Charles Laughton
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Note moyenne : 7.71/10Nombre d'évaluations : 38
0 Citations 11 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film sinistre et bien mené avec une mise en scène solide et des interprètes particulièrement doués. Quelques improbabilités (le tueur arrêté par de l'eau ou qui se fait toujours avoir un peu facilement) n'entachent pas le pouvoir magnétique de ce film sombre, qui s'achève Spoiler(cliquez pour révéler)sur une note plus positive et bienvenue. J'aime le personnage de Mrs.Cooper. "La Nuit du chasseur" mérite vraiment d'être vu.
Afficher en entierUn excellent film, à voir absolument!!! Un grand classique du cinéma vraiment incontournable.
L'intrigue est très bien ficelée, avec un suspens qui nous tient tout le long du film.
Robert Mitchum y incarne un psychopathe religieux. L'acteur joue aussi bien sur le plan du prêcheur séducteur que sur sa folie profonde et sanglante. Ses dialogues cachent souvent un second sens subtil et sordide.
Les images sont excellentes, même si le film est en Noir et blanc. Le film met en valeur le mal absolu incarné par R. Mitchum et la pureté de l'innocence des deux enfants qui n'attachent pas d'importance à l'argent et souhaitent seulement honorer la mémoire de leur défunt père.
Quand on voit aujourd'hui la nuit du chasseur il semble impensable que Laughton ait connu un tel échec à la sortie. Il y a de très nombreuses références au western, au conte fantastique et même au film noir.
A noter : ce film a notamment influencé Francis Ford Coppola, Martin Scorcese, Tim Burton, les frères Coen, Sam Raimi, David Lynch.
Afficher en entierCe qui fait de ce film un film dit d'"épouvante", ce sont moins les scènes sanglantes (il n'y en a pas en fait) que l'atmosphère glauque et malsaine qui y règne.
R. Mitchum incarne un "faux prêcheur", psychopathe et obsédé par l'argent, n'hésitant pas à tuer pour arriver à ses fins. Et les orphelins sont émouvants dans leur rôle de pureté innocente. Eux veulent simplement garder cet argent car ils l'ont promis à leur défunt père, dont c'était la dernière volonté.
Tout le long du film ils sont poursuivis par Harry Powel, le "faux prêcheur". De scène en scène le piège se resserre, d'abord lorsqu'il épouse leur mère, puis lorsqu'il convainc Pearl (la petite fille) de lui révéler la cachette des 10 000 $.
Bref, c'est effectivement un bon film, grand classique et à voir en famille (attention tout de même aux cauchemars pour les plus jeunes.)
Afficher en entierAncré dans un imaginaire a la lisière du fantastique, ce film est un conte noir à la beauté maléfique. Drapé dans des noirs et blancs soyeux, tout le film tourne autour d'un mensonge non choisi et de deux enfants projetés malgré eux dans le monde des adultes. Comment porter les fautes de ses parents sans trahir la part d'innocence qui appartient à l'enfance ? L'histoire répond à sa manière, en suivant les sentiers du rêve éveillé plutôt que ceux du réalisme, ce qui à fait de l’œuvre un vilain petit canard, d'abord boudé par la critique et le public (cet échec absolu détournera définitivement Charles Laughton du cinéma) avant d'être réhabilité par Duras ou Serge Daney. Insolite et hors-normes, bourré de symboles visuels, l'histoire séduit pas un mélange des genres décomplexé, à la fois naïf et maitrisé, conte, western, film noir, fable pastorale... Laughton ne cherchait pas l'originalité à tout prix, il construit juste un récit en images au service de l'émotion. Un chef-d’œuvre.
Afficher en entierUn grand classique du cinéma américain. Ce thriller psychologique n'a rien perdu, au fil des ans, de sa force. Mitchum est toujours aussi inquiétant, le scénario aussi prenant. Indispensable dans une vidéothèque.
Afficher en entierLa nuit du chasseur nous propose un antagoniste dés plus moderne pour son époque ! Un homme qui parait candide et innocent mais qui cache un psychopathe intelligent et manipulateur. Et tout la dimension religieuse qui entoure le personnage, permet au publique de philosopher sur la manière dont certaine personne utilise la religion pour justifier leurs actes, une thématique très présente aujourd'hui avec la montée du terrorisme. De plus le film possèdent l'un des visuel les plus magnifique !
Afficher en entierJ'ai eu du mal avec le début de l'histoire. Mais le milieu de l'histoire est superbe.
C'est un bon scénario après je ne suis pas vraiment fan des films en noir et blanc mais sur celui-ci ça passe très bien!
Afficher en entierUn film magnifique que j'ai grandement apprécié. Rien n'est laissé au hasard, et c'est ce qui, pour moi, fait toute la beauté du film.
Donc bien évidemment je le recommande à tous.
Afficher en entierC'est probablement un des plus vieux films que j'ai vus mais qu'est-ce qu'il est bien !!!
Je n'aurais jamais pensé l'aimer autant !
Les deux enfants sont très attachants et le personnage du pasteur est terrifiant mais fascinant en même temps !
Le suspense dans ce film est prenant et on ne peut s'empêcher de vouloir crier aux enfants : "Allez-y !" ou encore "Dépêchez-vous, il arrive !!!"
Un très bon film !!!
Afficher en entierJe trouve que ce film assez ancien peut plaire à tous le monde, l'histoire est vraiment géniale et les acteurs sont vraiment des chefs. Cela est une critique de la société que je trouve vraiment bien mise en scène !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Charles Laughton
et autres évènements
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Studios
Paul Gregory Productions : 1 film
Biographie
Charles Laughton monte sur les planches de la Royal Academy of Dramatic Art en 1925 avant de tourner dans ses premiers films muets trois ans plus tard. Homosexuel, il épouse néanmoins Elsa Lanchester en 1929 ; ils tourneront ensemble dans une dizaine de films, et Laughton restera à ses côtés jusqu'à sa mort.
En dépit d'un physique disgracieux ("J'ai le visage comme l'arrière-train d'un éléphant", disait-il), Laughton jouera dans une cinquantaine de films. Citons Les Révoltés du Bounty de Frank Lloyd (1935), Quasimodo de William Dieterle, La Taverne de la Jamaique et Le Proces Paradine d'Alfred Hitchcock, Vivre libre de Jean Renoir, Forever and a Day de René Clair , The Cop and the Anthem, sketch d'Henry Koster dans La Sarabande des pantins, avec Marilyn Monroe, Témoin à charge de Billy Wilder, ou encore le Spartacus de Stanley Kubrick.
Naturalisé américain en 1950, il est inquiété par le sénateur McKarthy au moment de la "chasse aux sorcières" (volonté de vider le milieu artistique et politique des personnes soupçonnées de sympathies communistes).
Laughton oeuvre aussi dans la production (La Taverne de la Jamaique, sur des scénarios, des pièces radiophoniques, des documentaires et des séries télévisées (une vingtaine), ainsi que les cours d'art dramatique : à la fin des années 50 il sera l'enseignant d'un certain Al Pacino, entre autres.
Il fait ses débuts derrière la caméra sur L' Homme de la tour Eiffel, en épaulant Burgess Meredith: c'est en effet lui qui dirige les scènes où Burgess joue.
Ce parcours déjà impressionnant est parachevé par La Nuit du chasseur (1955), sa seule et unique réalisation. Histoire de deux enfants traqués par un déséquilibré à la recherche de leur magot, le film mêle plusieurs genres : conte, suspens, horreur, drame avec un sens de la mise en scène hors-pair, assorti d'une photographie sublime et de la composition illuminée de Robert Mitchum en ange du mal, une main tatouée d'un Love et l'autre de Hate . Echec cuisant, qui dépitera Laughton au point d'abandonner la mise en scène, La Nuit du chasseur est aujourd'hui systématiquement analysé dans les cours de cinéma, et a suffi à installer Laughton dans la légende du 7ème art.
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