Alain Corneau
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.44/10Nombre d'évaluations : 97
0 Citations 31 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Tout est langage (Françoise Dolto). Et chaque art a le sien, ça ne peut donc pas parler à tout le monde. Sans être musicien, je suis resté un peu en dehors de l'histoire malgré la recherche de la perfection de ce maître de musique qui est déçu par son élève mais j'ai tout de même apprécié l'évolution de Marin Marais qui finit par comprendre son professeur à la fin.
Guillaume et Gérard Depardieu sont très bons, Anne Brochet magnifique comme d'habitude mais celui qui m'a le plus surpris dans un rôle différent de ce que j'ai pu voir, c'est Jean-Pierre Marielle. Il donne au personnage une personnalité et une obscurité des plus intéressantes.
Le tout porté par l'excellent travail de Jordi Savall, ça donne un film sur la musique prenant.
Afficher en entierUne distribution impeccable au service d'un polar implacable ! Génial !!!
Afficher en entierUn film intéressant pour la mise en perspective de deux cultures totalement différentes. Les acteurs jouent bien.
Afficher en entierSérie noire est un film étrange avec des personnages totalement décalés. L'ambiance qui y règne m'est déplaisante face à toute la schizophrénie qu'apporte Dewaere à son personnage totalement fauché, mais ici tout le but recherché par Alain Corneau. N'étant pas un grand fan de celui-ci, je suis forcé de constater l'immensité de son talent dans ce genre de films. Ce faux polar est très abstrait, on retrouve toute la fraîcheur de la France des années 1970 et Dewaere est en pleine gloire. Il crève l'écran sur chaque séquence et porte le film en compagnie de Marie Trintignant et de Bernard Blier. Baigné de folie Série noire porte bien son nom, car il nous plonge dans une atmosphère sombre ou la rationalité n'existe pas. À travers ce film et bien d'autres, Dewaere marque de son empreinte et de sa personnalité le cinéma français.
Afficher en entierPour l'interprétation prestigieuse de Jean-Pierre Marielle.
Afficher en entierpremiers pas de l'auteur Amélie Nothomb au Jappon, je savais les asiatiques très strictes et très bosseurs avec ce film ca m'a totalement conforté dans mon idee sur les asiatiques
Afficher en entierJ'avais dû regarder ce film au... collège, je crois, pour un cours dans lequel on étudiait le livre. J'ai dû le voir, donc je l'ai vu, du coup, ma perspective est peut-être un peu biaisé dans le sens ou ce n'est pas un film que j'ai apprécié, mais je ne l'ai pas détesté non plus.
Afficher en entierJe n'ai pas aimé le livre, je n'ai pas non plus aimé le film
Afficher en entierJ'ai dû voir ce film dans le cadre des études en terminale, car le livre était assigné au baccalauréat. Je me suis beaucoup ennuyée pendant ce film, je trouve le rythme bien trop lent...
Afficher en entierAutant j'ai adoré le roman, qui est le premier que j'ai lu d'Amélie Nothomb et que je continue de lire depuis ce coup de cœur littéraire, autant le film ne m'a pas autant emballée. Cependant, l'ambiance est tout de même plutôt bien retranscrite, le côté original de l'auteur ressort aussi, je pense seulement qu'il est difficile d'adapter ses œuvres ! Mais j'ai tout de même passé un bon moment.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alain Corneau
et autres évènements
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Studios
Bac Films : 4 films
ARP Sélection : 2 films
UFD : 1 film
Prospectacle : 1 film
Acteurs Auteurs Associés (AAA) : 1 film
Nom du studio : Bac Films / DistriB Films : 1 film
Parafrance Films : 1 film
Biographie
Fils d'un vétérinaire de campagne, il grandit sur les bords de la Loire. Attiré dès l'enfance par le cinéma grâce à son père, il se tourne un peu plus tard vers le jazz; il apprend la batterie en autodidacte qu'il va pratiquer au sein de diverses formations de musiciens franco-américains à Orléans. Il se ravise et fait des études de cinéma à l'IDHEC. Fasciné par le cinéma américain, il illustre néanmoins, dans sa carrière, un éventail de genres assez large, allant de la fresque épique avec Fort Saganne à la psychologie intimiste grâce aux Mots bleus. On retrouve fréquemment le thème de la confrontation et du départ pour un pays étranger, laissant place à une quête d'identité douloureuse.
Son début de carrière est marqué par le genre policier, mariant une construction narrative maîtrisée à une certaine noirceur du point de vue, souvent considérées comme des hommages aux roman et film noirs américains dont il reprend les archétypes mais en y creusant des psychologies. Après trois succès commerciaux estimables, il réalise un film à contrecourant de ses premières réalisations : Série noire, drame psychologique tranchant et d'un pessimisme profond, porté par une direction d'acteurs de premier ordre (Patrick Dewaere, Marie Trintignant, Myriam Boyer, Bernard Blier). L'œuvre laisse sa marque dans le cinéma français.
Il adapte ensuite un roman historique de Louis Gardel : Fort Saganne, et réalise ce qui est à l'époque le film le plus cher du cinéma français, avec Gérard Depardieu, Catherine Deneuve et Sophie Marceau. Il y dévoile un sens aigu du grand spectacle et de la durée, malgré des conditions de tournage difficiles dans le désert mauritanien.
Il change radicalement d'atmosphère, de lieu et d'envergure pour adapter le Nocturne indien d'Antonio Tabucchi. L'Inde, une équipe et un budget légers, un traitement intimiste et une tonalité fantasmagorique, voire onirique (rendue notamment par le travail d'Yves Angelo sur la photographie) lui permettent de se consacrer complètement à un thème déjà en filigrane dans ses films précédents : le nouveau départ, l'interrogation sur le sens de l'existence, le flou sur l'identité et les quêtes douloureuses et indélébiles pour y échapper et pour finalement se trouver.
Avec le film d'époque Tous les matins du monde, d'après un roman éponyme de Pascal Quignard, dont la musique est le vrai personnage principal, il rencontre un succès public et critique inattendu, sur un sujet quelque peu austère (l'histoire d'un violiste au XVIIe siècle) traité sans emphase, avec un Jean-Pierre Marielle au sommet de son art. Alain Corneau reçoit pour ce film le César du meilleur film et celui du meilleur réalisateur.
Il effectue une nouvelle plongée dans un monde étranger, japonais cette fois, avec son adaptation de Stupeur et tremblements de l'écrivaine belge Amélie Nothomb, dont l'héroïne semble montrer une identité plus mûre et un meilleur recul sur son environnement que les héros de ses premiers films.
En 2004, l'ensemble de son œuvre cinématographique est distinguée par le prix René-Clair décerné par l'Académie française.
En 2006, Grégory Marouzé lui consacre un documentaire, Alain Corneau, du noir au bleu, qui retrace le parcours du cinéaste, aborde sa mise en scène, ses influences et ses thèmes fondateurs.
En 2010, il se voit décerner un prix Henri-Langlois pour l’exemplarité de ses choix et de son parcours cinématographique qui a su mêler avec subtilité des films de genres très divers, où la quête initiatique du ou des héros est toujours empreinte d’une grande spiritualité mêlée d’humilité et de générosité envers l’autre.
Il meurt des suites d'un cancer du poumon, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 août 2010.
Source : wikipedia
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