. Que du beau monde. Un agréable moment.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Biographie
Élève douée, Agnès Jaoui fait hypokhâgne au lycée Henri IV et entre au Conservatoire à l'âge de 17 ans. Elle suit à partir de 1984 les cours au théâtre des Amandiers de Nanterre, dirigé à l'époque par Patrice Chéreau. Déjà apparue au cinéma dans Le Faucon (1983, Paul Boujenah), elle tourne son deuxième film avec toute la troupe de Patrice Chéreau et sous la direction de celui-ci dans Hôtel de France en 1987. Cette même année, en jouant sur les planches L'Anniversaire d'Harold Pinter, elle rencontre son futur compagnon et collaborateur de travail Jean-Pierre Bacri.
Ils écrivent une première pièce ensemble intitulée Cuisine et dépendances (1992, Philippe Muyl) dont le succès au théâtre, puis au cinéma, les encourage dans cette voie d'humour grinçant et désabusé. Le grand public les découvre vraiment en 1996 avec l'adaptation par Cédric Klapisch de leur deuxième pièce, Un air de famille. On parle alors du style Bacri-Jaoui et le film est récompensé par le César du Meilleur scénario. L'actrice Agnès Jaoui est également distinguée, grâce à sa nomination au César du Meilleur second rôle féminin. Après avoir signé en 1993 le script de Smoking/No smoking, le couple est à nouveau sollicité par Alain Resnais en 1997 pour écrire, mais aussi interpréter, sa comédie chorale On connaît la chanson. Tout en continuant à jouer seule dans quelques films (Le Cousin d'Alain Corneau, 1998), Agnès Jaoui est tête d'affiche pour la première fois dans Une femme d'extérieur (1999, Christophe Blanc).
L'année 2000 marque son passage avec succès à la réalisation pour Le Goût des autres, toujours écrit avec Jean-Pierre Bacri. Deux ans après, elle aborde le film en costumes en tenant le premier rôle des 24 heures de la vie d'une femme de Laurent Bouhnik. En 2003, elle donne la réplique à Karin Viard dans Le Rôle de sa vie de François Favrat, et se met à nouveau en scène dans la comédie Comme une image présentée en compétition officielle au Festival de Cannes 2004. Elle y obtient, avec son co-scénariste Jean-Pierre Bacri, le prix du meilleur scénario.
Agnès Jaoui se partage désormais entre son métier d'actrice et de réalisatrice-scénariste. En 2004, dans le dernier film de Richard Dembo, La Maison de Nina, elle interprète le rôle titre d'une femme recueillant à la Libération les enfants déportés pendant la guerre. Elle revient un temps à ses premiers amours et entame une carrière de chanteuse avec la sortie d'un album aux sonorités latines. C'est sous la triple casquette de réalisatrice-scénariste-actrice qu'elle revient vers le cinéma en 2008 avec Parlez-moi de la pluie coécrit avec son complice de toujours Jean-Pierre Bacri. Le film marque aussi la rencontre du couple Jaoui/Bacri avec Jamel Debbouze. Quatre ans plus tard, Agnès Jaoui laisse de côté ses habituelles fonctions de réalisatrice et scénariste, en s'affichant dans la comédie enfantine Du Vent dans mes mollets.
En 2013, le tandem qu'elle forme avec Jean-Pierre Bacri revient avec un nouveau scénario, qu'elle met en scène : Au bout du conte, une comédie décalée dans laquelle le fameux duo donne la réplique à une véritable troupe d'acteurs à la mode, parmi lesquels Agathe Bonitzer, Arthur Dupont, Benjamin Biolay et Nina Meurisse.
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