Barbet Schroeder

Le titre résume à lui seul le film: Claus Von Bulow est-il responsable ou non du coma de sa femme? Le réalisateur nous laissera dans le doute durant tout le métrage et aucune réponse ne sera apporté. C'est à nous, spectateurs, d'avoir notre propre opinion.

Jeremy Irons est impeccable dans son rôle de Claus Von Bulow, rendant son personnage différent selon le point de vue exprimé par le film, à la fois froid et hautain mais à des degrés divers. Ce n'est pas facile à expliquer, car son caractère so british s'accentue plus ou moins, nous le rendant d'un côté calculateur où on le suspecte rapidement, puis subtilement, son caractère s'adoucit nous faisant douter de sa culpabilité. Son oscar du meilleur acteur pour ce rôle n'est pas démérité.

Mais Glen Close n'est pas en reste aussi avec son rôle de femme détaché de tout, puis passant à celui de drogué suicidaire rendant la vie impossible à son mari.

Ibiza, avant qu'elle ne devienne une orgie mondiale, offre un sublime décor à ce film. Même si les acteurs et les dialogues manquent de naturel et de vie, on se laisse gentiment prendre par cette rencontre improbable et le plaisir de retrouver Keller reste intact.

J'ai trouvé ce documentaire extrêmement intéressant. On en apprend beaucoup sur certains mauvais côtés humains... Malheureusement, il m'a semblé qu'il n'allait pas droit au but. J'avais l'impression de tourner en rond autour du sujet. Je crois que c'est voulu par l'artiste, pour ne pas juger Wirathu...

Un documentaire dur. Qui montre l'étendue de la bêtise humaine sous couvert de la religion et des croyances. Ce moine bouddhiste qui est sensé être ouvert, être un maître zen, faire de la méditation et qui de part ses paroles et ses actes, ressemble plus à un dictateur exterminateur, qu'à un être évolué.

C'est dommage, le documentaire est très intéressant, mais il est tourné tellement bizarrement qu'on peu décrocher et arrêter de suivre très rapidement

Schroeder n'a plus rien à prouver comme metteur en scène. Sa filmographie est ponctué de films appréciables. Pour conclure sa trilogie sur des incarnations du mal, il se plante lamentablement. Son film fait du surplace, montre plus qu'il ne démontre, compile au lieu de trier. L'intérêt du spectateur est mit à rude épreuve et l'impossibilité de voir ce doc jusqu'à la fin est une évidence.

Il y a de l’idée…

Disons que l’histoire n’est pas mauvaise mais elle peine à débuter et à convaincre.

Sandra Bullock pourtant facilement expressive se retrouve avec un rôle de fille marquée qui ne veut pas livrer ses sentiments. Du coup, on lui demande de jouer aussi platement que possible dans les trois premiers quarts du film…

Son collègue n’est pas franchement meilleur et ce sont les jeunes, Ryan Gossling et Michael Pitt qui s’en sortent le mieux…

Mais si le côté thriller psychologique est bon sur l’ensemble, dans le détail, il souffre…

Une mise en scène plus que simpliste ; une musique mauvaise ; des clichés en veux-tu en voilà des souvenirs brumeux à la fille qui va mourir mais qu’on va sauver ; des scènes inutilement lentes ; un début qui met 30 minutes à se lancer…

Avec plus d’ampleur, le film (qui m’a rappelé La Corde d’Hitchcock ou un épisode de Colombo) aurait pu dépasser le côté téléfilm de l’après-midi…

Un film diamétralement dérangeant et stressant. Avoir une colocataire aussi étrange que la fille dans le film ne me donne guère pas très envie de faire une coloc avec une personne que je ne connais pas. Toutefois il n'est pas mauvais mais a plutôt mal vieilli.

Michael Keaton est génial en bad guy !

Une enquête intéressante inspirée d'une histoire vraie, dont on a envie de connaitre la conclusion, c'est d'ailleurs cela qui m'a permis de tenir jusqu'à la fin, car ce long métrage ne manque pas hélas, de quelques moments de longueurs qui s'accumulent, dû à de trop nombreuses scènes de dialogues et un film qui a pris un coup de vieux. Bravo tout de même aux acteurs(trices), Jeremy Irons en particulier, autour duquel toute l'intrigue et dont le personnage sait parfaitement dissimuler ses émotions, à tel point quel l'on ne sait pas dire si il est réellement coupable ou innocent ?

Bon, ben j’ai pas accroché.

Deux heures pour expliquer qu’un coup, le mec est condamné et un coup non, qu’on ne saura jamais ce qui s’est passé, bof.

Des films (ou série) préparant un procès, j’en ai vu des paquets et celui-ci est moins palpitant que bien d’autres (d’Autopsie d’un meurtre à The Good Wife dans ses meilleures années…).

Les comédiens font le job mais Jérémy Irons, s’il imite peut-être bien le vrai personnage, m’a globalement gonflé à en faire trop…

Bref, j’ai pas accroché.