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Revoir Paris
Il est toujours difficile d’évoquer les attentats qui ont frappé la France depuis ces dernières années, se pose la question du temps, n’est-ce pas trop tôt, encore trop délicat de remuer ses évènements aussi terrifiants, que nous avons tous vécu et qu’en est-il pour les victimes directes. Bien que ce film aborde cette nuit abominable du 13 novembre, il le fait avec un respect extraordinaire, sans en faire trop, sans tomber dans le spectaculaire, dans le sensationnel et surtout, avec une pudeur, qui me semble tout à fait nécessaire. Je ne vous cache pas que l’instant de l’attaque reste terrifiant, les images sont inévitablement percutantes, pour autant elles sont peu détaillées, presque survolées, on ne cache pas l’horreur de la situation, mais là encore, on y préfère la dignité, plutôt que le voyeurisme. Le but ici n’est pas l’événement en lui-même, mais ce qu’il en résulte, l’après, comment se reconstruire, comment trouver sa place, être le survivant, alors qu’il y a eu tant de victimes autour de nous et ne pas se sentir légitime d’être en vie, à la place de quelqu’un d’autre. La réalisation d’Alice Winocour est d’une sensibilité époustouflante, tout est en nuances, en douceur, malgré la violence inhérente à ces événements, elle a réussi à y insuffler de la beauté, de la tendresse et ça se ressent à travers son style. Visuellement, c’est magnifique, de par les couleurs utilisées, tout en sobriété, on s’immerge dans ce quotidien si difficile, mais où l’espoir est permis, celui d’une vie dont il faut profiter, parce qu’elle ne tient finalement qu’à un fil. En ce qui concerne le scénario, très simple en apparence, le principal ne réside pas dans les faits eux-mêmes, mais dans l’humanité qui en ressort, de ce qu’il reste après cette violence extrême. Comment retrouver une vie normale, faut-il oublier ou se souvenir, comment faire face aux regards des autres, ceux qui ont pitié, qui ne voit plus en vous que cet événement, ceux qui vous en veulent parce que vous avez survécu et comment se reconstruire avec les traumatismes qui vont avec. Quant au casting, il est simplement parfait, Virginie Efira y est bouleversante, Benoît Magimel est incroyable et j’ai eu un vrai coup de cœur pour le rôle de Nastya Golubeva Carax.
En bref : Un film d’une sensibilité rare, qui ne tombe jamais dans le sensationnel, qui aborde les attentats avec pudeur, sans jamais entrer dans les détails, il n’y a pas besoin de plus, pour saisir toute l’horreur de ces instants, qui ont changé des centaines de vies à jamais et qui ont remis en question beaucoup d’autres, dans un futur qu’il faut maintenant savoir appréhender, avec les traumatismes qui restent !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2022/10/11/revoir-paris/
Revoir Paris
Revoir Paris
Revoir Paris
Je n'ai trouvé qu'un seul bemol:
A part je le recommande vraiment à tous ceux qui s'intéressent aux milieu des astronautes.
Proxima
Proxima
Rares sont les films qui traitent de l’espace, pendant lequel ne s’y déroule absolument aucune scène, c’est pourtant le cas ici et non seulement ça ne manque pas, mais en plus, c’est intéressant. Ici, on aborde plus spécifiquement les entraînements des astronautes, ceux qui partent en mission, sur un plus ou moins long terme, sur la station internationale, mais aussi pour des voyages sur la Lune. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous allons vite nous rendre compte de leurs difficultés, de la souffrance qu’ils infligent aux corps et de la pression omniprésente qui pèse sur leurs épaules. Vu presque sous la forme d’un documentaire, nous sommes complètement immergés dans ce programme spatial, au plus près de chaque instant, c’est d’un réalisme saisissant. On réalise assez rapidement les sacrifices que cette vie peut comporter, bien sûr, elle est choisie, mais cela reste compliqué, parfois dangereux, c’est un métier qui prend toute la place. Mais ici, même si nous parlons de tous, c’est essentiellement sur les femmes de ce monde que nous allons nous pencher et là, ça devient d’autant plus subtil, plus intimiste, plus intense aussi. La réalisation d’Alice Winocour était idéale pour ce film, elle a fait un travail ultra pointu, très recherché, avec une sensibilité qui lui correspond à merveille, sans pour autant en cacher les aspects les plus durs. Tout est d’un réalisme incroyable, les endroits clés, les méthodes d’entraînements, tout est le plus proche possible de la vérité et en collaboration avec les organismes dont il est question. En ce qui concerne le scénario, il ne sera peut-être pas très palpitant pour certains, mais là aussi, tout est misé sur le concret, le brut, on pourrait presque le considérer comme un biopic, si c’était une personnalité connue. Plus que le parcours d’une astronaute, c’est la place de la femme dans la société qui y est mise en avant, les difficultés à allier maternité et travail, le machisme omniprésent, le fait de devoir toujours faire plus ses preuves. Difficile pour une mère d’avoir la sensation d’abandonner son enfant, pour réaliser ses rêves, c’est presque une déchirure, c’est contraire à l’instinct. Attention, je ne dis pas que c’est moins difficile pour un père, mais le lien n’est pas aussi viscéral et le film nous le fait d’ailleurs parfaitement comprendre, sans justement n’émettre aucun jugement. Nous serons à chaque instant en osmose avec ses doutes, ses passions, son courage, ses sentiments, c’est un témoignage percutant, un message d’espoir que toutes femmes devraient garder en tête, pour croire en soi. Alors évidemment, c’est une sacrée claque émotionnelle, nous serons parfois en colère après certaines réflexions, mais c’est l’admiration qui prime, celle pour ses hommes et femmes, qui donnent tant de leur vie. Quant au casting, Eva Green tient magistralement le haut de l’affiche, la jeune Zélie Boulant-Lemesle est incroyable et j’ai beaucoup aimé ce Matt Dillon tout en nuances.
En bref : Un film d’un réalisme saisissant, bien loin des blockbusters habituels, c’est une immersion presque intimiste, un portait incroyablement intense de ce métier et une réflexion non moins profonde sur les femmes de notre époque !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2019/12/12/proxima/
Proxima
Après je trouve ça intéressant de voir l'histoire de femmes astronautes et les difficultés que ça implique d'être dans un milieu d'homme.
Proxima
Maryland
Sans vous mentir – et ce ne serait pas le but de tout manière – je ne suis pas très fan de ce style de film, un peu lent, où l’on peine un peu à savoir où l’on veut en venir. Je nommerai ce style « cannois », même si bien évidemment je ne pense pense pas que le festival de Cannes ait son genre tout à fait spécifique. Mais pour le coup on sent bien qu’il s’agit d’une réalisation très bien menée par Alice Winocour, qui ne cherche pas une suite successive d’actions sans fin, qui prônerait le ‘genre’ blockbuster (je crois que j’ai envie d’assigner des styles aujourd’hui, pardonnez-moi…). En tous les cas, je ne peux enlever à Maryland qu’il est extrêmement bien filmé ! Je m’attendais seulement, au vu du synopsis, à quelque chose de bien différent, d’un peu plus rapide, notamment dans la phase dramatique (et pourtant, elle est très bien ressentie par la réalisation). Finalement, je pense que je ne m’attendais pas à un film aussi policier dans le genre du thriller, mais davantage à l’observation et surtout au ressenti des personnages principaux ; je m’attendais à découvrir leurs sentiments les plus cachés et à être touchée au plus profond de moi. Finalement c’est un semblant d’enquête qui est mené, et ce n’est pas forcément ma tasse de thé.
UNE RÉALISATION INCROYABLE
Malgré tout, la réalisation est bien menée et arrive à installer les inquiétudes du personnage principal, Vincent – incarné par Matthias Schoenaerts. L’empathie pour le personnage et ses angoisses, ses doutes, sont non seulement marqués par le jeu de l’acteur, mais aussi beaucoup par le jeu de caméra que nous propose la réalisatrice. Je me suis finalement très bien acclimatée des plans sur les caméras de surveillance comme sur les ralentis qui sont montés durant le film, qui suggèrent toute la tension que ressentent les personnages. J’ai particulièrement appréciés certaines séquences qui augmentent légèrement la pression et qui insistent sur la présence et l’inquiétude du garde du corps Vincent, notamment par un jeu de raccord regard (je ressors mes quelques cours cinématographique visiblement..!) présent entre le personnage, les différents rétroviseurs et la lunette arrière de la voiture, sans en oublier les passagers inquiets. De la même manière, les musiques et sons nous incitent à ressentir des émotions identiques à Vincent. L’environnement sonore est par ailleurs un élément clé du film, puisqu’il installe par moments l’inquiétude, à d’autres l’oublie total d’une menace, jusqu’à nous surprendre au moment où les personnages et nous-même nous y attendons le moins.
Après un début un peu mitigé pour moi, j’ai appris à apprécier un film assez lent mais qui recèle une performance cinématographique. De part la manière de filmer, les bruitages, les musiques, et les acteurs, il nous est possible de ressentir une certaine tension, sans forcément en comprendre le dénouement. C’est une bonne découverte pour moi.
https://lectriceassidueendevenir.wordpress.com/2016/08/01/maryland-les-extravagances-de-fm-juillet-2016/
Maryland
Par contre je dois avouer qu'on ne perçoit pas vraiment qu'il est victime de stress post-traumatique, on a plutot l'impression qu'il est paranoïaque alors qu'au final non il sent les choses.
Maryland
Seul point négatif pour moi: la fin qui est ouverte. ça non plus je n'aime pas, mais bon, comme elle va dans le sens que je souhaite, ça peut aller.
Maryland
Cependant, il s'agit d'une bonne étude de cas à visionner pour mieux se représenter la maladie et la façon dont les patients étaient traités au XIXème siècle.
Bonne ébauche.
Augustine
En effet, le sujet s'adresse surtout à des connaisseur et, pour ces derniers, il n'est pas assez approfondi.
Le sujet aurait pu être intéressant... dommage, c'est raté.
Augustine