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Commentaires sur ses livres

Guillermo Del Toro

Par Sophora le 1 Décembre 2015 Editer
Sophora
Crimson Peak, ou l'hommage aux grands classiques de la littérature gothique anglophone et aux vieux films d'horreur. Mais un film qui garde sagement son statut d'hommage, sans se jeter une bonne fois pour toute dans tout le potentiel qu'il y avait à exploiter.
Avant d'entrer dans les détails, je dois dire que j'aime énormément la littérature gothique aussi bien britannique qu'américaine. Plus qu'un sujet d'étude, c'est devenu un de mes genres préférés : des histoires mystérieuses, pleines d'amour et de folie, où l'homme et le monstre ne font plus qu'un, et où tous les cauchemars deviennent réalité. Des livres dont la seule odeur des pages vous fait frissonner. Difficile d'adapter cette atmosphère sur le grand écran, mais pas encore impossible. Le célèbre Dracula de Coppola en témoigne, un peu comme l'excellente série américaine Penny Dreadful qui mélange les histoires pour créer une grande fresque gothique et absolument jouissive. La question est donc : « Crimson Peak mérite-t-il sa place dans ce sanctuaire de ténèbres et de mystères ? ». Malheureusement, la réponse est non.
Crimson Peak n'est pas mauvais du tout, bien au contraire. D'abord, il a su éviter les longueurs qui amènent souvent l'ennui si elles ne sont pas bien meublées, reproche qui revient souvent dans mes critiques me semble-t-il. Ensuite, il se déroule dans un décor absolument magnifique, apportant à la maison une histoire pleine de rebondissements. Elle en devient un personnage elle-même, ce qui est assez rare et mérite d'être souligné. En outre, les acteurs sont bons et les dynamiques entre les quatre personnages principaux sont bien travaillées, donnant au film un rythme plutôt agréable à suivre. Jessica Chastain et Tom Hiddleston sont exceptionnels dans les rôles de Lucille et Thomas, deux personnages tout à fait fascinants, en particulier la première. J'aimerai ajouter que ce que beaucoup considèrent comme un manque d'originalité ou encore une trop forte prévisibilité de la part du scénario ne m'a absolument pas dérangé, c'est même l'un des thèmes du gothique : ce qui est à prévoir, ce que l'on sait sans en avoir la certitude ou la preuve, la menace qui flotte sur l'héroïne, l'étau qui se resserre sur elle dont nous, simples spectateurs impuissants, sommes les témoins. Alors, personnellement, ça ne m'a pas dérangé...
Le problème, c'est que le film en lui-même peut se résumer à ceci : « pas assez ». Certes, les décors sont beaux mais la caméra ne s'attardent pas assez sur eux à mon goût, les plans sont trop superficiels et ne montrent pas assez de détails car ils se concentrent sur les personnages, le film n'accorde pas assez de temps à l'histoire d'amour pour s'épanouir, pas plus qu'il n'en accorde aux fantômes qui, bien que le réalisateur leur ait donné un second rôle, sont finalement très peu présents. Mention spéciale à la bande annonce qui a du regrouper toutes les apparitions de fantômes du film pour faire croire qu'il y en avait beaucoup plus. D'accord, on ne s'attend pas non plus à voir des fantômes au coin de chaque couloir mais leur donner plus d'ampleur, plus de présence et surtout plus d'intérêt dans le scénario, ça n'aurait fait aucun mal. Finalement, malgré un bon rythme, le film paraît court, voire même un peu rapide. Le résultat nous laisse sur notre faim, et le tout s'achève sur une fin un peu bancale tant elle a été rapide et bâclée.
En résumé, Crimson Peak est un hommage certes, mais il ne lui est pas permis de se transcender et d'apparaître dans toute la splendeur d'une nouvelle œuvre qui irait au bout de son propos. Dommage, il y avait pourtant de quoi faire avec un tel matériau, il ne m'en reste à présent qu'un sentiment mitigé.

/! Spoilers /!
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• La mort de Thomas est sans aucun doute ma scène préférée : terriblement gothique en partie grâce aux larmes de sang qu'il verse à cause de la blessure au visage que Lucille lui a infligée, mais aussi grâce au désespoir que montre Lucille face à ce qu'elle vient de faire. C'est une très belle scène (quoique dramatique).
• Lucille est le personnage le plus intéressant du film à mon sens. Dérangée, ça c'est sûr, elle inspire malgré tout un soupçon de pitié mais pas très longtemps. Encore une fois, elle est vraiment très ancrée dans son univers grâce à son côté femme fatale et aussi folle à lier qu'elle exprime davantage dans la dernière partie du film.
• Bien que l'histoire d'amour entre Edith et Thomas manque d'un peu de sel, elle n'en reste pas moins attachante. Dommage que Guillermo Del Toro ne se soit pas un peu plus attaché à l'écriture du jeu de séduction auquel joue Thomas au tout début afin de pouvoir l'épouser, le couple aurait gagné en profondeur.
• Tom Hiddleston a comparé les personnages d'Edith et Thomas à ceux d'Elizabeth Bennett et Mr. Darcy dans « Orgueils et Préjugés », mais à mon sens, ils sont bien plus proches de ceux de Mrs. De Winter et Maxim dans l'excellent « Rebecca » de Daphné du Maurier. Edith et Mrs de Winter sont toutes deux de jeunes étrangères sans famille qui tombent amoureuses et épousent un anglais mystérieux (Thomas pour l'une, Maxim pour l'autre) qui ne leur témoigne que peu d'affection et qui possèdent un domaine relativement impressionant, même si Allerdale Hall est en piteux état par rapport à Manderley qui rayonne. Dans les deux cas, l'héroïne se retrouve confrontée à un « fantôme », véritable dans le premier cas alors qu'il ne s'agit que d'un souvenir dans « Rebecca », et va tâcher de découvrir les secrets que cache le manoir. Cette quête est d'autant plus freinée par la présence d'une opposante froide et autoritaire, Lucille dans « Crimson Peak » et la célèbre Mrs Danvers de « Rebecca » (qui a inspiré Walt Disney pour la création de Lady Tremaine, la marâtre de Cendrillon). D'ailleurs, Guillermo Del Toro a listé les œuvres dont il s'était inspiré pour faire ce film et « Rebecca » en faisait bien partie. Pour ceux qui ont lu le livre, on reconnaît pas mal d'éléments.
• La scène où Edith découvre la liaison incestueuse entre Thomas et Lucille est assez intéressante et révélatrice de la personnalité de ce couple. Ce qui m'a le plus marqué, c'est que pendant qu'il l'embrasse, Lucille fredonne une berceuse à Thomas (elle a déjà fait d'ailleurs référence à une berceuse qu'elle lui chantait quand ils étaient enfants). Elle est sa sœur, sa mère et son amante. Et en même temps, Thomas est aussi un peu tout ça pour Lucille. Les deux personnages se sont bâtis un monde dans lequel ils sont complètement seuls, et ne peuvent compter que l'un sur l'autre. L'arrivée d'Edith dans une relation aussi envahissante et toxique ne peut que bouleverser l'équilibre qu'ils s'étaient façonné. C'est encore plus intéressant de voir à quel point les femmes dominent le monde de Thomas : d'abord Lucille, puis Edith qui finalement va l'aider à se réaffirmer et à reprendre, ou du moins tenter de reprendre, le contrôle de sa vie (jusqu'à ce que ces trois coups de couteau le stoppent dans son élan). Le film est pas mal sur un plan psychologique.
A propos du livre :
Crimson Peak
Crimson Peak
Par Eparm12 le 11 Juin 2014 Editer
Eparm12
Alors, comment dire? J'ai aimé ce film et je l'ai détesté à la fois. Il est horrible, vraiment horrible. Tout est glauque, l'histoire est sombre, la fin, n'en parlons pas. Les plans et les images sont très beaux, les décors magnifiques, très bien travaillés.

Cependant, j'ai comme une sensation de tristesse qui perdure après l'avoir visionné. Ce film a beau être très bien, il n'en demeure pas moins assez violent, dure et très triste. L'actrice qui joue Ofélia m'a subjuguée, elle est mimi comme tout et incarne bien son rôle. Je suis quand même déçue car je m'attendais à quelque chose d'encore plus fantastique mais finalement non, les notions historiques prennent tellement de place qu'elles ne permettent pas d'apprécier, du moins pour moi, le fantastique présent dans le film.

Je suis déçue et à la fois triste, et en même temps étonnée, ce film m'a fait ressentir plusieurs choses à la fois. C'est un bon film qui pour ma part est trop excessif. Il y en a toujours trop ou pas assez. Il fait néanmoins réfléchir, c'est tout de même une dure leçon de vie. Mais c'est dommage.
A propos du livre :
Le Labyrinthe de Pan
Le Labyrinthe de Pan
Par TheDarkness le 7 Mars 2018 Editer
TheDarkness
Ca m'arrive très rarement mais il y a des films comme ça pour lesquels j'ai le pressentiment qu'ils vont énormément me plaire dès la première fois que j'en vois les images dans les bandes-annonces et généralement ce pressentiment est bon. "La forme de l'eau" en fait partie.

Quel beau film ! Et comme je me suis réjouie lors de la cérémonie des Oscars quand il a remporté tous ses prix ! Pour ma part, je trouve qu'ils étaient mérités. Je confirme, Guillermo Del Toro est revenu en force cette année et son film a été un véritable coup de cœur pour moi.

J'ai été totalement emballée par ce magnifique conte et ses personnages.
Alors oui on retrouve le même schéma que "La Belle et la Bête" qu'on a déjà vu et revu mais bon, quand c'est bien fait, ça passe quand même vachement bien et en l’occurrence, ici, c'est le cas.

On a 2 personnages principaux en marge de la société qui, incapables de communiquer avec le monde qui les entoure, se trouvent, se découvrent et tombent amoureux. Et on comprend !

C'est une histoire d'amour qu'on explique assez facilement alors qu'aucun des deux protagonistes ne parle ! Le dialogue est quasi inexistant entre eux mais on ressent tout au long du film ce sentiment très fort qui les unit. Tout repose sur les émotions et c'est là que le film offre une version innovante de "La Belle et la Bête". En effet, on nous a toujours habitué à voir 2 protagonistes tomber amoureux sans tenir compte de l'aspect extérieure de l'autre en découvrant qui est vraiment l'autre, et en particulier "La Bête", par le biais de la communication : on en apprend plus sur leur personnalité, leur vie, leur passé. Et là, rien ou quasiment rien.
On ne dévoile que très peu de choses vis-à-vis d'Elisa :
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on sait qu'elle est femme de ménage dans un laboratoire (qui fait quoi exactement ? on ne sait pas), qu'elle est muette (depuis quand exactement ? dans quelles circonstances, s'il y en a ? on ne sait pas), qu'elle vit pratiquement avec son ami et voisin (pourquoi ? depuis quand ? on ne sait pas) et qu'elle n'a visiblement aucune famille (où sont ses parents ? sont-ils morts ? si oui, dans quelles circonstances et depuis quand ?).

Et concernant la créature, on sait seulement qu'il a été capturé en Amérique du Sud où il était considéré comme un dieu par les Indiens mais sinon, c'est le néant total. Il n'a même pas de nom !
Autant dire que les personnages sont un mystère total.
A aucun moment ils ne font allusion à leur passé, à leur vie actuelle ou même à leurs sentiments respectifs. Ils se comprennent et vivent le moment présent, point barre. Ils se créent un petit monde rien qu'à eux, une bulle dans laquelle ils se réfugient à l'abri de la réalité du monde qui revient souvent par le biais de la violence
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(tortures infligées à la créature, les avances déplacées faites à Elisa par Strickland...)
.

Après, je l'admets, j'ai ressenti cette petite gêne à voir cette relation contre-nature (il faut l'avouer) s'installer entre eux mais je pense que cela vient du fait que, jusque là, on ne nous a pas habitués à être confrontés à une créature aussi peu humaine.
Alors oui, je sais déjà, ce que vous vous direz : que ce que je dis n'a pas de sens sachant que dans le Disney on a quand même une Bête qui est un mix d'un gorille, d'un loup, d'un ours et autres animaux sauvages et que dans "La Belle et la Bête" de Cocteau ou Gans on a une Bête qui ressemble à une sorte de lion. Mais dans chacune d'elles, la Bête parle ! Et ça l'humanise forcément de manière considérable, rendant une histoire d'amour plus acceptable alors que là, la créature n'est peut-être pas muette mais elle parle dans un langage incompréhensible pour un être humain puisque totalement animal.
Mais l'alchimie se ressent et fonctionne très bien car les 2 acteurs arrivent parfaitement à lui donner forme.
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Et puis, il faut le dire, c'est la première fois que dans une revisite de "La Belle et la Bête" on voit la sensualité s'installer de manière aussi explicite pour finalement aboutir à un accouplement bien physique.


Puis, grande mention pour les acteurs. Ils sont tous extra. Je n'avais vu Sally Hawkins qu'une fois dans le film "We want sex equality" où je l'avais trouvée excellente mais là elle dépasse de loin cette performance. Bien qu'incarnant un personnage réservé, elle a un charisme fou et sa candeur la rend super touchante. On ressent beaucoup de tendresse pour Elisa.
Mention spéciale à Doug Jones, acteur trop peu connu car toujours camouflé sous des déguisements/maquillages imposants qui le rendent méconnaissable et qui est pourtant si talentueux ! Je n'ose imaginer le nombre d'heures passer à se faire maquiller pour en arriver à un résultat aussi bluffant et malgré toutes ces couches de latex/maquillages à arriver à exprimer autant d'émotions.
Michael Shannon incarne parfaitement le méchant typique du cinéma de Guillermo Del Toro qui ne s'exprime que dans des scènes d'une grande violence
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(les tortures sur l'homme amphibien, la scène de sexe avec sa femme ou le coup des doigts qui suppurent et qu'il finit par arracher, beurk !)
. Détestable et impressionnant à souhait. Il nous inspire réellement l'horreur et la haine.
J'ai eu un coup de cœur pour Richard Jenkins dans le rôle de l'ami/voisin d'Elisa, Giles. Il est également très touchant, le véritable ami, celui qui est toujours là quelles que soient les circonstances. Tout comme le personnage d'Octavia Spencer, Zelda.

Ainsi, tous les outsiders sont réunis pour former un seul clan face au reste du monde : Elisa la muette, la créature amphibienne incomprise, Zelda l'afro-américaine durant la ségrégation dans les USA des 60's et Giles l'homosexuel.

Que dire encore ? La musique est magnifique et se fait la porte-parole des personnages qui ne peuvent s'exprimer de vive voix. Bravo à Alexandre Desplat ! Oscar mérité !

Les décors et les costumes sont fantastiques : toujours dans ces variantes de vert assorties à l'homme amphibien qui ajoute une ambiance très particulière qui m'a beaucoup fait penser au cinéma de Jeunet ou encore Yann Samuel. MAGNIFIQUE.
J'aime également ce côté rétro qu'on retrouve dans cette créature aquatique qui m'a tout de suite fait penser à l'étrange créature du lac noir dans un style ancienne série B. Un style qui ne nous est pas inconnu chez Del Toro puisqu'il ressemble également de manière frappante à Abe Sapien (encore incarné par Doug Jones) dans Hellboy.


Est-ce que je conseille ce film ? Y a-t-il vraiment besoin de le dire ? BIEN SÛR ! Allez-y les yeux fermés. Vous ne serez pas déçus. C'est certainement l'un des meilleurs de Guillermo Del Toro.
A propos du livre :
La Forme de l'Eau
La Forme de l'Eau
Par Anmar42 le 19 Juillet 2018 Editer
Anmar42
Un film que je qualifierai de bizarre ! c'est très spécial quand même... pas l'intérêt de cette créature, le contact, l'échange ... mais plus la relation qui devient plus intime ... et puis certaines images/scènes sont complètement inutiles je trouve et gâchent un peu... J'ai pas vraiment aimé ! On a quand même un spécimen bien fait au niveau de l'image et de l'interaction. Le personnage de richard est bien joué... détestable à souhait !! Par contre Elisa fait un peu nunuche et manque un peu de maturité.
A propos du livre :
La Forme de l'Eau
La Forme de l'Eau
Par bastille le 12 Avril 2014 Editer
bastille
Même après une nuit de réflexion, je ne sais toujours pas comment interpréter ce film ....
Alors oui , c'est un bon film, dans le sens où les images sont bien travaillées, un scénario entraînant, et surtout les formidables acteurs, notamment Ofelia, qui m'a subjugué par l'expression de peur sur son doux visage.
Cependant, je ne sais pas comment l'interpréter. C'est un film percutant, tragique et violent. Je me questionne sur la "réalité" de l'histoire, dans le sens où tout ça se passait-il dans la tête de la jeune fille, où était-ce vrai ? Ou cela n'a-t-il au fond aucune importance ?Car si l'on prête attention, le monde "féerique" n'est que le reflet du monde réel. Et quel est le message derrière ça ? Se soustraire à la fatalité grâce à son innocence préservée face à la folie de l'homme ? Ce film reste encore un mystère de réflexion pour moi.
Finalement, et personnellement, je l'ai trouvé émotionnellement malsain, et c'est bien ce que j'ai aimé ! Les stades de répulsion/compassion soulèvent le cœur, bonne idée, bonne réalisation, tout en brutale originalité !
En bref, à voire =)
ps : coup de cœur pour la musique, notamment pour l'entêtante berceuse autour de laquelle se constitue toute l'OST. Chapeau ! <3
A propos du livre :
Le Labyrinthe de Pan
Le Labyrinthe de Pan
Par Elowenn le 3 Mars 2018 Editer
Elowenn
On passe un très bon moment avec ce film.
Les images sont très belles, la musique entraînante et bien placée et les acteurs très charismatiques.
L'histoire est belle et l'intrigue bien menée.

En revanche, nous sommes clairement devant la même façon de travailler que Jean-Pierre Jeunet et je regrette d'avoir eu un sentiment de déjà-vu pour certaines scènes.
Au début, j'ai cru revoir Amélie Poulain avec son voisin, ensuite, les deux personnes assises sur le lit et qui agitent leurs pieds dans Delicatessen, et d'autres encore).
A propos du livre :
La Forme de l'Eau
La Forme de l'Eau
Par JulietteDiCen le 19 Octobre 2015 Editer
JulietteDiCen
Bizarrement, c'est le genre de films qu'on va d'abord voir pour le côté épouvante gothique époque 19ème.

Et j'en suis sortie avec la même sensation de vide que La Dame en noir. L'histoire est trop linéaire, la psychologie sommaire.
Mais là où le film avec Radcliffe fichait quand même bien les pétoches, ici, les fantômes (moches) ne sont que des prétextes. Car dans Crimson Peak, les monstres sont bien vivants.

Je regrette vraiment une certaine répétition qui empêche l'évolution des personnages et surtout ne leur confère pas de réelle profondeur.

La relation qui va tout précipiter manque cruellement de venin, les acteurs s'étant trop pliés aux consignes de retenue afin de ménager le suspense (facilement découvert) qu'ils en oublient de jouer la sensualité trouble, celle qui devait donner du piment à l'ensemble.
Le couple principal n'est pas touchant, la relation frère/soeur n'est pas assez malsaine, et les seconds rôles font office de figurants.

En revanche, les décors et l'ambiance sont bien maîtrisés, parfaitement exploités. Terrible, cette sensation de froid dégagée par le manoir (ou c'est parce qu'on se gelait dans la salle de ciné).
Le domaine est glauque, à l'image de l'histoire de ses habitants. C'est la réussite du film.

Bref, un film de fantômes bien chiche, qui a tout misé sur l'aspect visuel.


A propos du livre :
Crimson Peak
Crimson Peak
Par Ridley_2001 le 2 Juillet 2015 Editer
Ridley_2001
J'ai trouvé ce film vraiment très bien malgrès quelques moments un peu dure à regarder.
A propos du livre :
Le Labyrinthe de Pan
Le Labyrinthe de Pan
Par camillou360 le 31 Mars 2014 Editer
camillou360
Un film qui marque tout d'abord par ses images qui sont magnifiques. Il transmet également un message dur, en alternant entre poésie et brutalité. Je trouve que c'est un film à voir, rien que pour son histoire hors du commun.
A propos du livre :
Le Labyrinthe de Pan
Le Labyrinthe de Pan
Par melanie270503 le 11 Décembre 2022 Editer
melanie270503
Super film d'action qui a été très bien réalisé, les acteurs sont bons, le scénario est travaillé et divertissant. Film à voir.
A propos du livre :
Pacific Rim
Pacific Rim
Par Noone le 27 Août 2022 Editer
Noone
Guillermo Del Toro sait toujours travailler ses ambiances dans des lieux atypiques mais malheureusement (pour moi), il n'y est pas resté jusqu'au bout et dés que je suis sorti de cette "fête foraine" et ses attractions, j'ai été un peu moins intéressé, même avec Cate Blanchett en face.
Tout était bien, tout était dans son époque et on change d'univers pour que le héros se perde définitivement dans son obsession du toujours plus... jusqu'à sa chute et la place qu'il trouve à la fin et qu'on savait déjà.
C'est très bien filmé, la photographie de l'ensemble aide beaucoup, je le reverrais avec plaisir même s'il est un poil trop long.
A propos du livre :
Nightmare Alley
Nightmare Alley
Par Sarah-leeloo le 19 Août 2022 Editer
Sarah-leeloo
La Forme De l'Eau

Guillermo Del Toro propose dans « the shape of water » un film hors du commun, où l’on retrouve son amour du vieux cinema hollywoodiens et son éternel engouement pour les créatures. Inspiré de la créature du lac noir, the Shape of water, parle d’une histoire d’amour entre une jeune femme muette et une créature aquatique, le tout enrobé de poésie. Ce film nous questionne sur ce qu’est vraiment un monstre, est-ce que c’est la créature qui est un monstre ou l’humain qui l’a capturé ? C’est sans aucun doute mon film préféré, j’aime tout ce qu’il y a dans ce film, jusqu’au tissus du canapé qu’il y a dans le décor. Alors que les productions hollywoodienne nous font manger des effet sur fond vert, ce film nous propose des vrai décors, une vrai créature. Le cinema de Guillermo Del toro me fait rêver, c’est exactement ce genre de cinema que j’ai envie de voir.
A propos du livre :
La Forme de l'Eau
La Forme de l'Eau
Par Vampilou le 1 Février 2022 Editer
Vampilou
Un film noir absolument magistral !

Bienvenue au freak show des années 40, ces cirques itinérants qui misaient sur le spectaculaire, sur les attractions à sensations, quitte à faire dans le monstrueux ou dans la cruauté humaine et à faire la part belle aux charlatans. C’est une ambiance extrêmement sombre qui s’ouvre à nous, presque glauque, tout à fait gothique, elle fait à la fois froid dans le dos et parvient inexorablement à nous fasciner, un curieux mélange, qui s’accorde pourtant si bien à l’environnement qui nous entoure. Digne des plus grands cabinets de curiosités, on ne peut passer à côté d’une certaine pointe d’horreur, sans que ça ne soit fantastique, c’est au contraire pleinement réaliste et on y découvre un cadre extrêmement particulier, qui nous plonge dans ses moindres détails. À travers cette vie de circassiens, des sujets forts seront abordés, des sujets pour le moins universels, auxquels tous pourront s’identifier, peu importe les époques et modes de vie, ils seront traités avec une telle justesse, que personne ne pourra y être insensible. Ce n’est plus un secret, je suis une fan absolue de la réalisation de Guillermo Del Toro et une fois de plus, il signe une œuvre simplement magistrale à mes yeux, maîtrisée à la perfection, elle saura nous éblouir, pour peu que l’on y soit sensible. Visuellement, c’est à couper le souffle, on peut notamment mettre en avant ces tons presque sépia utilisés, qui donnent là encore, une authenticité incroyable, sans compter le travail de photographie, tout est mis en scène avec un talent extraordinaire. Quant au scénario, là aussi, c’est une réussite totale, bien sûr, il prend son temps, mais c’est un parcours qui se doit d’être fait avec lenteur, pour en aborder toutes les subtilités, parce qu’il est extrêmement riche, il faut savoir le savourer et le découvrir dans son ensemble. Mais il vous faudra savoir lire entre les lignes, ne vous attendez pas à ce que tout vous soit livrer sur un plateau d’argent, c’est une intrigue exigeante, qui demande de l’attention, mais son dénouement absolument saisissant, vaudra tous les efforts. Parce que ce récit, se fera multiple, que ce n’est pas seulement l’ascension d’un homme qui veut toujours plus, quitte à se brûler les ailes, c’est aussi une subtile histoire de vengeance dont il va falloir percer les secrets, sans qu’ils nous soient pleinement dévoilés. Alors on se prend au jeu de cette noirceur ambiante, on suit ses méandres, ses victoires, autant que ses défaites, spectateurs de cette vie qui boucle la boucle de la plus terrible des manières, nous offrant une rude leçon, pour le moins percutante. Quant au casting, c’est une petite pépite, Bradley Cooper y est absolument incroyable, Cate Blanchetty est d’une froideur létale, Rooney Mara est d’une douceur presque éthérée et j’ai forcément très envie de souligner la prestation de Willem Dafoe.

En bref : Un film noir dans toutes ses fibres, que ce soit dans cet univers freak show qu’il met fabuleusement en lumière, à la fois glauque, mais délicieusement fascinant, c’est également un récit d’une intelligence rare qui nous est livré, sans concession, parfois très brutal, nous serons pris dans ses filets, dans l’attente d’en saisir toutes les nuances et les détails les plus minimes !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2022/02/01/nightmare-alley/
A propos du livre :
Nightmare Alley
Nightmare Alley
Par KatnissEverllark le 25 Avril 2021 Editer
KatnissEverllark
Alors... comment dire... Je ne suis pas déçue parce que je ne m’attendais à rien mais je n’ai pas aimé ce film. Ce n’est pas temps pour le jeu des acteurs ! C’est par rapport à l’histoire, les décors, etc. L’ambiance générale est flippante et ça ne donne pas envie de regarder ce film en entier. J’ai été contrainte à le faire parce que je l’ai vu en cours d’espagnol, mais ça ne se reproduira plus jamais.
Je ne le conseil pas !
A propos du livre :
Le Labyrinthe de Pan
Le Labyrinthe de Pan
Par Chaerin-L le 4 Février 2020 Editer
Chaerin-L
Visuellement ce film est magnifique (décors, costumes...) par contre je n'ai pas trop accrocher à l'histoire, pourtant, elle n'est pas si mal, mais on va dire que le charme n'a pas opéré sur moi. J'ai, néanmoins, bien aimé la façon qu'était représenter les fantômes, assez glauque, mais très esthétique.
Spoiler(cliquez pour révéler)
J'ai surtout aimé la scène de fin avec Lucille prisonnière à tout jamais dans cette maison, seule à jouer du piano, tout en noir.
A propos du livre :
Crimson Peak
Crimson Peak

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