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Gregg Araki

Réalisateur

484 spectateurs

Activité et points forts

ajouté par Mayoune 2015-05-01T19:25:21+02:00

Biographie

Issue d'une famille américano-japonaise, Gregg Araki grandit à Santa Barbara. Très tôt attiré par les arts visuels (il s'intéresse notamment à la BD) mais aussi passionné de pop music, il pense pourtant un temps devenir vétérinaire. S'orientant finalement vers le 7ème art, il suit des cours de cinéma, essentiellement théoriques, à l'Université de Santa Barbara avant d'intégrer l'USC, qui dispense une formation plus pratique.

En 1987, Gregg Araki écrit, réalise (en 16mm, en noir et blanc) et produit (pour 5000 $) son premier long-métrage, Three bewildered people in the night. Il y explore déjà un de ses thèmes fétiches, le trio amoureux comme utopie sexuelle. Après ce coup d'essai primé à Locarno, il tourne en 1989, dans des conditions similaires, The Long weekend (o'despair), portrait d'un groupe de lycéens se lamentant sur son futur au cours d'une nuit très arrosée. Son troisième opus, The Living end, présenté à Sundance, retrace la virée de deux amants séropositifs à travers les Etats-Unis.

Loué pour son anticonformisme, Gregg Araki, devenu une des figures cultes du jeune cinéma indépendant, signe en 1993 Totally f***ed up, le portrait, entre rage et nihilisme, de six adolescents homosexuels. C'est le premier volet de sa Teen Apocalypse Trilogy, qui se poursuit en 1995 avec The Doom generation, road-movie trash à l'humour désespéré, et se clôt avec Nowhere (1997), décrit par le cinéaste comme "un épisode de Beverly Hills 90210 sous acide". Sur un mode plus léger, il tourne ensuite Splendor, comédie qui décrit une nouvelle fois un ménage à trois.

Après avoir signé pour MTV le pilote d'une série qui ne verra jamais le jour, il revient au cinéma avec Mysterious skin, présenté à Venise en 2004 et salué par la critique. Loin des films fun qui ont fait sa réputation, le cinéaste surprend avec cette oeuvre grave, adaptée d'un roman de Scott Heim, qui nous plonge dans les traumas de deux garçons victimes d'un pédophile. Araki s'accorde ensuite une récréation en tournant le délirant Smiley Face (présenté à la Quinzaine des Réalisateurs) dans lequel il relate la journée mouvementée d'une comédienne (Anna Faris) qui a englouti les gâteaux au cannabis de son colocataire.

Cette parenthèse "fumeuse" close, il revient à ses premiers amours avec Kaboom et renoue avec ses thèmes fétiches en décrivant la sombre comédie d'un étudiant s'enfonçant dans les méandres de ses rêveries mystérieuses et cauchemardesques. Il obtient avec ce film, sur lequel il tient une nouvelle fois les trois postes clés (réalisateur, scénariste, producteur), une nomination à la Mostra de Venise 2010.

Quatre ans plus tard, il revient avec White Bird in a blizzard (2014), adapté d'un roman de Laura kasischke, et nominé au Festival du film du Sundance la même année. Dans cette comédie dramatique, il met en scène la très à la mode Shailene Woodley, qui joue Kat, une adolescente perturbée par la disparition soudaine de sa mère (Eva Green) et la découverte de sa sexualité.

(Allociné)

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Classement dans les cinéthèques

Diamant
48 spectateurs
Or
99 spectateurs
Argent
121 spectateurs
Bronze
122 spectateurs
Vu aussi
167 spectateurs
Envies
246 spectateurs
Pas apprécié
43 spectateurs
PAV
87 spectateurs

Quelques chiffres

Note moyenne : 6.58/10
Nombre d'évaluations : 104

0 Citations 46 Commentaires sur ses films

Dernier film
de Gregg Araki

Sortie France : 2010-10-06

Les derniers commentaires sur ses films

Commentaire ajouté par ilovelire 2016-08-29T18:41:46+02:00
Mysterious Skin

C'est difficile de dire si on a aimé ou pas ce film. Ce qui est sur c'est que c'est un tour de force.

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Commentaire ajouté par Otter 2017-01-11T16:41:26+01:00
White Bird

Ce film.. Wouah! Tellement surprenant.

C'est une jolie histoire, on s'attache aux personnages principaux et on est captivé par l'énigme.

Sans compter la chute impressionnante du film! Je ne m'y attendais vraiment pas.. C'était agréablement surprenant!

Je le conseille fortement!

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Commentaire ajouté par sylvains7 2017-03-08T22:54:48+01:00
White Bird

Un film avec une telle bande originale ne peut être que bon. Même s'il semble un peu piétiner par moment, ce film offre très souvent de bonnes scènes pour nous tenir en haleine. Le twist final nous est offert comme une récompense de notre patience. Le résultat est plus que correct sans atteindre des sommets espérés.

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Commentaire ajouté par Framb0ise 2017-04-03T10:56:22+02:00
Mysterious Skin

J'ai regardé ce film sans vraiment savoir à quoi m'attendre, et j'ai trouvé qu'il était vraiment très intéressant par son approche sur les violences psychiques/psychologiques que peuvent entraîner des actes sexuels sur des enfants, que tout change lorsque cela arrive et que rien ne sera plus jamais comme avant. Juste pire. Tout est très bien tourné, car tout est suggéré, et dans un sens c'est vraiment malsain. Certaines scènes nous soulèvent vraiment le coeur et l'estomac, je dois dire que c'est vraiment un film que j'ai trouvé profondément triste. Ce qu'est au fond la pédophilie : Quelque chose de profondément triste et qui marque à vie la personne qui subit.

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Commentaire ajouté par Evanna 2017-04-20T07:57:33+02:00
White Bird

Au bout de 20 min j'en ai eu marre, je déconseille ce film, j'ai été déçue.

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Commentaire ajouté par Giline 2018-02-21T18:01:57+01:00
White Bird

L'histoire est assez prenante on ne s'attend pas vraiment à ce dénouement qui est d'ailleurs assez improbable. Un très bon film avec de bons acteurs.

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Commentaire ajouté par Doudouleo 2018-06-12T23:29:15+02:00
Smiley Face

Y a pas à dire, c'est complètement perché (au sens propre comme au figuré). C'est drôle et complètement déjanté et sans aucun sens.

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Commentaire ajouté par Elodu17 2019-08-28T17:57:24+02:00
White Bird

Des acteurs très doués (Shailene Woodley mais aussi Eva Green que je trouve épatante) et un scénario combiné à une réalisation très travaillés. Le suspense plane, les comportements de chacun font se poser des questions et la fin est assez inattendue. Un film policier et psychologique vraiment très bon.

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Commentaire ajouté par Noump 2020-07-02T18:53:08+02:00
Mysterious Skin

j'ai regardé ce film sans avoir vu de bande annonce ni avoir lu de résumé. Ce film est très dur, il est angoissant du début à la fin, l'histoire es tragique et essaie de montrer il me semble les conséquences de la pédophilie sur deux enfants. l'un finit par se prostituer, l'autre a essayé d'oublier ce souvenir et a grandit en croyant à la place avoir été enlevé par des ovnis.

Le film est bien évidemment déconseillé au moins de 16 ans mais même si vous êtes plus âgés je vous conseillerais d'être en paix avec vous même et d'être sur d'être dans de bonnes conditions mentales pour le voir (scènes traumatisantes, nudité, drogues...).

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Commentaire ajouté par Lyran 2023-10-18T17:04:57+02:00
The Doom Generation

Ce film est déroutant. Le ton est décalé, le scénario surréaliste, et si on essaye de le prendre au premier degré, on n’y saisit pas grand-chose. Évidemment, le fait que les protagonistes soient dans un état de conscience altéré suite à la prise de drogues interroge sur la véracité de ce qui se déroule, mais comme toutes les bizarreries sont acceptées comme normales par les personnages (une tête décapitée qui parle, des personnes aléatoires qui reconnaissent toutes Amy) ou bien s’intègrent naturellement à l’arrière-plan (la récurrence du nombre 666, les posters aux slogans étranges), on finit par arrêter de questionner cette réalité. On se laisse porter par l’ambiance psychédélique de ce road trip cauchemardesque, et même si on ne comprend pas tout, on ne s’ennuie pas. Ceci grâce à deux choses : des dialogues rythmés et inventifs dans leur vulgarité, et le caractère outrancier des scènes, qui poussent toujours plus loin la violence et la sensualité.

Visuellement, j’ai adoré le travail de l’esthétique kitsch et crasseuse. Les lumières sont colorées de manière radicale, avec des scènes entièrement éclairées en rouge ou en bleu. Les décors sont fantaisistes, comme cette chambre de motel intégralement recouvertes de motifs de damiers. Et il y a des trouvailles ingénieuses dans les costumes et accessoires, qui reflètent le caractère des personnages : une succession de lunettes de soleil pour Amy, qui refuse de se dévoiler, un yoyo lumineux pour le naïf Jordan, une ceinture avec une boucle ornée d’une image stéréoscopique pour Xavier le séducteur…

J’ai eu un peu de mal au départ avec le jeu des personnages, qui pris séparément, sont assez clichés. Ce sont leurs interactions les uns avec les autres qui les rendent intéressants et plus nuancés : notamment Amy, mordante et agressive, qui s’adoucit dès qu’elle est seule avec Jordan. Dans la dynamique du trio, c’est surtout Xavier qui initie l’action, en commettant le premier meurtre et en jouant le rôle du tentateur aussi bien pour Jordan que pour Amy.

Le ton du film est ironique et s’inscrit dans une démarche un peu canaille. En effet, placé au début, un panneau nous affirme qu’il s’agira d’un "heterosexual movie" – ce qui détonne par rapport à la filmographie d’Araki. On comprend cependant assez vite le sarcasme qui se cache derrière cette annonce : bien qu’on suive au départ un couple hétéro, et que chaque rapport sexuel implique Amy et l’un des garçons, c’est pourtant bien la relation entre Xavier et Jordan qui sous-tend la dramaturgie du film. Spoiler(cliquez pour révéler)Chacune de leurs scènes joue avec un sous-texte homoérotique palpable, allant toujours un peu plus loin dans la suggestion et jouant avec les attentes du spectateur… jusqu’à ce que cette relation soit interrompue avec une extrême violence au moment où elle allait être consumée. La scène finale est perturbante : viol, mutilation et néo-nazis au son de l’hymne américain, elle ne fait pas de concession dans son atrocité. Filmée avec un effet de lumière stroboscopique, elle augmente la tension via cette frénésie visuelle, qui ne cache même pas vraiment les actes de violence commis au cours du massacre.

Au final, quelle est cette génération condamnée que nous annonce le titre ? Nos trois protagonistes, clichés d’une jeunesse en perdition, se font écraser par une société qui juge et incrimine. Amy est constamment harcelée par des personnes qui la reconnaissent comme leur amour perdu et cherchent à se l’approprier ; sa simple existence la met en danger (une exagération pertinente de l’expérience féminine). Quant aux garçons, le moindre faux pas en dehors des codes de la masculinité est sévèrement puni. La découverte de la sexualité apparaît comme quelque chose de transgressif, voir même diabolique (Amy compare Xavier à un démon), et l’omniprésence des références religieuses constitue un énième poids moralisateur. Bien sûr, l’homosexualité incarne la faute ultime, Spoiler(cliquez pour révéler)et c’est elle qui est le plus sévèrement punie avec l’émasculation puis le meurtre de Jordan.

Araki nous dépeint ainsi la société américaine sous ses pires aspects : anti-libertaire, ultraviolente, homophobe et flirtant avec le fascisme.

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Dédicaces de Gregg Araki
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Studios

Desperate Pictures : 2 films

MK2 Diffusion : 1 film

Bac Films : 1 film

Haut et Court : 1 film

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