Eric Rohmer

Mise en scène difficile, presque théâtrale, et menée dans un langage soutenu. Cependant, ce film, qui présente Fabrice Lucchini à ses débuts, reprend assez bien, malgré le langage, les étapes du "Conte du Graal" de Chrétien de Troyes : ce fut pour moi une bonne découverte, même si la compréhension des répliques n'est pas forcément simple.

À connaître pour tous ceux qui aiment les romans de chevalerie du Moyen-Âge.

Pour ma part ce film manquait d'action, les personnages ne sont pas très intéressant. Ce film m'a déplut.

Ça m'arrive rarement de trouver qu'un mec parle trop, mais c'est le cas pour Jean-Claude Brialy dans ce film. Trop de dissertations !!! C'est dommage, ça vient gâcher une qualité d'images et de cadrages et un choix d'actrices par ailleurs excellents. Cruelle déception.

Bon. Celui-ci, c'est de la dissertation aussi, mais au moins, une dissertation qui s'assume, franche, massive, claire, nette et intéressante. J'adore le jeu des voix hors-champ. Une vraie merveille. À connaître !

En pleine découverte du cinéaste Eric Rohmer, c'est tout naturellement que j'ai entamé le visionnage de ses Contes moraux.

Cette première entrée est déjà une belle mise en bouche. Moins populaire que A bout de souffle ou Les 400 coups, La Boulangère de Monceau ne possède pas moins toutes les qualités (et les défauts) de cette Nouvelle Vague qui s'achève peu à peu au moment de la sortie de ce court métrage.

Cette spontanéité de la mise en scène et du dialogue. Cet emploi très sobre de la technique, un emploi presque amateur, mais qui confère un charme et une fraîcheur qui ne se démentent pas. Cette personnalisation fort réussie de Paris, avec ses rues grouillantes de monde et ses larges avenues au trafic assourdissant, voix multiples de cette compagnonne qui épaule le héros dans sa quête de l'objet aimé.

Bref, autant d'éléments qui contribuent à la réussite de ce magnifique petit film !

Une beauté tout simplement.

L'esthétique que Rohmer nous propose est digne d'une très belle peinture, entre un étalonnage poétique et une composition de cadre très bonne. Mais aussi la beauté des dialogue. Habituée à aimer le cinéma de non-dit, étonnamment ce surplus de paroles ne m'a absolument pas dérangée. Les mots sont toujours bien choisi, avec une dimension de poésie ou de grande reflexion dans presque chaque dialogue. J'ai beaucoup aimé le personnage de Laura, qui je trouve, est totalement lucide, elle cultive des reflexions sur absolument tout, mais s'analyse beaucoup elle-même. Pour le coup, on en sait beaucoup moins sur Claire, qui reste très en retrait, on ne sait rien d'elle, de ce qu'elle pense, alors qu'elle est l'objet du désir qu'éprouve Jérôme. En bref un classique à voir!

Film sympa. Le titre colle bien au film, on se penche sur les amourettes d'un jeune homme lors d'un été. La psychologie des personnages est intéressante. Peu d'action mais de jolies images.

Longuet et pas passionnant. Pascal Grégory au top !

Quel ennui... partie avant la fin !