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Mon crime
Été 85
Au final, j'ai vraiment accroché au film, aux acteurs, à l'histoire, et je n'étais pas tant mal à l'aise que dans l'attente de la suite. Et c'est finalement ce côté qui m'effraie le plus : le scénario a tout pour créer un malaise chez tout témoin de l'histoire. Mais on se retrouve dans la peau du lecteur, à une place légèrement différente de celle du professeur qui lit jour après jour le récit de son élève. On a un œil encore plus extérieur, encore plus avide des prochains rebondissements qui auront lieu dans la maison ; ainsi que des conséquences que tout cela aura sur le professeur et sa femme, autant spectateurs en tant que lecteurs, qu'acteurs pour nous.
Il y a dans ce film une perspective incroyable. Telle que je n'ai pas toujours su démêler le vrai du faux. Je crois que Dans la maison ne m'a pas encore livré tous ces secrets, et que je n'ai pas fini de me retourner le cerveau afin de comprendre les différents événements, et surtout cette fin qui me perturbe au plus haut point.
Parlons acteurs maintenant, car j'ai trouvé ce film remarquablement bien joué. Fabrice Luccini est parfait dans son rôle de professeur, constamment insatisfait, mais surtout complètement accro et dépendant du récit de son élève, comme vivant par procuration. Ernst Umhauer est brillant : le regard fou, le sourire légèrement psychopathe, mais terriblement attachant. Il se fond partout tel un caméléon, et on ne saurait lui résister. Je lui ai trouvé un charisme fou !
Un coup de cœur, je vous le conseille vivement !
Dans la maison
Isabelle s'est perdue ou n'a peut-être jamais existé. Léa est apparue ou a peut-être toujours été là.
L'été passe. La jeunesse fout le camp. Puis c'est la rencontre.
La rencontre du corps, de celui des autres, du sien, de cette expérience si singulière de monnayer des émotions, des sensations.
Isabelle fait la gueule. Léa ne sourit pas davantage. Que cherche-t-elle? Que fuit-elle?
Léa nous offre une perspective crue et décharnée de l'amour. Le sex. Dans toute sa vulgarité. Une expérience qui traine pourtant un certain charme. Celui de la solitude, de l'insouciance et du goût du risque.
Payer pour faire l'amour à un corps. C'est rude, graveleux et brutal mais c'est chaotique, beau et irrésistible aussi.
Si jeune et trop jolie. On a envie d'être Isabelle des fois, pour avoir le courage de devenir Léa et de s'éprendre de cette fougueuse expérience. Ce délire de jeunesse. Si puérile et si mature, pourtant.
Quel troublant visionnage.
Jeune & Jolie
Personnellement, j’ai passé un bon moment devant, je me suis laissé porter par ce que je voyais, donc on part relativement bien. La réalisation est maîtrisée, elle n’est pas novatrice ou quoi, mais elle fait le job, en nous proposant une vision intimiste et en mettant en valeur la beauté des paysages et des couleurs, la reconstitution est soignée. Encore une fois, on n’est pas sur quelque chose qui réinvente le cinéma, mais c’est techniquement juste. La lumière, les quelques jeux d’ombre et la photographie sont très beaux, c’est très joli à regarder. Je ne sais pas si c’est ma résolution qui était mauvaise, mais si ce n’est pas le cas, le léger grain de l’image est appréciable, ça m’a rappelé les films des années 60-70-80 et ça nous plonge encore plus dans l’ambiance de l’époque, ça donne un certain charme désuet à l’image. Finalement, quand on se rappelle que c’est François Ozon derrière la caméra, on comprend pourquoi la réalisation est quand même réussie et nous fait aisément remonter le temps, avec en prime une très bonne bande-son, qui cependant manque parfois de subtilité. Ça, c’était pour la forme technique pure.
Concernant les acteurs, le casting est bon et les deux acteurs principaux crèvent l’écran, surtout lorsqu’ils sont ensemble : ils ont une alchimie folle, c’est un duo/couple qui fonctionne très bien et on croit à leur idylle, enfin moi, j’y ai cru. Leurs interprétations sont brutes, sans concession et donnent un sentiment d’authenticité, ils sont tous les deux talentueux, et je ne suis pas certaine qu’il y en ait un qui ressorte forcément, même si on se place du point de vue d’Alex, donc Alex apparaît plus longtemps à l’écran et bénéficie de plus de scènes fortes. J’ai beaucoup aimé cet aspect-là, ainsi que la légère sensualité qui transparaît à l’écran, mais le problème – qui n’est peut-être pas un problème quand on part du principe que le film s’attache à montrer leur histoire – c’est que tout ce qu’il y a en dehors de cette idylle est superficiel, pas assez creusé et/ou pas intéressant.
La mère de David aurait pu être un personnage fort :
Le personnage d’Alex est hyper touchant dans sa relation avec David, on a énormément d’empathie pour lui, notamment grâce à la performance incarnée de l’acteur, mais on ne comprend pas bien
Ce qui m’amène à parler de cet aspect policier. La manière dont on alterne entre le passé et le présent est efficace, c’est une mécanique implacable qui donne envie de connaître la fin, mais la justification tombe un peu à plat. Peut-être que je minimise l’acte d’Alex, mais je ne m’attendais pas à ça, j’ai eu un sentiment de « tout ça pour ça ». Ce n’est pas excessivement mal fait ou mal pensé, mais ça manque cruellement de puissance à mes yeux, j’aurais voulu être bouleversée alors que je n’ai été qu’émue, donc je n’ai pas trouvé ça fort,
Bref, des défauts, il y en a, mais l’idylle est crédible et portée par deux acteurs talentueux, et comme la forme suit, j’ai malgré tout apprécié ce film à l’écriture bancale – certains dialogues laissent à désirer – qui enfonce des portes ouvertes et propose des réflexions non abouties qui auraient gagné à être approfondies.
PS : Certains disent que c’est un Call Me By Your Name du pauvre et/ou qu’il y a d’autres inspirations qui prennent le pas sur l’histoire, mais personnellement, ça ne m’a pas du tout dérangée parce que je n’aime pas Call Me By Your Name (oui, oui) et qu’on s’inspire toujours du travail des autres pour son propre travail. C’est quand l’inspiration prend des allures de plagiat ou qu’elle est fade qu’elle me pose problème, mais ça ne m’a pas gênée ici, j’ai quand même eu le sentiment de voir la patte du réalisateur. C’est peut-être parce que je n’ai eu aucun mal à me détacher de Call Me By Your Name, étant donné que je ne porte pas ce film dans mon cœur.
Été 85
Mon crime
Si j'ai trouvé l'intrigue assez rocambolesque (théâtrale quoi ^^), il faut avouer que les deux actrices principales s'en tirent joliment. J'ai également beaucoup aimé Fabrice Luchini, qui incarne un juge très misogyne et absolument pas dégourdi mais dont les raisonnements alambiqués sont assez drôles. L'humour est bien présent - tiré de la pièce je présume - moins dans les situations rencontrées que dans les stéréotypes mis en scène.
Il y a quelques longueurs dans la nouvelle vie de Madeleine & Pauline, ainsi que pour la résolution de l'"affaire Odette" mais dans l'ensemble, le film est sympathique à voir, pas transcendant mais bien mené.
(Et puis entendre un Ch'ti parler avec l'accent marseillais, ça se passe de commentaires :D)
Mon crime
Peter von Kant
Pour le coup, il y a peu de place faite à la fiction : on frise le reportage qui explique la création d’une association pour libérer la parole face à la pédophilie des prêtres.
Le film réussit à ne pas être ennuyeux alors qu’il relate pourtant des faits, grâce à l’interprétation des personnages, qui donnent corps et vie à l’histoire, nous permettant d’entrer dans leur tête avec empathie.
Il réussit à relater les faits sans accuser la religion, également. On est dans le respect factuel des faits, sans réel prise de partie. On nous montre ce qui s’est passé, globalement, sans dire si c’est bien ou mal, à chacun de faire son choix.
Ce qui reste quand même le propre du reportage, vers lequel le film tend plus qu’un biopic.
Intéressant à suivre et enrichissant, bien joué, de sympathique idées de réalisation (des lettres du début au suivi de différends personnages, sans que ça fasse des actes hachés…).
Pas mal.
Grâce à dieu
8 femmes
Ce film mêle l'humour à un drame familial qui nous garde en haleine jusqu'à la dernière seconde.
Je ne me lasse pas de le revoir, bien que je le connaisse par cœur.
8 femmes
Jeune & Jolie
Je l'ai regardé en cours d'allemand cette année, pour traiter le sujet du mensonge (pour le BAC).
L'alternance noir et blanc puis couleurs pour les flash back est très bien faite, et contraste bien entre le mensonge et la dure réalité.
Ce film est triste, traitant tout d'abord d'un sujet douloureux, et puis aussi avec ce qu'on comprend des personnages.
Frantz
8 femmes
Dans la maison