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Snowpiercer, Le Transperceneige
Okja, c'est l'histoire d'un gros cochon OGM élevé en haut d'une montagne par la douce Mija et son grand-père agriculteur. Un telle relation se crée entre ces deux-là que quand la multinationale ayant créé Okja vient la récupérer, Mija s'efforce à tout prix de la sauver.
Je trouve que ce thème et notamment celui de la maltraitance animale ne sont pas assez utilisés par le cinéma et ça m'a touchée de voir un film là-dessus. L'histoire est bien construite, il y a du suspense, du choc, de la surprise, de la fierté, de la joie, de la tristesse. Enfin bref, tout un panel d'émotions.
Quand aux personnages, et quand je dis ça j'inclue Okja, ils sont tous super. Les acteurs de la FLA (Front de Libération des Animaux qui existe réellement d'ailleurs) sont assez atypiques et c'est avec une grande joie que j'ai retrouvé Lily Collins même si elle n’apparaît pas énormément. Elle tient plutôt un second rôle à la limite du rôle de figurant. Mais les acteurs principaux sont bons. La petite Ahn Seo-hyeon est juste trop mignonne et ça rend tout encore plus attristant et touchant.
Pour ce qui est du graphisme, du visuel, je l'ai franchement trouvé propre. Pour moi, il n'est peut-être pas parfait mais il est déjà très satisfaisant. En revanche, j'ai été assez déçue par une bande-son quasi-inefficace et qui ne se détachait pas vraiment. C'est dommage, je pense qu'une bande-son bien choisie aurait donné encore plus de force au beau message que transmet ce film.
ATTENTION ! Restez jusqu'à la fin ! Il y a une double fin que je trouve d'ailleurs essentielle et qui me pousse à dire : JE VEUX UNE SUITE ! On s'arrête de telle manière que l'histoire de semble pas encore réglée, et il faut que ça le soit.
En bref, Okja est un bon film avec un message important transmis d'une belle manière. Il a des défauts, mais ce film Netflix saura tenir son rôle et devenir assez addictif
PS: Et puis l'affiche est tellement expressive ! Elle résume à merveille l'enjeu dont il est question dans ce film.
Okja
Réunissant l'humanitée dans un train, séparant les pauvres et les riches. (chronologiquement de la tête du train jusqu'à la queue)
Violence et Injustice (dont le sadisme) sont les principaux éléments qui constitue Snowpiercer.
Les effets spéciaux sont magnifique, le maquillage est parfait.
Pour ma part, j'ai adorée les "Analyses" de Curtis. Toutes les révélations du film, qui se déroule, sont vraiment choquante. Les ralentis dans certains moment, nous laisse le temps de comprendre, ce qu'il ce passe. (Comme Curtis)
Nous arrivons très bien a comprendre les sentiments des personnages; leurs buts. Car une question ce pose sur ce film, et il en sort une réponse : Jusqu'où peut aller un être humain, pour survivre ?
Voyez-vous même, en le regardant. Je vous le recommande fortement.
Snowpiercer, Le Transperceneige
Autant je trouvais que Bong Joon-Ho était un réalisateur quelconque au début de sa carrière (cf. Memories of Murder) autant ici je trouve presque rien à redire. La manière de filmer est intéréssante, les images sont belles et l'univers visuel minutieux, la musique est bien choisie.
Seul point noir : le casting trop inégal. On trouve à la fois de l'excellent (comme la constamment parfaite Tilda Swinton), du quelconque (comme Octavia Spencer relayée à un second rôle pas à la hauteur de son talent) et du décevant (comme Chris Evans qui dégage autant de charisme qu'une moule).
Mais bon, malgré quelques défauts, j'ai quand même un bilan plutôt positif.
Oui, mais, car il y a un mais, j'ai trouvé ça beaucoup trop long. OK, 2h de film c'est pas long en soit, mais quand au bout d'une heure on a le sentiment que tout a été dit... Bref. J'aurais préféré un début de film plus dynamique, une fin qui tire moins en longueur et moins de scènes de combat.
Snowpiercer, Le Transperceneige
La seule chose que j'ai aimé, voir même adoré, c'est la fin
Le reste m'a déçu :
- Le scénario est assez fade car si les meurtres sont prenants, crus mais criants de vérité, l'enquête est assez improbable et inintéressante. On est à la limite de la parodie de film policier tant les idées des enquêteurs sont mauvaises. On a un peu envie d'aller les aider.
Si le but du scénariste était de nous montrer que la police coréenne est la pire du monde, c'est réussi. Le problème, c'est que si ça marche quand les policiers sont les "méchants" de l'histoire (comme dans Mother du même réalisateur par exemple) quand les policiers sont les héros de l'histoire c'est juste pathétique. Surenchère absurde et finalement désagréable.
- Le rythme est tellement lent. En générale les narrations lentes me plaisent, mais il faut que se soit justifié quand même. Ici, les phases d'enquête sont entrecoupées de scènes et de dialogues d'une banalité affligeante et qui ne font avancer en rien l'intrigue. Et parlons en d'ailleurs, des dialogues, souvent inutiles et portant sur des sujets qui me semblent déplacé vu le thème du film (par exemple, parler de sexualité sans aucune finesse, alors que quelques minutes plus tôt on découvrait une femme victime d'un viol particulièrement sordide... C'est quand même moyen). Tout ça rend le film long, long, long et long. Et soporifique. Et de mauvais gout.
- J'ai été gêné par les scènes de violence inutile. Oui je sais, le cinéma coréen est violent, mais en général justifié. Dans ce film, la moitié du temps, ça ne l'ai pas.
- Les scènes sensées être humoristiques sont totalement ratées car bien trop grotesque.
- Les images : laide. Les couleurs sont dégueulasse (tout est gris jaunâtre) et les décors assez pauvres. Même les paysages en plein air sont moches.
- Les acteurs : pas mauvais, c'est vrai, mais aucun ne nous offre une performance vraiment marquante.
Et pour couronner le tout, un doublage français absolument ridicule. Quand j'ai entendu que le premier suspect avait la même voix qu'Eric Cartman de South Park, je me suis dis qu'on avait touché le fond.
Memories of Murder
Il est bien dommage que ce film ait été entaché par des polémiques aussi nombreuses que ridicules (jugé avant même sa sortie trop proche de The Host alors que pas du tout, hué à Cannes pour avoir été le premier film Netflix en compétition alors qu'il n'était pas destiné à une diffusion dans les cinémas, une projection à Cannes ratée à cause de soucis techniques, les tenues ridicules des personnages fuitées hors contexte dans la presse, des thèmes jugés un peu trash, etc.). ça a clairement desservit la communication autour d'un film pourtant sympathoche, traitant de thèmes intelligents et totalement d'actualité. Il était finalement peut être un peu trop avant-gardiste à sa sortie ? Il passerait sûrement mieux aujourd'hui, où l'usage de Netflix est démocratisé et où la question de l'écologie, l'alimentation et de la cause animale est plus présente que jamais. Polémiques qui ont probablement bloqué également l'attribution d'éventuels prix au film, car si c'est pas à Cannes qu'on peut présenter un film aussi audacieux, je ne vois pas où il faut alors le présenter. Une audace qui donne envie de dire merci Netflix, car ce n'est probablement pas Warner Bros qui aurait cru en ce film.
Pour le reste, c'est un film qui souffre peut-être de quelques petites longueurs, mais qui a des thèmes, un message et des personnages suffisamment forts pour qu'on reste jusqu'à la fin avec plaisir. La relation entre Okja et la petite fille arrive à être super mignonne sans jamais tomber dans de la guimauve déplaisante. L'intrigue éclatée entre la Corée et les États-Unis, en gardant la cohérence de la langue, est très pertinente et trop rare, notamment dans les productions américaines.
Les acteurs sont tous au top. On aurait aimé voir plus longtemps Tilda Swinton et Jake Gyllenhaal à l'écran, car ils apportent une certaines forme d'humour absurde assez intéressante. La jeune actrice Ahn Seo-hyeon nous embarque complètement avec elle. La réalisation est assez bonne mais... je la trouve peut être un peu décevante pour Bong Joon-ho, car elle n'est pas non plus "waouh !". Et je sais que cet excellent réalisateur sait faire mieux.
Okja
Le scénario est original... On se retrouve déchiré entre plusieurs. Que dire des personnages qui sont vraiment attachants. Le casting parfait selon moi (j'ai aimé découvrir l'actrice de Mija! Une vraie perle). Sinon le visuel était correct selon moi. Je seconde le commentaire d'un autre concernant la musique qui aurait pu être vraiment plus exploitée. J'ai aimé la fin "bittersweet". Un bon film activiste à voir.
Okja
Les acteurs sont brillants et incarnent à la perfection leur rôle au point qu'ils sont leur personnage et rien d'autre.
Il est amusant de voir les combines mises en place par les enfants de la famille pauvre pour prendre une part active dans la demeure de la famille richissime, jouant sur les défauts d'une famille fortunée : le manque de méfiance, et la propension à régler leur problème en payant.
C'est là tout le sens de l'histoire : dévoiler ce que font les pauvres et les riches pour s'en sortir. Les premiers utilisent la ruse, la manipulation, voire la perfidie et les seconds en dégainant leur chéquier.
Le tout donne lieu à une famille parasite qui s'accroche à une famille fortunée jusqu'à ce qu'évidemment leur ruse soit dévoilée lors d'une tragédie qui craquelle tout leur plan et remet en cause l'intérêt de tout cela. Cependant, quand ils s'en rendent compte, il est déjà trop tard et la famille pauvre se retrouve amputée de ses membres, encore plus honnie par la société qu'elle ne l'était auparavant.
Seul un espoir tenu leur est offert vite tempéré par la chute que nous offre Bong Joon Ho.
Parasite
Parasite
Parasite
Okja
Parasite
Parasite
Voilà un résumé de ce qui se passe point de vu scénario.
En allant plus loin, c'est l'appât de l'argent avec les différences des classes sociales qui est le fil conducteur de cette histoire.
Très bien mené: c'est lent et tout en douceur au début jusqu'à la montée en tension au final. La comédie familiale fait place au thriller.
Malgré le sous titrage en Français le film m'a captivé avec ses personnages hétéroclites haut en caractères.
Plaisant, marrant mais dramatique sans toutefois rentrer dans le rocambolesque.
A découvrir sans tarder.
Parasite
Snowpiercer, Le Transperceneige