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Je n’ai pas cherché à savoir si Nina était folle, si c’était son imagination, si tout se passait réellement, si, si, si… J’ai simplement apprécié l’artistique.
Je ne l’ai vu qu’une fois, un peu après sa sortie en DVD. Je me rappelle que tout au long du film, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver qu’il représentait une métaphore, celle du passage de l’enfance à l’âge adulte. Le détachement de la mère. La découverte de la sexualité. Faire des expériences interdites. A un moment, je crois que Nina jette ses peluches, ça symbolise tout. Et bien sûr, cette histoire de cygnes blanc et noir. Enfant, on est innocent. En grandissant, on n’est plus un cygne blanc, on n’est pas un cygne noir. On est les deux. On n’est pas parfait, on commet des erreurs, on fait souffrir les autres.
Bref, j’ai beaucoup aimé. Un film profond, troublant, qui ne laisse pas indifférent.
Black Swan
Il s'agit en fait d'une relecture de la Bible. L'écrivain est le Créateur, la femme représente la Nature, la maison la Terre. Tout est là : Adam et Eve ( les 2 envahisseurs), la pomme (la pierre), Caïn et Abel (les deux garçons), le déluge ( la destruction du lavabo), Jésus (l'enfant sacrifié), les Saintes Ecritures (le roman dont les lecteurs deviennent fanatiques) la Terre qui se meure sous les guerres...
En sachant cela, le spectateur voit ce film d'un autre oeil et tombe juste dans la fascination. Très fort.
Mother!
Black Swan
Black Swan
Black Swan
Darren Aronofsky ou l'art de transformer un mythe biblique de 3 pages en un film d'action bourrin de plus de 2h. Juste, c'est quoi ce film d'une connerie inimaginable ?! On dirait un scénario de Terrence Malick sous acides réalisé par Paul W. S. Anderson, lui aussi sous acides.
"Oui mais bon, quand on va voir un film du genre c'est pour le coté aventure/action, pas pour l'adaptation de la Bible, blaaa, blaaaaaa, blaaaaaaaa...."
J'ai juste envie de dire non. Si Darren Aronofsky avait envie de faire un remake de Transformers avec des machins en pierres sensés être des anges déchus à la place des robots, il avait qu'à directement faire ça ! Et à partir de là, libre à lui de faire l'un des films les plus cons qu'il nous ait été donné de voir. Mais à partir du moment où il emprunte à la Bible, qui plus est à l'un de ses mythes les plus connus, par respect, on est obligé d'avoir un truc qui tient à peu près la route. Et ce n'est absolument pas le cas ici. Je ne suis pas croyante, et pourtant j'ai presque été choquée par le degré de réécriture de l'intrigue. On dirait vraiment que le réalisateur à jamais lu l'Ancien Testament. Pour faire simple, les personnages sensés être les "gentils" sont les "méchants" de l'histoire, et inversement. Résultat, comme point commun avec le mythe original, il n'y que les noms des personnages, le bateau et la pluie. Autant dire rien.
De plus, on arrive jamais à se positionner entre :
- les scènes purement d'action, mais genre, MAUVAISES scènes d'action, le truc très bourrin sans raison. Comme je l'ai dit plus haut, Michael Bay aurait pas renié certaines scènes ;
- les scènes dans la petite famille de Noé où, juste, on s'en fout de ce qui se passe. Parce que les personnages sont grossiers, têtes à claques, caricaturaux et clichés. Parce que les dialogues sont mal écrits, caricaturaux, clichés et ridicules. Parce que les situations ne valent pas mieux. ;
- les scènes de délire mystico-religieux-moralisateur où il ne manque que les hommes-lezards qui vivent au centre de la terre et dominent le monde dans l'ombre #théorieducomplot
Bref : le scénario ne vaut pas une cacahuète
On aurait pu se dire que le casting aurait sauvé les meubles. Oui et non. Ils font ce qu'ils peuvent et sont globalement pas mauvais. Mais vu les conneries qu'on leur fait raconter dans les dialogues, on n'y croit pas vraiment non plus.
On aurait pu se dire que les effets spéciaux auraient sauvé les meubles. Et là juste un énorme non. C'est moche ! ça fait affreusement fake. ça sent beaucoup trop le "fond vert". Les couleurs sont laides, beaucoup trop sombres. Le fait qu'il pleut pendant une bonne partie du film n'arrange rien : on voit encore moins de chose. Les décors ne sont pas d'une qualité extraordinaires non plus, soit dit en passant.
J'ajoute à ça que le son du film est assez dégueulasse. Il y a une trop grande différence de volume entre les scènes d'actions et les scènes plus calmes, selon moi.
Noé
Je l'ai regardé parce que Oscar tout ça, mais du coup sans beaucoup d'attente et surtout sans trop savoir de quoi ça parlait.
J'ai d'abord cru que ça raconterait le "sauvetage" de la baleine. et puis, au milieu du film, on se dit que "non, ça devra être autres choses la chute, mais quoi..."
J'ai vraiment été touchée par ce film. Premièrement le thème de "l'obésité" me touche sincèrement et de près puisque nous sommes tous cliniquement obèse dans la famille. Evidemment ce n'est pas à ce point, mais cela a déjà crée des vrais soucis de santé. La métaphore de la baleine de Moby dick, j'ai été sincèrement touchée ! Et cela doit parler à toutes celles et ceux qui se traitent intérieurement de baleine. Une baleine qu'on cherche à tuer, à voir disparaitre et à chaque régime, on la voit réapparaitre de plus belle. Toute notre vie est focalisée sur le fait de tuer la baleine en nous et au final, on passe à côté de notre vie car on y arrive pas et elle revient plus forte que jamais ! En tout cas c'est ma lecture de ce texte et de ce film.
Ma 2e lecture est vraiment sociétale et même si c'est plus grave au US qu'ici en Belgique, cela arrive petit à petit. C'est le fait que les industries agroalimentaire nous tue à petit feu. Comme Charlie qui se suicide depuis des années par la nourriture, les industries nous tues avec leurs malbouffes ! Et cette critique de la société et si clair et si juste que j'ai vraiment trouvé que les scénaristes ont fait un coup de génie. Surtout qu'avec l'Oscar reçu, beaucoup de gens verront ce film.
Un film superbe, à voir absolument !
The Whale
Dans la spirale de l'addiction, et de la folie, du malheur qui en découle et qui impacte tous les proches, comme une nécrose. Ou l'héroïne dans les veines.
Ce n'est pas un film à suspense car la fin, on la devine aisément. Non, c'est un film d'instant, d'intensité, qui monte en crescendo, pour se finir en une apothéose de douleur.
Les choix de cadrage, les passages accélérés, les flashs imprécis et les illusions des personnages s'accordent au rythme de plus en plus virevoltant de la musique, ici magistrale.
Celle-ci ne joue pas le rôle de figuration, elle EST le cœur qui bat la mesure. Elle donne le ton, le rythme, nous fait ressentir toute l'intensité, l'urgence du moment.
C'est elle ce Requiem. Le rêve, c'est le rêve d'avenir et de bonheur qui s'envole.
Requiem for a Dream
Cette histoire d'un homme prêt à tout pour sauver sa femme, simplement par amour, est bouleversante. Il voyage à travers le temps dans l'espoir de lui épargner une fin triste et inéluctable, voyageant même à travers ces histoires qu'elle a écrites, simplement pour la sentir encore un peu prêt de lui, pour être encore un peu avec elle malgré tout... Je n'ai pas de mot. Vraiment.
La réalisation est magnifique et tout ceci nous transporte vraiment dans un univers à part. Les trois histoires que l'on suit en parallèle finissent par se rejoindre et donner un sens à l'ensemble. Certains diront qu'on s'y perd, certes. Voilà un film où il faut être attentif et ne pas perdre le fil. Car il vaut le coup d’œil et le message qu'il transporte est d'une mélancolie superbe.
The Fountain
A voir absolument.
Requiem for a Dream
Les acteurs jouent bien, la musique est bonne. Bien qu'elle ne soit pas exceptionnelle elle va plutôt bien au film, la photographie est très belle (certaines images laissent perplexes). Donc techniquement parlant c'est propre, il n'y a rien à dire.
Ensuite au niveau de l'histoire c'est super bien fait. Les trois histoires sont liées de façon subtile. J'ai beaucoup aimé!
Et la fin est pas mal du tout, voire excellente!
Après il n'est pas très facile à comprendre mais si on fait un effort franchement ça va. En revanche il ne faut surtout pas le prendre en cours de route, il faut le regarder de A à Z.
Je pense que ce film soit on l'aime soit on ne l'aime pas.
Et j'ai pris plaisir à le regarder, c'est exactement mon genre de film et certains diront que c'est du n'importe quoi tout le long mais pourtant tout s'emboite et tout paraît logique donc chapeau au réalisateur.
The Fountain
Black Swan
Natalie Portman joue une nunuche qui danse. Rien de méchant envers les danseuses en règle générale, mais plus cliché comme personnage, je crois pas qu'on aurait pu trouver. J'ai eu envie de la secouer et lui mettre des claques pour la réveiller pendant tout le film. Heureusement qu'elle joue bien, mais de là à lui donner un Oscar laissez-moi rire. Dans la mesure où ce n'est pas elle qui danse, mais une doublure, elle ne fait strictement rien d'extraordinaire. Son jeu est juste, mais pas forcément profond. Elle ne nous prend pas aux tripes, on se dit pas waouh quand on la voit.
Vincent Cassel joue un type insupportable. ça fait pas franchement gagner en sympathie au film, car lui aussi j'ai eu envie de lui mettre des claques, mais pas pour les même raisons. J'ajouterais que je ne le trouve pas du tout au top de sa forme au niveau de son jeu. D'habitude je l'aime bien pourtant, mais là je l'ai juste trouvé ridicule et pas à sa place.
En fait, coté acteur, il n'y a que Mila Kunis qui m'a vraiment plu. Le personnage de Lily reste un peu trop dans le cliché de la "vilaine méchante rivale" mais il décale au moins un peu l'ensemble et fait un peu oublier la mièvrerie du personnage de Nina. J'ai apprécié l'interprétation de Mila, qui dégage vraiment un coté bad ass dans ce film, qui me semble parfaitement coller à son personnage.
Passons les personnages nullissimes, ce film sensé parler de danse n'en parle finalement pas, et ça pour nous parler de sexualité.
Alors, de 1, on comprend pas du tout ce que ce thème vient faire là
Et de 2, ce thème est traité d'une manière ridicule et malsaine. A en croire ce film, la sexualité est forcément quelque chose de sale, de honteux ou de mal. Mais ironiquement, on ne se gène pas pour filmer les scènes de sexe de façon ultra racoleuse. Et oui, c'est peut être sale, mais si ça peut permettre d'attirer le chaland, on ne va pas s'en priver...
Et enfin, cerise sur le gâteau, c'est franchement un mauvais thriller et un très mauvais film fantastique. L'histoire à beau tenir sur un post-it
Les seuls passages qui m'ont plu sont les scènes de danse et la musiques qui les accompagnes, objectivement très belles... Mais c'est le contraire aurait été étonnant : quand on s'attaque au Lac des Cygnes, c'est dur d'avoir un résultat moche. On regrettera quand même la photographie trop grisâtre. Et oui, même le seul point positif que je trouve à ce film n'est pas parfait
Black Swan
Black Swan
Il est tellement difficile de parler de l’obésité morbide, avec tact, sans se moquer, sans tomber dans le jugement, de la montrer telle qu’elle, sans cacher en quoi ça consiste, parce que c’est une maladie comme une autre, ce n’est pas un choix, nous sommes au-delà de la rondeur, ou du surpoids, dans ce cas précis, nous parlons bien d’auto-destruction, d’un suicide lent, mais dont l’issue est malheureusement la même. Alors bien sûr, il est extrêmement rude de faire face à ce traitement auto-infligé, on souffre inévitablement de certaines scènes qui peuvent mettre mal à l’aise, mais c’est un choix volontaire, que celui de tout montrer, pour comprendre, pour compatir, parce que la souffrance d’en être arrivé là est bien présente, parce que se nourrir n’est plus un plaisir, mais une punition, un moyen d’en finir plus vite. Attention, on parle bien ici d’un cas extrême, ce n’est en rien un pamphlet contre le surpoids, on fait clairement la part des choses, ce n’est pas un diktat qui nous est imposé, c’est le témoignage d’une vie brisée par le chagrin, qui n’a pas trouvé d’autre moyen de s’exprimer que par ce biais, parce que la perte peut vous conduire au pire et que même si nous avons parfois envie de lutter contre, ce n’est malheureusement plus une possibilité. Des sujets d’une importance cruciale donc, d’une psychologie fine, un deuil impossible, l’orientation sexuelle, mais aussi un lien parental brisé que l’on souhaite reconstruire, autant de thèmes d’une puissance remarquable, d’une sensibilité époustouflante, abordés avec une grande subtilité et même une poésie omniprésente, qui saura d’autant plus nous toucher en plein cœur, par une beauté incontestable de chaque instant. Comme d’habitude, le travail de Darren Aronofsky divise, il faut savoir apprécier son style, évidemment tout particulier, moi j’aime son originalité, sa vision des éléments, il ne choisit jamais la facilité, se montre parfois brutal, mais on ne peut nier son talent, cette manière d’exposer l’humain à travers toutes ses failles, même les plus difficiles. Visuellement très sombre, c’est un huis clos dramatique, oppressant, dans cette double prison, un corps qui est devenu presque impossible à mouvoir, qui choisit donc de s’enfermer d’autant plus dans cet appartement, c’est percutant, magistralement mis en lumière, parce que malgré la noirceur de cette ambiance, cette fenêtre sur l’extérieur représente la liberté promise, celle à laquelle on pourra malgré tout prétendre. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, là encore, tout en subtilité, même s’il n’est pas complexe en soit, c’est avant tout un récit d’une humanité rare, qui met l’accent sur cette relation brisée, sur cet amour perdu qui a conduit au pire et sur la souffrance de chacun, palpable, insupportable. Une reconstruction, l’ultime rédemption, celle d’un père, d’un homme amoureux qui n’a pas forcément fait les bons choix, mais qui va tout tenter pour au moins laisser une trace dans la vie de sa fille, peut-être est-il trop tard pour le pardon, mais il ne l’est jamais pour essayer, pour expliquer, pour dire tout son amour malgré tout et pour ne serait-ce qu’entamer le chemin vers la sérénité. Quant au casting, il est tout simplement parfait, Brendan Fraser y est absolument magistral, Sadie Sink est d’une puissance phénoménale et le rôle de Hong Chau m’a bouleversé.
En bref : Un film d’une intensité émotionnelle rare, un témoignage de la souffrance, de ses conséquences, dans tout ce qu’il y a de plus extrême, parce que le deuil est parfois impossible, parce que la perte peut vous conduire à vous détruire à petit feu, l’alcool, la drogue, ou la nourriture, c’est une auto-destruction comme une autre, un moyen de taire ses maux, jusqu’à ce qu’il soit trop tard, mais l’espoir et la lumière sont pourtant omniprésents, peut-être pas comme on l’imagine, simplement à travers ce lien vibrant de colère, mais où l’amour y est inévitablement essentiel !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/05/04/the-whale/
The Whale