Ettore Scola
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.78/10Nombre d'évaluations : 27
0 Citations 6 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Une rencontre durant une journée historique entre deux êtres désespérés. De superbes dialogues, des comédiens hors-pairs pour un film devenu un classique du cinéma italien.
Afficher en entierCe film fut tourné quasi-intégralement dans le quartier de Monte Ciocci à Rome où logeaient jusqu'en 1977, dans des taudis insalubres, chômeurs et ouvriers sous-payés. Derrière la comédie noire et cruelle, dans la plus pure tradition de la commedia dell'arte, se cache la critique de la transformation du sous-prolétariat au contact de la société de consommation. Ettore Scola y décrit de façon réaliste, mais sans misérabilisme la réalité d'une société à la fois victime et dépendante du système. Le film devait d'ailleurs débuter par une préface écrite et lue par Pier Paolo Pasolini, qui fut malheureusement assassiné avant d'avoir pu le faire. C'est un film engagé et impitoyable, impossible à oublier.
Afficher en entierSophia Loren et Mastroianni sont, dans cette histoire qui relate la rencontre de deux êtres opposés en apparence mais tout deux victimes d’un régime liberticide, au sommet de leur art. Plus qu'un film sur le fascisme, c'est un film sur la mentalité fasciste vu au travers des symptômes d’une société moribonde où tout est prison. Échappée miraculeuse et éphémère au cours de laquelle Gabriele et Antonietta vont respirer l'air (ici illusoire) de la liberté, ce film est d'une beauté singulière. L'amertume perce souvent derrière les moments de légèreté et d'humour qui n'en ont alors que plus de prix pour ces deux êtres.
Afficher en entierQuel bel hommage de la part de Scola pour Fellini ! Le film mélange intelligemment fiction et images d'archives et nous narre l'oeuvre du maitre italien.Une mise en scène avec mille idées, un plaisir de cinéphile apprenant autant d'anecdotes, des clins d'oeil à foison...On rêve que chaque cinéaste possède un tel film relatant ses oeuvres.
Afficher en entierCe film est une très belle découverte que j'ai faite par hasard.
C'est la aussi que j'ai découvert Marcello Mastroianni et je l'ai trouvé superbe. Son interprétation est très poétique et sensible.
J'avais du mal avec Sophia Loren, mais je la redécouvre sous un nouveau jour grâce à ce film.
L'histoire est très bien tourné, notamment la critique du fascisme en Italie qui est omniprésente Spoiler(cliquez pour révéler)par la radio qu'on entend (presque) tout le long du film relatant un discours de Mussolini.Il y a aussi une critique qui me touche par rapport à la condition de la femme, son rôle dans la famille, la façon dont on la traite.
J'adore Marcello dans son rôle, car il est parfois excentrique, parfois morose.
Spoiler(cliquez pour révéler)Ma scène préférée est lorsque Antonietta embrasse Gabriele. Elle le fait d'une telle façon, avec tout l'amour mais aussi toute la souffrance de sa vie. Je trouve cela très beau.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Ettore Scola
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Films A2 : 1 film
Massfilm : 1 film
Cinéproduction : 1 film
Gaumont Distribution : 1 film
Compagnia Cinematografica Champion : 1 film
Canafox : 1 film
Dean Film : 1 film
Biographie
Né le 10 mai 1931 à Trevico en Italie, Ettore Scola suit des études de droit avant de se consacrer au journalisme en participant notamment à la revue humoristique Marco Aurelio. Ses premiers contacts avec le cinéma se font à travers les scénarios qu'il écrit pour le réalisateur Dino Risi comme Le Fanfaron (1962) ou Les Monstres (1963). Il passe finalement derrière la caméra en 1964 avec Parlons femmes où il dirige Vittorio Gassman.
S'il excelle avant tout dans la comédie, il adopte un ton plus mélancolique dans Nous nous sommes tant aimes (1974) avec Vittorio Gassman où il dépeint l'évolution contemporaine de l'Italie. Cinéaste engagé, il se pose en défenseur des petites gens et des marginaux tout en pointant du doigt les conditions de vie dans les bidonvilles autour de Rome dans Affreux, sales et méchants (1976), pour lequel il remporte le Prix de la Mise en scène à Cannes. En 1977, il dénonce également la persécution des homosexuels dans Une journée particulière avec Sophia Loren.
Ettore Scola tisse également des liens étroits avec la France puisqu'il évoque la Révolution française dans La Nuit de Varennes et tourne Le Bal qui lui vaut le César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1994. Il a également l'occasion de travailler avec bon nombre de comédiens français comme Fanny Ardant (La Famille,1987, Le Dîner, 2000), Vincent Perez, Emmanuelle Béart (Le Voyage du capitaine Fracasse, 1991), etc.
A partir des années 90, le public suit toutefois moins le réalisateur italien qui ne perd pas pour autant de sa justesse avec Le Roman d'un jeune homme pauvre qui obtient un Lion d'Or à Venise en 1995. Poursuivant des films aux castings prestigieux, il revient une nouvelle fois à Rome en 2004 pour y tourner Gente di Roma.
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