Dalton Trumbo

J’aime bien le visage adorable de Timothy Bottoms, je pense qu’ils ont bien fait de prendre cet acteur au visage si enfantin pour jouer un homme défiguré par la guerre. Le héros est replacé dans son passé, les souvenirs qui l’envahissent sont le seul remède à son désarroi auquel il fait face à présent. Ce film pose une question fondamentale, celle du droit d’un homme sur sa propre vie. J’ai trouvé le tout extrêmement dur, jusqu’à la fin qui forcément donne envie d’hurler de désespoir pour ce brave gars dont la vie est contrôlée par des types qui concrètement n’en ont rien à faire.

J’ai vraiment envie de lire le livre dont est tiré ce film.

Qu'Est-ce que ce film est dur! Quel choc! Je me suis sentie réellement mal lorsqu'il s'est terminé, parce que tous les moments heureux (et colorés) du passé semblent alors dérisoires par rapport à l'enfer qui est son présent. "Johnny s'en va-t-en guerre" ne peut que provoquer du dégoût envers la guerre, qui détruit la vie d'un personnage auquel on s'attache et on s'identifie réellement. C'est à la fois un film sur l'humanité et l'inhumanité, et ces deux sujets sont traités d'une manière si forte qu'on en ressort à court de souffle.

Très épatée sur le traitement du sujet, toute l'originalité se base sur ce point de vue qui est 'autre'. Un effet de style rondement bien mené concernant le noir/blanc alternant avec couleurs. Cependant méfiez-vous on s'y attache en gradation, si le début vous ennuie, patience! Sinon vous raterez quelque chose. Mon avis balance, la fin m'a déçue car s'en doute j'en attendais de trop, j'ai senti cette croissance émotionnelle retomber comme un soufflé sur la fin. Toutefois il serait exagéré de dire qu'elle n'est pas bonne. Positivez

Avec un tel synopsis, on pouvait craindre un ennui abyssale, mais il n'en est rien ! On ne s'ennuie pas, mais si le rythme est parfois un peu trop lent. Le genre de film qui fait réfléchir, mais bon, peut être pas de là à bouleverser votre vie. A voir à l'occasion.