Henri-Georges Clouzot
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.95/10Nombre d'évaluations : 112
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Les derniers commentaires sur ses films
La tension est palpable et suinte à chaque tours de roues des protagonistes. Un grand film où le suspense est roi. Yves Montand et Charles Vanel forment un duo très crédible. Le film à eu droit à son remake U.S. qui même s'il est de bonne facture, n'a pas la poésie de celui-ci.
En route... Et surtout évitez les nids de poules !
Afficher en entierC’est certainement le plus grand film de Clouzot qui pourtant à une filmographie époustouflante : ‘’L’assassin habite au 21’, ‘‘Le Corbeau’’ ou encore ‘’Quai des Orfèvres’’ et Le salaire de la peur’’ sont des classiques du thriller/polar français. ‘’Les diaboliques’’ vient confirmer la grande carrière de réalisateur d’Henri-Georges Clouzot. Celui-ci produit une mise en scène brillante et plonge le spectateur dans l’effroi en insistant notamment sur le caractère fragile de Vera Clouzot, sa femme, ainsi, les nombreux rebondissements apportent une atmosphère quasi-surnaturelle. La performance de Paul Meurisse est remarquable tandis que Simone Signoret est merveilleuse. Avec son twist final magistral, et son suspens des plus fascinants, ‘’Les Diaboliques’’ est un des joyaux du cinéma français.
Afficher en entierUn très bon film noir. Simone Signoret est éblouissante.
Afficher en entierUne excellente adaptation d'un très bon roman. Charles Vanel génial. Yves Montant également. La force du Noir et Blanc
Afficher en entierUn bon film policier d'antan à la française. Louis Jouvet inoubliable bien sûr mais le jeu de Bernard Blier est parfait. à voir et à revoir.
Afficher en entierJ'ai pris plaisir à voir ce film, mais j'avoue avoir cependant un sentiment un peu partagé, principalement parce que question suspense : calme plat pour moi ! J'ai très vite eu de sérieux doutes sur l'identité du corbeau, qui se sont révélés exacts, bravo Sherlock.
C'est malheureusement un peu récurant pour moi sur des films policiers et de cette époque, même ceux avec des critiques dithyrambiques ou considérés comme cultes. C'est d'ailleurs aussi vrai en littérature. Agatha Christie par exemple, personne ne peux nier le monument qu'elle représente dans la littérature policière, mais j'ai pourtant été rarement bluffée par ses intrigues. Elles ont tellement inspirés les auteurs qui ont suivi, qui ont allègrement repris à leur compte, quand ce n'est pas carrément copié, qu'on finit par avoir (pour de mauvaises raisons j'en conviens) un sentiment de familiarité. On repère plus facilement, je trouve, les indices et autres ficelles de l'intrigue, par rapport à des œuvres plus récentes, forcées de se renouveler un peu. Et cela, peu importe si l'intrigue était pourtant novatrice au moment où elle a été écrite (et c'est totalement le cas ici, puisque l'expression "le corbeau" pour désigner l'auteur d'une lettre anonyme est littéralement née avec ce film, meilleure preuve qu'on devait pas beaucoup en parler avant).
Spoiler(cliquez pour révéler)Et donc avec ce film, le personnage de Vorzet est l'exemple parfait de cette "ficelle" aujourd'hui grossière à mon sens. Il m'a semblé immédiatement louche, par son côté vieux sage qui fait autorité en la matière et que personne ne contredit. Il a donc à la fois la capacité de commettre des crimes et de les camoufler aux autres en les mettant sur de fausses pistes (par exemple en affirmant que c'est forcément une femme qui fait ça). Il a un mobile avec sa femme qui semble sur le point de tomber dans les bras du nouveau médecin. Le crime lui profite, car il en tire le beau rôle de celui qui résoudra l'énigme en accusant par ses fausses pistes, ou en innocentant ensuite, moyen de garder ses proches sous son influence. Il est suffisamment omnipotent pour être au courant de tout dans le village, et il ne se cache d'ailleurs même pas de fouiller dans la vie des gens et de se mêler de ce qui ne le regarde pas. D'un paternalisme à faire hurler une femen, il est l'un des plus vieux personnages rencontrés, donc potentiellement le plus réactionnaire sur des façons de vivre plus modernes - c'est bien lui qui propose sans sourciller de marier de force une gamine de 14 ans pour "la calmer" et qui a lui même épouser une femme qui pourrait être sa (petite-)fille, après avoir été d'abord fiancé à sa sœur. Si c'est lui le corbeau, sa confiance excessive et la grande place qu'il prend dans l'enquête, en se mettant sur le devant de la scène plutôt que de rester dans l'ombre, et se permettant même d'en rire, peut laisser supposer des traits de personnalités très présents chez les criminels, comme le narcissisme. Bref : j'ai immédiatement décelé chez lui le profile type du "faux gentil" qui révèlera son vrai visage à la fin. Rien n'est jamais vraiment venu me contredite, normal, j'avais raison.
Après, malgré ce manque de suspense pour moi, que j'ai clairement vécu comme une déception au visionnage, quelque chose m'a quand même fait m'attarder sur le film, m'a donné envie de le voir jusqu'au bout, et avec un certain plaisir en plus.
J'ai trouvé le film hyper moderne dans les thèmes qu'il aborde. Toute proportion gardée bien sûr, ça reste un film de 1943, il faut pas demander l'impossible. Mais un film des années 40 qui parle d'avortement, et qui s'engage même assez frontalement sur cette thématique, 30 ans avant la loi Veil, il parle aussi de drogue, de couple non marié, d'athéisme, de handicap, etc. et aussi tout simplement de lettres anonymes, alors qu'au même moment des millions de gens mourraient sur des dénonciations anonymes. On a un traitement des personnages féminins qui est aussi très avant-gardiste. Sous l'apparence de femmes faibles et un peu bébêtes, dans des rôles ultra cliché, de vieille fille hystérique, de l'épouse, de la mère ou de la putain, elles arrivent toutes à un moment à reverser la vapeur et à être bien plus que ça. On est à la limite de l'empowerment avec le discours que tient le personnage de Denise pour surmonter son infirmité. Spoiler(cliquez pour révéler)Et cette fin, on en parle ? Avec la vengeance finale de la mère, avant que la vérité soit "officiellement" révélée, elle a donc compris avant le docteur Germain la vérité, ce qui est extrêmement fort je trouve. Clairement, moi c'est des choses qui m'ont interpellé, qui m'ont donné l'impression de voir un film "important".
La mise en scène est également très soignée et toujours actuelle, avec quelques scènes assez bluffantes et qui nous resteront forcément en mémoire un long moment. C'est très hitchcockien en fait. La procession funèbre m'a touché par sa puissance, à la fois émotionnelle (la douleur de la mère, le mal-être de Marie, la haine de la foule) mais aussi en terme d'intrigue, car c'est une scène importante, qui en dit beaucoup sur les différents personnages et qui densifie l'intrigue. Dans la scène sur le bien et le mal, malgré un discours qui peut paraître un peu superficiel et déjà vu aujourd'hui, le jeu de lumière avec cette lampe qui se balance est saisissant - mais si c'est l'exemple le plus flagrant, on a en fait des jeu de lumière intéressant tout le long du film. Spoiler(cliquez pour révéler)Et bien sûr la scène de l'arrestation de Marie, avec cette foule qu'on entend mais qu'on ne voit jamais, est particulièrement oppressante et troublante là encore au vu du contexte historique. Le jeu sur les vêtements, les différents voiles que l'on rencontre, est également saisissant. Cette mise en scène arrivait presque à contrebalancer le manque de suspense que j'ai éprouvé, car malgré le fait que "j'avais compris", ça ne m'a pas empêcher de me prendre au jeu de cette ambiance lourde, de suspicion et de conjonctures hasardeuses qui n'épargnent personne. Même si la fin ne m'a pas surprise, l'ambiance "de thriller" était là tout le long du film, et fonctionnait. Dommage cependant qu'il n'y ait pas de musique, car bien choisie, elle aurait pu encore renforcer ce sentiment de mal-être.
J'ai trouvé le film moins percutant et moderne au niveau de l'interprétation, avec une tolérance quand même car c'est assez caractéristique de l'époque. On a des acteurs qui sont pour beaucoup issus du théâtre, et on les fait jouer comme s'ils étaient au théâtre... Alors que non, on fait un film là, et c'est totalement différent. C'est flagrant qu'ils ont énormément travaillé, mais ça ne participe, malheureusement et à mon sens, pas à renforcer l'émotion.
Afficher en entierJenny (Suzy Delair) et Maurice (Bernard Blier) s’aiment à en mourir. Seulement, Maurice est un homme jaloux, violent et gêné à l’idée de voir son amante faire carrière dans le show biz. Très élégante, elle attire de riches hommes d’affaires comme ce Georges Brignon que l’on retrouve assassiné. Très clairement, Quai des Orfèvres voit son intrigue prendre son temps et s’installer définitivement lors du déclenchement de l’enquête menée par l’inspecteur Antoine joué par le grand Louis Jouvet qui crève l’écran au passage. Clouzot réussi à répartir les scènes à tous les protagonistes de l’affaire, nous permettant d’avoir un œil attentif sur leurs attitudes. Remarquons que le mensonge et la jalousie sont omniprésent durant toute l’affaire. De manière fort intéressante, des sujets sensibles à cette époque sont mis à l’écran par Clouzot, comme l’adoption d’enfants de couleurs ou encore l’homosexualité féminine, illustrée par le personnage de la photographe Dora Monnier ( Simone Renant). Des sujets qui sont restés intacts encore aujourd’hui car ils divisent. La maîtrise scénaristique et l’intrigue policière sont la marque de fabrique de Clouzot qui avec Quai des Orfèvres nous propose un mélodrame d’après guerre de qualité.
Afficher en entierVu deux fois. Excellent
Afficher en entierPas le meilleur Clouzot !!!
Afficher en entierA part Bardot que j’ai trouvée un peu excessive dans son jeu, poussée dans ses réactions, j’ai adoré les autres comédiens.
J’imagine que le film était prenant ou impressionnant à l’époque…
Là, c’est un peu mou, cette histoire qui remonte à super longtemps pour expliquer un crime récent… Beaucoup de détails qui ne servent pas au tribunal, juste à nous raconter l’histoire…
Et puis je n’ai jamais assisté à un procès, mais celui-là où chacun parle quand il veut sans que le juge ne dise rien, ça m’a perturbé…
Certes, c’est bien filmé, mais c’est un poil long.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Henri-Georges Clouzot
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Filmsonor : 2 films
Vera Films : 2 films
Continental Films : 2 films
Compagnie Industrielle et Commerciale Cinématographique : 1 film
Fono Roma : 1 film
Les Acacias : 1 film
Han Productions : 1 film
C.E.I.A.P. : 1 film