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Baby Driver
Baby Driver
Après oui, la réalisation de Edgar Wright a du style, oui la BO est top, oui Ansel Elgort tient bien son rôle, mais ça ne suffit pas à compenser absolument tout le reste. Et d'une certaine manière, je crois que le film m'agace encore plus comme ça. Je ne suis absolument pas fan d'une saga comme Fast and furious, parce que c'est pas du tout mon univers de cinéma ; mais c'est une saga qui n'a pas une once de prétention. On nous promet juste un film d'action con-con, rien de plus. Ici on nous promet autre chose, quelque chose de plus sérieux, de plus cinématographique, mais il n'en est rien. C'est juste un autre film d'action con-con, mais prétentieux cette fois.
Baby Driver
C'est un film furieusement ambitieux et original, qui ne laissera clairement pas indifférent ceux qui le regarderont, et ça c'est quand même une qualité énorme. La réalisation est très soignée, mais en réalité, c'est surtout la photographie qui est divine. Les choix d'éclairages, notamment dans les scènes de nuit, sont absolument splendides, donnent un cachet assez énorme au film (puis ça fait plaisir de voir que Chung Chung-hoon arrive aujourd'hui à se diversifier, à voir son talent reconnu ailleurs que dans le cinéma sud-coréen). Les décors, costumes, coupes de cheveux achèvent de peaufiner le visuel, et la BO enfonce le clou, en créant une ambiance définitivement remarquable. Un sans faute également sur l'interprétation, qui est d'un haut niveau et constante entre les interprètes, on ne se dit pas qu'il y en a un en dessous.
Il y a aussi une vraie intelligence dans l'écriture du scénario. Même si de nombreux points de l'intrigue sont assez prévisibles, j'ai aimé les thématiques qu'on entend traiter, et la façon dont on les traite. On ne cède jamais à la nostalgie ni la facilité de juste dire qu'avant c'était mieux, alors que le sujet aurait pu basculer très facilement dans cet esprit. On essaye au contraire de démystifier une vision idéalisée du passé. On a un message également pas mal engagé sur la condition féminine, qui est vraiment un fil rouge du film, mais sans jamais sembler forcé ou artificiel dans le film ; c'est des thématiques qui apparaissent logique au vu des personnages qu'on nous présente. On ménage aussi des personnages touchants ou au moins marquants, y compris les secondaires. Avec eux on explorera des ressorts moraux intéressant, comme la frontière entre le bien et le mal. Il y a vraiment de la matière à réflexion dans ce film.
Malgré quelques faiblesses, c'est donc une vraie expérience à vivre, un film qui marquera à coup sûr son spectateur, bref, un film à voir.
Last Night in Soho
Baby Driver
Bienvenue au cœur d’un Londres à deux époques bien différentes, l’une, totalement contemporaine à la nôtre, l’autre, celle des années 60, avec son ambiance toute particulière, que l’on fantasme régulièrement, une époque festive, dynamique, à la musique omniprésente, aux looks rétro finalement toujours à la mode aujourd’hui. Enfin ça, c’est dans notre imaginaire commun, mais sous ce vernis très propre des apparences, se cache un univers beaucoup plus sombre, beaucoup plus glauque, où les rêves de célébrité se transforment rapidement en cauchemar, les femmes devenant de purs objets sexuels, dédiés au bon plaisir de ces messieurs, tombant peu à peu, dans la drogue, pour finir par mourir dans le plus terrible des anonymats. Bien sûr, ce n’était pas une généralité, pour autant, c’était le destin de beaucoup, parce qu’elles ne savaient pas dans quoi elles mettaient les pieds, parce qu’il était facile de s’en prendre à elle, parce qu’elles étaient naïves, facilement manipulables et surtout, parce qu’elles n’avaient plus personne pour arrêter cet enfer. Un univers fait de contrastes, où les paillettes, les lumières, se mêlent le pire de l’humanité, les vices les plus terrifiants, les actes les plus innommables, c’est profondément percutant, impactant, éprouvant, ça détruit tout de cette image proprette que nous pouvions imaginer, mais c’était bel et bien une des réalités de cette époque. Quel bonheur de retrouver la réalisation d’Edgar Wright, je suis toujours aussi fan de sa vision des éléments, de son style tout à fait reconnaissable, il sait jouer avec les lumières comme personne, mais aussi avec la musique, qui tient toujours une place primordiale dans ces métrages et celui-ci ne fait pas exception. Visuellement, c’est un vrai petit bijou, bien que l’ambiance soit particulièrement sombre, elle est contrastée par l’utilisation de lumières vives, pour un effet presque stroboscopique et psychédélique, qui colle parfaitement à cette atmosphère faite de mystères. En ce qui concerne le scénario, il est merveilleusement écrit, il laisse planer le doute, les incertitudes, nous ne saurons pas immédiatement dans quoi nous mettons les pieds, mais c’est justement ce qui en fait la force, une pointe de fantastique, une pointe de thriller, pour une aventure unique et d’une intensité remarquable. L’intrigue nous offre un cadre entre folie et onirisme, nous ne saurons jamais vraiment où se situe la frontière, navigant toujours entre deux eaux, le fantasme vient lentement s’effriter, pour montrer toute l’horreur de la situation et c’est un récit finalement bouleversant qui nous sera offert, mettant en avant les destins liés de ces deux jeunes femmes, à travers le temps. Quant au casting, il est simplement bluffant, Anya Taylor Joy est toujours aussi charismatique, mais Thomasin McKenzie n’est clairement pas en reste et nous prouve également tout son talent.
En bref : Un film à l’identité visuelle forte, sublime d’apparences, on y sent toute l’effervescence d’une époque, mais derrière ce vernis, s’y trouve l’horreur d’une vie faite de drames, qui va trouver un écho dans notre propre époque, deux chemins qui vont se faire en parallèle, qui vont se confronter de la plus terrible des manières, menant parfois à la folie, vers un dénouement d’une intensité remarquable et pleine d’émotions !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2023/05/09/last-night-in-soho/
Last Night in Soho
J'aime pas les zombies mais là j'ai fais un écart : j'étais pliée de rire du début à la fin ! On ne se lasse pas des gags qui s'enchaînent, les acteurs jouent bien, l'histoire se tient aussi...Bref, j'ai passé un bon moment !!
Shaun of the Dead
Last Night in Soho
Baby Driver
Shaun of the Dead
Ok, en réalité, le début est bien. C'est un peu après le milieu du film que ça part dans tous les sens et qu'on perd tout réalisme. Sans compter les décisions des personnages et les retournements de situation qui peuvent surprendre non pas parce que c'est bien trouvé mais parce que, au contraire, ça n'a aucun sens ! Alors certes, on ne regardera pas Baby Driver pour son réalisme mais on est quand même en droit d'attendre un peu de cohérence et... eh bien, c'est raté. Mais alors, VRAIMENT raté ! Le personnage de Baby n'a pas beaucoup de personnalité, de base (le gars cite quand même des phrases de films quand il parle plutôt que d'utiliser ses propres mots) et on se cache beaucoup derrière son handicap pour expliquer son côté insipide alors que c'est un handicap particulier, en aucun cas lié à son manque cruel de personnalité. Deborah n'a pas plus de caractère puisqu'elle symbolise seulement un échappatoire pour Baby. En l’occurrence, pourquoi lui donner une personnalité, n'est-ce pas ? Les trois comparses principaux, pas grand chose à dire sur eux, surtout vu ce qui se passe dans la dernière partie du film. Et le big bad boss, Doc ? Probablement ma plus grosse déception puisqu'il est traité comme une grande majorité des big bad boss dans ce genre de films (il y a deux scénar' possible, en général : le grand méchant est tellement méchant qu'il bute tout le monde avant d'être liquidé à son tour, ou il change soudainement d'avis pour devenir un gentil).
Bref, je mets ce film dans ma liste et... je l'oublie aussitôt.
Baby Driver
Baby Driver
Last Night in Soho
Last Night in Soho
Last Night in Soho