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Entre l'artiste qui s'accuse, le mari qui l'a menacé et l'amie qui couvre autant qu'elle peut les deux, c'est difficile pour l'inspecteur de s'y retrouver mais c'est si bien ficelé que c'est agréable à suivre avec cette belle brochette d'acteurs et surtout d'actrices pour porter le tout.
J'ai aimé l'enquête, les acteurs et actrices et surtout la mise en scène et la photographie qui donne une bonne ambiance à cette histoire.
Pour mon second Henri-Georges Clouzot, ça me donne clairement envie de suivre la filmographie du réalisateur.
Quai des Orfèvres
J’imagine que le film était prenant ou impressionnant à l’époque…
Là, c’est un peu mou, cette histoire qui remonte à super longtemps pour expliquer un crime récent… Beaucoup de détails qui ne servent pas au tribunal, juste à nous raconter l’histoire…
Et puis je n’ai jamais assisté à un procès, mais celui-là où chacun parle quand il veut sans que le juge ne dise rien, ça m’a perturbé…
Certes, c’est bien filmé, mais c’est un poil long.
La Vérité
Quai des Orfèvres
Les Diaboliques
Quai des Orfèvres
C'est malheureusement un peu récurant pour moi sur des films policiers et de cette époque, même ceux avec des critiques dithyrambiques ou considérés comme cultes. C'est d'ailleurs aussi vrai en littérature. Agatha Christie par exemple, personne ne peux nier le monument qu'elle représente dans la littérature policière, mais j'ai pourtant été rarement bluffée par ses intrigues. Elles ont tellement inspirés les auteurs qui ont suivi, qui ont allègrement repris à leur compte, quand ce n'est pas carrément copié, qu'on finit par avoir (pour de mauvaises raisons j'en conviens) un sentiment de familiarité. On repère plus facilement, je trouve, les indices et autres ficelles de l'intrigue, par rapport à des œuvres plus récentes, forcées de se renouveler un peu. Et cela, peu importe si l'intrigue était pourtant novatrice au moment où elle a été écrite (et c'est totalement le cas ici, puisque l'expression "le corbeau" pour désigner l'auteur d'une lettre anonyme est littéralement née avec ce film, meilleure preuve qu'on devait pas beaucoup en parler avant).
Après, malgré ce manque de suspense pour moi, que j'ai clairement vécu comme une déception au visionnage, quelque chose m'a quand même fait m'attarder sur le film, m'a donné envie de le voir jusqu'au bout, et avec un certain plaisir en plus.
J'ai trouvé le film hyper moderne dans les thèmes qu'il aborde. Toute proportion gardée bien sûr, ça reste un film de 1943, il faut pas demander l'impossible. Mais un film des années 40 qui parle d'avortement, et qui s'engage même assez frontalement sur cette thématique, 30 ans avant la loi Veil, il parle aussi de drogue, de couple non marié, d'athéisme, de handicap, etc. et aussi tout simplement de lettres anonymes, alors qu'au même moment des millions de gens mourraient sur des dénonciations anonymes. On a un traitement des personnages féminins qui est aussi très avant-gardiste. Sous l'apparence de femmes faibles et un peu bébêtes, dans des rôles ultra cliché, de vieille fille hystérique, de l'épouse, de la mère ou de la putain, elles arrivent toutes à un moment à reverser la vapeur et à être bien plus que ça. On est à la limite de l'empowerment avec le discours que tient le personnage de Denise pour surmonter son infirmité.
La mise en scène est également très soignée et toujours actuelle, avec quelques scènes assez bluffantes et qui nous resteront forcément en mémoire un long moment. C'est très hitchcockien en fait. La procession funèbre m'a touché par sa puissance, à la fois émotionnelle (la douleur de la mère, le mal-être de Marie, la haine de la foule) mais aussi en terme d'intrigue, car c'est une scène importante, qui en dit beaucoup sur les différents personnages et qui densifie l'intrigue. Dans la scène sur le bien et le mal, malgré un discours qui peut paraître un peu superficiel et déjà vu aujourd'hui, le jeu de lumière avec cette lampe qui se balance est saisissant - mais si c'est l'exemple le plus flagrant, on a en fait des jeu de lumière intéressant tout le long du film.
J'ai trouvé le film moins percutant et moderne au niveau de l'interprétation, avec une tolérance quand même car c'est assez caractéristique de l'époque. On a des acteurs qui sont pour beaucoup issus du théâtre, et on les fait jouer comme s'ils étaient au théâtre... Alors que non, on fait un film là, et c'est totalement différent. C'est flagrant qu'ils ont énormément travaillé, mais ça ne participe, malheureusement et à mon sens, pas à renforcer l'émotion.
Le Corbeau
Quai des Orfèvres
Le salaire de la peur
Les Diaboliques
Les Diaboliques
En route... Et surtout évitez les nids de poules !
Le salaire de la peur
Les Diaboliques
Le salaire de la peur
La Vérité
Pierre Fresnay est impeccable dans cette histoire bien écrite, bien menée et avec une fin surprenante. Je ne m'étais pas attendu à la fin et c'est très bien.
Je recommande.
L'assassin habite au 21