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Arnaud Desplechin

Réalisateur

156 spectateurs

Activité et points forts

ajouté par Jess-jess 2014-01-14T23:03:29+01:00

Biographie

Diplômé de l'Idhec en section "réalisation et prises de vues", Arnaud Desplechin débute comme directeur de la photo sur Comme les doigts de la main, un court-métrage réalisé par un autre étudiant de la célèbre école de cinéma, Eric Rochant, puis sur La Photo de Nico Papatakis. En 1991, il tourne La Vie des morts, moyen-métrage présenté à la Semaine de Critique à Cannes et récompensé par le Prix Jean-Vigo. Dès ce premier essai, le réalisateur, qui raconte les retrouvailles embarrassées d'une famille frappée par un deuil, se révèle doué pour les portraits de groupe. Il dirige une troupe de jeunes acteurs, parmi lesquels Emmanuelle Devos ou Marianne Denicourt, qui ne tarderont pas à s'imposer dans le cinéma français. Ce film de toutes les promesses voit aussi naître une maison de production, Why Not.

Avec son premier-long métrage, La Sentinelle, coécrit par Pascale Ferran et Noémie Lvovsky, Desplechin est propulsé chef de file d'une nouvelle génération de réalisateurs, dont les maîtres ont pour noms Resnais ou Truffaut. Ce film d'espionnage, dans lequel une tête de mort vient réveiller les fantômes de la Guerre froide, représente la France au Festival de Cannes - comme ses deux films suivants. La Sentinelle vaut à Emmanuel Salinger, par ailleurs coscénariste du film, le César du Meilleur jeune espoir masculin.

" J'ai déjà fait un film pour dire du mal de ma famille (la Vie des morts), j'ai déjà fait un film pour dire du mal de mon pays (La Sentinelle), maintenant, j'aimerais bien faire un film pour dire du mal de mes fiancées", déclarait Desplechin aux Inrockuptibles en 1996 à propos de la genèse de Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle). Dans ce film, le réalisateur s'empare de tous les ingrédients habituels du "cinéma d'auteur français " - le chassé-croisé amoureux, les universitaires du Quartier Latin – pour leur donner une ampleur romanesque, à travers trois heures d'un récit choral d'une grande fluidité.

Choyé par les critiques, Desplechin se lance ensuite un triple défi en tournant, en anglais, un film d'époque centré sur un seul personnage. Adapté d'une nouvelle de Symons, Esther Kahn, son troisième long-métrage, raconte l'histoire d'une jeune femme qui s'ouvre à la vie en devenant comédienne. Le théâtre est de nouveau au coeur de Léo en jouant "Dans la compagnie des hommes", film quasi-expérimental qui intègre au récit (une pièce d'Edward Bond) les répétitions des comédiens tournées en vidéo. La même année, il retrouve deux de ses acteurs-fétiches Emmanuelle Devos et Mathieu Amalric pour le virtuose Rois et reine, oeuvre tragi-comique présentée à Venise et lauréate du Prix Louis-Delluc.

Thème de prédilection du cinéaste, la famille, ses secrets et ses névroses, est au coeur de son tout premier documentaire (L'Aimée, 2007), et de son film suivant Un conte de Noël, nouveau film-fleuve à la distribution étincelante (Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Anne Consigny...), présenté en 2008 au Festival de Cannes.

Cinq ans plus tard, Desplechin est de retour sur la croisette avec Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines), son premier film tourné aux Etats-Unis. Le scénario du long métrage est adapté du livre de Georges Devereux, Psychothéraphie d'un Indien des Plaines, et le réalisateur y dirige à nouveau Mathieu Amalric, et pour la première fois l'impressionnant Benicio Del Toro.

Source : Allociné

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Classement dans les cinéthèques

Diamant
17 spectateurs
Or
62 spectateurs
Argent
57 spectateurs
Bronze
51 spectateurs
Vu aussi
70 spectateurs
Envies
69 spectateurs
Pas apprécié
15 spectateurs
PAV
24 spectateurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 6.38/10
Nombre d'évaluations : 53

1 Citations 14 Commentaires sur ses films

Dernier film
de Arnaud Desplechin

Sortie France : 2022-05-18

Les derniers commentaires sur ses films

Trois souvenirs de ma jeunesse

Je pense que l'interprétation des acteurs est voulue. Cela apporte à l'histoire je trouve, cela la rend moins sombre et mélancolique. Et moi je trouve que le scénario est très bien car l'histoire est beaucoup plus poétique racontée de cette manière.

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Commentaire ajouté par Jay117 2017-05-19T09:29:08+02:00
Les fantômes d'Ismaël

Mais de quoi parle ce film? Qui sont ces gens? Que veulent-ils nous dire?

Ça s'emmêle, ça se démêle, c'est toujours aussi flou, et surtout... Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie !

Les personnages se veulent profonds et tourmentés, mystérieux et reliés les uns aux autres. Je n'ai pas pu me prendre ni d'attachement ni même de curiosité.

Les situations frôlent le ridicule, les dialogues sont souvent grotesques. Parfois c'est dans la tonalité de la scène, parfois non et ça choque.

Oh, et les acteurs hurlent beaucoup. Et pour ne pas dire grand chose qu'on ne savait déjà.

Finalement, le film se termine et on ne sait rien de plus que ce qu'il y avait dans le synopsis de trois lignes. On n'aura pas eu envie d'en apprendre davantage, les acteurs semblent porter un poids terrible sur leurs épaules, on est oppressé.

Un film qui veut trop en dire par les sous-entendus qu'il laisse planer et les thématiques qu'il aborde mais qui finit par ne plus parler à personne.

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Commentaire ajouté par crybaby 2017-05-28T10:56:36+02:00
Les fantômes d'Ismaël

tout a tout bien résumé jay 117!

c'est un film fantomatique! je me suis ennuyé!

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Commentaire ajouté par PowLeen 2017-06-04T13:23:26+02:00
Les fantômes d'Ismaël

J'ai trouvé que le film était un peu long et que le phrasé était parfois un peu trop théâtral et soufflé. Pour le reste, je me demande quelle histoire on a vraiment voulu nous raconter.

Je n'ai rie à redire vraiment, ce film aurait pu me plaire, il raconte un morceau de vie... pourquoi, c'est ça la grande question. Mais il manque quelque chose pour faire mouche, en tout cas pour moi.

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Commentaire ajouté par Constance-1 2020-06-16T22:56:00+02:00
Roubaix, une lumière

2 bonnes actrices et un commissaire qui semble le roi de la.pensee magique et des intuitions. Scénario classique. Le film vaut le coup pour la performance des deux actrices.

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Roubaix, une lumière

Les Plus :

- Bonne performance des acteurs/trices notamment Roschdy Zem bien sûr, mais aussi Sara Forestier et Lea Seydoux, ainsi que les comédiens moins connus.

- la façon dont est menée l'enquête est bien plus proche que ce que l'on peut voir dans d'autres films.

Les Moins :

- L'enquête aurait pu se révéler intéressante mais elle manque d'originalité et de suspense, Spoiler(cliquez pour révéler)on devine bien vite que ce sont Claude et Marie qui sont coupables

- Beaucoup de scènes de dialogues, les moments de longueurs s'accumulent et notre attention s'étiole, dommage !

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Commentaire ajouté par marzipannn 2021-01-09T12:19:23+01:00
Rois et reine

Ce film a marqué mon adolescence, je l'ai revu plein de fois. Il est doux, un peu amer parfois, mais chaque personnage a une classe, une sensibilité qui me touche. Rois et reine porte bien son nom...

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Commentaire ajouté par pwachevski 2022-11-06T13:08:40+01:00
Roubaix, une lumière

Pour ceux qui ne le savent pas, ce film est très largement inspiré d'un documentaire qui avait été diffusé par la chaîne France 3 il y a quelques années, qui s'appelle "Roubaix, Commissariat central" par Mosco Boucault. Le documentaire se retrouve très facilement sur internet, et je vous invite vraiment vivement à aller le regarder. Personnellement, c'est le nœud de tout le problème que j'ai avec ce film : le documentaire était déjà parfait, édifiant, criant de réalisme, et le transformer ainsi en fiction n'apporte pas grand chose pour moi.

Je comprends sans aucun mal que ce fait divers a interpellé le réalisateur. Clairement, il y a tout dans cette histoire. Il y a la ville de Roubaix avec sa typologie sociale assez particulière, il y a de la misère et de la détresse humaine, il y a des comportements addictifs. Il y a l'absurdité totale du crime, dont on ne comprend même pas vraiment le motif. Il y a la mécanique implacable de ce duo féminin (amitié ou couple, on ne sait pas tout à fait) à la fois complètement toxique et dysfonctionnel, mais bizarrement beau par l'amour que l'une porte à l'autre. Il y a des scènes hyper fortes et même surréalistes Spoiler(cliquez pour révéler)(par exemple, ce vrai moment où l'une des deux filles insiste pour que la préméditation soit reconnue, alourdissant donc toute seule sa peine). Et il y a les policiers, qui sont pour une fois des policiers qu'on aime voir, qui doivent dealer avec tout ça, avec une forme de bienveillance, de tact, d'écoute, de psychologie qu'on voit peu souvent à l'écran. Les scènes de gardes à vue sont hyper fortes aussi, car on voit vraiment comment en jonglant de l'une à l'autre, ils arrivent à faire jaillir la vérité.

Mais je comprends pas comment avec un matériaux de départ aussi parfait le réalisateur a pu aboutir à ça. Ça m'a fait penser, vous savez, quand un film français marche vraiment bien (La famille Bélier par exemple), et qu'une version américaine est faite (Coda). On trouve systématiquement l'original mieux. Ce qui est fort et bien fait dans le film, c'est littéralement du copier/coller du documentaire. On reprend mot pour mot certains dialogues. Parfois la mise en scène est copiée (la scène de la reconstitution par exemple). Arnaud Desplechin n'est pourtant pas un débutant, je comprends pas comment en tant qu'artiste et cinéaste déjà accomplit il a pu prendre son pied à faire cette imitation. Sa seule vraie touche en tant que réalisateur, c'est ce choix d'avoir beaucoup de scène de nuit, avec ces touches lumineuses d'orange. Pas grand chose quoi.

Ce qu'on est venu ajouter au documentaire est au mieux inutile, au pire enlaidit le résultat final et ajoute énormément de longueurs. Je pense par exemple à cette espèce de background bidon qu'on invente aux policiers, genre l'un qui aime les chevaux, l'autre est croyant, cette scène inutile où il nourrit un chat. Ou ces scènes qui semblent sorties d'un magazine de mode, où on a un Roschdy Zem magnifié dans un décors jazzy/lounge complètement anachronique dans la misère de cette histoire. En revanche, ce qu'on aurait pu pour le coup utilement changer par rapport au documentaire, bah on ne l'a pas fait. On a laissé les histoires secondaires qui ont moins d'intérêt (elles aussi, c'est littéralement du copier/coller) et qui du coup fait que le film "démarre" pour de vrai très tard, quasiment au bout d'une heure d'attente. On n'a pas essayé de creuser la psychologie des deux filles, alors qu'il y avait plein de choses à dire. On n'a pas essayé de leur inventer une vie au-delà de ce qu'on a vu dans le reportage. On n'a pas essayé de donner du sens à leur geste.

Au final donc, un film pas "mauvais" au sens premier du terme. Si j'avais pas vu le documentaire j'aurais juste dit que ce polar était bien sans plus, pas catastrophique, mais longuet et au rythme trop mou. Mais là il me laisse un terrible sentiment de frustration et d'inutilité. On aurait pu faire une adaptation infiniment meilleure de cette histoire.

En revanche, l'interprétation est globalement excellente, y compris les seconds rôles qui ont été extrêmement soignés, criant de réalisme. Roschdy Zem est hyper crédible dans ce rôle plutôt atypique comme je le disais plus haut. On n'est pas dans une caricature de gros dur, on a au contraire quelqu'un d'hyper posé et réfléchit. Il est d'une justesse remarquable, son ton est parfait, il est empathique, il est paternel mais pas trop. Mais celle qui m'a vraiment retournée, c'est Sara Forestier, j'ai lâché mon 10/10 pour l'interprétation que pour elle. Elle est juste parfaite, mais vraiment, je n'ai pas d'autre mot. Elle est habitée par son rôle, elle se transcende complètement. Trop déçue qu'elle n'ait pas eu le César, car franchement, ça fait très longtemps que j'avais pas vu quelqu'un jouer aussi bien (et pas uniquement dans un film français, ou seulement chez les actrices, tout court).

Et puis il y a Léa Seydoux, qui est la seule ombre côté interprétation. Je veux pas donner l'impression d'être méchante ou de m'acharner, elle a bien assez de haters comme ça, mais sincèrement, je ne comprends pas comment avec des prestations aussi fades et inabouties, elle arrive à faire une telle carrière. Le propre d'un acteur, c'est de prêter son enveloppe corporelle à un personnage, mais lui, la personne qu'il est dans la vraie vie, on ne doit jamais la voir, sinon le charme est rompu. Et là, elle est juste pas à sa place dans ce film, pas crédible, comme si une nana issue d'une famille de milliardaires jouait grossièrement à la pauvre. Ah oups, c'est vrai que c'est ce qu'elle est. Elle y peut rien et c'est même profondément injuste, car à rôle égal il lui faudra bosser plus qu'une autre pour être crédible. Mais sans même l'accuser de piston, faudrait juste qu'elle comprenne à un moment que casser son image ça se décrète pas à coup d'interview où on prétend s'être fait tout seul, ça nécessite un travail énorme. Charlize Théron pour passer de jolie mannequin sans talent à actrice respectée, elle a pris 15 kilos pour Monster quoi...

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Commentaire ajouté par clem59 2023-01-20T07:16:02+01:00
Roubaix, une lumière

Un thriller hors du commun joué par un trio d'acteurs exceptionnels... Roschdy Zem est fabuleux dans son rôle de commissaire , Sara Forestier et Léa Seydoux, sont vraiment époustouflantes à mon avis leurs meilleurs rôles .. Bravo! Aux Cinéaste Arnaud Desplechin, Un thriller qui se différencie des autres car son but n'étant pas d'entretenir un suspens mais d'analyser les faits et d'enquêter plutôt sur le cheminement de l'aveu et des émotions ..il y a des chose d'indéfinissable ,de terriblement humain dans la réalisation de ce film d'ou le titre " Roubaix, une lumière" car malgré tous les horribles faits divers relatés dans le film on voit cette lumière dans le regard du commissaire et toute cette humanité qui en ressort ,car à aucun moment il ne laisse place au jugement ni à la violence.. Un film bouleversant à voir absolument

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Commentaire ajouté par Cellophane 2023-02-17T10:46:16+01:00
Les fantômes d'Ismaël

Bon, soyons clair, j’ai rien compris au film.

Au début, j’étais à fond, la femme disparue qui revient, cool.

Sauf que Desplechin a fait 4 films en 1, la femme qui revient, la Shoah, la difficulté d’écrire et créer, les relations de couple…

Et on s’y perd dans les méandres de ses trames qui s’emmêlent sans conviction, Charlotte qui revient comme une fleur quand il est attaché alors qu’elle voulait le quitter, des discours incohérents, de l’imaginaire qui se mêle à la réalité…

Au final, j’ai rien compris, c’est joué correctement mais avec le sentiment que les comédiens font ce qu’ils peuvent dans des trames qu’ils ne comprennent pas…

De la masturbation intellectuelle basé sur le fait que si on ne comprend pas, c’est que c’est plus intelligent que nous…

Sauf qu’en fait, c’est juste incompréhensible…

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Dédicaces de Arnaud Desplechin
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Studios

Le Pacte : 4 films

Why not Productions : 2 films

Bac Films : 1 film

Rezo Films : 1 film

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