Cédric Klapisch
Réalisateur
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Note moyenne : 7.04/10Nombre d'évaluations : 497
0 Citations 112 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films

J'ai passé un bon moment devant En Corps, un film tendre parlant de danse et de reconstruction des corps.
Il s'ancre clairement dans la tradition des films de danse des années 2000-2010 comme Street danse, évoquant autant le ballet que le contemporain ou le hip hop.
Mais s'ajoute à cela des questionnements sur les changements de vie, la réinvention de soi.
Les chorégraphies sont superbes et un temps d'écran important leur est consacré. On sent dans ces longs plans l'amour du réalisateur pour la danse et ses danseurs.
A voir !
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Un film qui répare profondément !
En grande amoureuse du milieu de la danse, je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci, bien que je n’y connaisse pas grand-chose, je suis toujours sous le charme du mouvement des corps, peu importe le style et en l’occurrence, j’ai rarement vu un film qui le met si merveilleusement en avant, nous y immergeant de la plus percutante des manières. On commence cette immersion au cœur d’un ballet classique, de ses coulisses, autant que du spectacle en lui-même, un début littéralement époustouflant, profondément marquant et qui va être le point de départ d’une nouvelle vie, d’un renouveau, un véritable drame à vivre, pour tout grand sportif, mais qui va s’avérer devenir ce renouveau rédempteur dont nous pouvons tous avoir besoin. C’est alors, un récit de reconstruction, du deuil à plus d’un titre, d’une vie qui prend fin telle qu’on l’a connue, telle qu’on l’a rêvée, espérée, mais à laquelle il faut pourtant dire adieu, une décision déchirante, presque insupportable, mais pour revenir plus fort et plus épanoui encore. Bien que tout se déroule dans ce cadre artistique, c’est une situation universelle, qui pourra parler à chacun de nous, parce que parfois, les coups durs surviennent, qu’ils paraissent insurmontables, mais ils peuvent devenir cette renaissance que nous n’attendions pas, cette nouvelle vie plus riche encore que tout ce que nous pouvions imaginer. Je ne suis pas la fan la plus fervente de Cédric Klapisch, j’ai peu vu son travail, mais je dois dire que ce métrage m’a donné envie de le découvrir plus amplement, tant il a su parler à mon cœur, mettant en avant de la plus merveilleuse des manières cet univers si particulier. Visuellement, c’est une plongée extraordinaire au cœur de ces corps en mouvement, la danse sous tous ses aspects, qu’ils soient plus académiques ou plus brutaux, plus classiques ou plus instinctifs, c’est l’art sous toutes ses formes, mis en avant avec tout le respect, toute la beauté qui soit. En ce qui concerne le scénario, assez simple en apparence, l’intérêt n’est pas dans sa complexité, mais dans ce qu’il véhicule, dans son récit, bouleversant de messages, dans cette leçon de vie extraordinaire, cette histoire de renaissance, de réparation, qui met l’accent sur l’espoir, au-delà de tout. Une intrigue qui se suit au gré des scènes de danse, ce retour à la vraie vie, autant qu’à la nature, qui vient réparer les âmes, autant que les corps, prendre soin de soi, dans le sens le plus général du terme, pour s’ouvrir aux autres et pour donner un nouveau sens à cette vie que l’on pouvait croire briser à jamais. Quant au casting, il est absolument parfait, Marion Barbeau tient le haut de l’affiche avec une perfection redoutable, entourée par des seconds rôles qui viennent parfaitement la mettre en valeur, à l’image de François Civil, Pio Marmaï, Muriel Robin ou Denis Podalidès.
En bref : Un film profondément beau, qui sait mettre le mouvement des corps en valeur, à travers des scènes de danses dans tous les genres, c’est une immersion percutante, sublime de tous les instants, qui nous fait partager un récit bouleversant, une histoire de résilience, de réparation, une histoire de deuil, celle d’une vie longtemps rêvée, qu’il faut apprendre à réinventer, pour pouvoir l’appréhender pleinement !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/02/08/en-corps/
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Beau film qui mérite d'être visionné pour ceux qui aiment la contemplation.
Ce que je trouve dommage c'est que le film est un peu léger et ne va pas au fond des sujets abordés.
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Un film chorale, avec son avantage et inconvénients.
L’avantage, c’est qu’il se passe toujours plein de choses puisqu’on suit plus d’une vingtaine de personnages. Pas de temps mort, la petite vieille rigolote, le mec coincé amusant, le petit couple mignon, le stagiaire, le vigile black qui se la pète un peu, les rayons peinture, jouet, etc.
L’inconvénient, c’est que chaque personnage est un peu caricatural, pas le temps de développer une personnalité complexe ou une réelle évolution. Tout le monde est assez simpliste et d’un bloc.
Et puis l’histoire est vraiment hachée à suivre tout ce petit monde, on passe rapidement d’une formation à un changement, du saut à l’élastique à Noël, du déguisement de Carnaval au marathon…
Au final, on a quelque chose de sympathique, pas désagréable en soi parce qu’on a plein de petits « sketchs », mais une trame un peu faible, pas aboutie, dont le message n’est pas clair : tous ensemble, on s’en sort ? A quoi bon puisque le système est pourri ? Il y a des patrons sympas ? Quoi qu’on fasse, les gens ne s’entendront pas ?
Gentillet.
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C'est un film sympas, et les acteurs jouent bien.
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Un film sympa. On se laisse plonger dans la vie de ces trois frères et soeurs et dans les très beaux paysages de vignobles filmés sur quatre saisons.
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J'avoue ne pas partager le sentiment général de dire que c'est le meilleur Klapisch, je le trouve assez fade en réalité. Le scénario n'est pas particulièrement étoffé, on ne s'inquiète pas vraiment que tout finisse bien. Et le début est d'un cliché... un véritable mauvais film d'auteur, entre ce narrateur, ces dialogues qui pourraient être singés... Et pour trouver François Civil, Pio Marmai et Ana Girardot mauvais, il faut y aller; je trouve la deuxième moitié du film bien plus intéressante, ne serait-ce que dans le jeu ; j'y crois plus, et le film arrête de se singer lui-même.
Visuellement le film est très beau bien sûr, et ce rythme lent et contemplatif sont de véritables atouts pour le film. Bien sûr, il n'est pas horrible, mais avec cette équipe, il aurait pu être excellent.
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Un film comique à voir en famille. Des acteurs exceptionnels qui suscitent l'amusement du public. Une histoire amusante adaptée d'une pièce de théâtre. J'aime beaucoup !
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Une aventure humaine très bien écrite et portée par son casting bien choisi, un jeune homme qui part pour des études qui vont lui en apprendre beaucoup sur lui-même mais surtout sur la richesse des autres, dans cette colocation hétéroclite. Entre les langues et les cultures, il va apprendre et s'enrichir, se perdre pour mieux se trouver...
C'est mon premier film du réalisateur et j'ai apprécié le tout et j'essaierai avec plaisir d'autres films de lui.
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Le film m’a paru un peu long au début, il faut s’habituer au rythme plutôt lent. J’aurais préféré une fin davantage étoffée.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Cédric Klapisch
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
StudioCanal : 3 films
Canal+ : 2 films
Ce Qui Me Meut Motion Pictures : 2 films
Bac Films : 2 films
Studio Canal : 1 film
Téléma : 1 film
France 2 Cinéma : 1 film
MK2 Diffusion : 1 film
Biographie
Fils d'un physicien et d'une psychanalyste, Cédric Klapisch, titulaire d'une maîtrise de cinéma à Paris et d'un Master of fine arts à l'Université de New York, commence par réaliser des courts métrages (Glamour toujours, Jack le menteur, Ce qui me meut). Il s'attaque en 1991 à Riens du tout, qui tourne en dérision la communication d'entreprise. Adepte des comédies sociales, il réalise ensuite Le Péril jeune (1995), sur le milieu étudiant dans les années 70, où apparaît Romain Duris, qui deviendra son acteur fétiche.
Romain Duris travaillera en effet à nouveau avec le réalisateur sur Chacun cherche son chat (1996). La même année, Cédric Klapisch accepte d'adapter à la demande de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri leur pièce de théâtre, la comédie grinçante Un air de famille, qui remporte le César du Meilleur scénario. Pour son projet suivant, le film d'anticipation Peut-être, qui se déroule lors de la soirée du 31 décembre 1999, Cédric Klapisch peine à trouver un financement. Il arrive néanmoins à boucler le tournage qui réunit à l'affiche Jean-Paul Belmondo et son complice Romain Duris.
En 2002, il renoue avec la comédie sociale avec L'Auberge espagnole, en racontant les péripéties d'une sympathique brochette de jeunes étudiants inscrits au programme Erasmus. Cédric Klapisch enchaîne ensuite avec le tournage de Ni pour ni contre (bien au contraire), un film de gangsters qui tranche radicalement avec ses oeuvres précédentes.
En 2005, le réalisateur donne une suite à L'Auberge Espagnole, intitulée Les Poupées russes, dans laquelle les protagonistes du précédent opus, et plus particulièrement Xavier, sont confrontés à la crise de la trentaine. Trois ans plus tard, Cédric Klapisch s'illustre dans un registre plus dramatique, avec Paris, qui suit les destins croisés de plusieurs personnages au coeur de la ville lumière. Pour ce film, il retrouve les acteurs avec qui il avait démarré comme Fabrice Luchini, Karin Viard, Romain Duris, Zinedine Soualem, et travaille pour la première fois avec, entre autres, Juliette Binoche, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Gilles Lellouche et Julie Ferrier.
Deux ans après avoir consacré un court documentaire à la danseuse étoile Aurélie Dupont en 2009, le cinéaste réunit une nouvelle fois Karin Viard et Gilles Lellouche le temps d'une nouvelle comédie dramatique, Ma part du gâteau. Klapisch s'attarde pour l'occasion sur le monde impitoyable de la finance au sortir de la crise économique. En 2013, il retrouve son acteur fétiche ainsi que Cécile de France, Audrey Tautou et Kelly Reilly dans Casse-tête chinois, la suite des "Poupées Russes", formant ainsi une trilogie avec "L’Auberge Espagnole". Dans ce dernier volet, le personnage de Xavier, la quarantaine et installé à New York, est confronté à une nouvelle étape : être papa.
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