David Cronenberg

c'est le film de Cronenberg dont je me souviens le mieux mais que pour autant je n'ai pas envie de revoir. perturbant et violent

Découvert le film grâce à ma sœur il y a deux ans mais je n'étais pas intriguée de découvrir.

Maintenant que depuis que j'ai commencé à apprendre la philosophie, notamment sur la psychanalyse avec notre ami Freud, je suis intriguée par le film, qui est une véritable surprise ! J'ai apprécié même si il y a avait beaucoup de communications (je l'ai regardé en vostfr donc pour autant cela ne m'a pas dérangé).

L'histoire st bien ancrée, réfléchie et c'est surtout le jeu des acteurs qui m'a pris. Je suis surprise de découvrir à quoi pensait Carl Gustav Jung ! Et que dire de Freud ? La relation est juste chaotique avec Sabina Spielrein (que je ne la connaissais pas du tout).

Un film à découvrir avec un but philosophique, et non par intérêt sans but.

Je n'ai pas encore lu le livre donc je n'ai pas de point de comparaison, mais en tout cas le film m'a bien plu, j'aime bien l'acteur principal !

Remake spectaculaire de la mouche noire, le film est très réussi. Jeff Goldblum y tiens là l'un de ses meilleurs rôles. Le trio gagnant des genres Horreur, Science Fiction, Fantastique est brillamment mélangé par la réalisation inspirée de David Cronenberg. Les effets spéciaux sont également saisissants !

Avec "Faux Semblants" David Cronenberg signe un très grand film fantastique angoissant primé au festival d'Avoriaz 1989. Jeremy Irons dont le talent n'est plus à démontrer, compose dans ce film un jeu très cérébral, particulièrement troublant et dangereux dans son double rôle de jumeaux complexes. Captivant, glacial et tout simplement génial !

Bon film ! Même si il n'est pas dénué de défauts, notamment la fin qui est bâclée et trop peu explicite ! Ajouter à cela des scènes de sexe à rallonge et totalement inutiles pour la compréhension du scénario ainsi que quelques moments qui s'étirent en longueur.

Le scénario est bon sans être super original non plus Spoiler(cliquez pour révéler)vu comment le personnage de Tom/Joey se bat on se doute bien que ce n'est pas un simple patron de restaurant lambda. ceci dit l'histoire est suffisamment prenante pour que nous ayons envie d'en connaitre le dénuement.

Pour parler un peu des acteurs(trices) ils sont tous bon(nes) chacun(nes) dans leur rôle.

Viggo Mortensen nous prouve qu'il sait jouer autre chose que le personnage d'Aragorn dans le "Seigneur des anneaux" et son duo avec Maria Bello fonctionne bien, et quel plaisir de voir Ed Harris qui est un acteur que j'apprécie beaucoup Spoiler(cliquez pour révéler) même si son personnage n'est guère sympathique et que son apparition est de courte durée.

En résumé "A history of violence" n'est pas un mauvais film, loin de là, mais j'ai la sensation qu'on aurait pu faire beaucoup mieux que ça et surtout retravailler la fin !

Une expérience conceptuelle à vivre intensément !

On ne va pas se mentir, il n’est clairement pas abordable pour tous, c’est un métrage extrêmement conceptuel, très expérimental, il demandera des efforts de compréhension certains, mais surtout, une ouverture d’esprit nécessaire, pour adhérer aux points de vue exposés. Il ne va pas falloir s’arrêter à ce que l’on nous montre, mais au contraire, aller plus loin, lire entre les lignes, pour comprendre pleinement les messages passés, parce que c’est bien là, tout l’intérêt, être à l’écoute de tout ce qui se déroule autour de nous. Un futur qui paraît presque apocalyptique, tant tout semble dépouillé, pauvre, lugubre ou même laid, mais qui se montre pourtant extrêmement scientifique dans sa technologie, une opposition extrêmement frappante, qui fait un contraste saisissant et qui nous immerge dans un univers hors du commun. Les corps ont évolué, ils mutent, ils se transforment, alors, vient la question de savoir s’il faut lutter contre cette évolution ou au contraire, l’accepter pleinement, voire la rechercher, la forcer à faire jour, quelle option se révélera être la prochaine évolution de l’humanité et plus que tout, serons-nous toujours considérés comme tel. La réalisation de David Cronenberg est égale à elle-même, lorsque nous sommes spectateurs de son travail, nous savons tous dans quoi nous mettons les pieds et clairement, il ne déçoit pas, il ne fait pas dans le classique, mais comme toujours, saura nous bousculer et nous obliger à une certaine réflexion. Alors, visuellement, c’est quasiment artistique, art qui tient d’ailleurs une place primordiale, qui n’est pas vouer à plaire, ou même à montrer le beau, mais plus à montrer l’extrême réalité, celle qui existe en chacun de nous, celle qui fait qui nous sommes. Effectivement, il faudra avoir le cœur bien accroché, c’est parfois extrêmement glauque, gore, nous repoussons les limites du corps, de la science, c’est dérangeant, presque obscène pourrons-nous dire, pourtant, pas de voyeurisme ici, mais une vision ultra percutante et nécessaire. En ce qui concerne le scénario, il est parfaitement écrit, rien n’est laissé au hasard, finalement assez court, peut-être trop tant on aurait aimé en savoir plus, il est fascinant dès les premières minutes et n’aura de cesse de l’être tout au long de ce chemin dans l’étrange. On peut se demander où nous mènera cette intrigue, mais il suffit de se laisser porter par les éléments, par une certaine poésie également, même si un effort de lecture vous sera demander, il ne faut pas en avoir peur et je vous garantis que vous n’en sortirez pas indemne. Tout trouvera un sens, une finalité percutante, des réponses saisissantes, une vision qui pourrait paraître pessimiste sur notre futur, pour autant, un espoir existe, celui que nous puissions peut-être rattraper nos erreurs et vivre enfin avec notre environnement en osmose, sans plus le détériorer, bien au contraire. Quant au casting, il est simplement exceptionnel, Viggo Mortensen en tête de liste, est littéralement incroyable, le personnage de Kristen Stewart est fascinant, Léa Seydoux fait mieux que ce à quoi je m’attendais et j’ai adoré la présence de Scott Speedman.

En bref : Un film expérimental, extrêmement conceptuel, il ne plaira sûrement pas à tout le monde, n’est clairement pas à la portée de tous, pour autant, il faut savoir lire entre les lignes pour tenter de le comprendre pleinement, les messages exposés sont multiples, ils abordent notre futur, notre évolution, ce que nous serons susceptibles d’en faire, pour le meilleur et pour le pire !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2022/07/05/les-crimes-du-futur/

Même pas réussi à aller au bout tellement je n’ai pas accroché.

Le message est aussi tordu que simpliste : puisque la douleur n’existe plus, faisons de l’art en nous mutilant. Avec un peu d’organes qui s’autocréent.

De cette idée assez décalée et déroutante, naissent des scènes glauques pour plus de la moitié, des tripotation de corps, des coupures, des ajouts, greffes, sutures… Du laid très esthétique, certes, mais sans intérêt.

Une fois l’idée posée et vaguement rattachée à un côté politique qui m’a échappé, ça parle, ça bavasse, ça texte sans intérêt dans une bouillasse de dialogues mornes qui se contentent de ressasser les mêmes choses tout du long.

Si ça avait un sens, pourquoi pas, mais comme il m’a échappé, je me suis méga ennuyé.

Cronenberg dit « Quand j’arrive sur le tournage, je ne sais pas encore ce que le film devrait être. » Ben voilà… Il sait pas ce qu’il va faire, il tente, il improvise et on finit avec un brouillon.

Ce film pour moi avait était la bouze de l'année c'est clairement de la merde avec un scénario sans imagination et son mauvais jeux d'acteurs a fuir

Déjà j'ai pas accroché à l'histoire, la scène que j'ai préféré est la toute première, car c'est elle qui a réussi à me mettre le plus mal à l'aise et ensuite ça devient juste gore mais sans partager d'émotion ou de malaise. Le pire pour moi est la place des personnages féminins, c'est absolument déplorable, elles ne servent à rien a part mettre le personnage masculin en avant ( qui est l'artiste), ce qui est plutôt comique quand on sait que dans l'histoire de l'art ce sont des femmes qui se sont en particulier intéressées à la notion du corps et de la douleur. (Gina Pane, Orlan, Abramovic...) Le scénario est ennuyeux, incompréhensible et pompeux.